Bonjour à tous !

Je n'ai rien posté sur ce site depuis un moment maintenant. Je n'avais rien à poster, pas l'envie de réécrire et pas le temps de poster de nouvelles fictions, ou bien la suite des précédentes. Et pourtant me revoilà…

Comme je l'ai annoncé sur mon profil, j'arrête d'écrire de nouvelles fictions, et j'abandonne la plupart de celles en cours. Mais en venant sur ce site pour faire mon annonce, j'ai été soudainement saisie par l'envie de relire certains de mes écrits, question de nostalgie. Et celle a toujours été l'une de mes préférées… J'admet que ça m'a fait mal de me rendre compte que je l'avais presque bâclée (je m'étais bien trop précipitée pour poster des suites trop peu travaillées), qu'elle était bourrée de fautes, d'incohérences, et que l'ensemble était assez superficiel. Après tout j'avais 16 ans, et si j'avais plein de bonnes idées, je n'avais pas le temps que je voulais pour les appliquer.

Pour reprendre ma première review sur cette fiction, j'aurai pu bien plus détailler…

En relisant cette fiction, et alors que je n'avais rien écrit ou réécrit depuis presque 2 ans, j'ai eu soudainement envie de réécrire celle-ci, et de lui offrir la qualité qu'elle méritait. Je commets encore des fautes, et mon écriture est parfois bancale, mais globalement, je préfère mon style d'écriture actuel.

Voilà donc, pour ma fiction préférée, une nouvelle version, corrigée, actualisée et rallongée. La première version avait un prologue, 8 chapitres et un épilogue, et la nouvelle aussi. Si vous êtes nouveaux, il est préférable que vous lisiez cette version ^^

Je tiens à préciser que l'ancienne version restera en ligne, à sa place habituelle.

J'espère que cela plaira aux anciens comme aux nouveaux !

La jeune femme s'extasiait sur la soirée qui venait de s'achever, une réussite totale, une fois de plus. Elle avait fait salle comble, la petite salle -pourtant la plus grande de sa ville- vendant plus de tickets que sa capacité maximale, obligeant certains spectateurs à s'asseoir par terre. La jeune artiste gagnait en popularité plus vite que quiconque, et même elle n'en croyait pas ses yeux.

Pourtant jeune, encore méconnue il y a quelques mois, Lucy Heartfilia avait su toucher un public très large, du jeune adolescent fan de rock aux personnes plus âgées, adeptes de chansons douces. Cette particularité de plaire à tous les âges participait à la hausse rapide de sa popularité, en faisant en quelques mois la coqueluche de la ville, demandée dans des salles aux quatre coins du pays. Mais pour le moment, encore surprise par son influence grandissante, la jeune femme restait là où elle avait ses marques, aux côtés de sa famille.

Le téléphone à l'oreille, la chanteuse quittait la salle par la porte arrière, menant directement sur le parking réservé aux artistes. Sa voix était guillerette, et son interlocuteur ne pouvait pas manquer la joie qui l'habitait, tandis qu'elle babillait sur la soirée.

- C'était formidable, vraiment! Tant de gens réunis juste pour m'écouter moi… Cette fois il n'y avait pas d'autres artistes, ces gens étaient vraiment là juste pour moi, tu t'en rends compte, Lux? Je n'en reviens pas, c'était extraordinaire, et toutes ces lumières, ces applaudissements… Le temps d'une soirée, j'étais une vraie star !

Au téléphone, une voix masculine lui répondit qu'elle était une star, et que cela ne faisait que commencer. Ce genre de concerts, il y en aurait beaucoup d'autres vu sa popularité. Puis il lui rappela le déjeuner familial du lendemain, date qu'elle ne devait pas manquer, star ou pas star.

- Bien sûr, je serai là, je vous l'ai promis! Je ne compte pas rater l'anniversaire de ta copine, tu me ferais la peau…

Si elle exagérait, car jamais son frère ne porterait la main sur elle, elle savait néanmoins que son absence lui vaudrait une bonne leçon de morale de la part du jeune homme. De plus, elle en culpabiliserait beaucoup, la concernée étant chère à son cœur.

- Arrête de hurler Luxus ! Je te l'ai promis, tu ne me fais pas confiance? Je ne te promets pas d'être à l'heure, mais je serai là. Je sais que c'est sérieux entre vous, et je compte bien être la chouchoute de ma belle-sœur.

Tandis que le jeune homme se moquait de son manque de ponctualité, la blonde soupirait longuement. Bon, il n'avait pas tort, mais tout de même…

- Oui, moi aussi je l'adore ta Mira, c'est quelqu'un de formidable, je suis d'accord avec toi. Maintenant, je te laisse baver sur elle en solo, je dois y aller, et Jellal me tuera si je téléphone au volant.

Le blond lui rappela sérieusement qu'il n'y a pas que lui qui la tuerait si elle commettait une telle erreur: dans la famille, on ne rigolait pas avec la sécurité! Il fit toutefois une remarque surprise sur l'heure tardive, le concert s'étant terminé il y a presque une heure.

- Oui, je sais qu'il est tard, je suis restée discuter, je n'ai pas vu l'heure passer… Non, je ne veux pas que tu viennes me chercher, je vais me débrouiller toute seule, comme une grande… Non, il ne va pas s'inquiéter, il passe la soirée chez un ami, il ne verra même pas que je suis rentrée aussi tard. Enfin, si tu me laisse raccrocher avant demain! … C'est ça, bonne soirée Luxus. Moi aussi je t'aime.

Elle raccrocha avec un rire léger. Son jumeau était décidément bien protecteur, malgré le plaisir qu'il prenait à l'embêter à longueur de journée. Savoir qu'elle pouvait autant compter sur sa famille lui réchauffait le cœur. Depuis le décès de leurs parents, la fratrie était restée plus soudée que n'importe quelle autre famille, se réconfortant mutuellement. Si bien que, parfois, leurs conjoints avaient un peu de mal à se faire une place au sein du quatuor.

Saisissant ses clés d'une main, elle déverrouilla sa voiture, neuve, offerte par son récent producteur, et déposa son sac sur la place passager. Elle n'avait jamais demandé à avoir une décapotable de grande marque, mais son producteur avait insisté: il avait probablement senti que la jeune femme irait loin, et voulait se faire bien voir, quitte à la gâter au-delà du raisonnable. Il avait même choisi sa couleur préférée, probablement obtenue auprès de l'un de ses frères, puisqu'elle ne la lui avait jamais indiquée clairement. C'est dire combiens d'efforts il avait mis dans ce cadeau hors de prix…

Elle qui était plus habituée à performer dans les bistros de Magnolia, et à se garer dans leurs parkings exigus, la voilà à faire une marche arrière dans le parking privé d'une salle bien plus populaire que ses lieux de représentation habituels. A cette heure, le parking était complètement vide, elle ne rencontra donc aucune difficulté à sortir de sa place, bien qu'elle restât concentrée autant qu'elle le pu à cette heure tardive, épuisée. Si concentrée qu'elle ne vit pas l'autre véhicule arriver derrière elle à toute allure. C'est seulement après avoir reculé qu'elle remarqua les phares de la camionnette qui fonçait sur elle, les pneus crissant sur le sol bétonné du parking.

Lucy n'eu pas le temps de réagir que, déjà, la camionnette l'emboutissait du côté passager avec une brutalité rare, repoussant la voiture sur plusieurs mètres. La jeune femme perdit immédiatement connaissance, tandis que deux hommes sortaient du véhicule et l'encerclait.