Bonjour tout le monde ! Retrouvons notre groupe de Choc pour la suite de leur aventure dans la Grande Line

One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.

Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.

Bonne lecture et laisser une petite review.


Chapitre 28 :

Carmen but son thé sur le pont du navire alors que Marina s'étirait tranquillement à côté. Le soleil était levé depuis peu et Ace avait bien découché. Plutôt bien pour lui s'il avait trouvé l'âme sœur. La médecin revint à l'intérieur, tirant son kimono un peu mieux pour aller se doucher.

L'escargophone sonna pendant sa douche et elle ressortit, trouvant Marina avec le calendrier, entourant une date sur celle-ci.

- Un souci ?

- Ton ami, le marine, il vient d'appeler. Il m'a donné pour toi, les dates de procès. Tu dois y être le 20 février. Ça dure la semaine.

- Merci. Pas de message en plus ?

- Il risque d'être à Water Seven, puisqu'il a fait plusieurs enquêtes sur l'affaire de ton père. Rien de plus. Mais il pensait que c'était toi au début. C'était mignon…

- Si tu tiens à rester en vie sur ce navire. Cette information ne doit pas atteindre le Moby Dick, nous sommes d'accord ?

Marina eut une goutte de sueur avant d'hocher la tête. Néanmoins, elle tira un bout de papier, semblant avoir une illumination. Elle la laissait avec ses histoires.

Elle brancha le dial du concert en fond en lisant son livre. Elles avaient le temps jusqu'à Midi. Surtout qu'ils avaient une date, à présent.

Un léger sourire monta sur les lèvres de Carmen alors que ses yeux glissaient sur les mots de l'ouvrage. Dans le terme « risque d'être », c'était un sûr. Façon subtil de dire que Smoker sera présent à Water Seven. Ils allaient pouvoir avoir la possibilité d'avoir autre chose que les échanges par Escargophones. Et puis, elles pourraient voir si Kaku avait une réponse à la question de Marina. Si celle-ci croyait qu'on ne la voyait pas soupirer parfois en regardant l'océan et tenant Strike.

Pensant au chien, où était cette boule de poil mastodonte ?

Un aboiement la fit tourner la tête et elle regarda le chien ramener une chaussure et un morceau de tissus dans sa gueule. Et on avait un semblant de collier de fourrière autour du cou du chien. Plusieurs voix résonnèrent non loin.

- Je l'ai vu partir par-là !

Elle tira sa faux et Marina dégaina ses deux pistolets. Trois hommes débarquèrent avec un filet. Un semblait s'être retrouvé avec le pied mordu et une perte de chaussure.

Les hommes se tendirent net, les voyants avec leurs armes entre les mains.

- Un souci, messieurs ?

L'un d'eux se dressa alors, faisant mine d'être important. Carmen reconnut l'un des vendeurs d'esclaves et autres animaux du grove 15.

- Ce chien m'appartient. Je suis désolé, mesdames que …

Il ne put rien dire de plus puisqu'il sentit son chapeau voler d'un tir précis, trop proche de son oreille. Marina gronda sombrement.

- Strike a un collier lui indiquant qu'il m'appartient. Vous pourriez la refaire ? À moins que vous ne préféreriez que je vous ouvre un second trou pour y foutre votre tête ?

Ace devrait définitivement faire attention à son langage. Carmen aussi, d'un autre côté. Un des hommes dégaina à son tour son flingue.

- C'est pas des pimbêches qui vont nous faire le coup de la menace. Et puis, ce sont des jolies morceaux.

Certains voulaient être morts en fait. L'un d'eux voulut monter sur le pont du navire mais se retrouva avec quelque chose d'entourer autour de lui. Kali le tenait, entre ses anneaux, la langue juste sous son nez.

- Propriété privée. Vous n'êtes pas invité.

Les dents s'enfoncèrent dans la carotide. Avant que les autres ne puissent réagirent, Carmen était derrière, fauchant alors plusieurs d'un coup net. Le responsable se mit à paniquer mais trop tard, les deux balles des pistolets terminèrent dans ses genoux et Marina arriva en face de lui avec son colt entre les doigts.

- Faisons simple. Mon chien, c'est mon chien. Strike ? Le monsieur veut aller nager.

Le patou gronda sombrement et attrapa le pied de l'homme qui tenta de se dégager pour être jeter dans l'eau.

- Bye bye !

Elles avaient définitivement rendu la fille de Akainu un peu moins coincée et timide. Ace arriva à cet instant, avec des petits soucis pour marcher correctement. Mais, il les aida à faire disparaitre les corps. Et puis, le sang dans l'eau, proche de la Grand Line, c'était une invitation pour les monstres marins de se repaitre de quelque chose.

- Bonjour, j'ai loupé quoi ? finit par dire Ace lorsque tout était « propre ».

Carmen s'étira.

- On a la date du procès. Et Thatch a tenté de nous acheter hier soir. Le connaissant, il vous a trouvé, non ? Il reste quelque chose ou les infirmières doivent développer leur compétence de puzzle ?

- Malheureusement, toujours en un seul morceau. Il a débarqué pendant que j'étais sous la douche, Marco l'a géré. On est invité pour midi, c'est ça ?

Iro vint à sa rencontre et appuya ses pattes avant sur lui pour avoir des câlins.

- Merci de ne pas nous avoir vendu hier soir.

