Chapitre 422 : Heart stops beating

Paradoxalement les excellents résultats de Rollo ne fléchissent pas et son score aux examens finaux confirment sa position en tête du classement.

Rollo en est aise. La "jolie catin" n'aura pas eu raison de ses efforts. Par contre, elle macule ses draps...


L'ouverture de la chasse bat son plein. Noble Bell est reconnu pour disposer de chasseurs aguerris dont Rollo caracole en tête. Aucune bête ne lui résiste. Aucun gibier n'est trop agile pour échapper à son tir ajusté !...

Les parties de chasse conduisent souvent tout le groupe dans les bois et ils y passent généralement la nuit autour d'un vaste feu de camp.


"Allez, ma jolie, te fait pas prier !..." m'engage la grande brute, avançant la main pour se saisir d'un sein.

"Hé, toi !" lui crie une voix dans son dos.

Il se retourne. "Qu'est-ce que c'est ? Tu vois pas qu'on fricote ?!"

"Sans rire ? Je vois surtout que ta proie semble tout sauf consentante. Voilà ce que je vois."

"Elle fait genre."

Rollo hausse le sourcil. "Ecarte-toi immédiatement d'elle."

"Bon. Tu commences à me chauffer, le moustique !" faisant volte-face, retroussant ses manches. "Descends de cheval, qu'on règle ça !"

Rollo pose le menton dans sa paume ouverte, coude sur le pommeau de la selle. "Ce serait te faire trop d'honneur. On va régler ça... à distance."

Soudain, un incendie naît sur la tunique de l'agresseur. Une odeur de roussi s'élève.

Il réalise soudain qu'il est en feu !

Il hurle, s'agite, tentant d'éteindre les flammes alors qu'elles progressent en rongeant une autre partie de la tenue.

"AU SECOURS ! A L'AIDE !" courant dans tous les sens.

Rollo n'a pas bougé, menton toujours en appui dans sa paume, visage amusé.

La brute finit par se jeter dans les eaux de la Sun River.

J'écarquille les yeux, totalement incrédule.

"Bien. Affaire classée." se redressant, rassemblant ses rênes.

"Est-ce vous qui... ?..." désarçonnée.

"Comment crois-tu que je parvienne à bout d'une armée entière ?" me livrant enfin le secret de sa dévastatrice magie. "Avec de tels individus, autant s'épargner de la salive."

"Je suppose qu'il serait de bon ton de vous... en remercier ?" ayant bien du mal à le faire.

"Ton charme de gourgandine n'agit pas toujours en ta faveur, n'est-ce pas ?"

Je cligne à nouveau. Ah non... pas de mirage auditif. "Vous pouvez oublier les remerciements." remettant mon jupon en ordre.

"Je n'en attendais pas."

"Vous êtes définitivement infecte." passant mon chemin.

Il me poursuit du regard. "J'aurai peut-être dû laisser faire les choses."

"Odieux et infecte !" m'éloignant.


Le spectacle sur lequel je tombe dans la ruelle me remue le fond...

Rollo se tient là, à cheval, main de la fille de la boulangère tenue dans la sienne, penché sur le côté, y déposant les lèvres en un baise-main courtois.

Elle rougit violemment et s'empresse de passer son chemin, cœur battant à tout rompre.

Je plisse les yeux.

Cet animal sait se montrer charmant quand il le veut !... Et voilà donc la fille après laquelle il soupire ?... Insipide !...


J'étends le linge sur le cordage lorsqu'il passe par là, s'arrêtant, armé de ce sourire qui confirme qu'il compte me charger sans attendre.

Je lui coupe immédiatement la parole. "Je vous ai aperçu dans la ruelle derrière la boulangerie l'autre jour..."

Il me fixe.

"... à faire le baise-main à la fille du commerçant."

"Aelys possède ce que tu n'auras jamais pour toi, catin : une vertu."

"Vous appréciez donc à se point vous ennuyer ?"

"J'apprécie surtout qu'une femme sache demeurer à la place que le Créateur lui a assignée."

