Chapitre 7: Inspections !
(Première partie)
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Lettre
*Langue des signes*
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Roger Davies n'avait pas particulièrement d'avis sur la nouvelle enseignante de Défense contre les Forces du Mal. En fait, il se foutait pas mal de son existence. Depuis sa première année à l'école, il avait eut huit enseignants différents. Certains avaient été très bons, certains très mauvais, d'autres carrément dangereux. Ombrage était fermement installée dans la catégorie des profs nuls. Mais elle n'était pas la première et s'ils avaient survécu à Lockhart, ils survivraient à Ombrage.
La véritable question était de savoir si Ombrage était dangereuse.
D'un coté, elle n'élevait pas de manticores dans son bureau. De l'autre, elle avait l'appui du Ministère. Et cela pouvait être extrêmement dangereux.
Roger s'était renseigné. Ombrage était passée par Serpentard quelques décennies auparavant. Elle faisait partie d'une Famille Neutre qui avait allègrement botté en touche lors de la guerre contre Voldemort. Leur capacité à se faire oublier des deux camps était impressionnante (même si personnellement Roger trouvait cela très lâche.) Cependant, bien qu'appartenant à une Famille Neutre, Dolorès Ombrage ne s'était pas. Il suffisait de lire quelques comptes-rendus de séances du Magenmagot pour savoir que la nouvelle «Grande» Inquisitrice de Poudlard était une femme raciste aux idées extrêmes.
(Roger supposait que c'était son très fort instinct de survie qui l'avait empêchée de s'enrôler chez les Mangemorts. A moins que le Seigneur de sa Famille ne s'en soit mêler…)
Bref. Roger était encore en train de se faire son avis sur Dolorès Ombrage lorsque celle-ci débarqua dans le cours de Dame Babbling afin d'inspecter la Directrice des Serpentards.
Harry se tendit comme la corde d'un arc et si un regard pouvait tuer, Ombrage aurait été réduite en fumée.
Avisant la petite sorcière en rose fuchsia approcher l'autre petite sorcière vêtue d'un sensible ensemble gris, Roger haussa un sourcil.
Il était soufflé par l'audace d'Ombrage. Peut-être devait-il revoir son analyse de l'instinct de survie de l'envoyée du Ministère…
Après tout qui était suffisamment idiot pour:
1) imaginer être capable de juger des connaissances en Runes de BATHSHEDA BABBLING? Cette femme avait siégé à la Confrérie Runique par les couilles de Merlin!
2) entrer sans prévenir après le début du cours?
3) Entrer sans prévenir dans une salle où des élèves s'entraînaient à manier les runes?
4) oser argumenter face à un Maître Runes lorsque celui-ci vous ordonnez de vous mettre à l'abri?!
Ombrage n'avait aucun instinct de survie, songea Roger en regardant la «grande» Inquisitrice tenter de s'opposer à Bathsheda Babbling.
Celle-ci avait beau faire la même taille qu'Ombrage, il était clair qu'elle toisait la femme en rose avec dédain.
«Vous êtes certes Grande Inquisitrice et donc en capacité d'assister à mes cours, mais je reste seule maître de ma salle de cours», claqua l'enseignante de runes avec froideur. «Si vous voulez rester, vous allez vous asseoir sur cette chaise et vous n'en bougez pas jusqu'à ce que je vous le dise.»
Toute la classe tourna la tête vers la chaise désignée par l'enseignante. C'était une simple chaise en bois installée dans un coin. La particularité de l'emplacement tenait dans les runes peintes tout autour. La barrière avait été installée par l'enseignante et était l'un des boucliers les plus puissants qu'il soit du monde magique.
(Il fallait juste l'alimenter en sang frais une ou deux fois par semaine. Oui, c'était dégueulasse.)
«En quoi un cours de runes pourrait-il mettre ma sécurité en danger?» s'offusqua Ombrage sans bouger.
Bathsheda inspira profondément. Toute la classe retint son souffle, attendant la réaction de la Directrice des Serpentards. Finalement l'enseignante expira, rouvrit les yeux et offrit à l'Inquisitrice un sourire terriblement faux.
«Vu le très haut niveau de compétences pratiques demandé aux ASPIC, mes élèves font de nombreux travaux pratiques. Nous travaillons actuellement avec une matrice extrêmement puissante. Les résultats peuvent être explosifs.» déclara Babbling.
Le petit «hum» lâché par Ombrage donna des envies de meurtres à Roger qui pourtant n'était pas quelqu'un ayant des réactions épidermiques.
Babbling avait visiblement atteint son seuil de tolérance. Elle se tourna vers la classe et demanda un volontaire pour présenter le rituel runique travaillé au cours précédent. Harry leva la main avec tant d'entrain qu'il manqua de renverser le bureau. Il y avait tant de haine dans son regard que Roger en frémit.
C'était une mauvaise idée.
«Veuillez vous mettre face à moi et lancer votre rituel Mr Potter», demanda Babbling.