- Pas de quoi. Mais tu nous dois à chacune un service, sourit Carmen. T'inquiète, juste un renvoi d'ascenseur si besoin. On a du café de fait, si tu en veux.

- Je dis pas non pour le café. Sinon, quelles sont les chances que Shirohige gobe le mensonge si je me fais porter pâle ?

Et il boîta jusqu'à entrer dans le Calypso avant de revenir avec une tasse de café entre les mains. C'était presque à proposer une crème pour l'aider, là.

- Assez réduite par rapport à celles que personne ne remarque le gros suçon dans ton cou, nota Kali dans l'ouverture de la porte avec amusement.

Les queues du yôkai se dressèrent avec ses oreilles et il porta rapidement une main à son cou pour masquer la marque avant d'incendier du regard l'elfe qui se contenta de lui sourire d'un air moqueur. Il était vrai que c'était plutôt visible en fait.

- Trouve-moi tous les livres d'une liste et je jugerai que tu m'auras remboursé, lui dit la demoiselle.

- … d'accord, marmonna le D.

La médecin croisa les bras en secouant la tête.

- Thatch attend tout le monde. Donc, toi compris. Si tu veux te faire porter pale, trouve une très, très bonne excuse.

- Gastro ? proposa le journaliste. D'ailleurs, vous avez vu les catalogues ? Une idée de ce qu'on devrait prendre ? L'argent est pas un souci, ma mère m'a refilé deux amphores plaines d'olives rouges, on voyage littéralement avec des lingots d'or comestibles.

Carmen réfléchit avant de secouer la tête pour l'excuse.

- Gastro le ferait pas. Il viendrait te poser de quoi manger. Quant au catalogue, on a vu deux trois trucs. Et pour l'argent. On peut voir large aussi. J'ai de quoi poser un truc en plus que les olives rouges. Kali avait pointé un intéressant. Même si un peu grand pour nous quatre.

- Montre-moi, demanda Ace à la demoiselle.

Il se rapprocha de ce que montra Kali. Cependant, il se tourna vers Carmen pour proposer autre chose.

- Dents de sagesse ? proposa le D. par-dessus de son épaule.

- Ça peut le faire. Surtout que Thatch a dérouillé avec les siennes à ce que je sais. Il ne devrait pas t'emmerder avec ça. Kali ? Ce serait acheté pour les dents de sagesse ?

L'elfe garda alors le silence, se concentrant. Et on put entrapercevoir alors qu'elle utilisait son pouvoir car une des mèches de cheveux vira au blanc, petit à petit. Puis, elle donna sa réponse.

- Cinquante et un pour cent de chance. Le capitaine ne gobera pas le mensonge, conclu-t-elle.

- Meh. Quelqu'un a une pièce ?

Marina en donna une au D. qui la lança avant de la cacher sur le dos de sa main après l'avoir rattrapé.

- Carmen… tu trouves, je viens, sinon, je reste.

- Pile.

La main se souleva et la pièce fit apparaitre le côté Pile. Carmen devrait dire à Ace de ne pas faire de jeu de hasard avec elle.

- Bon, Kal', je vais avoir besoin de ton huile magique. Sinon, pour l'appart, je trouve ça parfaitement adapter. On pourrait avoir un bureau pour chacun d'entre nous. Sans compter qu'on pourrait installer une chambre noire pour les photos ou un labo pour tes médocs, Carmen. Et tes expérimentations, Kal'. Et qui sait, garder une pièce pour des invités au besoin.

- C'est ce que l'on a vu. Et il y a moyen de faire un jardin sur le toit, à ce que j'ai noté. Pratique pour Kali et moi pour faire des plantations. Marina a aussi noté que c'était juste à côté d'un port de Grove. Un hangar à coté pourrait permettre de ranger en sécurité le Calypso.

Elles avaient fait le tour de pas mal des propositions. Et ce qu'elles avaient choisi correspondait à tout ce qu'elles cherchaient.

- Que demande le peuple. On verra ça cet aprem', donc. Je vais me changer, je vais pas débarquer comme ça sur le Moby Dick.

- Je vais chercher la fiole, lui dit Kali.

- Chouette, le yonkou va croire que je me défonce ! nota amèrement le yôkai.

Ace ne devrait pas s'inquiéter. Personne ne pouvait égaler le Roux niveau état d'ébriété.

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Carmen aurait dû trouver une solution pour Ace. Dire qu'il y avait un souci d'ordre médical et qu'elle respectait le secret du patient avec son médecin. Ace avait peut-être un peu trop abusé sur le flacon de Kali.

Bien que cela ne se voit pas trop. On va dire que Marco qui donne un regard si dangereux à Thatch demandait une explication. Et puis, l'équipage découvrait Marina. Qui avait fini par faire un concours de tir avec Izou lorsqu'elle arrêta de paniquer. Le plus amusant avait été la rencontre entre Stephan et Strike. Elle n'était pas sûr que Rakuyo soit encore capable de marcher après s'être fait piétiner par les chiens joueurs. Un chien de géant et un Patou. C'est dangereux, partis dans leur jeu.

Mais, dans l'ensemble, le repas se déroula très bien. Elle flottait juste à côté de l'épaule de barbe Blanche, fixant avec un sourire plusieurs des joueurs de musiques. Néanmoins, elle avait Kali juste à côté d'elle. Pour être exact, Kali était à coté de Marina et d'elle et en face d'Ace. Ainsi, elle n'avait pas à faire du social. Et le regard que chacune lança à un des commandants fit très vite comprendre que Kali n'aimait pas la foule. Et qu'elle prenait sur elle pour venir.

