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Note de l'auteur
Deux ou trois choses à éclaircir. Premièrement, Carlisle n'a pas trompé Elizabeth avec Esmée.
Elizabeth a dit à Bella que leur relation se dégradait lorsque Carlisle est venu la voir et lui a avoué qu'il était tombé amoureux de quelqu'un d'autre. Mais il n'a rien fait avant qu'ils ne demandent le divorce. Je n'écris pas de tromperie de la part des personnages principaux.
Deuxièmement, dans cette histoire, Lauren est la meilleure amie d'Ali et a 10 ans. Elle n'aurait pas pu pousser Bella :) Je sais qu'on a l'habitude de la détester avec Tanya mais ici c'est juste une gamine et probablement une gamine cool. Vraiment, qui a poussé et/ou n'a pas poussé Bella n'était pas le plus important, il s'agissait de faire en sorte qu'Edward l'emmène chez son père pour la soigner, montrant une fois de plus à quel point il aime Bella.
Cela fait 2 ans et demi qu'il a des ressentiments envers son père, mais il les a mis de côté pour éviter à sa copine d'aller à l'hôpital (jusqu'à ce qu'elle soit dopée de toute façon). Donc le fait de savoir qui a poussé ou non n'est pas vraiment important mais vous en verrez la discussion dans ce chapitre
"Elle s'est donc endormie, heureusement juste avant que son père n'arrive et ne m'abatte pour les choses qui sortaient de sa bouche," dit Edward, qui finit enfin de raconter l'histoire de ma bouche droguée apparemment très bavarde, m'envoyant un regard arqué.
Angela rejeta la tête en arrière et se mit à rire. " Il n'y a que toi pour faire ça Bella ! Te casser le poignet puis radoter à cause des médicaments et raconter à tous à quel point tu veux le corps de ton petit-ami."
Je soupirai mais je n'avais vraiment rien à dire pour ma défense. Si j'avais été plus courageuse en allant à l'hôpital, le Dr Cullen ne m'aurait jamais droguée et je n'aurais pas débité toutes sortes de choses suggestives sur mon merveilleux, trop gentil et compréhensif petit-ami.
"Je suis désolée. Et je me rattraperai." Je lançai mon plus beau regard d'Alice à Edward et je sentis un frisson me parcourir lorsqu'il sourit.
"Oui, tu te rattraperas. Je crois que tu as de nombreux moyens intéressants en tête, après tout."
Bon sang. Je sentis mes joues s'échauffer lorsque Ben, Angela et Edward se mirent à rire de moi. Ils étaient venus voir mon plâtre qui, heureusement, avait été posé pendant que j'étais inconsciente. J'avais dormi pendant tout le processus et toute la nuit. Apparemment, les analgésiques et moi ne faisions pas bon ménage - ou se mélangeaient à merveille, selon le point de vue.
"Je le ferai," lui assurai-je en tapotant son genou de ma main valide.
"Tu ferais mieux ! Non seulement tu as failli me faire tuer, mais en plus tu nous as proposés pour faire du baby-sitting. Et ne crois pas qu'ils ne sont pas déjà en train de le préparer. J'ai vu le visage d'Esmée s'illuminer à cette suggestion."
Je secouai la tête, sachant que ce n'était pas la raison pour laquelle elle s'était illuminée mais il valait mieux laisser cette conversation pour quand Angela et Ben ne seraient pas avec nous.
"Hé, en tant que baby-sitter la plus expérimentée de la pièce, vous deux, seuls, avec un bébé qui ne fait que pleurer un peu et dormir la plupart du temps ? Cela me semble être une bonne recette pour se racheter," fit remarquer Angela. Comme toujours elle était ma planche de salut.
"Tu vois, je t'ai rendu service," dis-je à Edward, grâce à ma meilleure amie.
Edward avait l'air beaucoup plus heureux qu'avant. "Il faudra que je dise à mon père que l'offre tient toujours alors,"dit-il.