Je siffle. Il sort sa moue la plus dégoûtée devant mes façons.

"Eh bien !... Je souhaite longue vie à votre futur mariage !..."

"Il sera prospère, à n'en point douter."

"Prospère et terriblement ennuyeux." en bâillant.

"Pour ce qu'une fille de rien y comprend..."

"Comme je la plains."

"T'aventurerais-tu à m'insulter ?"

"Vos grimaces, Messire Flamm, je commence à les connaître." sans crainte.

Par contre, j'aimerai beaucoup voir votre visage déformé par le plaisir, cela me serait des plus instructif et plaisant.

"Mes grimaces, dis-tu ? De nous deux, la guenon, n'est-ce point toi ?"

"Si vous le dites." terminant ma tâche, récupérant le panier à linge, passant devant lui. "Ce n'est en tout cas pas elle que vous vous êtes plu à mirer, dans le plus simple appareil, dans les bois l'autre jour."

"Tu t'es offerte à mon regard, traînée."

"Vous n'étiez pas obligé de regarder. Sur ce, bonne journée, Messire."


Rollo fixe le reflet de ses prunelles. Ses yeux... par lequel le vice est entré !...

Il crispe les doigts sur le lavabo. Il lui faut avancer ses fiançailles, cela devient impératif, ses pensées étant de plus en plus polluées par le désir que je lui inspire et dont il se défend si vertement !

"Tu n'auras rien gagné du tout, catin. Si ce n'est d'assister à mon triomphe." sourit-il.


Ses visites à la boulangerie se font de plus en plus assidues. Il se fait même inviter à la table des tenanciers, ces derniers étant ravis autant que flattés d'avoir à leur table un étudiant aussi prestigieux et promis à un solide avenir !...

Le bruit des fiançailles à venir commence à envahir la Cité.

Ah... si le destin était aussi aisé à manipuler...


Où que je me tourne, j'entends les filles baver sur les futures noces : "Ah ! Aelys a tellement de chance !..." "Qui n'aimerait pas être à sa place, un mari comme Messire Flamm, vous imaginez ?"

Je pose rageusement le panier chargé de courses. Patou me fait la fête. Je me souhaiterai presque de quitter la Cité pour ne pas assister au désastre annoncé !...

"Et toi, Patou, tu y crois à ce mariage arrangé ?..." caressant sa jolie tête.


Les fiançailles ont un retentissement dans toute la Cité et donnent un avant-goût du faste qui s'invitera au mariage.

Flamm la tient enfin, sa victoire de la vertu sur le vice !...

Il demeurera distant d'Aelys le temps des fiançailles. Ils ne se verront qu'en public ou en présence d'un ou plusieurs chaperons.

Puis viendra l'heure des noces.

La Cité baignera dans la liesse trois jours entiers !...

Le couple emménagera dans sa nouvelle propriété et Flamm accèdera au poste de notable dans la foulée.

Le triomphe de Flamm m'est écrasant.


Aelys se défait de sa robe blanche devant le lit lorsque celui qui est désormais son époux la rejoint. Placé dans son dos, il s'emploie à ouvrir sa robe. Aelys a le chaud qui lui monte au corps ; une bouffé d'angoisse et d'excitation mêlées s'empare violemment d'elle.

Comment cela va-t-il se passer ?... Comment va se conduire Rollo ?... Comment doit-elle se comporter ?...

Rollo fait glisser la robe de ses épaules et elle couvre ses seins nus.

Ce moment, Rollo l'a longuement attendu, rêvé.

Il lui fait baisser les mains pour découvrir sa poitrine menue. "Laisse ton mari te regarder, Aelys." soufflé à son oreille.

Ah... elle vaut tellement mieux que moi, indécrottable catin !...

Rollo commence à l'embrasser dans le cou, remontant le long. Sa paume échoue sur un sein qu'il soupèse puis flatte.

"Tu m'as toujours plu, Aelys."