Marco avait été mis loin. Certainement pour ne pas tenter de tuer quelqu'un. Haruta discutait avec Ace qui luttait vraiment contre son problème et que la seule chose qui l'aidait était les fleurs de Bach qu'il avait au poignet.

Marina avait été interrogé par Barbe Blanche. Et celle-ci, pour éviter la crise de panique de timidité, avait vidé le verre de son voisin qui était Diamon Joz. Trompé d'une tasse, parait-il. Au moins, on savait qu'elle avait une bonne descente. Ça avait fait rire certain en la voyant faire.

La suite fut sur le procès et le projet du pied à terre. Barbe blanche voulut participer mais Carmen pointa qu'elles avaient ce qu'il fallait. En s'y mettant toutes, elles pouvaient avoir un bon coin tranquille et assez grand pour ne pas se marcher sur les pieds.

Thatch amena le gâteau ensuite et Barbe Blanche racla sa gorge pour attirer l'attention de tout le monde. Il leva sa coupe.

- Je lève mon verre à ma fille qui a grandi depuis la première fois qu'elle est montée à bord du navire. Elle est devenue forte et déterminée. Que sa quête trouve enfin sa finalité avec son succès, à elle et à ses amies.

- Merci, Oyaji, répondit la concernée en montant le verre à ses lèvres.

Cependant, un autre se dressa, levant son verre. Elle regarda Izou qui souriait.

- À notre petite tempête ambulante. Tu as intérêt de revenir plus souvent avec tes amis.

Plusieurs firent de même. Thatch passa dix minutes à rappeler des anecdotes de lorsqu'elle était jeune. Le souci, c'est que Cassandre vint attraper l'oreille du commandant, rappelant que la moitié des bêtises étaient de son initiative à lui. Puis, Haruta se dressa.

- Vrai ! Carmen, tu étais la petite la plus adorable et la plus innocente que notre navire pouvait accueillir. T'as grandi en beauté et en force.

- Merci Haruta.

- Mais je te jure. Si le moindre salaud qui ne mérite même pas de poser les yeux sur toi, attente à ton honneur. Je vais moi-même l'éviscérer, tremper ses plaies dans du sel, l'attacher à un arbre en le recouvrant de miel et le laisser se faire dévorer petit à petit par les insectes.

Carmen frappa son front avec désespoirs. Si elle avait un jour un copain. Ou si elle officialisait avec Smoker autrement que par denden, jamais, et elle dit bien, jamais elle n'en parlerait à l'équipage avant d'être sûre que son compagnon soit capable de survivre plus de cinq minutes.

Elle vit alors Ace pâlir encore plus et sortir le plus rapidement possible. Peu l'avait vu réellement le faire. Elle aurait dû définitivement dire qu'Ace ne pouvait pas venir pour raison médicale.

- Un souci, ma fille ?

- Navré, oyaji. Il s'agit juste de mon amie. Elle aurait dû rester au calypso mais elle a pris sur elle. On aurait dû la dissuader.

Elle sentit qu'Ace était avec Marco, à cet instant. C'était une consolation. Mais, la prochaine fois, elle dirait à Ace que s'il ne se sent pas apte, qu'il le dise et elle se charge du reste.

Kali siffla doucement et Carmen descendit à côté d'elle, reprenant sa place. L'elfe lui siffla qu'aAe allait revenir. Mais qu'il ne faudrait pas trop tarder non plus. Et elle avait raison, leur camarade apparut, pale mais là. Il reprit sa place précautionneusement.

- Navré.

- Ça va aller ? Si tu veux, on peut revenir au Calypso pour te reposer ?

Marina hocha la tête à côté. Malgré son sourire un peu éméché, elle avait les idées plus ou moins claires. Ace répondit d'un geste de la main pour dire que ça irait.

- On est là pour toi. Et je te dois bien ça. Je suis plus un gosse.

Elle ne ferait pas de commentaires. Mais, elle n'en pensait pas loin. La musique reprit et elle proposa à chacun d'aller danser un petit coup pour se détendre.

Néanmoins, il y avait être un gosse et agir comme tel. Bien qu'Ace soit mature, la plupart du temps, vouloir lutter contre quelque chose qui le rendait malade, ce n'était pas ce qu'elle appelait être mature. Mais bon, elle n'était pas sa mère.

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Carmen regarda le quartier. Oui. C'était assez sympa. Ace avait vendu, dans une forme de vente aux enchères, les cinquante Kilos d'olives rouges. Et avec l'argent gagné et les économies de chacun, ils avaient acheté ce qu'ils avaient choisi dans Shabaody. C'était leur appartement. Enfin, plutôt, un duplex avec un accès aux toits qui pouvaient être transformer en jardin. Mais aussi un hangar non loin pour mettre à l'abris le calypso lorsqu'ils étaient sur l'archipel. Le bâtiment avait été creusé dans une des mangroves et aménager au niveau des branches pour faire des terrasses/toits.

Le bâtiment était à la limite du Luxe le plus totale.

Elle n'était pas une personne qui avait posé le pied sur la terre, mais là, c'était se sentir chez soi. La Rhyddid se sentait aussi chez elle, dans l'ancienne demeure à l'ile des tempêtes, mais là, c'était agréable.

