Je ne possède aucun des personnages des films ou des comics.

ce texte a été écrit pour la première fois pour un défi "whump"

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Tremblement

L'automne s'était installé sur l'Institut Xavier et Charles était sorti prendre l'air dans le parc. Il avait besoin de prendre l'air et repensait aux événements des derniers mois : l'attaque, la mort de Jean et la descente aux Enfers de Scott… Scott qu'il était incapable de rattraper et cela lui serrait le cœur parce que Jean et Scott resteraient à tout jamais les deux premiers mutants qu'il avait recueilli. Ils les aimaient comme ses enfants et quinze ans plus tard, où ils en étaient… L'une était morte et l'autre était en train de s'autodétruire… C'était si loin de tout ce qu'il avait imaginé en créant l'Institut. Ce qu'il voulait au départ, c'était donner un refuge à des enfants perdus, rejetés par la Société. Des enfants qui avaient besoin de soutien et d'un lieu sûr pour grandir, se reconstruire et s'épanouir… Il n'était plus aussi sûr d'avoir réussi à l'heure actuelle.

Tout à ses pensées, il perçut quand même une présence et sourit à Hank qui venait vers lui. Son ami lui sourit et posa une main sur son épaule.

- Tu sembles encore plus pensif que d'habitude.

- Je le suis…

- Ne t'en fais pas, nous sommes en sécurité ici.

- Tu crois, nous le pensions aussi à l'Institut et au final, regarde ce qui s'est passé. Stryker a bien failli tous les tuer. C'est un refuge que je voulais donner à ses enfants et ils ont bien failli tous se faire tuer…

- Mais les enfants vont bien.

- Et Scott ? Je n'arrive pas à lui faire remonter la pente. Il n'est pas sorti de sa chambre de la journée. Il se referme sur lui de plus en plus. Il est agressif parce qu'il souffre. J'essaie de me connecter régulièrement à son esprit parce que j'ai peur qu'il fasse un geste de désespoir dramatique.

- Il sait que tu es là. Ça lui prendra du temps, mais il ira mieux. Ne regrette pas d'avoir créé cet Institut.

- Je ne regrette rien…

- Tant mieux.

- Oui je crois que je n'ai pas à regretter, pas ça en tous cas, mais est-ce que tu crois que nous allons pouvoir tenir encore longtemps ? C'est vrai que nous sommes moins localisables ici, mais je me demande si ce n'est pas Erik qui a raison au final. Quoi qu'on fasse, on n'évitera jamais la haine des humains normaux et ils deviennent de plus en plus agressifs.

- Laisse passer du temps, pour le moment, tous ces enfants vont bien. Ce refuge là est sûr. Tu veux que j'aille parler à Scott, tu l'aimes comme un fils et il t'aime comme père… et je sais que lorsqu'on va mal, parfois on a du mal à s'ouvrir à ses parents.

Charles hocha la tête.

- Oui, je veux bien. Il faut trouver un moyen de l'aider. Je refuse de le perdre lui aussi.