Rien que ces mots me firent vibrer. Edward n'avait pas parlé à son père depuis je ne sais combien de temps, et maintenant, grâce à mon poignet, il l'avait fait. Et grâce à ma bouche, il allait recommencer. Cela ne s'était certainement pas passé comme je l'avais prévu mais cela n'avait pas d'importance. Tout ce qui comptait vraiment, c'était qu'Edward et son père puissent avoir une relation, et que son petit frère et lui en aient besoin. J'insistais sur ce point. Si je devais utiliser des moments sexy pour l'inciter à le faire, eh bien, je le ferais. J'étais comme ça, bienveillante.
Angela gloussa. " Un vrai gamin !" Puis elle se tourna vers moi. "Comment te sens-tu ?"
Maintenant que mon poignet était en place, j'allais bien. "Une petite douleur mais rien de comparable à hier soir. Le plâtre m'a aidé et j'ai pris un anti douleur aujourd'hui."
"C'est bien. Je m'inquiétais pour toi. Et Ali était hors d'elle, souhaitant être plus grande pour pouvoir te protéger."
Je secouai la tête aux paroles d'Angela. "Elle n'aurait rien pu faire. C'était peut-être même un accident pour autant qu'on le sache."Je voulais que ce soit le cas. "Merci de l'avoir ramenée à la maison et d'être restée avec elle jusqu'à ce que papa et moi revenions."
Ang et Ben avaient regardé un film avec elle, du moins c'est ce qu'on m'avait dit. Edward m'avait portée jusqu'au lit, apparemment. J'étais vraiment, vraiment désolée d'avoir manqué ça. J'espérais que cela se reproduirait et que je serais réveillée la prochaine fois. Et que nous serions seuls.
"Ce n'était pas un problème. Par contre, il n'y a plus de glace Heath Bar.*" Angela rit quand je lui envoyais un regard moqueur. "Tu ne peux pas me laisser seule avec une glace."
"C'est vrai," dit Ben. "J'aimerais ajouter qu'elles ont tout mangé et que je n'ai rien eu."
"Peu importe. Tu dois rester en forme pour le football."
Ben rit en chatouillant le côté d'Angela, ce qui la fait crier. "C'est plutôt le contraire, surtout après un match, ma petite maligne."
"Maligne comme un renard. J'ai eu la glace," fit-elle remarquer, ce qui lui valut d'autres chatouilles.
Je souris en me blottissant contre Edward. C'était agréable d'être avec mes amis. C'est ainsi que la soirée aurait dû se dérouler si je n'étais pas tombée. Edward appuya sa tête contre la mienne et joua avec les pointes de mes cheveux.
"Sérieusement, nous sommes heureux que tu ailles bien. Tu penses vraiment que quelqu'un t'a poussé ?" demanda Ben.
Je sentis Edward se tendre sous moi à cette question. Bien sûr, il savait qui serait le candidat le plus probable si c'était fait exprès.
"Je ne sais pas. Je veux croire que c'était un accident mais j'ai été bousculée assez fort avec un bon coup de coude."
"C'était ma sorcière de cousine. Je le sais !" dit Angela. "Et quand j'aurai mis la main sur elle..."
"Ce n'était pas Tanya…" interrompit Edward, sûr de lui. Tellement sûr de lui que cela me dérangea.
Je tournai la tête pour le regarder. "Comment le sais-tu ?"
Edward eut l'air mal à l'aise. "Je lui ai envoyé un texto hier soir pendant qu'on posait ton plâtre. Elle n'était même pas au match."
Je ne savais pas trop comment réagir. Lui parlait-il encore régulièrement ? Ou avait-il simplement pris contact avec elle parce qu'il craignait que ce soit elle qui m'ait fait tomber ? J'espérais vraiment que c'était la raison.
Angela me jeta un coup d'œil et je lui répondis par un petit haussement d'épaules.
"Et alors ? Même si elle n'était pas là, elle aurait facilement pu demander à l'une de ses sous-fifres de le faire à sa place. Il y a plein de pétasses blondes dans son petit groupe. J'ai montré des photos à Alice mais elle n'était pas sûre. Je parie que c'était Jessica."
Edward n'avait rien à répondre à cela et le moins que l'on puisse dire, c'est que la situation était tendue. Heureusement, ma meilleure amie était douée pour faire baisser la tension.
"Donne-moi ce poignet. Edward va chercher les feutres dans le tiroir de droite de la cuisine."