Il la pivote face à lui, robe échouée à ses chevilles. Puis il s'empare de son visage pour l'embrasser d'abord sagement sur le front, les joues, avant de flatter ses lèvres, langue préfigurant ce qui va suivre. Elle se dérobe, surprise.

Rollo cligne. "N'aimes-tu point ?..."

"Seigneur Flamm, je... je n'ai jamais été intime avec un homme..." bredouillé, perdue.

"Laisse-moi t'enseigner, Aelys. Comme un mari le doit." revenant à ses lèvres, se montrant plus doux et lent cette fois.

Cette sensation - sa langue furetant dans sa bouche - lui est d'abord déplaisante et dérangeante mais elle finit par s'y habituer, sans pour autant lui offrir la réplique.

Rollo est déjà furieusement tendu dans son vêtement.

Il la bascule sur le lit et se défait devant elle.

Elle couvre ses yeux lorsqu'elle se retrouve en présence de sa verge tendue !... Ça... c'est censé rentrer... en elle ? Grands dieux !...

"Vois le désir que tu m'inspires, ma belle épouse."

Cela va faire mal et Aelys le sait instinctivement.

Rollo la surplombe, sexe tenu par sa base après lui avoir fait ouvrir les jambes en grand.

"Seigneur... Rollo... j'ai peur !..." affolée.

"Je vais..." embrassant son visage, lui faisant baisser les mains. "... y aller doucement, Aelys. Promis."

Elle hoche de la tête, cœur battant la chamade.

Il butine un instant son entrée, c'est bien agréable. Elle commence à s'ouvrir pour l'accueillir. Ses geignements naissent. Rollo les apprécie à leur juste valeur. Puis il force son hymen. Elle gémit et serre les dents. C'est si... douloureux ! Elle a l'impression d'être percée de part en part !... Et Rollo force toujours. C'est un calvaire !... Elle a l'impression qu'il ne s'arrêtera jamais de pousser au fond d'elle.

Ses larmes coulent.

Rollo est désormais totalement en elle. Elle saigne. Peu à vrai dire.

"Aelys... je dois bouger, mon amour..." glissant une mèche derrière son oreille.

"Pour... quoi ?"

"Parce que c'est ainsi que la nature le commande."

"Cela va..." sans terminer la phrase qui fait grimper son effroi.

"... t'être désagréable un certain temps. Mais ton corps s'y habituera, tu verras." se hissant à bout de bras, bougeant des hanches dans un rythme tout d'abord lent puis dont la cadence augmente.

Elle observe, effrayée, ce qui défile sur le visage de Rollo ; les geignements grognés qui lui échappent, la façon dont dodeline sa tête, son sexe qui meurtrit le sien ; c'en est animal !

Le rauque qui le quitte lorsqu'il jouit brutalement au fond d'elle, l'inondant d'une semence procréatrice, tout ceci lui est si étranger !...

Et Rollo va remettre cela plusieurs fois au cours de cette nuit et des suivantes.


Il avait raison ; Aelys a fini par s'habituer à l'intrusion du sexe de Rollo. Elle est contente. Elle commence même à éprouver certaines timides sensations. Elle apprécie notamment que Rollo butine son entrée de son extrémité renflée, qu'il y joue de longues minutes avant de s'inviter en elle. Cela lui permet de mieux l'y accueillir.

Son ventre ne tarde pas à s'arrondir. Mais un vide terrible s'empare d'elle à mesure que la vie grandit dans ses entrailles...

Aelys se perd alors dans les tâches ménagères.


Nous quittons la Cité et je n'ai, pour elle, aucun regard en arrière.

Adieu, Rollo Flamm. Sois heureux.

Aelys note que notre caravane s'engage sur le pont. Elle se couvre les yeux du soleil, soutenant son ventre arrondi d'une main.


Par un matin d'automne, Rollo se réveillera seul. N'entendant aucun bruit ni mouvement, il appellera son épouse plusieurs fois. Puis il enfilera un vêtement à la hâte et la cherchera dans la dépendance puis dans les rues. Introuvable.

C'est un pêcheur de la Cité qui ramènera le corps d'Aelys.

