Jour 18 : Masturbation mutuelle

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Charlie pila devant Purge & Pionce Ltd et Hermione sauta dans la Ford Anglia.

— Tu n'as pas pris de bagages ?

Pour seule réponse, elle agita son antique sac en perles sous son nez et lui offrit un grand sourire. Elle se pencha et embrassa fugacement ses lèvres.

— Tu as raconté quoi à George, pour qu'il te laisse la voiture ?

Charlie haussa les épaules, les yeux rieurs.

— Je l'ai surtout soudoyé pour qu'il n'en parle pas à Maman… Ton service va s'en sortir sans toi, tout un week-end ?

Elle haussa les épaules à son tour tandis qu'ils filaient sur la route.

— Malefoy peut gérer.

Ils traversèrent la ville vers le sud et prirent la direction de Crawley. A la première étendue herbeuses, ils s'envolèrent vers les cieux sans laisser le silence s'installer. A chaque fois qu'ils étaient ensemble, ils étaient intarissables, ce qui n'était pas sans faire jaser les Weasley à chaque repas de famille.

Pourtant, aucun d'eux ne savait qu'ils se fréquentaient en dehors du Terrier et, encore moins ce qu'ils fricotaient bibliquement. Leur histoire avait commencé doucement, par des échanges de bons procédés. Charlie fournissait Hermione en sang et écailles de dragons, elle lui produisait des potions pour sa réserve.

Ils avaient connu une première aventure trois ans plus tôt, avaient remis le couvert ponctuellement et, depuis près d'un an, ne passaient plus un mois sans se voir.

— Je ne pensais pas qu'on arriverait si vite sur la côte ! s'exclama Hermione en se penchant vers le pare-brise.

Charlie s'étira exagérément et glissa un bras sur ses épaules en dégageant ses longues boucles.

— On va pouvoir relâcher notre attention pour les deux prochaines heures.
— Oh.

Hermione se réinstalla contre le dossier, agrippa la main de Charlie posée sur son épaule et la guida vers sa poitrine. Elle soupira d'aise quand il s'empara de son sein. Elle écarta les cuisses et releva légèrement sa robe.

— Tu m'aides ?

Charlie rit avec douceur et fondit sur ses lèvres. Sa main libre se dirigea droit à son entrejambe. Il fit glisser deux doigts sur sa culotte en coton, ému de l'humidité qu'il y rencontra, et fourra sa langue dans sa bouche.

Il étouffait ses soupirs de ses baisers et eut, lui-même, du mal à retenir un grognement sourd lorsque la main fine d'Hermione se posa sur le renflement de son jean.
Elle avança ses hanches sur son siège, Charlie se faufila sous le coton depuis son aine, et explora ses lèvres humides. Rapidement, il remplaça ses doigts par sa paume chaude qu'il plaqua à son intimité, d'une caresse appuyée.

Hermione dézippa son jean avec prestance et n'attendit pas pour enserrer son érection. Elle glissa son pouce sur son gland, recueillit le liquide pré séminal qui perlait déjà et appuya davantage sur sa prise. En deux va-et-vient, Charlie éjacula dans un juron frustré.
Contre ses lèvres, Hermione ne retint pas son rire.

— Utilise mieux ta bouche, au lieu d'être aussi vulgaire.

Elle appuya légèrement sur sa nuque. Magnanime, Charlie se précipita entre ses cuisses et s'exécuta.