Hello à tous,
Alors voilà je me lance, ma première fanfiction ! Il faut dire qu'à force d'en lire, moi aussi j'ai eu envie d'en écrire une x) Ecrire sur l'univers d'Harry Potter me démangeais depuis pas mal de temps, alors voilà, je me suis accroché à mon clavier, et BIM, quelques paragraphes plus tard, j'ai pondu ce chapitre (qui, je l'avoue n'est vraiment pas tip top ^^).
En espérant que ça vous plaise tout de même,... ENJOY!
Disclaimer : Les personnages et l'univers ne m'appartiennent aucunement, ils sont la propriété de J.K Rowling. Seuls certains personnages, tous secondaires seront de mon invention.
En cette belle fin de matinée dans le vallon, le soleil brillait, au zénith. Il était près de midi. Helga descendait la colline verdoyante à vive allure, Doug son blaireau de compagnie sur ses talons, en direction de la petite chaumière entourée d'arbres qui se trouvait à ses pieds. Ses longs cheveux roux flamboyants, tels des flammes, ondulaient derrière elle au rythme de sa course. Enfin arrivée, sans ralentir le moins du monde, elle entra en trombe dans la petite maison et s'arrêta juste a temps pour ne pas heurter la table sur laquelle sa mère avait déjà mis le couvert et disposé le déjeuné.
« Où étais-tu encore passée ? Tu as entendu la cloche ? Il est déjà midi. Je t'ai attendu, tu devais m'aider à préparer le repas. »
« Je suis désolée mère. Je ne pensais pas rentrer si tard. » répondit l'intéressée, encore toute essoufflée de sa course folle.
« Et qu'as-tu dans les cheveux ? »
« Ce sont des roses. Elles sont belles n'est-ce pas ? Je les ai trouvé au marché. »
« Helga, combien de fois t'ai-je dis de ne pas aller te montrer là-bas. » lui dit sa mère d'un air sévère. « Ce n'est pas un endroit sûr pour les gens comme nous. Tu sais ce que la population pense des sorciers n'est-ce pas ? »
Helga soupira. Oui, en effet, les moldus ne se montraient guère tendre envers ceux de son espèce. Et elle était bien placée pour le savoir. Son père à elle était un moldu. Et lorsqu'il avait appris que sa mère était une sorcière, et que par conséquent, elle aussi avait hérité du gène, il les avait lâchement abandonnées et pis encore, dénoncées au prévôt du village qui avait lancé à leur trousse ses meilleurs chasseurs. Aneurin avait du user de nombreux sortilèges pour les protéger toutes les deux. Maintenant qu'Helga avait grandi, c'était différent. Personne n'aurait pu la reconnaitre. A l'époque elle avait à peine quatre ans. Aujourd'hui elle allait en avoir 21.
« Oui mère. Pardonnez-moi. »
Les excuses d'Helga étaient sincères, certes, mais en son for intérieur, elle rêvait d'aller parcourir les villages, flâner le long des rues, goûtant aux saveurs de la communauté. Elle aspirait de tout son être à la découverte du monde extérieur.
A ce moment là, une colère irrationnelle se mit à l'envahir. Tout ça, c'était de la faute de son père. Si elles étaient obligées de vivre recluses sa mère et elle, c'était à cause de lui et de sa stupidité. Voyant la colère prendre sa fille, Aneurin décida de changer de sujet.
« J'espère que tu ne les as pas volées au moins ces fleurs » dit-elle en riant. « Au fait, Gwenhwyfar est passée tout à l'heure, elle te cherchait. Ne devais-tu pas la retrouver ce matin ? »
La bouche d'Helga s'ouvrit en un O parfait, et elle mit ses deux mains devant. Aneurin prit un air Toute suitfaussement sévère.
« Helga ne me dit pas que tu as encore oublié. »
Par Merlin ! Elle avait oublié. Encore. Comment cela était-il possible ? La veille au soir son amie, connaissant bien la mémoire défaillante de la pauvre Helga, lui avait envoyé une note par hibou, lui rappelant qu'elles devaient se retrouver le lendemain matin, comme elles le faisaient si souvent.
« Tu es incorrigible. Ecris lui vite une note disant que tu passeras la voir après le déjeuner. Allons dépêche toi. Gwiwer a besoin de se dégourdir les ailes. »
A l'entente de son nom, l'adorable petite effraie battit énergiquement des ailes, pour signifier son approbation. Helga avait adopté Gwiwer quelques années auparavant. En se promenant des les bois environnant, elle avait trouvé la petite chouette au pied d'un arbre, blessée, probablement tombée du nid. Tout de suite prise d'affection pour l'animal, elle l'avait ramené à la chaumière, puis l'avait soignée et nourrie. Depuis elles ne se quittaient plus. Et cela tombait bien car, Doug appréciait également la petite chouette, et l'accompagnait souvent lors de ses sorties.