La Sun River a englouti son âme.

Rollo en hurlera de douleur, de désespoir et de rage.


Nous revenons sur les lieux un an après le drame.

Je l'apprends au détour d'une conversation entre plusieurs femmes.

"Messire Flamm est inconsolable... c'est triste à son âge. Elle était si jeune ! Et enceinte, rendez-vous compte !..."

"Ne m'en parlez pas !... Pas plus tard qu'hier je l'ai vu fleurir sa tombe."

Houlà... en voilà un dans les pattes duquel je n'aimerai pas me retrouver !... Sa hargne doit en être décuplée !


Seulement voilà, vous avez beau tenter d'éviter soigneusement une personne... elle finit par se retrouver devant vous !...

Ses dents s'imbriquent et sa mâchoire crispe tant qu'elles crissent entre elles. Son poing se serre.

Impossible de me réfugier dans une ruelle perpendiculaire !

Il s'arrête devant moi. Je prends tout juste le temps de noter que le temps l'a davantage rendu séduisant...

"Tiens. Jamais je ne pensais te revoir ici. Toi et les tiens avez un culot monstre."

"La place est réservée à tout le monde, que je sache."

"Le fait est que vous l'occupez un peu trop longtemps à mon goût. J'en réfèrerai au préfet pour qu'il vous y chasse."

"Ne vous fatiguez pas." passant mon chemin.

"Je suppose que tu es au courant. Et que cela doit te réjouir."

"Penser cela prouve que le seul monstre ici, c'est vous."

Mon dieu, oui, il est bien davantage aigri depuis le drame, comme présumé !...

"Et toi, petit garce, tu oses te présenter à nouveau dans ma Cité. Ha ! Cette fois, je vais t'écraser pour de bon, bohémienne."

"Laissez tomber, ça ne fonctionne plus." finissant par me retourner, fixant son dos. "Rollo, c'est vraiment triste ce qui vous arrive."

La déclaration le remue des pieds à la tête.

"La pitié, à présent ?" toujours aussi cynique.

"J'espère pour vous que vous avez une épaule sur laquelle pleurer. Dans de tels moments, les amis sont précieux, vous savez."

"Hors de ma vue." serrant davantage le poing. "Demain, vous aurez libéré la place. Si vous ne le faites pas, comptez sur moi pour vous déloger."


"Ce type !" déposant mon paquet avec rage.

"Hey. Ça va ?" questionne Eliott.

"Non. J'ai à nouveau croisé cet insupportable Flamm !"

"Flamm ?"

"Un... enfoiré de service."

"Il t'a fait du mal ?"

"Verbalement seulement. Mais crois-moi, il ira plus loin si nous lui résistons."

"Nous n'allons pas ployer devant un seul homme." s'insurge Eliott.

"Crois-moi, Eliott, sa magie, tu n'as pas envie d'y goûter."

"Nos surplis offerts par Hadès ne valent-ils pas mieux qu'un tour de passe-passe ?"


Nous tenons conseil jusque tard dans la nuit. Je refuse de prendre les menaces de Flamm à la légère, surtout après un tel drame.

Mais nous autres forains sommes du genre retors.

J'en cauchemarde ; voyant nos manèges se consumer sous son feu vengeur !...


Rollo monte à cheval. Direction la place du Lys. Il est seul. Son sourire se fait davantage cruel à mesure qu'il approche du lieu. Le feu joue déjà dans sa paume, prêt à châtier !...

Cette fois, il faut lui coller une trouille monstre et je vais m'en charger.

Une ombre soudain passe derrière lui.

Il s'arrête, persuadé d'être épié. "Vous là ! Quittez immédiatement cette ruelle !"

Ce qui se présente devant lui lorsqu'il ramène le visage droit devant lui fait cabrer sa monture, le faisant chuter au sol tandis que son vaillant destrier prend la fuite - avisé !

J'ouvre mes ailes auxquelles son regard est suspendu. "ARRIÈRE !" se protégeant le visage de son avant-bras. "DARK FIRE !" faisant immédiatement appel à son arcane la plus puissante, se sentant véritablement menacé.