Tous les élèves se dépêchèrent d'activer les barrières de protection gravées dans leurs bureaux. Harry, d'un pas sautillant se mit en place du coté des fenêtres. Ombrage, avec une mine dédaigneuse regarda le Survivant se mettre en place.
Roger regarda la Grande Inquisitrice qui empiétait largement dans l'espace vital de la Maîtresse des Runes. Puis il regarda son camarade de projet qui souriait comme un maniaque.
C'était une trèèèès mauvaise idée.
«Professeur?» demanda Harry.
«Quand vous voulez Mr Potter», répondit Babbling.
Le Survivant était un sale gosse de quinze ans mais il était aussi un foutu génie. Il maniait les runes avec une aisance que beaucoup lui enviait. Il était rare qu'il bloque sur quelque chose et même quand cela arrivait, il résolvait le problème très rapidement.
Harry écarta les jambes à peu prêt de la largeur de ses épaules et fléchit les genoux. Il leva les mains au niveau de sa poitrine, gardant les coudes déverrouillés et les poignets souples. Il inspira profondément, planta son regard sur la grande inquisitrice et enchaîna à une vitesse folle les mudras.
Trois secondes.
Trois secondes et Harry lança son poing en direction des deux enseignantes comme s'il voulait leur coller un crochet du droit.
Trois secondes et un puissant jet d'énergie pure fonça vers les deux femmes. Une déferlante de flammes engloutit la salle de classe. Les barrières protectrices vibrèrent violemment alors qu'elles stoppaient les flammes et la chaleur.
Puis aussi rapidement que l'enfer s'était déchaîné, le calme revint. Le sol, les murs et le plafond étaient couverts de suie. Bathsheda Babbling, les deux mains levées souriait. La barrière qu'elle avait levé pour se protéger miroitait faiblement à moins d'un centimètre de ses paumes.
Putain d'optimisation, Roger était impressionné.
(Il était aussi impressionné par Harry, mais par sa puissance brute, pas par sa maîtrise.)
Ombrage, collée à Babbling, avait prit une teinte crayeuse et ses mains tremblaient sans discontinuer. Sans un mot elle traversa la salle et se laissa tomber dans la chaise indiquée par Babbling au tout début de leur confrontation.
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Durant sa première vie, Harry avait une Hermione à ses cotés pour anticiper les problèmes. C'était elle qui avait eu l'idée du contrat magique pour éviter que les gens ne parlent de l'AD. C'était également elle qui avait eu l'idée et qui avait créé les faux gallions pour communiquer aux membres de l'AD les horaires et les jours de cours.
Dans sa deuxième vie, Harry n'avait pas d'Hermione. Enfin si, mais Hermione avait quatre ans de plus et n'était plus à Poudlard. Bref. Le rôle qu'Hermione avait tenu Avant était en partie tenu par Léo. Celui-ci avait un don certain pour anticiper les problèmes qu'Harry n'imaginait pas (Léo disait que c'était parce qu'Harry restait un gros bourrin de Gryffondor. Harry ne pouvait pas lui donner entièrement tord.). Mais si Léo pouvait planifier, il lui manquait la capacité d'agir.
Les jumeaux avaient besoin d'un contrat en béton pour empêcher que Ombrage ne puisse découvrir leurs magouilles aussi facilement que dans leur première vie. Léo savait rédiger des contrats, mais rien qui ne puisse être utilisé ici. Il fallait limite mettre en place Fidelitas sur l'adhésion au club de défense. Sauf que ce n'était pas le genre de chose que lequel un Fidelitas pouvait être appliqué!
Un peu en désespoir de cause Harry avait envoyé un hibou à la seule personne ayant:
1) les connaissances nécessaires
2) la volonté de relever un tel challenge
3) suffisamment peu de self-control pour trouver que c'était une bonne idée.
Et en ce beau matin pluvieux d'octobre, la réponse d'Harmony arrivait.
L'aigle royal se posa devant Harry renversant sa tasse de thé et piétinant ses toasts. Le Survivant adressa un regard peu impressionné à l'oiseau qui répondit en s'ébrouant, envoyant de l'eau sur le cinquième année et sur tous ses voisins.
Un concerts de hurlement s'éleva tandis que Harry, jurant tant et plus récupéra le colis attaché à la patte du rapace. Celui-ci se servit allègrement dans le plat de bacon avant de se s'envoler, fouettant Harry en plein visage de ses ailes pleines d'eau.
«Je ne sais pas ce que tu as fais à cet oiseau, mais il t'en veut», commenta Justin en tendant la théière à Harry.
«C'est la première fois que je le vois», répliqua le Survivant en acceptant l'instrument.
Il se resservit en thé avant d'observer le colis. Il brisa le sceau des transports transatlantiques et ouvrit la pochette étrange. Il en sortit une enveloppe kraft qu'il déchira en grognant lorsque le sceau magique qu'Harmony avait placé lui piqua les doigts. Au moins il était certain que personne (tousse, Ombrage, tousse) n'avait ouvert son courrier.