Je détournai le regard d'Edward qui se dépêcha d'exécuter les ordres d'Angela. Ben s'assit et regarda le match de football qu'ils avaient choisi quand ils étaient arrivés.
"Hey !" dit Ang. Nous étions plus ou moins seules, puisque Ben était dans son propre monde. "Il s'inquiétait vraiment pour toi. On s'en fout qu'il lui ait envoyé un texto."
Mais bien sûr, elle ne savait pas à quel point il avait voulu récupérer Tanya au début. Je savais qu'il m'aimait. Je le croyais. Mais il l'avait aimée une fois elle aussi, et elle pouvait facilement se rappeler à quel point il était génial et essayer de le reprendre. Et puis quoi ?
Edward revint dans la pièce, tenant plusieurs feutres de couleur. "Voilà, Angela. Mais garde de la place pour moi, d'accord ? Je dois aider à décorer le plâtre de ma copine." Et il m'embrassa sur la joue en se rasseyant à côté de moi.
"Tu vois ?" murmura Ang en se mettant au travail sur mon plâtre.
Peut-être. Edward et Ben se mirent à parler du match mais Edward garda son bras autour de moi et joua avec mes cheveux ou passa son pouce le long de ma mâchoire.
Je regardai avec intérêt Angela dessiner une jolie image d'Edward et moi assis à la table de la cafétéria, lui avec ses bras autour de moi, souriant, moi avec un air rêveur sur mon visage alors que je m'appuyai contre lui. Elle se dessina avec Ben à côté de nous. C'étaient des petites caricatures tellement mignonnes que je ne pus m'empêcher de sourire. Et elles représentaient parfaitement la façon dont nous étions assis à la cafétéria tous les jours. C'était ma vie maintenant. Et c'était plutôt génial.
Je ris quand Angela écrivit "RIP Charlotte aux fraises" sur le T-shirt que portait son dessin. Nous appelions Tanya ainsi quand nous étions plus jeunes. Et c'était l'un des plus beaux surnoms qu'Ang avait pour elle, pour ainsi dire.
Ses yeux pétillants rencontrèrent les miens. "Nous savons mais eux devront se poser la question…"
Je gloussai et hochai la tête. "Merci, Ang."
"Laisse-moi voir." Edward me prit le poignet et le tourna doucement pour voir le dessin. "J'adore," dit-il à Angela, en lui adressant un sourire. "Le déjeuner est mon moment préféré de la journée scolaire car c'est le seul moment que je passe avec Bella. Pour l'instant, en tout cas."
Hein. "Qu'est-ce que ça veut dire ?"
Il sourit et m'embrassa le nez. "Tu verras."
Je jetai un regard à Ang qui haussa les épaules en ajoutant quelques cœurs flottant autour de nous. Elle dessina aussi un gâteau d'anniversaire et des carottes. Et ça me fit rire. La cafétéria était vraiment notre endroit.
Ils restèrent quelques heures, commandèrent une pizza, blaguèrent et firent de leur mieux pour que je ne pense pas à ce qu'il s'était passé. Et cela fonctionna en grande partie. La douleur n'était plus aussi vive et passer un dimanche tranquille avec mes amis était exactement ce que le médecin avait ordonné. Ali était chez Lauren, et papa est allé pêcher avec un ami une fois que je l'avais assuré que j'allais bien.
Edward m'entoura de ses bras quand Angela et Ben partirent. Je me blottis contre lui et appréciai la chaleur, la force et la perfection qu'il dégageait. Enfin, presque parfait. J'avais beau essayer, je n'arrivais pas à oublier l'histoire avec Tanya.
"Veux-tu regarder un film ? Ou devrais-je partir et te laisser te reposer ?"
La dernière chose que je voulais, c'était qu'il parte, alors je lui dis de mettre un film. Il le fit et quand il revint, il me prit dans ses bras et prit le plaid moelleux sur le dossier du canapé et le posa sur nous.
J'essayai de me perdre dans Easy Girl, que je savais qu'Edward avait mis pour moi mais cela n'arriva pas. Mon esprit tournait en pensant à hier soir, à tout ce qu'il se passait avec le père d'Edward, et oui, à Tanya. Je ne pouvais pas m'en empêcher.
"Hé. Est-ce que ça va ?" demanda Edward, se déplaçant pour pouvoir me regarder.