- Je prends définitivement une des chambres qui donne sur l'extérieur. Si elle avait un balcon, ce serait parfait.

- Pour mieux sortir en douce, ricana Marina.

Elle poussa la romancière qui riait. Néanmoins, kali ajouta alors qu'elle avait ses mains en visière pour regarder les fenêtres.

- Elles sont pas toutes niveaux balcons ?

Ace retourna sur les documents qu'il avait reçu avant de confirmer.

- Quatre donnent sur l'extérieur et elles ont toutes un balcon. Le grand salon donne sur la terrasse. La cuisine et la salle de bain n'ont pas d'accès à l'extérieur. Deux autres chambres ont une fenêtre et y'a une penderie.

Ace fit un temps d'arrêt, baissant ses papiers avant de dire.

- On a vraiment besoin d'une penderie ? Buanderie, je veux bien, mais une penderie…

- Transforme là en chambre noire pour tes photos, répondit alors Carmen.

- C'est ce que j'allais proposer, mais ça ne me dit pas si quelqu'un en a besoin. Personne ne veut de penderie ? Une fois ? Deux fois ?

- Adjugé pour notre journaliste en vogue, coupa alors Marina en riant.

La réaction du journaliste était à prévoir puisqu'il brandit les bras en signe de victoire avant de passer les clefs à Kali.

- Allez, la jeunette, passe devant.

Kali attrapa les clefs, et les voilà se dirigeant vers l'arbre qui allait devenir leur domicile. L'ascenseur était une cage de verre en extérieur. Ça leur offrait une vue magnifique en montant jusqu'à leur nouvelle maison. On pouvait voir le large au loin, même.

En ouvrant la porte d'entrée, ils furent accueillis par la lumière présente. La cuisine était visible et ouverte avec un plan de travail qui faisait aussi bar côté salon si on meublait le lieu. La porte était solide et il y avait un gardien en bas pour monter. Bien qu'avec une belle liasse de billet, on peut rentrer partout.

- J'ai une idée pour protéger l'appart, dit simplement Kali.

- Je t'écoute ? Parce que j'ai tout sauf envie de rentrer avec des visiteurs qui attendent dedans.

- Il n'y a rien à écouter. J'ai des tests à faire, parce que si je me loupe, je pourrais soit arriver à l'effet inverse, soit faire sauter un bout du grove.

- Ouais, bah tes tests, tu les feras au sur un terrain vague qu'on évite les dégâts collatéraux. On est ruiné, à présent, donc on pourra pas se payer un nouvel appart avant un siècle ou deux, nota aigrement Ace.

Ruiné était pas vraiment le terme qu'elle emploierait. Plutôt, à sec pour l'instant, jusqu'au prochain versement sur son compte de ses brevets partager. Et puis, Regulus lui avait donné deux trois pierres en plus pour le cas où. Des pierres précieuses provenant des coffres des Tenryuubito. Elle n'avait pas vidé tout son compte en banque pour l'appart. Juste bien descendu.

- On commence par quoi ? Voir les chambres ? Faire la liste des meubles nécessaires ? Voir la peinture à refaire ?

- La logique dit de faire le tour, savoir qui va où, avant de songer aux travaux potentiels. Suivant ce qui doit être refait ou repeint, on pourra songer aux premiers meubles…

Ace s'écarta pour aller voir la terrasse. Marina fila vers la première porte qu'elle vit. C'était une chambre. Et elle était très spacieuse et éclairée. On pouvait mettre autant un lit, que des meubles ou un bureau. On pouvait personnaliser la pièce à son gout. Carmen ouvrit une autre avec Kali pour voir la même taille que la première pièce ouverte. Le journaliste dit alors du balcon.

- On a du béton dessus, c'est solide pour votre jardin.

C'était une bonne nouvelle. Et vu l'espace, Kali et Carmen pourraient installer une petite serre pour certaines des plantes.

- On a deux chambres déjà visitées. Elles semblent de la même taille. Marina ?

- J'ai trouvé une salle de bain et la penderie ! Et on a des doubles vasques.

Bon point à nouveau pour leur choix. Ace était monté à l'étage du duplex. Et il trouva une seconde salle de bain ainsi que d'autres chambres à l'étage. Et elles aussi, avaient la même taille. Au moins, il n'y aurait pas la crise de savoir qui prendrait quelle chambre.

- Seconde salle de bain et trois chambres de mêmes tailles ici ! informa le D. en se penchant par l'escalier. J'ai trouvé votre futur laboratoire, les apprenties chimistes ! Toutes les pièces débouchent sur un grand palier, on pourrait limite le transformer un bibliothèque ou second salon ! Quelqu'un peut aller gueuler dans une chambre, qu'on voit l'isolation sonore ?

- Je vais le faire ! Viens Strike.

Le chien suivit Marina qui rentra dans une pièce et ferma la porte. Le son était bien isolé. Ce n'est que parce que l'on avait le silence que l'on put entendre l'aboiement du chien. Marina rouvrit la porte avec un sourire.

- Semblerait que ce soit parfait. Non ?

Ace descendit alors de l'étage du dessus. Alors que Carmen ressortait de la zone de cuisine. Il y avait déjà un four et une cuisinière installée.

- Vous avez entendu quelque chose ?

- Pas non plus de ton coté. Les portes couvrent bien le son des chambres. Tu as entendu Marina depuis la chambre ?

