Je ne possède aucun des personnages de la série
Neal Caffrey détestait Keller parce qu'il était fou, dangereux et incontrôlable… et ce n'était pas ce qu'il s'apprêtait à lui dire qui allait changer son jugement à égard, et voilà qu'il ne lui reste plus que trois pour éviter un drame...
Ce texte a été écrit pour la Nuit du FOF sur le thème "Proposition"
En espérant que cela vous plaise !
Bonne conférence
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
UNE RAISON DE SE MOTIVER
Chapitre 2
Le sourire qui se dessina sur le visage de Keller en voyant Neal capituler le fit frémir, mais son vis-à-vis s'en moqua et donna une petite tape sur le torse de son nouvel associé.
- Quel plaisir de te voir accepter ma proposition ! J'aime tellement faire équipe avec toi !
Neal frissonna une seconde fois
- Ce ne n'est pas une proposition quand on ne laisse pas le choix.
- Tout de suite de grands mots. Tu n'es pas content de retravailler avec moi ? Comme au bon vieux temps ?
- Honnêtement ?
- Oui, ce n'est pas comme si je pouvais aspirer tout l'oxygène contenu dans le cube d'un seul coup. Tu as déjà été privé d'air, tu sais ce que l'on ressent quand l'oxygène est aspiré. Il parait que ça brûle et que la douleur est intense, non ? Demanda Keller en plaquant une main sur le torse de Neal.
Ce dernier ne put réprimer un autre tremblement. Être proche de ce type le terrorisait toujours autant parce qu'il était fou et Neal savait parfaitement qu'il n'était pas possible de raisonner un fou. Par contre, il se devait d'essayer de garder la tête froide parce que la vie de ses amis était en jeu. Il ferma les yeux une fraction de seconde pour maitriser sa peur et tenta de faire avancer la situation parce que dans tous les cas les heures de Peter et Elizabeth étaient comptées.
- Alors, dis-moi ce qu'on doit voler.
OoooO
Quand la voiture s'immobilisa de l'autre côté de la rue, le visage de Neal se décomposa.
- Attends, ce n'est pas un musée ou une galerie, c'est une banque !
- Oui, avec un coffre-fort particulièrement intéressant.
- Je m'en doute bien, mais c'est une banque Keller et ils ne nous restent que 2h30 si j'en crois ton compte à rebours glauque.
- Tu peux prendre plus si tu veux, tu sais moi, ce n'est pas un problème et…
Keller ne termina pas sa phrase parce que Neal venait de sortir de la voiture. Il lui fallait de l'air, là, maintenant, tout de suite… parce que sa respiration se faisait difficile et que la panique était en train de le gagner. Une attaque de banque ça se planifiait pendant des jours et ça s'effectuait soit tôt le matin, soit tard le soir, ce qu'il ne pourrait pas faire. Il était 11h30, quoi qu'il fasse il devait le faire avant 14 heures s'il voulait avoir une chance de sauver ses amis et il se tourna vers Keller qui venait de le rejoindre.
- Tu sais qu'il y a des caméras partout ?
- C'est pour ça que tu es là, c'est toi qui va rentrer là-dedans pas moi… je ne tiens pas à aller en prison à ta place.
- Et comment je suis sensé faire ?
- Ah ça, c'est toi le petit génie, non ? Mozzie n'arrêtait pas de me dire que tu étais un surdoué, prouve-le ! Tiens d'ailleurs, tu sais où il est celui-là ? Il est dur à localiser, en revanche ta logeuse, si tu traînes ou si tu fais mine de vouloir contacter les autres agents du FBI sache que je peux la faire abattre dans la seconde… Tu sais bien que je ne travaille jamais seul.
Neal frissonna, bouleversé par la menace sur June. Keller savait apparemment tout de sa vie et de la manière dont il pouvait lui faire mal, c'était un vrai sadique, mais il ne devait pas le laisser prendre l'ascendant sur lui alors, il répliqua d'un coup sec.
- Arrête de me menacer et donne plutôt le numéro du coffre et la taille de ce qu'il contient. Je ne peux rien voler si je n'en connais pas plus !
- Tu es pressé ?
- Comme si tu ne le savais pas !