"Bien sûr," mentis-je. "Je me sens bien."
"Ce n'est pas ce que j'ai demandé." Edward s'assit, nous tournant tous les deux pour que nous soyons face à face. "Tu es contrariée depuis que je t'ai parlé des textos avec Tanya."
Eh bien... "Ouais, je suppose. Ce n'est pas grave. Je vais m'en remettre." Je baissai les yeux et commençai à enlever les peluches du plaid.
"Je ne veux pas que tu sois obligée de te remettre." Edward inclina mon menton pour que je puisse le regarder. "Je l'ai seulement contactée pour voir si elle avait été impliquée dans ta chute. Elle était la seule personne à laquelle je pouvais penser qui te ferait du mal exprès."
Je hochai la tête, parce que je ne pouvais pas imaginer que quelqu'un d'autre veuille le faire non plus. Mis à part mes récentes altercations avec Jasper et Tyler, je ne pensais pas qu'ils feraient quoi que ce soit qui puisse me faire du mal.
"Veux-tu me parler, s'il te plaît ? Nous avons toujours été honnêtes l'un envers l'autre."
Il avait raison. J'adorais ça entre nous.
"Je suppose que cela ne me dérange pas que tu l'aies contactée pour lui demander. Je suis contrariée parce que cela m'a fait me demander si tu lui parlais toujours et je n'aime pas cette idée."
Edward hocha la tête. "Je comprends. Elle m'envoie des SMS de temps en temps. Les seules fois où je lui ai répondu, c'est lorsqu'elle m'a demandé des trucs pour un devoir d'espagnol. Les fois où elle essaie de me faire parler de sa vie ou de la mienne, je ne réponds pas du tout, je le jure."
Cela me fit me sentir mieux. Je ne pouvais guère lui reprocher d'avoir répondu à une question sur les devoirs. Aussi longtemps qu'ils ne s'épanchaient pas quotidiennement sur leurs sentiments. Ça craindrait.
"Voila." Edward me tendit son téléphone. "Regarde ça."
Je commençai à lui le rendre. Je ne voulais pas être ce genre de fille, qui devait consulter le téléphone de son copain pour être sûre qu'il ne mentait pas. Ce n'était pas qui nous étions.
"Je n'en ai pas besoin, Edward. Je te crois."
"Quand même. Je veux que tu voies ce que j'ai dit."
D'accord, alors. Je lus leurs textos.
Etais-tu au match ce soir ?
Non. Pourquoi ?
Parce que quelqu'un a poussé Bella et elle s'est cassé le poignet. Je voulais être sûr que ce n'était pas toi.
Comme si j'allais perdre mon temps avec elle ? Pourquoi penses-tu que je ferais du mal à ta petite amie ?
Parce que tu es la seule personne à ne pas l'aimer.
Il y a beaucoup de gens qui n'aiment pas ta précieuse Bella. Ne me blâme pas pour sa maladresse.
Je pensais ce que je t'ai dit. Ne fais rien qui puisse lui faire du mal, ni toi ni tes amies.
S'il te plaît. Elle n'est même pas sur mon radar. J'en ai tellement fini avec le lycée.
Bien pour toi. Que cela reste ainsi.
Allez, Edward. Pourquoi es-tu si bouleversé à cause d'un poignet cassé ? Ce n'est pas comme si elle utilisait ses mains pour quelque chose de bon. Pas comme avant !
Au revoir, Tanya.
Allez, Edward ! Je plaisantais ! Nous savons tous les deux que Bella n'a aucune expérience. C'était drôle !
Edward ?
Bien ! On dirait que tu as perdu ton sens de l'humour quand tu m'as perdue. Peu importe.
Quelques tentatives supplémentaires pour attirer son attention suivirent mais il n'avait visiblement pas répondu. J'en étais contente. J'étais en colère contre les insinuations sexuelles mais c'était plutôt vrai. Mais je l'avais touché et il avait aimé ça. Plus qu'aimé. Il avait adoré. Alors là !
"Tu vois ? Je lui ai à peine parlé depuis que j'ai réalisé que je commençais à t'aimer. Même si nous n'étions pas encore officiels, je savais que je voulais l'être, alors j'ai tout laissé tomber. Vouloir qu'elle revienne était stupide de toute façon."