Harry tira les feuillets de l'enveloppe marron et jura.
Cette sale môme lui avait écrit en runes!
«Je vais mettre des plombes à traduire tout ça», maugréa-t-il.
Justin, ce faux frère, se moqua sans retenu.
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«Luna!»
La Serdaigle, qui pour une fois n'était pas avec Héméra Malfoy, son éternel binôme, s'arrêta et se tourna vers Ginny qui l'avait interpellée depuis le bout du couloir.
La Gryffondor était rouge et transpirante et sa tenue était couverte de boue. Dur de s'entraîner au Quidditch par ce temps de chien.
«Lun's, c'est vrai?» demanda Ginny en tentant de retrouver son souffle.
Luna pencha la tête sur le coté comme un oiseau curieux. De nombreuses choses étaient vraies. Et de nombreuses étaient fausses. Certaines étaient à la fois vraies et fausses en fonction de l'individu interrogé.
Faisant rouler entre ses doigts son collier en capsules de bierre-au-beurre, la Serdaigle attendit sereinement que son amie explicite sa pensée.
Ginny qui côtoyait Luna depuis sa tendre enfance reprit la parole en chuchotant après avoir vérifier qu'elles étaient seules dans le couloir.
«On murmure que des cours parallèles de Défense seraient en train de s'organiser. Et ça semble provenir de chez vous.»
Luna sourit à Ginny, lui tapota l'épaule et reprit sa route en sautillant.
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«Tu n'étais pas obligé d'essayer de carboniser Ombrage hier.» commenta Roger en soufflant sur la sciure incrustée dans la gravure des runes.
Harry releva le nez de ses notes et adressa un regard incrédule à son partenaire de projet.
«Et où serait le fun.»
Roger lui rendit son regard incrédule.
«Ombrage va t'avoir dans le collimateur», commenta-t-il.
«Elle m'a déjà dans son collimateur.» répliqua Harry. «J'ai fini la nouvelle matrice. Cette fois, je suis certaine que ça va fonctionner!»
« Si cette bûche explose comme toutes les précédentes, je te jette par la fenêtre Potter!»
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Hey connard!
Je vais te faire payer mes services! Cher!
J'ai trois Maîtrises, ça va te coûter la peau du cul!
Je t'ai fait ton contrat. C'était très chiant à créer. J'ai utilisé plusieurs alphabets runiques différents, le tout saupoudré de chaînes arithmanciennes et d'un poil de nécromancie.
Tous ceux inscrivant leurs noms sur le parchemin nommé liste seront dans l'incapacité de mentionner l'existence de ton club illicite. Ils seront également protégés des attaques mentales.
Par contre je n'ai pas réussi à protéger les signataires de la liste contre le véritaserum. La magie des potions est pas simple à contrer avec des contrats magiques. Il faudrait soit inscrire des runes de protection sur la peau même des membres, soit utiliser un contrat engageant la magie et l'âme des personnes. Ce que je refuse d'écrire.
Déjà que ce contrat est plus que limite.
Je te fais confiance, mais si ce genre de contrat tombe entre les mains des mauvaises personnes, des groupes mal intentionnés pourraient l'utiliser pour se camoufler.
Personne d'autre que moi ne pourrait recréer cette connerie. Mais un connard motivé pourrait le reproduire en usant de l'original.
Aussi, tu seras gentil de m'envoyer le contrat une fois qu'il sera signé. Je vais le conserver.
Tu as deux semaines pour le faire. Après quoi il s'autodétruira et sera donc rendu caduc.
Je ne plaisante pas Potter. Envoie moi le contrat.
Et la prochaine fois que tu me demandes quelque chose comme ça, tu seras gentil de le faire de vive voix, histoire que je puisse t'engueuler directement. Et ce ne sera pas gratuit.
Ne te fais pas prendre.
Harmony Mallard Héladottir.
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Du trio magistral constitué des jumeaux Weasley et de Lee Jordan, uniquement le dernier avait poursuivit les cours d'Histoire de la Magie après avoir passé les BUSES. Il n'avait absolument aucune idée de pourquoi il avait prit cette décision idiote. Mais il l'avait fait et s'il abandonnait maintenant, sa mère allait lui arracher la tête avec les dents. Du coup, Lee avait le bonheur incroyable de supporter Binns durant 4 heures, chaque semaine.
C'était long.
Incroyablement long.
Merlin merci, la classe s'était organisée afin d'optimiser leurs heures de tortu… COURS, heures de COURS! Un volontaire était désigné à chaque début de cours pour prendre des notes qui étaient partagées à la fin. Ils faisaient une rotation complète des victimes toutes les 3 semaines. Cela permettait aux autres d'avancer sur leurs autres cours pendant que le fantôme monologuait au tableau.
