Bonjour tout le monde,
Avant dernier chapitre avant la fin, Bella dévoile qu'elle possède une colonne vertébrale finalement.
Avec amour,
Rhaenysa.
Chapitre 19: Les conséquences
Dès qu'ils revinrent à Seattle, Aro salua ses témoins qui partirent à nouveau chez eux. Les gardes s'organisèrent pour laisser seuls leurs souverains, certains partirent chercher de la nourriture et d'autres se retirèrent simplement, comprenant que les couples devaient parler.
« Tu comprends que je voulais que les Cullen soient réduits en cendres ma douce ? demanda Aro gentiment, mais avec fermeté à Althéïana.
—Oh, je le comprends très bien, mon chéri, répondit d'un ton mielleux Althéïana qui lui jeta aussi un regard sale. Cependant, Isabella est ma petite sœur et l'enfant qu'elle a porté, humaine, est ma nièce. Ce qui, selon les lois humaines, fait de toi, de vous tous ses oncles et tantes.
Son argument aurait pu convaincre Didyme et Marcus, mais laissèrent sceptiques les autres. Alors elle recalcula son coup, et même si cette option la dégoûtait évoqua l'option pragmatique et donc celle qui plairait le plus à ses autres compagnons.
— Si nous sommes gentils avec elle, nous disposons d'une excellente source d'informations contre les Cullen.
L'option sembla séduire Caïus, Athénodora et Sulpica. Toutefois, Aro restait à la regarder, attendant la suite. Sa compagne soupira et s'assit sur le canapé.
— Quelque chose semble te contrarier mia anima ?
— Le regard de ma sœur sur son compagnon. Marcus peut le confirmer, mais je pense que leur lien n'est plus aussi fort qu'avant, s'aventura à dire la haute reine.
— Nostra anima à raison. Leur lien commence lentement à se noircir. Le Cullen ne semble pas aimer tant que cela les positions de sa femme, surtout concernant leur fille.
— Intéressant, songea Aro. Nous essaierons ta technique mio amore, mais si cela ne marche pas, tu trouveras un moyen pour réduire les Cullen en cendres !
La décision finale d'Aro semblait dure, mais elle résumait assez bien son envie de meurtre. Il lui en voulait d'avoir détruit ses plans, mais ne la détestait pas pour autant. Sur ce point, le roi se montra rassurant, car voyant son air défait, il changea de comportement et la tira dans un câlin.
Le lendemain arriva rapidement. Après une nuit à se perdre les uns dans les autres et un repas des plus nourrissant. Il fut décidé qu'Althéïana se rendrait chez les Cullen, prenant avec elle Didyme et Marcus, alors que les autres prendraient le premier vol pour l'Italie.
Le trajet se passa dans le calme, la haute-reine jouant avec les bagues sur ses doigts en priant tous les Dieux connus et inconnus que sa sœur se trouve dans la même disposition d'esprit que la vieille. Sans quoi, la rencontre risquait d'être extrêmement courte et pénible pour les deux côtés.
Leur arrivée à la maison Cullen se fit sans fanfare. Althéïana toqua à la porte et fut accueillie par la petite fille qui lui sauta dans les bras avec un grand sourire et une envie de lui parler de tout ce qui se passait. Amusée et intriguée, la tante de la fillette lui posait plein de questions, sur sa nourriture préférée, son jeu préféré, sa couleur préférée, tous les sujets y passaient et Renesmée se prit à interroger cette tante qu'elle n'avait jamais vu. La famille Cullen, ainsi que leurs témoins ne loupèrent pas un instant de cet interrogatoire. Peu à peu, la méfiance et l'anxiété laissèrent place à de l'amusement. Althéïana ne ressemblait plus à la reine inflexible de la veille, mais bien à une tante venue jouait avec sa nièce. Elle laissa même Renesmée lui tressait les cheveux et grimpait sur ses genoux pour lui montrer des photos. Bella surveilla de loin avec un sourire sur les lèvres, heureuse de voir sa famille ainsi réunie. Cependant, son bonheur fut de courte durée, car Edward intervint dès son retour de sa chasse.
« Renesmée ! Éloigne-toi tout de suite !
La petite fille ne sembla pas comprendre l'hostilité de son père et au lieu de l'écouter se blottit dans les bras d'Althéïana. Ce faisant le vampire, vit rouge et voulut prendre sa fille des bras de la reine. Sauf qu'il n'avait pas pris en compte le souverain qui l'arrêta en plaquant une main sur son torse et qui le défia d'approcher plus près de sa compagne. Didyme, pour sa part, se plaça entre sa compagne et son compagnon. Une deuxième barrière prête à défendre celle qu'elle aimait. Le roi ne parla pas, il n'en avait nul besoin. Il était connu que Caïus était le combattant des Volturi mais ses frères n'étaient pas en reste. Edward était un jeune vampire, bien loin des presque 3 000 ans d'existence des Volturi, il ne survivrait pas à une rencontre avec le vieux vampire. Si tenté que la haute reine ne le transforme pas en bouillie, pour avoir touché son compagnon.
