Sanji aiguisait sereinement ses couteaux de cuisine, ses ustensiles préférés, ceux qu'il fallait traiter avec la plus grande déférence, et la raison pour laquelle il fallait prendre soin de ses mains. Ne jamais se battre avec, notamment. Cependant, Sanji avait poussé le vice jusqu'à aller chez un esthéticien à chacune des îles où il se rendait pour une manucure et un soin des mains.
Il soupira, humant le parfum de ses mains, tandis qu'il déposait ses outils dans leurs fourreaux. Un ricanement retentit dans son dos, inutile de se retourner, Zoro était dans les parages. Sans doute les bras croisés, et un air goguenard affiché sur son visage. Il connaissait son plus grand tourmenteur sur le bout des bois désormais.
-Moi je préfère tâter mes sabres, la soubrette.
Certes, Sanji s'habillait avec de la soie, de la dentelle, et du lin, il était dommage que l'autre ne le perçoive que comme quelqu'un de bon chic bon genre. Une idée germa dans son esprit subitement. Et si…
Sanji s'empara d'un de ses précieux ustensiles de cuisine, et se jeta sur le bretteur, qui parut surpris par son assaut. Il n'eut pas la présence d'esprit de riposter avec ses sabres. Aussi, le kimono de Zoro se retrouva cloué au sol à l'aide de lames affutée de cuistot.
D'autres pointes dans le même genre se fichèrent autour de lui, et Zoro ravala sa salive. Sanji possédait combien de types de couteaux dans le genre? Et surtout quelle était la longueur de lame autorisée? Certains d'entre eux auraient pu passer pour des rapières.
-On fait moins le malin maintenant?
Sanji s'empara d'un petit couteau à huîtres, une pointe affutée avec le plus grand soin, étant donné le nombre de jours qu'ils passaient en mer. Il la soupesa, et ses lèvres dessinèrent un sourire sarcastique.
Le blond déchiqueta savamment le haut de la tenue de Zoro. Au départ, Sanji fit une simple estafilade, cependant, elle se transforma en atelier de la meilleure déchirure de mode. Chacune de ces éraflures révélaient le torse impeccable de Zoro.
Néanmoins, pour le moment, Sanji préféra ignorer les muscles appétissants de Zoro. Aussi, il s'occupa de son hakama, et lui infligea le même destin. Bientôt, les lambeaux de tissu furent tout ce que portait Zoro, qui n'en menait pas large.
Comme le torse du bretteur, ses muscles semblaient avoir été remplacés par de l'acier coriace. Malgré lui, Sanji éprouva l'envie de taillader l'épiderme et de vérifier sa théorie. Zoro représentait un morceau de choix.
Le blond choisit de mettre de la distance. Si Zoro appréciait les jeux d'épée, eh bien, lui adorait ses pointes raffinées. Il posa délicatement la pointe sur le torse dévoilé du bretteur et commença à dessiner des gestes langoureux.
Sanji adorait mesurer le contrôle de son bourreau personnel. Zoro adorait lui assener des fessées? Sanji lui démontrerait sa capacité à l'exciter avec du métal. D'ailleurs, la lame s'arrêta sur la zone du nombril. Malgré lui, Zoro lâcha un soupir.
Le blond fut encouragé, aussi, il continua sur la verge tendue du bretteur, encore une lame à elle seule. Aussi, Sanji joua du plat de l'ustensile avec le derme sensible. Zoro lâcha un gémissement guttural. Du liquide émergeait du gland.
Sanji en recueillit quelques gouttes, les inhala avant de les ingurgiter. Zoro avait un petit goût salé très unique. Le bretteur était une saveur unique en son genre d'ailleurs. Un parfait mélange épicé de musc, d'océan et de fer.
D'ailleurs, Sanji poursuivit son œuvre aguicheuse, il fit traverser sa lame sur ces cuissots impressionnants, et ces jarrets de géant. Il baisa la plante des pieds du bretteur. Pourtant, le blond n'entendit pas une ultime déchirure.
Aussi, il se retrouva plaqué à son tour au sol. Son couteau à huître fut projeté au loin. Zoro s'empara de ses sabres, et détruisit chaque parcelle de tissu de la tenue du blond. Son petit katana personnel s'en pouvait plus.
Zoro empala l'antre de Sanji sans aucune préparation, il en voulait bien trop. Ses coups représentaient sa bestialité personnelle. Son pénis agissait comme un couteau dans l'antre du blond.
Sanji fut envoyé au septième ciel quand Zoro se répandit en lui. Le blond se mordit la lèvre d'extase. Zoro s'empara de ses lèvres et les baisa goulument.
-T'es pas une fine lame, mais je te donnerai des leçons particulières si tu veux.