Et vu que Binns radotait sur les Guerres Gobelines depuis sa mort, les élèves étudiaient le programme des ASPIC de leur coté en se servant des livres de la bibliothèque. Pricile Avery était quelqu'un de particulier avec qui Lee avait du mal (incompatibilité caractérielle) mais il devait reconnaître qu'elle était foutrement efficace. Elle avait tout organisé et leur avait pondu un programme carré sans le moindre oublie.
Lee était le désigné volontaire de cette séance et se préparait mentalement à deux heures de torture lorsqu'il vit quelque chose qui le surprit tant qu'il manqua de s'étouffer avec sa salive. Dolorès Ombrage, la «grande» Inquisitrice de Poudlard venait d'entrer avec un petit calepin rose bonbon.
Le cours allait définitivement être plus mouvementé que prévu!
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«Ombrage a sérieusement inspecté Binns?» demanda Fred avec incrédulité.
«Oui!» confirma Lee avec un grand sourire heureux
«Elle doit vraiment se faire chier», commenta George en coupant sa pomme en deux.
«Probable», confirma Lee. Après tout, si elle avait quelque chose à faire de ses journées, elle n'irait pas inspecter un FANTÔME! Ce n'était pas comme si elle pouvait le dégager! A moins de faire appel à un Exorciste ou un Nécromancien, deux types de magies prohibées en Angleterre.
«Et ça a donné quoi?» interpella Fred, sortant Lee de sa réflexion.
Ce dernier sentit un grand sourire étiré ses lèvres alors que le plus beau moment de tous ses cours d'Histoire de la Magie lui revenait en mémoire.
«Binns l'a confondue avec une élève.»
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«Tu as entendu la dernière?»
«Sur cette romance interdite entre lion et serpent ou par rapport à la défense?»
«La Défense!»
«Ouais, je sais. Ça parle de réactiver le club de «duel» mis en place par le Dragon de Serdaigle.»
«Ce serait tellement bien! J'ai l'impression de régresser à chaque fois que je franchis le seuil de cette salle de classe.»
«Idem. Mais j'ai des doutes sur la fiabilité de l'info. Faut être fou pour faire ça quand on sait que Ombitch est le chien d'attaque du Ministère.»
«Fou ou n'avoir rien à perdre ou être intouchable…»
«Donc c'est soit Potter, soit des Septièmes années, soit Malfoy.»
«Mmmm. Nott est aussi intouchable. Mais je le vois pas monter un truc pareil. Et maintenant, parle moi de cette histoire de romance interdite!»
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Victoria, comme toute adolescente normalement constituée, appréciait les commérages. Pas forcément de les diffuser, mais elle avait besoin de savoir. Elle adorait connaître les derniers potins! Aussi avoir Lavande et Parvati comme camarades de chambrée était une véritable aubaine.
Les filles de Gryffondor avaient prit l'habitude de passer une soirée ensembles pour discuter. Trouver un créneau n'était pas simple entre le club de bavboule, l'orchestre, les entraînements de basket ou ceux de natation. (Sans parler des devoirs…) Mais elles s'étaient arrangées et désormais le vendredi était leur soir à elles.
Durant ces soirées, elles s'installaient dans leur dortoir, assises dans un grand tas de coussins placés sur le tapis occupant le centre de leur chambre commune. Elles buvaient des chocolats chauds et grignotaient des biscuits ramenés des cuisines par Morag tout en papotant d'absolument tout et rien.
Les sujets variaient des conseils coiffures au tutoriel maquillage, en passant par des moyens faciles de se maintenir en forme (Morag aimait trop le gainage pour que ce soit sain), à la politique, aux garçons et surtout en ce moment, les commérages de Poudlard.
«Il paraît qu'Ombrage est venue inspecter le professeur Chourave aujourd'hui.» déclara Morag tout en s'étirant les fessiers.
«C'est vrai», répliqua Lavande sans lever les yeux de ses ongles qu'elle peignait en doré.
«Des infos!» exigea Victoria tout en se demandant si elle n'allait pas pourrir sa manucure si elle attrapait une guimauve avant que le vernis n'ai fini de sécher.
«J'ai entendu dire que c'était durant le cour des deuxièmes années, juste après le repas.»
Morag, prenant Victoria en pitié lui tendit un ourson en guimauve avant de poursuivre sur les étirements des muscles ischio-jambiers.
«Absolument rien ne peut perturber Chourave, je suis certaine que ça c'est bien passé», déclara la Préfète.
Lavande ricana. Ce n'était pas son gloussement de nunuche qu'elle pratiquait régulièrement. Non. C'était un ricanement mauvais et tellement plus vrai qu'elle ne semblait s'autoriser que dans la sécurité de leur dortoir.
«Cette très chère Chourave a sorti les Mandragores.» annonça-t-elle avec satisfaction en admirant ses ongles nouvellement peints.