- Vaguement, mais je suis un zoan, alors, toi et Marina n'auraient pas de mauvaises surprises. Mais je veux bien une des chambres du bas. J'ai noté des tâches à cause de la sève. Il faudra refaire de la peinture. Même s'il n'y a pas de fenêtre pour la salle de bain du haut, on a de quoi faire évacuer l'humidité, de ce que j'ai vu. Rien de plus à signaler outre des portes qui grinces énormément.

Carmen fit une note mentale d'acheter de quoi huiler alors ces dernières. Il n'y avait rien de plus agaçant que le son d'une porte grinçante.

- La cuisine a déjà pas mal d'espace de rangement. à part le frigo, la cuisinière est installée et de bonne qualité. Plusieurs tiroirs dans les meubles du plan de travail et des placards à tiroir aussi. Des espaces pour ranger sans soucis l'ensemble des ustensiles ou service de tables. J'ai aussi vu de quoi ranger les bouteilles dans l'un des placards.

- Donc, peinture, de quoi huiler les gonds. L'isolation thermique est assez bonne, à peine un peu frisquet à l'étage. Faut donc les meubles, l'électroménager, le linge de maison.

- Et faire des copies des clefs, rappela Kali en agitant leur unique trousseau.

Kali avait un très bon point sur la question. Que chacun est de quoi rentrer sans devoir attendre les autres pour le faire.

- Qui veut quelle chambre, donc ? Je veux bien une en bas, histoire d'être à proximité de la penderie, puisqu'elle deviendra une chambre noire.

- Seconde du bas, pour me permettre d'aller promener Strike le matin tranquillement, si ça va ?

- Je ferais avec celle du haut, en face de l'escalier, décida Carmen.

- En haut me va aussi. Une excuse de plus pour user de mes ailes. Nous n'avons pas de voisinage en face, personne pour me voir, se justifia Kali.

- J'ai que de la terrasse, on a une vue sur les hangars. On devrait se renseigner pour les prix pour l'un d'eux et voir s'ils sont vraiment sécurisés. Cela nous épargnerait de devoir traverser tout Shabaody pour confier le Calypso au vieux Rayleigh. Mon parrain va finir par râler parce qu'on fait de l'exploitation de personnes âgées. Et il va râler si on va pas le voir bientôt alors qu'on est sur Shabaody.

Le commentaire fit rire l'ensemble.

- Okay. Allons voir l'ancien. Et pour les hangars, j'ai regardé les prix. Ça pourrait le faire. Mais, la sécurité ? Faudra tester.

- - Et si, pour tester, on faisait croire qu'on avait un trésor dedans. Les bandits vont affluer, on voit par où ils rentrent et on les supprime avant de combler les brèches pour les renforcer. J'ai envie de m'essayer à la fabrication de tête réduites... j'ai vu deux trois boutiques qui en vendaient de piètre qualité. Y'a un marché existant, alors, autant m'y lancer.

Elle eut un rire qui faisait froid dans le dos. Marina sembla secouer la tête, comme voir quelqu'un d'autre en fixant Kali. Certainement le frère.

- Si ça t'amuse, se contenta de répondre Ace alors qu'Iro se frottait aux jambes de l'elfe.

- Bien. Allons voir le vieux Ray avant qu'il vienne lui-même se plaindre. Et, pour éviter des soucis, Kali, tu feras tes têtes réduites à l'abris des regards et tu te débarrasseras des corps, d'acc ?

Bien que ce ne soit pas la chose qui lui donnait envie de voir. Carmen avait néanmoins été médecin légiste deux trois fois. Bien que ce ne soit pas la branche de métier qu'elle affectionne, elle se considérait comme assez douer. On remercie Marco pour ses cours.

- J'ai besoin de cobaye pour deux trois trucs, pas forcément vivant. Je doute qu'il reste quoique ce soit, mais ne t'en fait pas, on m'a appris à nettoyer après moi.

- Assez parler de cadavres, allons voir le vieux, rappela à l'ordre Ace.

Ace attrapa les clefs de la main de Kali et alla ouvrir la porte, faisant signe à tout le monde qu'il était temps de sortir. Carmen fit une note mentale de demander qu'on lui envoie les livres qu'elle avait ainsi que deux trois souvenirs pour venir meubler. Un chez soi. C'était une agréable pensée en fait.

La route pour le Bar de Shakky se fit sous les rires et les listes de ce dont ils auraient besoin. Ça allait des meubles, en passant par les matériaux et autres, les lits, les fournitures, la vaisselle. Une pensée passa dans l'esprit de Carmen qu'il aurait mieux fallu garder un peu de côté avant de faire l'achat de l'appartement. Mais, les petites planques d'argents seraient utiles. Sans oublier que Kail la regarda un instant sur la route et lui glissa un prospectus pour un tournoi de Poker avec une jolie somme à la sortie. Oui. Ça pouvait être une idée pour renflouer rapidement les caisses. Mais, elle allait attendre aussi les versements du mois.

Ils arrivèrent enfin au bar pour voir que justement, Rayleigh rentrait chez lui. Vu le matériel sur son dos, il devait avoir trouvé un client pour ses talents d'enrobage.

- C'est bien, tu es un homme responsable, tu ramènes de l'argent à la maison, tu n'es pas un cas si désespéré que le pense madre, déconna Ace en levant la voix pour se faire entendre.