Je le regardai. "Ouais ?"
"Ouais. Le fait qu'elle m'ait largué a été la meilleure chose qui me soit jamais arrivée parce que ça m'a amené à toi."
Bon sang. M. Charmeur était de retour et j'étais une flaque de glu.
"Je suis vraiment contente que ce soit le cas." C'est drôle comme je le voyais presque depuis toujours mais nous n'avions vraiment appris à nous connaître que récemment. Et maintenant, il était tout à moi.
"Moi aussi."
Il m'embrassa doucement mais cela m'enflamma quand même. Je me déplaçai pour monter sur ses genoux et Edward gémit alors que je m'installais sur lui.
"Pourquoi commences-tu toujours des choses que nous ne pouvons pas terminer ?"
"C'est toi qui dis que nous ne pouvons pas les finir," lui fis-je remarquer, me frottant contre lui et le faisant grogner.
"Parce que ton père va rentrer à la maison d'une minute à l'autre. Et tu as un poignet récemment cassé."
D'accord, il avait raison. Je me détachai de lui à contrecœur et m'installai dans ses bras. Papa allait bientôt rentrer et la stimulation n'était peut-être pas ce qu'il y avait de mieux pour mon bras aujourd'hui. Mais j'espérais que ça irait mieux bientôt.
Je boudai un peu quand Edward rit et m'embrassa dans le cou. "Je te le promets, chérie. Dès que nous serons vraiment seuls, je te ferai sentir vraiment bien."
Mon Dieu. Je n'en doutais pas. Mais je voulais faire la même chose pour lui. Au diable Tanya et ses insinuations. Je pouvais faire en sorte qu'Edward se sente aussi bien qu'il le faisait pour moi. Je le ferai. J'allais être prête la prochaine fois que l'occasion surgirait. Trop prête.
"Qu'est-ce qui te fait glousser ?"
"Je me demandais si tu allais contacter ton père pour qu'il nous confie du baby sitting."
Edward me sourit. "Avec une telle motivation ? Comment pourrais-je ne pas le faire ?"
C'est bien. Mais je devais en être sûre.
"Tu es d'accord avec ça, au-delà du fait qu'on ait des moments sexy ?"
Edward secoua la tête. "Si tu demandes si tout s'est arrangé comme par magie entre mon père et moi après hier soir, alors non. Mais tu as raison à propos d'Alex. C'est mon frère et je détesterais qu'il grandisse sans me connaître. J'adore la relation que tu as avec Alice. Bon sang, j'aime la relation que j'ai avec Alice. Mon petit frère mérite la même chose."
Bien. J'enroulai mes bras autour de son cou du mieux que je pus avec mon stupide plâtre et je lui donnai un gros baiser. "Je t'aime. Et je suis fière de toi. Je sais que ce n'est pas facile pour toi."
"Tu as rendu les choses plus faciles." Il me sourit. "Tes commentaires inappropriés ont certainement brisé la tension."
C'est tellement embarrassant. Mais au moins, ça avait servi à quelque chose. "Je ne voulais pas le dire mais je suis contente qu'ils aient aidé."
"Moi aussi." Edward m'embrassa encore. "Je t'aime. Même quand tu es défoncée."
"Je t'aime aussi et j'espère ne plus me défoncer de si tôt."
Il rit. "Ça marche pour moi."
Je me blottis contre lui et nous commençâmes finalement à regarder le film.
A un moment donné, je m'endormis à nouveau. Et quand je me réveillai, Edward était parti. Papa préparait le dîner et Ali dormait à côté de moi. Je me déplaçai pour me relever quand je vis quelque chose de nouveau sur mon plâtre.
J'aurais aimé être là pour te rattraper quand tu es tombée. Je promets de toujours essayer de l'être. La seule chose que nous devrions faire à partir de maintenant, c'est tomber l'un pour l'autre. Je t'aime.
Et il avait dessiné un grand cœur autour et l'avait signé Amour, Edward. Meilleur. Petit ami. Jamais. Oui, j'allais étudier et lui montrer à quel point je l'aimais. Il était temps.
…
(Ice) Heath bar : glaces ou barres au chocolat au lait, amandes et caramel.
