Coucou tout le monde, voici le chapitre 7 ! Merci à Kaname pour son commentaire.
Pour certaines personnes, je me doute de la raison qui fait qu'elles n'ont pas pu commenter le dernier chapitre, mais sur 100 vues, une seule review, je trouve que c'est peu surtout le temps et l'investissement que je mets dans chaque chapitre. J'espère avoir plus de commentaires pour ce chapitre.
Ce chapitre n'a été relue que par moi, je suis vigilante mais des fautes peuvent tout de même rester.
Bonne lecture.
-Bella ! S'exclame Alice en guise de salutation le samedi soir.
-Alice ! Je réponds de la même manière alors qu'elle parcourt les quelques mètres entre l'entrée et le salon dans lequel je lis un peu.
Après la discussion mardi entre Edward et moi, la semaine a été plutôt calme, chacun trouvant son rythme et ce n'était pas si compliqué. Edward est plutôt compliant et il a reconnu que l'organisation que nous avions avec Victoria était assez efficace et qu'elle convenait pour le moment. Je peux affirmer sans trop me tromper qu'il va effectuer des modifications dans les prochaines semaines, mais tant que c'est progressif, ça ne me gêne pas plus que cela.
L'humeur est plus légère, on ne peut pas dire qu'on est ami, mais ce n'est pas tendu comme ça l'a été lundi. Et c'est tant mieux, je n'aurais pas pu faire avec une ambiance toxique et ce n'est bon pour personne ; le travail est moins efficace et le risque que la situation s'envenime est bien trop important surtout quand les deux personnes sont dépendantes.
J'ai besoin d'Edward pour qu'il gère mon image, pour qu'il s'occupe de lire les articles pour les approuver, qu'il scrute les médias et pas seulement les médias nationaux, mais aussi les médias étrangers et tout ce qu'il se trouve sur internet. J'ai réussi à le faire pendant quelques semaines en plus de mon travail à moi, mais c'est épuisant et cela prend un temps inimaginable. Je n'en avais pas conscience mais c'est une charge en moins que d'avoir à nouveau quelqu'un qui m'aide.
Parce que je continue d'avoir mon mot à dire, c'est une condition indispensable, mais les trois réunions hebdomadaires ne sont pas grand-chose face à des heures de travail, tous les jours. Et Edward est compétent et incroyablement efficace, je ne peux pas le nier, ça serait mesquin de ma part et surtout faux.
Il ne cherche pas à me redonner une image de princesse lisse, contrairement à Caïus. C'est d'ailleurs pour cette raison que ça ne passe pas entre le conseiller de mon père et moi. Depuis mon coming out, il y a eu d'autres scandales qui ont surpassé le mien, mais dès que j'apparais aux côtés d'une personne maintenant, il y a toujours une rumeur se demandant si je sors avec cette personne ou non.
Jusqu'au point, où mardi, après ma sortie shopping, j'ai été photographié en train de plaisanter avec Sam lorsque je remontais dans ma voiture. Le lendemain, les gros titres dans la presse étaient « Une nouvelle romance au palais ? Découvrez la princesse Bella complice avec une mystérieuse femme ». Dieu merci, Sam et Leah ont pris cela à la rigolade, bien que je me sente coupable d'attirer le regard des paparazzis sur mon amie.
En réponse, et avec mon accord, Edward a rédigé une déclaration pour la presse leur demandant de respecter mon intimité et celle de mon personnel ainsi que de mes proches.
Elle a été publié jeudi et depuis je ne suis pas apparue à la une des journaux et Dieu que quelques jours sans, c'est reposant.
Ce n'est pas comme si je faisais quelque chose d'hyper important, j'ai conscience que mon rôle est davantage symbolique qu'autre chose, bien que ça me frustre parfois. Mais c'était une semaine calme, avec une inauguration de jardin et la visite d'un chantier pour un nouveau pont. En somme, à part ma visite à l'école lundi, je n'ai pas fait grand-chose d'engageant.
Je soupire légèrement en secouant la tête pour sortir de mes pensées et me concentrer sur ma sœur. Ce n'est pas rare que cette dernière débarque sans prévenir dans mes appartements et ce n'est pas non plus un fait exceptionnel qu'elle le fasse en criant et en montrant sa bonne humeur. Nous ne sommes pas vraiment des princesses conventionnelles, en privé.
Ouais, même en public vu nos opinions affirmées.
-Qu'est-ce qu'il se passe Lice ? La fin du monde ? Une nouvelle remarque de merde de la part d'un dirigeant d'extrême droite ?