Bella s'approcha doucement de son compagnon et lui prit le bras, lui demandant de se calmer, quand elle fut repoussée en arrière, ce fut Althéïana qui plaçant Renesmée derrière elle et mit Edward à genoux. La reine semblait meurtrière. Comment ce reliquat de vampire osait toucher sa sœur !?
— Tu oses faire du mal à ma petite sœur !?
— Rends-moi ma fille ! grogna le vampire à genoux en la fixant avec haine.
— Ma sœur a accepté que je la voie, je n'ai pas besoin de ton autorisation pour le faire, mais toi, tu as osé envoyer ma sœur contre un mur et ça n'est permis à personne !
— Ana, s'il te plaît, vint la voix suppliante de Bella qui revenait vers son aînée, sa fille et son mari.
— Renesmée, chérie, va avec ta maman. Ton géniteur est moi allons parler.
— Je peux aller avec toi en Italie tatie ? demanda la fillette qui serrait sa jambe.
— Non ! Gronda Edward.
— Nous allons voir ma douce, va avec ta mère. S'il te plaît ?
Bella réceptionna sa fille, jeta un dernier coup d'œil à Edward et disparut à l'étage.
— Le jour de votre mariage, je t'ai dit de ne jamais faire de mal à ma sœur. Et tu oses la jeter contre un mur, devant moi, pour sauver ta fille, qui n'est même pas en danger avec moi ! Sa tante ! Penses-tu que je vais la kidnapper et la prendre avec moi à Volterra !?
— Tu es une foutue Volturi !
— Et toi tu es un connard de Cullen ! Penses-tu vraiment que Bella et Renesmée vont te choisir, quand elles vont voir que tu es un égoïste pathologique ?! Penses-tu vraiment que ma sœur va rester quand elle va se rendre compte que tu n'es avec elle que parce que tu ne peux entendre ses pensées ? Tu n'es pas son compagnon ! Et votre lien commence à s'effriter ! Quant à ta fille, oh, comme tu es fier d'avoir fait un hybride, mais que va-t-il se passer quand elle voudra faire ses propres choix ? Que comptes-tu faire à ce moment-là ?!
— Elle ne partira jamais ! Elle est la compagne de Black ! cria t'il.
La reine fronça le nez et se tourna lentement vers Marcus qui se concentra sur son don et bougea sa tête en signe de négation.
— Il y a bien un lien d'obligation, mais ce n'est pas un lien de compagnon. Je pense que le loup voulait tellement rester près de ta sœur, mia regina, que ce dernier s'est volontairement créée un lien avec sa fille. Il n'est pas partagé et ta nièce est entièrement libre de ce côté-là, finit Marcus, qui voyait les vampires autour de lui jetait des regards sales et perdus aux Cullen qui se rétrécissaient à vue d'œil. »
Cela énerva Althéïana, car l'évaluation de son roi ne sembla pas choquer les Cullen, ni même les inquiétaient, ce qui voulait dire qu'ils savaient. Ils savaient que Renesmée ne serait jamais vraiment heureuse. Ils avaient, volontairement et en toute connaissance de cause, vendue leur fille, nièce et petite-fille, à peine née, à un loup, pour assurer leur sécurité et la survie de leur clan ! Ils la dégoûtaient. Elle aurait dû laisser faire Aro.
Toutefois, Althéïana n'eut pas le temps de réduire en cendres les vampires devant elle, car sa sœur, en rage, descendit les escaliers et demanda des explications que les Cullen ne purent lui donner.
« Ana ? Cette affaire doit être traitée entre les Cullen et moi. Si tu peux aller chercher Renesmée et la ramener en Italie avec toi ? Je viendrai la chercher bientôt.
À cet instant, Althéïana fut frappée par la maturité de sa sœur. Quand la fille qui ne voulait plus lui parler au téléphone avait-elle été remplacée par la femme devant elle. Peut-être était-ce la maternité qui avait eu cet effet ?
— Avec plaisir petite sœur, répondit la reine en montant les marches vers la chambre de sa nièce. Marcus et Didyme restèrent dans la cuisine et s'adossèrent au mur pour observer leur belle-sœur agir.
— Non ! cria à nouveau Edward. C'est ma fille ! Elle doit rester avec moi ! Avec nous ! Ce sont des monstres Bella !
— Pas autant que toi ! Vint la voix froide d'Isabella qui ressemblait étrangement à son aînée.
— Nous pouvons aussi rester et superviser le procès, si procès vous voulez madame Cullen ? Où préférez-vous miss Swan ? demanda diplomatiquement Didyme.
— Nous allons traiter cela en « famille », dit-elle sur un ton ironique. Mais je vous remercie. Ana ? Les affaires de Renesmée sont dans sa valise. »
Althéïana descendait déjà les marches, la petite en pleurs, cachait dans sa couverture. Tout le monde semblait avoir oublié qu'elle possédait une super ouïe comme eux tous et avait entendu les horreurs que les adultes disaient juste en dessous. À la porte, elle jeta un bref regard à sa sœur qui hocha la tête et sortit suivi de ses compagnons, direction l'Italie, avec sa nièce dans les bras.
