Ou comment Hermione vous enseigne l'art du humping !
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Jour 14 : Frottage
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Hermione entra dans la chambre de Percy à pas de loup, comme s'il allait surgir du placard alors qu'il ne l'utilisait plus depuis de nombreuses années. Pour la première fois, elle pouvait profiter d'une chambre seule et elles n'auraient plus à se battre, avec Ginny, avec leurs heures de sommeil décalées.
Epuisée, Hermione s'écroula sur le lit et inspira profondément dans la taie d'oreiller. Elle adorait l'odeur du linge propre des Weasley. Molly sentait les épices, Ron les bonbons, Ginny la poudre, Bill le musc, et les jumeaux sentaient cette odeur. Le linge propre.
Leurs visages se matérialisa derrière ses paupières closes et un sourire naquit aussitôt sur ses lèvres. Depuis le début des vacances, Fred n'arrêtait pas de la chercher. Il lui piquait ses bouquins, lui chipait ses tartines et, si elle s'était coiffée de couettes, il les lui aurait probablement tirées également.
George, de son côté, agrémentait chaque mouvement de son frère de commentaires audacieux. Elle n'était pas plus bête que la plupart des adolescentes et avait bien compris qu'elle lui plaisait.
Hermione se mordit l'intérieur de la joue et un immense sourire s'épanouit sur ses lèvres en repensant à la main qu'il avait glissée dans son dos lorsqu'elle avait préparé les infusions de la famille, en milieu de soirée.
Elle roula sur le ventre et enlaçant son oreiller, heureuse. Le corps étendu de tout son long, elle sentait encore la marque de la paume de Fred brûler sa peau. Elle se cambra, en cassant ses lombaires, et plaqua aussitôt son pubis au matelas.
Une décharge la traversa.
Les yeux fermés, à l'écoute du silence du Terrier, elle n'hésita qu'un instant avant d'entamer un mouvement de hanches contre les draps. Elle se frotta, lentement, au matelas, augmenta la pression, accéléra.
Ce n'était plus suffisant.
Hermione plia son oreiller et le serra entre ses cuisses avant de reprendre ses mouvements chaloupés. Elle visualisait Fred, ses cheveux en pétard et ses yeux rieurs, à la place de son oreiller.
Elle tenta d'imaginer la sensation de son sexe en elle. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle ressentirait le jour où elle ferait l'amour pour la première fois, mais son imagination la contentait parfaitement.
Elle sentit son sexe palpiter et les frottements de tissus contre son clitoris fut suffisant à l'exciter et à provoquer un orgasme rapide et fulgurant.