Je ne sais pas pourquoi je demande la dernière question, mais il est vrai que dès qu'un de ces idiots fait une remarque, Alice est étrangement en joie… Peut-être parce qu'elle sait que je vais m'énerver, me lamenter sur la stupidité des hommes et partir dans un grand discours. En général avec seulement elle comme public ou Sam ou Emmett. J'ai peut-être tendance à m'enflammer un peu vite, je le reconnais.
-Rien de tout ça ! Ricane Alice. Mais demain tu m'accompagnes ! Déclare-t-elle.
-Okay, je réponds en posant mon livre.
-Yes ! Je le savais que tu étais la meilleure des sœurs !
Alice effectue un petit pas de dance de la joie devant moi et je sourie devant sa bonne humeur.
-Je t'accompagne où, au fait ? Je l'interroge.
-Déjeuner chez les parents de Jasper. Il déjeune tous les dimanches avec ses parents et vu qu'il va officiellement me les présenter demain…
-Et tu as besoin de moi pourquoi ? Je lui demande en haussant un sourcil curieux.
-Je suis nerveuse, il est vraiment proche de sa famille et ses parents ne savent pas que moi… Eh bien, c'est moi, admet Alice.
-Tu veux dire que ses parents ne savent pas que tu es la princesse ? Je l'interroge.
-Non, avoue Alice en rougissant.
-Et donc, si je comprends bien, ton plan c'est que je débarque avec toi comme ça, c'est deux princesses pour le prix d'une ? Tu te rends compte que ça peut être oppressant de découvrir deux princesses sur le pas de ta porte !
-Je sais, mais tu as déjà accepté, tu ne peux pas te défiler maintenant !
-Alice, sois un peu raisonnable, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée, je tente de la raisonner.
J'essaye de me mettre à la place de Mr et Mme Cullen. J'imagine que si c'est stressant de rencontrer ses beaux-parents, ça l'est aussi de rencontrer sa belle-fille et si en plus, cette dernière est la princesse, ça le devient encore davantage. Mais si elle se ramène avec sa sœur, la future souveraine… Je n'imagine pas l'état émotionnel des pauvres gens.
-Mais je suis raisonnable ! Et puis, tu connais déjà Jasper et il te connait ! Tu ne t'imagines pas à quel point je serais rassurée que tu m'accompagnes, s'il te plait !
-Mais c'est un repas de famille, j'insiste.
-Tu fais partie de ma famille ! Bella, ne me fait pas te supplier, tu sais que je n'aime pas ça.
-Les parents de Jasper sont au courant ? Je lui demande.
-Je viens de te dire qu'ils ne savent que je suis la princesse.
-J'avais compris Lice, ils savent que tu viens avec ta sœur ?
-Il leur a dit… Il leur a expliqué que c'était pour que tu tiennes compagnie à Edward ? Déclare Alice tout en faisant sonner cela comme une question.
Je ne sais même pas pourquoi je suis étonnée, franchement c'était prévisible. Et pourtant, j'arrive encore à être étonnée.
-Al, je soupire.
-Quoi ? Tu m'as dit que vous aviez enterré la hache de guerre et de toute façon, demain est le seul jour dans un futur proche où je pouvais.
-Tu pars lundi matin pour ta tournée dans le nord du pays ? Je lui demande pour avoir confirmation.
-Yep, pour deux semaines ! Je suis contente de rencontrer du monde, mais 2 semaines, c'est long ! Se plaint-elle.
-Je pars bientôt pour un mois en Europe, je lui rappelle.
-Pas faux… l'autre bout du monde ! Tu iras quand même en Espagne et en Angleterre ?
-Malheureusement, je lui réponds.
J'aime voyager et visiter les pays étrangers, et habituellement, je serais ravie de faire un tour en Europe pour visiter tous les pays avec une monarchie en place, mais vu les dernières semaines, j'aurais bien évité l'Angleterre et l'Espagne, surtout que mes parents partent la semaine prochaine pour rencontrer le roi Felipe et que Kate et William viennent jeudi, après leur tour en Australie et Nouvelle-Zélande, les pays voisins.
-Bon ! S'exclame Alice, me faisant légèrement sursauter, Demain, sois prête pour 11h, on a un peu de route à faire pour aller chez les Cullen.
-Tu te rends compte que je n'ai pas prévenu ni Emmett ni Sam ? Et qu'ils sont en congé tous les deux, puisque je ne comptais pas sortir du palais.
-Tu allais monter ? Devine ma sœur.
-Yep, mais il y a des gardes dans l'enceinte du parc, pas besoin de mes gardes du corps, je lui rappelle.
-Je sais, mais ne t'en fais pas, Jacob peut assurer notre sécurité à toutes les deux pour un voyage en voiture. Je me serais bien passé d'un garde du corps, mais les parents sont intransigeants et vus que tu m'accompagnes…
-Bienvenu dans ma vie, je lui réponds avec ironie.