Parvati releva le nez de la dernière lettre de son petit copain. Elle et Louis Moon étaient en couple depuis la fin de la quatrième année et ils étaient tellement dégoulinant de guimauve lorsqu'ils étaient ensembles qu'ils pouvaient filer le diabète à toute une salle.
«Attends», commenta Parvati, ses fins sourcils froncés « Ce n'est pas en novembre qu'elle fait ce cour normalement?»
Un ange passa dans le dortoir alors que les filles tentaient de se remémorer QUAND est-ce que leur enseignante leur avait montré les Mandragores durant leur deuxième années.
Lavande, avec ce sourire de chat ayant bouffé le canari, se pencha en avant et chuchota.
«Si.»
Victoria croisa le regard pétillant de malice de sa camarade de dortoir et éclata de rire. Un fou rire mémorable balaya les filles de cinquième année alors qu'elles applaudissaient ce coup de génie de l'enseignante de Botanique.
«Avec tous les hurlements», hoqueta difficilement Morag alors que Victoria essuyait les larmes perlant sur ses cils, «difficile de poser des questions.»
Et le fou rire reprit.
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Salut les nains!
Je vous demanderais bien comme se passe les cours, mais j'ai comme l'impression que ce n'est pas particulièrement satisfaisants.
Comme demandé, voici mes livres de cinquième, sixième et septième année. Papa a demandé à ce que vous les rameniez en bon état, Maman vous ordonne de ne pas vous faire prendre (elle est encore sacrément remontée contre votre enseignante pour cet été.) et Marcus vous encourage de tout cœur.
J'ai accepté la proposition de Mordred. Je vais suivre officiellement un Apprentissage en Histoire de la Magie. Dans les faits, ce sera beaucoup de sortilèges et pas mal de sciences politiques. Il a déjà prévu que je l'accompagne en Europe de l'Est pour rencontrer son «frère» (je suppose qu'il parle d'un autre Seigneur Vampirique.)
IL PARLE DE DRACULA! VOTRE SŒUR EST FOLLE!
Désolée, Marcus m'a prit le stylo des mains.
Les affaires marchent super bien. On ne désemplit pas. Ce n'est pas super simple de gérer une clientèle magique en parallèle d'une clientèle moldue, mais pour l'instant, Maman s'en sort bien. La visite surprise des inspecteurs de l'hygiène a été cocasse. Maman a du les occuper un moment le temps que Max et Sloan activent les sorts de camouflages sur les produits les plus atypiques.
Elle parle de la chair humaine que votre mère a dans son frigo !
Merci Marcus!
Mini-Prim ne fait pas encore ses nuits et j'ai rarement été aussi heureuse de pouvoir appliquer des barrières de confidentialité. Ce n'est pas leur usage premier, mais c'est putain d'efficace.
On s'occupe de mini-bout les week-end pour que vos parents puissent dormir. J'ai rarement vu des gens avec des cernes aussi grande et pourtant j'ai vu Mione durant sa période de révision des ASPIC
Connard
Moi aussi je t'aime. J'ai eu le retour du club de Falmberge. Je suis pris! Comme remplaçant pour l'instant, mais cela me permettra de faire mes preuves. Je dois commencer début novembre. Ça va faire du bien de pouvoir remonter sur un balais.
Voilà pour les nouvelles. Vous avez un bisous des parents.
A bientôt et ne faites rien que je n'aurais pu faire à votre place!
Hermione et Marcus!
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«Les Potter reprennent le flambeau de leur sœur.» chuchota Pricile Avery entre les rayonnages poussiéreux de la Réserve.
«Tu es certaine?»
«Le paquet qu'ils ont reçu ce matin ne contenait pas des biscuits», répliqua la Capitaine de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle.
«Ils ont de l'ambition et n'ont pas froid aux yeux.»
«Harry a l'instinct de survie d'un hamster ivre», commenta Pricile, «Mais Merlin sait que ses plans MARCHENT!»
«Tu vas faire quoi?»
«Je ne sais pas encore.»
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Léo s'installa dans le canapé de l'espace mental qu'il partageait avec son jumeau. Les lieux étaient de plus en plus détaillés et vas au fur et à mesure que les deux enfants réincarnés grandissaient. La projection mentale des jumeaux évoluaient également. Harry ressemblait à ce qu'il était à trente ans tandis Léo qui avait débuté avec son apparence de Malfoy pouvait désormais passer pour un clone de Harry aux yeux argentés comme un Black.
«J'ai lu la lettre d' était remontée.» commenta le Serpentard.
«Ouais. Je pense que j'ai cramé mon dernier joker. Je vais devoir arrondir les angles pour la prochaine fois où nous aurons besoin de son aide.»
«Je pense que tu pourrais commencer par t'excuser d'avoir été aussi cavalier avec elle. Et même si c'est une amie, lorsqu'elle travaille pour nous en tant que Maître de la Magie, il est normal de la payer.»
«Tu as des contrats type?»
«J'en rédigerai», promis Léo. «Maintenant, passons au sujet important. Le club de défense.»