Un souffle parvient à réduire ses flammes au silence. Il grimace, dents imbriquées. Puis les rappelle, plus puissantes encore.

"HA ! Que dis-tu de ça ?!"

Gasp ! Ça se corse...

Ses flammes surnaturelles commencent à m'encercler.

Je me dois de frapper leur nourrice ! Désolée, Flamm, tu ne m'en laisses pas le choix !

"Roughly sinking !"

La terre s'ouvre sous lui et il esquive de peu la chute.

Dos contre une façade, il respire bruyamment, me dévisageant. "Quelle... créature du diable es-tu donc ?!"

Je m'abstiens de décliner ma véritable identité. Mais puisqu'il lui faut un nom... "Léviathan, Spectre de Sa Majesté Hadès."

"Lé... Léviathan ?..." halluciné.

Je prends un envol puissant.

"Hé !" tendant la main vers moi alors que ma silhouette se dessine dans le plein de la lune.


Rollo arrange les fleurs sur la tombe d'Aelys. Il remplace les fanées par des fraîches avant de réciter une brève prière.

Je m'avance derrière lui, déposant une rose blanche sur le marbre.

"Humpf. Inutile." crache-t-il.

"Allez-vous également m'interdire l'entrée au cimetière ?" me relevant pour lui faire face.

Vache ! L'année qui vient de s'écouler a joué en sa faveur ; il est vraiment très bel homme malgré le deuil qu'il porte !... Mon cœur s'agite mais je n'en montre rien.

"T'éradiquer de ma vie telle la plus vile mauvaise herbe m'irait très bien."

"Vous m'avez pourtant défendue, vous en souvenez-vous ?..."

"J'ignorai totalement à quelle créature j'avais affaire. Léviathan de Hadès."

Je le fixe, bouche bée.

"Me crois-tu stupide à ce point ? Oublies-tu que je pratique moi aussi la magie ?"

Il croise les bras, m'affichant le premier sourire depuis un an - gasp ! Je ne l'imaginais pas aussi joueur. "Belle performance. Cependant, toi et les tiens bénéficiez simplement d'un sursis, rien de plus." avant d'effacer son rictus. "Daigne quitter ces lieux. Ta place n'est pas ici."


"La lune est belle vue d'ici, pas vrai, Rollo ?"

Ah, Grégoire. Son seul, véritable fidèle ami... lui au moins est resté.

"Je ne peux m'empêcher d'y voir le reflet d'Aelys." avoue Rollo, posé sur le banc, gobelet entre les mains. Il est rare qu'il boive. Jamais seul, en tout cas.

"Alors que tu penses à une autre ?..."

"Par... don ?"

"Je te connais suffisamment, Rollo."

"Tu me fais insulte, Grégoire. Jamais je n'aurai pu imaginer cela de toi."

"Cesse de te voiler la face, Rollo."

Petit sourire qui finit par éclore sur les lèvres de Flamm. "Trop avisé."

"Je veux tout savoir !..." s'installant aux côtés de son camarade.

"Cette... gourgandine a souillé mon esprit voilà... un an."

Grégoire siffle. "Gourgandine. Rien que ça ?"

Rollo plonge le regard dans sa coupe vide tenue entre ses doigts - remarquablement longs et fins pour des mains masculines !...

"Et on peut savoir ce que tu attends pour te déclarer ?"

"Elle n'est... promise à aucun avenir, Grégoire." buvant l'ultime gorgée. "Elle fait partie de ces... maudits forains."

"Ah oui !... J'en ai croisé quelques unes en arrivant, elles sont pour le moins... exquises."

"Ce n'est pas exactement le terme que j'aurai employé mais... à ta guise."

"Rollo, tu te morfonds depuis un an... il est temps que tu ailles de l'avant."

"Avec l'une d'entre elles ? Tu imagines le scandale ?!"

"On ne te demande pas de l'épouser, Rollo. Simplement... de passer à autre chose."