Helloooo !

Ca fait suuuuuuuper longtemps ! Mais le temps me manque terriblement, c'est affreux. Je suis désolée !

Mais en ce jour spécial qu'est l'anniversaire de notre chère Erine. Voici un petit chapitre du What If !

Et j'ai une petite surprise, ce n'était pas prévu tout de suite, mais pourquoi pas ?

Sans oublier... Merci Lilou590 d'avoir ajouté l'histoire à tes favoris et Xailynae de la suivre. J'espère qu'elle continuera de vous plaire.

Merci Aventure pour ton review ! Je suis contente de retrouver ici ! :D

Bonne lecture ! :)


7 – Loup-garou

3 août 1983

— AAAAAAH AU SECOURS ! PAPA ! MAMAN ! PAPA !

Le hurlement d'Elizabeth les réveilla en sursaut. James s'arma de sa baguette, suivi de Lily. Les cris d'Elizabeth étaient continus, la voix de leur fille se cassait à chaque son. Elle était terrifiée. Que lui arrivait-il ?

Le cœur de James se serra quand il découvrit sa petite fille, en larmes. Elle sanglotait, incapable de reprendre sa respiration.

Homenum Revelio, prononça James.

Rien. Seuls Lily, Elizabeth et lui étaient présents. Sa fille n'était pas attaquée. Il ne s'agissait que d'un mauvais rêve. Dans la chambre d'à côté, Harry, réveillé par sa sœur, pleurait.

— Occupe-toi de Beth, dit Lily. Je vais calmer Harry.

Lily quitta la pièce. James s'assit sur le bord du lit et lova sa petite fille dans les bras. Elle était toute tremblante. Il la serra fort contre lui et caressa ses petites boucles blondes, puis il lui embrassa le front.

— Chut, Beth… la calma-t-il. Chut… Papa est là, mon p'tit cœur. C'était un vilain cauchemar.

— Le… Le… LE LOUP-GAROU ! Le loup-garou a voulu me… me… manger tout… tout cru ! expliqua-elle en collant son Occamy contre son visage.

— Oh… murmura-t-il, préoccupé par son meilleur ami. Il n'y a pas de loup-garou, p'tit cœur. Regarde, on est dans ta chambre. Je suis là.

— Mais… Mais… IL VA REVENIR ! cria-t-elle.

— Non, il ne reviendra pas. Qui voudrait affronter Elizabeth Potter, la plus forte petite fille du monde ? Qui oserait toucher à la fille de James Potter, le meilleur papa du monde ?

— Un méchant loup-garou ! C'est Selina qui l'a dit à l'école !

— Tu ne devrais pas écouter tout ce que Selina dit. Ses parents ne disent que des bêtises et elle répète toutes les bêtises.

— Mais… Moi, j'ai peur ! Ils font peur !

James passa sa main dans ses cheveux ébouriffés et soupira. Il croisa les yeux émeraude de Lily, adossé au montant de porte. Elle avait la même idée que lui : ils devaient parler à Remus. Elizabeth devait l'apprendre. Ils étaient certains que le savoir apaiserait la peur d'Elizabeth. Pour ce soir, il n'y avait qu'une seule solution.

— Allez, viens, mon p'tit cœur. Il faut retourner dormir. Avec une Maman comme la tienne, on ne risque rien.

Il porta Elizabeth. Elle enroula ses petits bras autour de son cou et serra sa taille avec ses petites jambes. Ils passèrent devant Lily qui caressa les cheveux de leur fille, puis ils retrouvèrent leur lit avec une petite personne entre eux deux. Elizabeth se cala contre Lily. Après plusieurs minutes, elle retrouva le royaume des rêves.


Deux jours plus tard, Lily et James furent ravis de la visite de Remus – ce qui n'était jamais très rare – tout comme Sirius et Mary qui semblaient habiter ici. Ils profitèrent de la sieste d'Harry et d'une partie de jeu de Petites Licornes entre Sirius, Mary et Elizabeth pour prendre à part Remus.