Le vieux pirate s'arrêta et se retourna en souriant pour les voir.

- Bonjour à vous, les jeunes !

- Bore Da, Ray. Alors ? On est de sortie, l'ancien ?

- Bonjour, salua Marina. Ravie de vous rencontrer, je suis Marina.

Carmen tourna la tête vers la nièce du chien rouge tout en jouant avec la longue mèche de cheveux.

- Ce fut le second de Roger.

La concernée, qui souriait, eut une goutte de sueur et tourna la tête vers Ace.

- La prochaine fois... tu me fais rencontrer le chef de la Révolution, c'est ça ?

Carmen tapota la tête de Marina, gardant le sourire.

- Seulement sa tête, détaché de son cou, lui dit le D. Et je vois pas où est le souci ? On est littéralement hanté par Roger, où est le souci a rencontré son second en commande ?

- Second, second, c'est un grand nom. J'étais là pour le tenir tranquille autant que possible. Bonjour Roger.

Barbe Blanche avait quelques anecdotes très intéressantes sur l'ancien roi des Pirates.

- Pas là, il boude certainement quelque part.

Carmen pariait intérieurement que c'était pour sa relation avec Marco. Rayleigh haussa juste un sourire avant de leur faire signe de rentrer.

- Venez, je vous offre à boire.

- Merci Rayleigh.

Strike renifla les alentours, comme cherchant la prochaine bêtise à faire. Marina siffla et l'animal revint à ses pieds sagement, pour l'instant. L'ensemble rentra dans le bar, trouvant aucun client et une trace de sang sur le sol. Certains avaient surement tenté d'ennuyer Shakky. Les pauvres, si seulement ils savaient à quoi ils s'attaquaient en rentrant.

- Bonjour les filles, Ace, dit alors la barman. Alors ? Prêts pour le procès du siècle ?

- Bonjour Shakky. Et la question que l'on devrait se poser c'est : Est-ce que le gouvernement est prêt pour ce procès ? À mon avis, pas du tout.

Ace monta sur l'un des tabourets du bar et s'appuya contre le bois.

- Je vais faire ce qu'il faut pour que l'histoire ne l'oublie pas ce procès, en tout cas, assura Ace. Sinon, quoi de nouveau sur l'archipel ? Des gars dont on doit botter le cul ? Des saletés à exposer ? Ou c'est le train-train habituel. Ah, et Rayleigh, le vieux m'a invité à me servir sur une cache de l'île Gyojin, que tu ne te poses pas de question.

Shakky réfléchit, donnant alors deux trois maisons de ventes qui pourraient être intéressant d'aller visiter. Akainu était toujours à la recherche de sa nièce. La concernée rougit lorsque l'ancienne pirate la félicita pour le changement d'apparence et la jolie couleur qu'elle avait à présent. Bien qu'elle serait aussi intéressée par un ou deux livres à lire. Ce qui paierait la consommation gratuitement de Marina.

Carmen frotta son menton, réfléchissant ce qui pourrait lui payer une consommation gratuite avec Shakky.

- Il a pas encore dû recevoir la missive de Bruno, commenta Ace.

- Il n'est pas censé être mort ? S'étonna Rayleigh.

- La Marine ne le sait pas. Querido padrino, je n'ai plus un rond en poche, aurais-tu la gentillesse d'offrir un café à ton filleul ? ¿Por favor ?

C'était une technique parmi tant d'autres pour obtenir un verre.

- Ace... Il a dit qu'il nous offrait un verre. Je pense que tu vas l'avoir, ton café, dit alors Carmen. À moins que ce ne soit de la publicité mensongère.

- Qui a dit que je ne voulais qu'un verre ? s'enquit avec innocence le yôkai.

Le vieux Silver regarda son filleul d'un air blasé avant de céder. Faudra lui dire qu'il devrait apprendre à dire non à son âge.

- Et c'était le bras droit du roi des pirates, conclu Kali en s'asseyant dans un siège devant une table.

- Je n'ai pas d'avis là-dessus, on a deux trois histoires chez Barbe Blanche sur les inventions de Roger qui méritent d'être partagé.

Et surtout, l'explication des cheveux blancs de Rayleigh en fait, avec un capitaine pareil. Carmen prit le siège à côté de l'elfe et accepta la tasse que posa Shakky. Celle-ci servit un verre de lait à Kali et un Frappé fraise pour Marina. Strike posa les deux pattes sur le bord du bar, la queue frétillante et la barman caressa la tête du patou qui aboya joyeusement avant de s'assoir à côté de l'entrée, comme gardant celle-ci. Iro regarda le chien avec dédain. Et Strike lui rendit une sorte d'expression un peu étrange, comme s'il disait qu'il n'en avait rien à secouer d'être un adorateur de câlin.

- Et vous avez des adresses pour vos achats de meubles ? S'amusa à demander Shakky.

- Un ou deux endroits, sourit Carmen en appréciant le thé glacé aux épices.

Marina secoua la tête et demanda à Kali si Shakky était une devineresse comme elle. Ace tenta de faire comprendre une énième fois à une panthère qu'un chien n'a pas ce besoin d'être digne à chaque pas qu'il fait avant de se retrouver avec son café frappé entre les mains.

- Marina, Shakky n'est pas une devineresse, c'est la meilleure informatrice de ce côté de la Grand Line. Quand elle dit qu'elle ne sait pas quelque chose, c'est elle qui s'amuse à faire tourner en bourrique les gens, parce que c'est littéralement madame je sais tout.