Harry se renfonça dans le canapé puis croisa les mains derrière sa nuque.
«On a un contrat en béton pour protéger les participants du crapaud et la rumeur de la réouverture du club court. Il reste la question de la salle.»
« Avec Mione, les cours se faisaient dans la salle sur demande.» annonça Léo. «Ça peut nous faire une première salle, mais on risque d'être débusqué rapidement.»
«On a donc besoin d'un plan de secours.»
«Plusieurs plans de secours.» confirma le Serpentard.
«La Chambre des Secrets est pas mal», commenta Harry, «surtout depuis qu'on en a réactivé la magie, mais ça m'ennuie avec les appartements du Fondateur juste à coté.»
«Et c'est sans parlé de Luolès», ricana Léo. «On va garder ça comme dernière roue de secours.»
Balayant mentalement les grandes salles où plusieurs dizaines d'étudiants pouvaient s'entraîner. Il n'y en avait pas des masses…
«Le cachot 103 est un peu petit, mais il y en a d'autres non utiliser… Je me renseigne!»
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Rolanda Bibine regarda sa «collègue» avec incompréhension.
Dolorès Ombrage était venue inspecter son cours comme elle l'avait déjà fait avec la moitié du corps enseignants. La Grande Inquisitrice était restée au sol, tournoyant comme un oiseau de mauvais augure autour des étudiants qui étaient déjà suffisamment stressés!
Rolanda était assez énervée de la présence de sa collègue, mais elle faisait avec. L'important était que personne ne se blesse durant le cours et que tout le monde apprenne à surmonter son anxiété pour léviter sur un balais à un ou deux mètres de haut.
Ombrage n'avait absolument rien à reprocher à Rolanda. La théorie était on ne peut plus claire, les balais étaient bridés pour ne pas monter à plus de trois mètres de haut et il n'y avait rien de pointu sur le mini parcourt d'obstacles qu'ils devaient franchir. Et même si les étudiants basculaient de leurs balais, ils atterrissaient sur de gros matelas rembourrés que l'enseignante avait mis en place depuis la chute magistrale de Neville Longdubas six ans auparavant.
Rolanda supposait que le manque d'éléments à critiquer avait poussé Ombrage à lui poser cette question des plus étranges.
«Mes yeux?» répéta Rolanda.
«Oui», insista Ombrage. «D'où vient la couleur… particulière de vos yeux?»
La façon dont Ombrage avait insisté sur le mot «particulière» fit se tendre Rolanda. L'enseignante avait des pupilles jaune mordoré, comme celles d'un faucon. Ce n'était pas une couleur naturelle chez l'être humain lambda et dire que cela semblait dégoutter Ombrage n'était pas une grosse exagération.
«Sortilège de métamorphose raté en dernière année», répliqua froidement Rolanda. «Naturellement j'ai les yeux bleus. Mais j'aime ma nouvelle couleur, aussi je n'ai jamais demandé au professeur Dumbledore de les faire revenir à leur couleur d' sera tout Miss Ombrage? »
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«Tu sais ce qui se dit chez les Jaunes et Noirs?»
«Non?»
«Que le club rouvrirait très prochainement. Après la sortie à Pré-au-Lard.»
«Il va falloir s'inscrire?»
«Cette info n'est pas encore claire. Mais je sais que je vais aller faire un tour à la Tête de Sanglier dans dix jours.»
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Severus corrigeait les copies des quatrièmes années de Poufsouffle lorsque la porte de son bureau, normalement gardée par un tableau n'ouvrant que pour lui, tourna sur ses gonds, révélant Léo Potter. Le Maître des Potions soupira. Évidemment, le tableau représentant un serpent avait laissé passer le jeune homme parlant fourchelangue.
L'Étudiant avait sa mine annonciatrice de problèmes. C'était un discret pincement des lèvres accompagné d'un froncement quasi imperceptible des sourcils. Mais Severus connaissait Léo Potter depuis qu'il était en couche culotte. Il savait lire les expressions de l'adolescent.
«Hey.» salut Léo en s'approchant du bureau.
Il avait dans les mains son cahier de brouillon et sa plume à papote. Mais Severus savait que pour les discussions importantes Léo préférait signer. Et vu sa tête, cela allait être une discussion importante. Aussi Severus posa sa plume et reboucha son encrier.
*Bonsoir Léo. Qu'est-ce qui t'amène dans mon bureau?*
L'adolescent lui offrit un sourire discret mais sincère en voyant le Potioniste signer. Il s'assit dans le fauteuil installé en face du bureau avant de répondre.
* Cela concerne Ombrage. *
Severus grimaça. Cette bonne femme lui filait de l'urticaire!
* Je ne suis plus le Directeur des Serpentards* rappela le Maître des Potions * Est-ce que je suis le plus à même d'aider? *
Léo hocha la tête.