— Il y a un problème ? demanda-t-il devant leurs visages inquiets.

Sans y aller avec des baguettes, James et Lily expliquèrent le cauchemar d'Elizabeth ainsi que les nombreuses questions qu'elle leur avait posées. Le cœur de Remus palpita. Il baissa les yeux, il avait craint que ce jour arrive. Il avait craint que sa filleule ait peur de lui. Ce jour était arrivé. James et Lily n'avaient jamais fait le bon choix en le désignant parrain.

— Elle est assez grande pour comprendre, conclut Lily.

— Je ne veux pas lui faire peur, répondit-il en évitait leur regard.

— Elle n'a jamais eu peu de toi Lunard.

James était convaincu, sûr de lui, comme toujours.

— Quand elle saura…

— Fais-lui confiance, dit Lily de son si doux sourire, elle posa la main sur son bras. Explique-lui avec des mots simples. Raconte-lui ton histoire. Raconte-lui comment cela se passe pour toi et comment tu le vis. Mais surtout dis-lui que cela ne change rien à ce que tu es pour elle. Beth t'aime énormément. Elle comprendra.

James et Lily étaient déterminés, de vrais Gryffondor.

Remus avait conscience que sa filleule était très intelligente pour son jeune âge, mais elle ne restait pas moins une enfant. Elle aurait toutes les raisons de le craindre et de ne plus vouloir le voir. Jamais il ne lui en voudrait pour. Lui-même s'était toujours détesté jusqu'à ce que ses amis arrivent pour l'aider.

— On ne sera pas bien loin. On interviendra si besoin., le rassura Lily. Mais nous n'avons aucun doute sur l'issue de cette conversation.

C'est après le goûter que Remus proposa de jouer aux Petites Licornes avec Elizabeth. Après tout, Lily lui avait toujours conseillé d'utiliser des jeux, c'était un bon moyen de communication avec les enfants. Elle n'avait pas tort, il serait plus simple de parler à sa filleule sans la confronter.

— Papa et Maman m'ont dit que tu avais fait un cauchemar ? commença-t-il, la boule au ventre quand elle réussit à sortir une Licorne de la forêt enchantée.

— Un loup-garou a voulu me manger ! s'exclama-t-elle d'un froncement de sourcils et il lança le dé en grognant amèrement.

— Qu'est-ce qu'un loup-garou, Elizabeth ? demanda-t-il, il avança son pion.

— Une méchante créature qui veut manger TOUT LE MONDE ! répondit-elle sérieusement avant d'ajouter. Papa dit que non, mais Selina l'a dit à l'école !

— Et tes copains et copines ?

Remus connaissait très bien les parents de ceux-là. Il doutait que les Weasley, Diggory et Londubat aient instruit cette idéologie à leurs enfants.

— Ils savent pas.

Elle haussa les épaules, puis elle leva les bras, victorieuse, quand elle lui fit perdre une Petite Licorne. Au moins, c'était lui qui perdait, il éviterait sa mauvaise humeur. Il réfléchit un peu et constata qu'elle l'observait les yeux plissés, toujours très observatrice, surtout déstabilisante.

— C'est à ton tour, parrain, expliqua-t-elle.

— Ah oui, pardon.

Remus lança le dé. Il se contenta d'un soufflement, il n'avait plus une seule Licorne en jeu.

— Je peux te raconter une histoire ?

— C'est parce que tu perds, c'est ça ? demanda-t-elle et il ne fut s'empêcher de sourire.

— Non et nous pouvons continuer à jouer.

Elizabeth accepta et lança le dé.

— Est-ce que tu sais pourquoi j'ai beaucoup de cicatrices ?

— Papa dit que c'est parce que tu essaies d'apprendre à bien voler sur un balai, mais tu tombes toujours. Tu veux que je t'apprenne, c'est ça ?