- Merci pour le compliment, jeune homme, sourit Shakky.

- C'est une bonne nouvelle de savoir qu'Aarch va enfin avoir la justice qu'il mérite, sourit Rayleigh en prenant un verre d'alcool que lui donna sa compagne. Sinon, vous avez vu des choses intéressantes depuis la dernière fois ?

- On peut dire cela. Et que mon père est un sacré phénomène entre autres. Et que l'on a plusieurs marines qui vont devoir apprendre à rester sage.

Elle continua à boire son verre tranquillement.

- Il faut dire qu'avoir trois "grands officiers" leur visage placardé sur les journaux pour des crimes imputés à quelqu'un, ça fait tache. Et il n'y a rien de plus gratifiant.

- Très beau travail, d'ailleurs. Et j'ignorais que tu étais apparenté au vice-amiral J'rem, demoiselle, nota Rayleigh.

- Je ne le savais pas moi-même, dit d'un ton sans émotion Kali.

- Par le plus grand des hasards, Shakky-san, n'auriez-vous pas dans vos placards des documents pour enfoncer un peu plus les incriminés dans l'affaire Rhyddid ? se renseigna plaisamment Ace alors qu'Iro sauter sur le siège à côté de lui.

La femme se mit à réfléchir, glissant sa cigarette entre ses lèvres.

- Eh bien. Rhyddid avait été avancé comme l'un des responsables des polices militaires de la marine. Lui écarter, une autre personne pouvait prendre sa place. Et je crois me souvenir que Aarch-san avait commenté que ce dernier n'était pas fiable. Une histoire de pot de vin, si je me rappelle bien, dit la femme avec un petit sourire.

- Oh, voilà qui est intéressant… sourit Ace d'un air carnassier. Que veux-tu en échange du nom de ce charmant individu ?

- Ace, tu es ridicule, soupira Rayleigh.

- On s'y fait à la longue, rassura Kali.

- Peut-être, mais j'osais espérer qu'il… non, laissez tomber. C'est le fils de son père, il est condamné à être un cas désespéré.

Shakky se mit à rire au regard vexé d'Ace contre son parrain. Carmen joua avec la paille de son verre.

- C'est un D.. Les D. sont comme ça. … Je devrais peut-être plus dire cela en fait.

Elle regarda le plafond alors que les autres se mirent à rire alors que Shakky et Rayleigh les regardaient étrangement en fait.

- Le procès étant le 20 février, va falloir que l'on se déplace à Enies Lobby, pour ma part. Et que si l'on veut ajouter des pommes pourries à l'échafaud, va falloir que l'on regarde aussi dans cette direction. Pour l'instant, on n'a pas vraiment qui l'a tué. On a juste ceux qui l'ont utilisé comme bouc émissaire.

- Vice-amiral Aarch, je vous appel, répondez à nos suppliques et apparaissez ! incanta moqueusement le journaliste avec des gestes étranges des doigts.

- Je vais te mordre, averti Kali.

- Je m'en remettrais.

Carmen secoua la tête aux bêtises d'Ace.

- Bonjour à toi, la peluche, salua Rayleigh au fond de son verre où il noyait son désespoir.

- Mais j'assume totalement qu'il me manque quelques cases. La génétique, tout ça tout ça… Tiens, papa, t'as les oreilles qui sifflent ? Sur un autre sujet, puisque tu as retrouvé la mémoire, as-tu le nom de la personne qui t'a tué, s'il te plaît ?

Pauvre pirate, moqué par son fils. Marina terminait de noter sur un bout de papier des idées. Certainement sur les tendances d'Ace à parler dans le vide avec les morts. Carmen devrait lui donner deux trois moments où Ace a parlé dans le vide où elle avait cru qu'elle lui parlait.

Ace sembla écouter alors les réponses au vu des changements d'expressions.

- Raspoutine. Faut trouver de quoi le faire tomber, parce que je doute que la cour accepte le témoignage d'un fantôme, résuma le journaliste.

Carmen avait un visage qui apparut et sentit l'envie de vomir. L'homme lui avait donné autant la gerbe que Teach.

- Tu as plus de chance de finir à Impel Down et son dernier niveau pour un don pareil, plutôt que de faire entendre le voix d'Aarch, averti Shakky.

Ace sembla avoir une suite puisqu'il avait les yeux s'ouvrirent, comme recevant la bonne nouvelle. Puis, il sortit un carnet et une plume pour commencer à noter dessus.

- Troisième dossier dans le sac, donc, marmonna le D. en prenant note. On a encore un peu de temps pour faire parvenir des copies du dossier à assez de personnes pour le faire tomber à son tour. Je verrais si je peux écrire un papier sur le sujet pour m'assurer que ça passe pas non plus sous le tapis.

- Troisième dossier de quel sac, Ace ? soupira Carmen. Tu es la seule personne qui entend les morts ici.

- Yup, même si très intéressant à voir, rit Marina. Raspoutine est un de ceux que je ne veux pas croiser. Il se dit d'être de la justice absolue. Et il peut être un vrai salaud.

C'était néanmoins une information qui pourrait les aider. Un dossier qui pourrait aider à incriminer le meurtrier.