* Ron a parlé à Vector. Ombrage est intouchable. Personne ne peut remettre son absence de pédagogie en question. Pas de façon ouverte et officielle en tout cas.*
Severus adressa un brève prière à Merlin avant de répondre.
* Qu'est-ce que vous avez prévu ton frère et toi? *
* Rien de dangereux, promis! *
* Vraiment? *
* On est pas si terrible! *
* Vous pouvez commander un putain de Basilik. Alors permet-moi d'imaginer le pire! *
Léo cligna des yeux, surprit. Severus haussa un sourcil. Les fils de Pétunia n'avaient-ils vraiment pas imaginé cette option? Vu la mine mi-désespérée, mi-dépitée de Léo, non, ils n'avaient pas pensé au basilik de Salazard qui nichait quelques dizaines de mètres sous les cachots dans un réseau de pièces secrètes. D'ailleurs Severus était volontiers partant pour reprendre l'exploration de la bibliothèque du Fondateur. Les savoirs cachés là-bas étaient incroyables! Et … Il s'égarait.
* Puisse que vous n'avez pas prévu de tuer Ombrage via serpent géant, qu'allez vous faire?*
Léo, finissant de grommeler en français, signa sèchement
* On va rouvrir le club de défense fondé par Mione durant la période Lockhart. *
Severus ne réussi pas à stopper le sourire satisfait qui étira ses lèvres en repensant à cet autre collègue absolument détestable. Il avait été très satisfaisant de l'envoyer valdinguer contre un mur lors de l'unique «démonstration» de duel faite par ce bouffon.
* Ombrage va vous bloquer. *
* C'est évident. Mais on ne compte pas tellement lui demander son avis.*
* Fantastique. Tu veux que je vous couvre? *
* Nan. Si on te pose la question, tu ne sais rien. Ce dont on a besoin, c'est de salles de cours. *
* Le cachot tout au fond du couloir est inutilisé.*
* Cool *
* En échange, je veux pouvoir accéder à la bibliothèque de Serpentard. *
* Ça marche. *
* très bien. Maintenant file avant que je mettes en retenue pour oser conspirer contre un agent de notre très cher Ministère.
Léo éclata de rire et Severus sourit de toutes ses dents.
* Le sarcasme ne te sied guère!*
* Disparais microbe! *
Gloussant comme un gosse Léo salua Severus avant de quitter le bureau d'un pas plus léger. Le Potioniste secoua la tête. Entre Hermione, Dudley et les jumeaux, il allait avoir des cheveux blancs avant ses quarante ans.
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Le principale problème des cours d'Astronomie étaient qu'ils se déroulaient de NUIT! Heureusement que le jour se couchait de plus en plus tôt en cette période. Cela permettait à Ginny de rejoindre sont lit à un horaire acceptable.
Étouffant un long bâillement, Ginny se pencha vers Héméra Malfoy. La Serdaigle avait l'œil collé au télescope et observait la position de Mars tout en dictant ses observation à Ginny. Les deux amies fonctionnaient régulièrement ainsi. Elles gagnaient en efficacité tout en faisant quelque chose qui leur convenait bien à toutes deux.
(Ginny était nulle avec un télescope.)
Tout en vérifiant la justesse de ses tracés à la lueur d'un lumos amoindri, Ginny posa la question qui lui trottait en tête depuis le début du cours.
«Ombrage a déjà inspecté Sinistra?» demanda la Gryffondor en observant son enseignante dont la peau ébène se confondait avec le ciel sans lune.
«Hum… Je ne pense pas», répondit la Serdaigle sans lever les yeux du télescope. Elle donna de nouvelles données à Ginny avant de poursuivre. «Je ne pense pas qu'elle le fera.»
«Pourquoi? Elle m'épargne personne pour l'instant. Et vu que la prof n'a pas fait ses études à Poudlard, j'imaginai qu'elle allait être encore plus sur son dos que les autres.»
«Ce sont de bons arguments. Mais tu oublies un détail important.»
«Lequel, ô grand sage?»
«Les cours sont trop tard pour les crapauds.»
Ginny et Héméra éclatèrent de rire, faisant sursauter plusieurs de leurs camarades.
Aurora Sinistra n'imagina même pas les engueuler pour leur irrespect totale de sa «collègue». C'était bien trop amusant.
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Aurora Sinistra fut inspectée trois jours après la discussion entre Ginny et Héméra. C'était une nuit couverte où les étoiles étaient absolument impossible. Sous la grande verrière, l'enseignante enseignait aux cinquièmes années les sorts pour détecter la position des planètes malgré les nuages lorsqu'un orage monstrueux éclata.
Le tonnerre gronda à faire trembler les murs et une déferlante d'éclairs s'abattit sur les toits de l'École.
Le hurlement de terreur poussé par Ombrage lorsque la foudre frappa trois fois de suite la verrière d'Astronomie illumina les journées d'Harry pour au moins une semaine.