Helga rédigea rapidement la note et envoya comme prévu la petite Gwiwer en mission. Elle était l'une des rares personnes du comté, hormis la noblesse et le clergé, à savoir écrire, avec sa mère. Aneurin avait de nombreuses connaissances dans la région, et l'une d'elle avait été ravie d'avoir la petite Helga comme élève. Elle pouvait donc lire et écrire à souhait, aussi bien en Gallois qu'en Anglais commun.
Ceci fait, elles se mirent à table en discutant joyeusement. Un véritable festin était disposé. Soupe de légumes, ragoût de chevreuil aux herbes, pommes de terres cuites, purée de pois et de poireaux, poisson, et même une tarte à la citrouille alors que l'automne commençait juste à pointer le bout de son nez. Les Hufflepuff avaient toujours su manier à perfection les sortilèges concernant la nourriture, ce qui faisait que même dans toute pauvreté qu'ils étaient, ils ne manquaient jamais de nourriture.
« Oh mère ce ragoût de chevreuil est délicieux! » félicita Helga, la bouche pleine, déjà prête à se resservir malgré une assiette à moitié pleine.
Helga tandis le bras pour attraper la cuiller, et au même moment, Gwiwer s'engouffra brusquement par la fenêtre et essayant en vain de ralentir, termina sa course dans le bol de soupe de sa jeune maîtresse. Elle se releva immédiatement et ébouriffa ses plumes, aspergeant de soupe aux légumes Helga et sa mère.
« Gwiwer! Sotte que tu es. Tu ne peux donc pas faire attention ? Tiens donne moi le message, et va ébouriffer tes plumes dehors! »
La petite chouette lâcha la note, puis ressortit virevoltant joyeusement. Helga déplia le petit bout de parchemin, puis se mit à le lire à voix haute, afin que sa mère puisse également en connaître la teneur.
Ma chère Helga,
Ne t'inquietes pas va, je connais bien ta mémoire défaillante, et je ne t'en veut pas.
Puisque nous nous sommes ratées de peu ce matin, retrouve moi quand les cloches
auront sonné deux heures, près de la source.
Embrassades,
Ton amie, Gwenhwyfar.
« Bien. Voilà qui est reglé. Tu ne devrais pas tarder d'ailleurs, il y a un moment que les dernières cloches ont sonné, et si l'on en croit le soleil, il va bientôt être deux heures. Allez file »
Helga se leva rapidement, la bouche encore pleine de ragoût, pris deux grosses part de tarte à la citrouille et courut vers la porte, son petit blaireau Doug sur ses talons.
Elle marcha un moment à travers bois, chantant doucement et caressant les arbres dont les feuilles commençaient à rougir. De temps à autre elle croquait dans un bout de tarte, savourant le goût sucré et acide de la citrouille. Et, lorsque Doug le réclamait, elle lui en donnait volontiers un morceau. Le vent lui caressait le visage, et soulevait doucement ses lourdes boucles rousses. Elle entendit au loin la cloche du village voisin sonner deux heure. Elle hâta le pas, et arriva bientôt à l'orée du petit bois, où s'étendait une minuscule clairière. Plus loin, se trouvait la source. Elle entendait déjà le bruit de l'eau s'écoulant à travers les rochers. Gwenhwyfar l'attendait déjà là bas, assise sur un rocher. Les deux jeunes filles se saluèrent comme de coutume, et se mirent à parler du projet qu'Helga nourrissait depuis un certain temps déjà, et qui devenait de plus en plus important pour elle.
« As-tu avancé ? » demanda son amie, un léger sourire aux lèvre.
« Un peu » répondit Helga. « J'ai commencé à écrire dans un grimoire tous les sortilèges et les formules qui me seraient utiles »
Gwenhwyfar acquiesça doucement, reportant son attention sur l'eau qui coulait à leur pieds.
« Tu sais Gwen, j'aimerais vraiment y arriver. » Reprit Helga. « Pouvoir faire profiter les jeunes sorciers d'un certain savoir, les aider à contrôler leur magie, à l'améliorer même. Je voudrais qu'ils puissent exercer leur talent en toute sécurité, voilà. Voilà ce que je souhaite vraiment. Mais ce n'est qu'un rêve, j'en ai bien l'impression. »
La jeune femme soupira, en caressant distraitement Doug qui s'était assis sur ses genoux. Oui, c'était là son souhait le plus cher. Et elle espérait trouver dans ce monde, d'autres qui, comme elle aspirait à aider ceux de son espèce. Un jour, elle y arriverait. Elle se le promit. Elle leva la tête et offrit son visage aux rayons du soleil.
ᛗᚢᚱᛁᛀ᛫ᚺᛖᛁᚱ
N'hésitez pas pour les reviews, critiques et avis sont les bienvenus ;)
J'espère que ça vous a plu btw, n'hésitez pas à me dire si vous voyez des petites (ou des grosses d'ailleurs) fautes.
Non, les runes n'ont rien à voir avec l'histoire, étant fan de Tolkien (runes utilisées pour l'écriture des nains), elles sont un peu comme ma signature !
Voilà, voilà, le chapitre 2 est à venir.