Pour les éventuels lecteurs de CQAS (seulement sur ffnet à ce jour), il s'agit bien du Rophnée (Danald ?) de cette fic 3

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Jour 2_Bondage

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Ron dénoua sa cravate tout en retirant ses derbies, la pointe du pied appuyée sur son talon.
— J'ai le droit de dire que je déteste ta tante ?

Daphné éclata d'un rire clair et attrapa la veste qu'il venait d'ôter. Elle l'accrocha à la patère tandis qu'il l'aidait lui-même à retirer sa cape.
— Je crois bien que c'est réciproque, confia-t-elle sans que son sourire ne la quitte.

Daphné agrippa les pans de la cravate de Ron qui pendaient mollement autour de son cou et le tira à elle. Il en profita pour effleurer ses lèvres avec douceur.

— Tu as été parfait, Ronald. Comme toujours, ajouta-t-elle dans un souffle.

Il lui adressa un sourire, caressant le haut de son crâne de sa joue.

— Qu'est-ce que tu fais ? murmura-t-il alors qu'elle réalisait un noeud d'arrêt à sa cravate, juste à la base de son cou.

— A ton avis ?

Daphné tira un coup sec sur sa laisse de fortune qui le fit à peine frémir. Satisfaite, elle tira à nouveau sur la cravate, en l'obligeant à la suivre au salon.

— Tu comptes me traîner longtemps, comme ça ?

— A ton avis ?

Daphné le toisa avec condescendance et, Ron avait beau faire deux têtes de plus qu'elle, il se sentit tout petit. Il baissa les yeux et lui adressa un petit sourire. Timide. Un de ceux qui la faisait vriller à chaque fois.

Une étincelle s'alluma dans les yeux sombres de Daphné. Elle l'obligea à s'agenouiller d'une nouvelle pression sur le tissu soyeux. Ron eut le tort de tenter de poser ses mains sur ses hanches. Sa voix claqua.

— En position, Ronald.

Il se mordit la lèvre inférieure et croisa ses bras dans son dos, montant ses mains aussi haut que son manque de souplesse le lui permettait. Daphné fit tourner sa laisse jusqu'à la nuque de Ron et noua les pans de la cravate à ses poignets.

Elle fit un pas en arrière, attrapa sa poitrine à pleine main, en inspirant à pleins poumons. Le souffle de Ron se raccourcit et, seulement à cet instant, elle laissa glisser ses mains le long de son ventre. Elle pencha la tête de côté.

— Déshabille-moi, Ronald.