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Léo, brassant avec précision son chaudron, deux fois dans le sens horaire puis cinq fois dans le sens trigonométrique, regardait l'improbable duo formé par les professeurs Snape et Ombrage. Ils étaient postés sur l'estrade, assez loin de la paillasse de Léo mais même d'ici il était aisé de voir que Severus prenait sur lui pour ne pas envoyer chier Ombrage.
La petite sorcière rose s'était incrustée dans le cour des septièmes années avec son horripilant sourire et ses toussotements ignobles que Léo avait la chance de ne pas entendre. Severus était resté absolument de marbre, laissant le petit crapaud vagabonder entre les chaudrons fumants.
La potion du jour était délicate et le Maître des Potions avait déjà interrompu par trois fois le «questionnement» de sa collègue pour rectifier une erreur et éviter que l'ensemble du sous-sol de l'école n'explose. Ombrage le suivait comme un chewing-gum sous une semelle, lui laissant à peine suffisamment de place pour agir. A croire qu'elle n'avait pas le moindre instinct de survie!
Un tapotement sur le dos de sa main attira l'attention de Léo. Sa binôme, Isobel MacDougal de Serdaigle pointa la plume à papote du Serpentard qui s'agitait sur son cahier de brouillon.
Curieux, Léo tira le cahier et la plume vers lui et les positionna entre les deux chaudrons afin que Isa puisse en profiter aussi.
«Je n'ai pu que remarquer la couleur atypique de votre main.»
«Oui.»
«Pouvez vous m'expliquer?»
«La recherche est une chose dangereuse.»
«Est-ce qu'il y a des dommages?»
«Même la Grande Inquisitrice de Poudlard n'a pas accès aux dossiers médicaux du personnel et des élèves.»
Ça c'est un va te faire voir magnifique! Écrivit Isa dans un coin de la page.
Léo hocha la tête avec un grand sourire. Ombrage avait pincé les lèvres et posait sur Severus un regard mauvais. Cela ne lui plaisait manifestement pas qu'on l'envoie bouler.
Le Serpentard jeta le sang de kappa dans son chaudron et aussitôt le liquide prit une inquiétante teinte vert acide. D'après le manuel, c'était normal. Léo lança son chronomètre sur sa montre. Celle-ci vibrerait lorsque le temps serait écoulé. Et en attendant, il récupéra une racine de mandragore et son couteau en argent tout en gardant un œil sur le cahier.
Moins de deux minutes plus tard, Ombrage s'était remise du choc et avait recommencé à agacer Severus avec ses questions.
«Vous aviez d'abord postuler pour la défense contre les force du mal, est-ce exact?» demanda-t-elle en tournant autour du potionniste qui ne lâchait pas des yeux Andrew Grant, un poufsouffle ayant tendance à rendre ses potions explosives.
«Oui»
«Mais sans succès, n'est ce pas?»
«De toute évidence.»
Léo ricana, imaginant sans peine le ton pincé que le Maître des Potions avait lorsque quelqu'un lui tapait sur les nerfs.
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OMAKE:
Se rendre en Islande en tant que sorcier anglais était une véritable plaie. Les autorités magiques du pays de glace n'autorisaient qu'une poignée de ressortissants anglais par an à fouler leur sol. Et même ces rares élus n'avaient droit qu'à la méfiance des Islandais et étaient suivis dans chacun de leurs déplacements par une phalange d'Agents.
L'origine du conflit s'était perdu dans les pages de l'Histoire et Tonks s'en moquait pas mal. Ce qu'elle savait c'était qu'elle ne voulait pas attendre dix ans avant de pouvoir se rendre à Reykjavik. Aussi avait-elle pris la décision d'utiliser l'identité moldue que son père lui avait créée lorsqu'elle était venue au monde.
Tonks avait du prendre l'avion…
Sept heures.
Sept putain d'heures!
Dans une boite de conserve!
Cela avait été l'horreur absolue!
Et après cela, une fois passé la douane et avoir récupéré son sac, Tonks se coltina du bus puis une bonne demi-heure de marche sous une pluie glacée. Les joies de l'automne!
Merlin, qu'elle était épuisée…
Finalement après de trop longues heures de voyages, la sorcière métamorphomage arriva devant un petit pavillon en pierres noires au toit d'ardoises. Les fenêtres étaient éclairées. La propriétaire était là.
Tonks frappa trois fois.
Sur la boite aux lettres le nom «Espérance Howell-Lupin» était inscrit en lettre argentées.
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Notes :
Merci à John pour m'avoir signalé qu'il manquait des mots ! Je n'écris pas plus vite que ce que je pense, mais FFnet a mangé des passages de mon manuscrit ! (je suis allée vérifier sur mon word pour être sure !)
J'essaye de me relire, mais bon...
Merci à FoxyCha24, Lassa01 et John pour les noms du Club. J'ai ri à chaque fois !
Ce chapitre a été long à venir parce que je suis partie 3 semaines à l'étranger sans mon ordi. Mais je vais essayer de poster la suite la semaine du 11 novembre !