- Et heureusement que je les entends parce que c'était à toi qu'il parlait, Carmen. Ses mots exacts étaient « Le troisième dossier que tu as dans le sac, Carmen. À la dernière partie, j'ai l'ensemble des preuves contre Raspoutine. ». Apparemment, faut faire des comparaisons à l'enquête avec celle du colonel Eren pour trouver les points pour accuser ce salaud.

- Amusez-vous bien les jeunes, encouragea Rayleigh avec un geste de la main.

Ace termina son verre avant de le tendre vers Rayleigh pour qu'on lui en remette. Il revint vers elle.

- Donc, Carmen, tu as le dossier.

Elle tourna vers son sac. Elle en avait pris quelques-uns des dossiers pour les lire. En ouvrant celui-ci, elle tira le troisième dossier et l'étala sur la table du bar. Elle se concentra alors sur le bilan du médecin légiste. Elle fronça les yeux.

- Faut... il faut que j'ai le dossier de mon père. Mais, c'est Raspoutine qui a signé. Et le médecin légiste. Je crois que c'est le même. Mais je connais par cœur les …

Elle ouvrit la bouche de surprise. C'était les mêmes données médicales. C'était les mêmes causes de la mort. Mais, la seule différence, c'était les traces qui indiquaient du granit marin dans le sang.

Et il y avait une feuille, donnant deux autres noms de marines ou enquêtes avec une note "à comparer, similaire".

- Le travail nous attend. Rayleiiiigh…

Ace adressa un grand sourire à son parrain qui soupira.

- Le café et le sucre te rendent hyper et par conséquent, invivable, lui reprocha son parrain.

- Je vais m'infiltrer dans la base Marine la plus proche pour essayer d'avoir des informations complémentaires sur ce charmant individu. Et puisque cette chère Tsuru c'est montré si efficace, je pourrais bien lui renvoyer une copie de ce qu'on aura trouvé. Alors, dis-toi que mon comportement hyper, c'est les autorités qui vont le subir, pas toi.

En riant, Shakky resservit Ace.

- Donc, Carmen, tu retournes au Calypso pour comparer les informations. Ace, tu vas fouiner du côté de la base Marine pour faire passer ton hyperactivité, c'est ça ? résuma Kali.

- Définitivement. Je pourrais ressortir des preuves et donner aux autorités compétentes. Et faire un envoi à trois médecins indépendants pour avoir une base légale car je reste une personne liée à l'affaire. On peut considérer ces preuves comme inacceptables si c'est moi qui suis le médecin qui sort ces informations.

Elle avait déjà Kureha en tête, ainsi qu'un second de North Blue. Peut-être aussi l'un des anciens doyens de l'école de médecine.

- Dans… dans ce que je me souviens d'avant… J'rem… J'rem était un nécromancien de talent. Il avait l'habitude de travailler avec les corps, souffla Kali. Il est probable qu'il se soit reconvertit dans la médecine légale. C'est à tester.

- Ou comment avoir de quoi lever une armée à porter de main si on nous casse les pompes, commenta Ace.

- Je ne fais qu'émettre une supposition, il n'y a que Marina qui puisse la confirmer.

Le yôkai se leva et alla passer un bras autour des épaules de son amie. Carmen fit quand même une note mentale que le vice-amiral était compétent avec les morts.

- Tu n'as pas à te sentir agresser, on est entre amis, Kal'. Tout va bien.

- Désolée, souffla l'elfe en se prenant le nez entre ses mains jointes.

- Et pour répondre, oui, il est à des compétences en médecine Légale. On pourra lui demander. Et je ne l'ai jamais vu relever un mort et …

Elle s'arrêta et se mit à hurler de rire.

- C'était lui et pas Geko Moria ! Oh non. Il me tue. Lors d'un gala, des vice-amiraux ont été "ennuyés" par une main momifiée avec un humour douteux.

- Lorsque des gens s'ennuient, soupira Carmen. Je vais aller au Calypso pour faire la comparaison. Puis, j'envoie les copies à des médecins qui sont reconnus par la marine comme compétents comme expert. Et un vice-amiral, tu me diras. … Ton frère voudrait reprendre le poste d'officier des polices militaires, Kali ?

- Je n'en sais rien. Peut-être. Techniquement parlant, je pense qu'à ce stade, Marina connait mieux mon frère que moi. Je n'étais qu'une enfant, après tout.

- On est littéralement en train de comploter un remaniement dans les gros postes de la Marine, sourit avec amusement Ace.

- Alors, laissez-moi avancer le vice-amiral Isshô pour la police secrète, proposa Rayleigh.

- Non, nous avons besoin de lui pour remplacer Aokiji, refusa Kali.

- Qu'a fait Kuzan ? s'étonna le vieux pirate alors que Shakky levait un sourcil perplexe.

- La faute à ton frère.

Luffy allait donc faire quelque chose contre Aokiji Kuzan. Il faut faire attention aux prédictions de Kali, aussi étrange que ça puisse paraitre.

- On s'y met ?

- Ne faîtes pas trop de bêtises, recommanda Shakky.

- Bien. Je vais faire mes recherches au Calypso. Je vous laisse gérer la suite le temps que je tire mes conclusions et que j'envoie aux personnes intéressées de nous aider.

- Moi, je vais passer un coup de fil rapidement pour Tsuru afin qu'elle commence à chercher aussi, proposa Marina. Elle ira parler avec son garnement, c'est comme ça qu'elle appelle J'rem.

- Allons-y alors, dit Carmen.