-Bah je préfère la mienne, répond Alice. A demain Bella !
-A demain, Al, je dis en retour alors qu'elle repart aussi vite qu'elle est entrée.
Je soupire encore une fois, abandonnant l'idée de reprendre mon livre. Je me connais, je serais incapable d'assez me concentrer et je finirais par lire le même paragraphe je ne sais combien de fois. Alice me met dans une position difficile et elle se met elle-même dans cette position.
Je comprends qu'elle soit nerveuse à l'idée de rencontrer la famille de Jasper, d'après ce qu'il a dit lundi soir lors du dîner, ils ont l'air charmant, mais il peut enjoliver les choses ou parfois le courant peut ne pas passer. Il n'y a pas de raison, Alice est charmante, conciliante et s'entend pratiquement avec tout le monde. Ceci dit, je ne suis pas certaine que ma présence l'aide réellement.
Si sa relation avec Jasper évolue dans le bon sens, alors la famille de Jasper rencontrera la notre et elle veut peut-être faire cela progressivement ? Jasper me connait déjà et je connais déjà Edward, bien qu'il ignore que nous nous verrons demain.
D'ailleurs, je suis reconnaissante envers Alice d'avoir attendu que tout le monde parte pour venir me voir, je crois que je n'aurais pas voulu avoir cette discussion avec Edward ce soir. Demain n'est pas forcément mieux, mais nous aurons chacun un avantage, le mien est de savoir à quoi m'attendre et le sien, d'être en terrain connu.
J'espère que le repas va bien se passer, bien sûr pour Alice et Jasper, c'est toujours une étape importante de rencontrer la belle-famille, mais aussi pour Edward et moi. Nous travaillons bien ensemble (malgré tout ce que j'ai pu pester auparavant) et j'aimerais vraiment qu'on continue d'avoir une bonne relation.
Est-ce que cela fait de moi quelqu'un d'égoïste de penser à mes propres intérêts alors que l'enjeu est davantage pour Alice que pour moi ? Je n'ai pas vraiment de réponse à cette question.
Lorsque 11h sonne en ce dimanche, je suis devant l'entrée du palais où j'attends Alice et Jasper qui devraient arriver en voiture. J'ai essayé d'imaginer l'organisation dans la voiture, j'imagine que soit Jacob soit Jasper conduiront, le premier parce que c'est le garde du corps et le deuxième, parce que nous allons chez ses parents. Si c'est Jacob qui conduit, alors j'imagine que je serais sur le siège passager et qu'Al et Jasper seront sur la banquette arrière. Si au contraire, c'est mon beau-frère qui conduit, alors il est probable qu'Alice veuille s'installer sur le siège passager et je me retrouverai derrière le siège du conducteur.
Si nos pays voisins comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande conduisent à l'anglaise, c'est-à-dire à gauche avec le volant à droite, nous conduisons à l'américaine ou comme n'importe quel autre pays, avec le volant à gauche et à droite sur les routes.
Comment nous serons tous assis durant le trajet n'a que peu d'importance, mais j'essaye de m'occuper comme je peux, je suis légèrement anxieuse à l'idée de ce repas. Ce qui est ridicule, ce n'est pas moi qui rencontre ma belle-famille, mais je ne peux pas empêcher la nervosité de se faire ressentir. Et quand je suis nerveuse, j'essaye par tous les moyens de me distraire.
Parfois, j'ai de la chance et du temps, ce qui fait que je peux me distraire en montant à cheval. Parfois, j'écoute de la musique, et d'autres fois, je me plonge dans le travail. Mais lorsque comme maintenant, je ne peux rien faire si ce n'est d'attendre la voiture, je suis seule avec mes pensées et j'essaye de tout faire pour les concentrer sur autre chose.
Moins de deux minutes plus tard, bien que cela m'ait paru être deux heures, la voiture avec Jacob au volant, arrive. J'ouvre la portière passagère et je me glisse sur le siège, saluant ma sœur, mon beau-frère et Jacob.
-Désolée de m'imposer, je m'excuse en direction de Jasper alors que la voiture quitte l'enceinte du palais.
-Tu ne t'impose aucunement, répond le blond. Alice souhaitait ta présence et j'imagine que ce n'est pas plus mal, mon frère se sentira moins seul de cette manière.
-Tout de même, je n'imagine pas le choc que va recevoir ta famille, je contre.
-Ils seront surpris mais heureux de faire votre connaissance, répond Jasper avec une telle certitude que je suis obligée de le croire.
-Je l'espère, lance Alice. Tu parles tellement de tes parents, que j'ai déjà l'impression de les connaitre, je veux vraiment faire une bonne impression !
-Ne t'en fais pas chérie, il te suffit d'être toi-même et ils verront à quel point tu me rends heureux, la rassure Jasper.