Il couvrit son visage avec sa main et perçut le rire de James. Son ami ne rendait pas la tâche facile. Et comment devait-il prendre que sa filleule de cinq ans lui demandait de lui apprendre à voler sur un balai ? Il n'avait aucun doute qu'elle était déjà meilleure que lui, mais… Bref, il valait mieux revenir à leurs hippogriffes

— Non. Papa dit cela pour m'embêter.

Remus inspira une bouffée d'air.

— Quand j'avais ton âge, il y a eu un très grand accident chez mes parents. Depuis, je me transforme en loup à chaque pleine lune.

— UN LOUP-GAROU ! hurla-t-elle, les mains collées à sa bouche, plus étonnée qu'effrayée, elle ne faisait plus attention aux Petites Licornes.

— Oui, je n'ai pas eu de chance. Ce n'était pas un gentil loup-garou. Je veux juste t'expliquer que tous les loups-garous ne sont pas méchants et que le Ministère met en œuvre des lois pour éviter ses accidents. A l'école, ton papa et Oncle Patmol ont appris à devenir des Animagus pour être présents avec moi. Maintenant, j'ai une potion. Je deviens un loup, mais je suis toujours moi. Et tu dois savoir c'est une maladie. Marraine cherche un remède pour la guérir.

— Et tes cicatrices ? demanda-t-elle.

— Quand je devenais un loup-garou sans la potion, je pouvais me faire très mal. J'avais mal, mais je n'ai jamais fait de mal à personne, Beth.

La petite lèvre d'Elizabeth trembla. Il crut en avoir trop dit. Elle avait été curieuse, mais la peur prenait le dessus. Jamais, il ne lui en voudrait. Bien qu'il essayait de la rassurer, il savait à quel point il était un être dangereux.

Pourtant, Elizabeth éjecta le plateau de jeu et se jeta autour de son cou pour lui faire un câlin.

— Oh ! J'veux pas que tu aies mal, parrain.

Il n'avait pas les mots pour décrire ce soulagement de ne pas être repoussé. Il lui retourna son étreinte en caressant ses boucles blondes. Il devait continuer à la rassurer. Elle ne devait pas être inquiète pour lui.

— Depuis la potion, j'ai beaucoup moins mal.

— Quand je me fais mal, papa et maman me font toujours un câlin guérisseur. Peut-être que tout le monde devrait te faire un câlin pour pas qu'tu aies mal.

— C'est une bonne idée, approuva-t-il.

Ses yeux se posèrent vers la cuisine où ses amis avaient écouté d'une oreille discrète. Il vit les yeux humides de Lily, le sourire fier de James et Sirius, ainsi que les yeux marron chocolat si réconfortants de Mary. Les amis étaient la famille qu'on choisissait et sa famille l'avaient choisi lui. Chacun d'eux lui avait toujours accordé une place égale, sans jamais le discriminer. Chacun d'eux l'avait toujours encouragé et aimé.

James, Sirius, Lily, Mary, Marlene et Dorcas. Et maintenant Elizabeth et Harry.

Il n'y avait aucun doute, lui aussi, avait choisi la meilleure des familles.


Voilà :)

Un petit chapitre tout chouchou comme doit l'être le What If ! :)

Est-ce qu'il vous a plu ?

Sinon... Cette surprise... Si vous avez lu mon profil, vous avez pu voir qu'un Tome Bonus est prévu. Il devait sortir au cours du Tome 4, mais j'ai écrit une petite scène bonus (totalement imprévue) et je ne savais pas où la mettre car le Tome Bonus n'était pas censé servir à cela... Mais c'était l'endroit parfait, n'est-ce pas ?

Donc, vous pouvez retrouver sur mon profil : "Bonus : Les fils qui nous entourent" et cette petite scène Bonus qui devrait vous plaire, je l'espère. 3

Je vous dis à bientôt, mais je ne promets rien ahah.