J'observe leur échange à travers le rétroviseur central, bien qu'il ne soit pas idéalement placé. Jacob lance lui aussi un regard au couple d'amoureux qui se trouve sur la banquette arrière et nous échangeons un regard complice. Ce qui a pour effet de faire rougir le jeune garde du corps.
Je partage peut-être une certaine complicité avec son père, qui est mon chauffeur et qui n'hésite jamais à me dire sa pensée, mais Jacob n'est pas Billy et il est encore jeune, peut-être impressionnable aussi.
Le trajet se déroule sans anicroche et rapidement, sans doute un peu trop à mon gout, nous nous retrouvons devant la maison des Cullen ou devrais-je dire la villa !
La maison est entourée par des arbres et elle est faite de bois. Elle se fond merveilleusement bien dans le paysage. De grandes baies vitrées entourent le rez-de-chaussée et les deux étages. De l'extérieur, la maison semble immense.
Les Cullen ne font peut-être pas partis de la noblesse, mais ils sont loin d'être pauvres ! Bien que cela n'a aucune importance, Alice pourrait être tombée amoureuse d'un sans-abri, tant qu'elle est heureuse et que la personne qui partage sa vie ne cherche pas à profiter d'elle, alors peu importe.
Jacob est le premier à descendre de la voiture et à faire le tour pour m'ouvrir la portière, pas que j'en ai besoin. Jasper descend aussi et fait également le tour pour ouvrir la portière à Alice.
Lorsque mes pieds touchent à nouveau la terre ferme, je passe une main pour défroisser ma robe. J'ai opté pour une robe chemise Alexander McQueen, avec ce créateur, c'est rare de faire un fashion faux pas. J'ai cintré la robe avec une ceinture à la taille et j'ai attaché mes cheveux en une queue de cheval basse. Je voulais faire une bonne impression. Mais je fais pale figure face à Alice, qui est tout simplement sublime dans sa robe rouge Dior. Son maquillage est à la fois sophistiqué et discret.
Jasper et Alice s'avancent faire la porte d'entrée et je les yeux alors que Jacob observe les environ et qu'il fera une ronde du périmètre une fois que nous serons entrés à l'intérieur. Jasper toque et une voix masculine nous répond. La porte s'ouvre devant un homme d'une cinquantaine d'année, le portrait craché de Jasper avec les années supplémentaires. Alice peut aisément deviner à quoi va ressembler son petit-ami avec le temps, juste en voyant le Dr Cullen.
-Bonjour ! Jasper, dit-il en serrant son fils dans ses bras.
-Papa, lui répond le plus jeune en lui rendant son étreinte.
-Rentrez donc tous ! Ta mère est en train de discuter avec ton frère, lui explique le Dr Cullen.
S'il n'a pas réagi en nous voyant, tout me porte à croire qu'il nous a reconnu et j'imagine qu'il n'essaye pas d'être mal poli, mais simplement de limiter le nombre de présentation, ce qui est prévenant de sa part.
Alice et moi suivons Jasper et son père jusque dans ce qui semble être le salon. Sur l'un des canapés, une très belle femme aux cheveux brun-auburn discute avec Edward et si Jasper est le portrait craché de leur père, Edward est celui de leur mère. La ressemblance est indéniable !
C'est Edward qui nous remarque en premier et il se lève si rapidement du canapé que pendant un instant, je crains qu'il ne soit victime d'un vertige. Sa mère se lève à son tour, plus doucement et sourit vers notre direction. Jasper s'avance pour prendre sa mère dans ses bras et pour déposer un baiser sur sa joue avant d'échanger une bise avec son frère.
-Maman, papa, je vous présente ma petite-amie, Alice. Et sa sœur Bella. Les filles, je vous présente ma mère, Esme, Cette dernière effectue une révérence alors que nos regards se tournent vers elle. Mon père, Carlisle, ce dernier baisse la tête également lorsque notre attention se porte sur lui. Et vous connaissez déjà Edward, mon frère.
-Enchantée de vous rencontrer, Madame et Docteur Cullen, les salut Alice en s'avançant vers ses beaux-parents pour leur serrer la main.
-Vous pouvez nous appeler Esme et Carlisle, ma chère, lui répond Esme avec un sourire. C'est un honneur de vous rencontrer.
-L'honneur est partagé, je réponds en m'avançant un peu pour les saluer à mon tour.
-Jasper, tu aurais pu nous prévenir cependant que ce seraient leurs Altesses que tu invitais, le sermonne gentiment Carlisle Cullen.
La robe de Bella sera disponible sur mon insta.
La semaine prochaine se concentrera sur le déjeuner !
J'espère que vous prendrez quelques instants pour commenter, je réponds toujours !
