Hello ! :)
J'ai terminé la publication de la première partie de mon autre FanFiction, donc j'ai eu le temps de vous écrire un nouveau petit chapitre du What If. J'espère qu'il vous plaira. :)
Bonne lecture !
8 – Un retour attendu
9 septembre 1984
Allongée la tête à l'envers, Elizabeth attendait devant la cheminée. Le sol était inconfortable, malgré le tapis du salon. Il était très dur et elle gigotait pour trouver une meilleure position – qu'elle ne trouva pas. Elle s'impatientait. Elle refusait de s'occuper, car elle ne voulait pas qu'on lui prenne sa place.
Dans la pièce d'à côté, son papa préparait la semaine de classe à venir. Parfois, Elizabeth fouinait dans le bureau à la recherche d'informations, elle était très curieuse – malheureusement, son papa le savait car elle n'avait jamais rien trouvé. Il devait jeter des sortilèges, le petit malin.
Sa maman et Harry étaient dans la salle de bain pour finir le bain d'Harry. Au petit-déjeuner, Elizabeth avait fait croire à Harry que s'il était un vrai sorcier, la marmelade ne collerait pas à son visage. A quatre ans, Harry ne réfléchissait pas encore beaucoup. Il avait laissé tomber sa tête sur sa tartine et s'était barbouillé les joues avec ses mains. Elizabeth s'était reculée, les yeux écarquillés.
— Ça cooooolle, s'était plaint Harry.
Evidemment.
— Mon pauvre Harry, s'était-elle désolée en ricanant.
— Je ne suis pas un sorcier, avait commencé à pleurer Harry.
Bien sûr, Elizabeth s'en était tout de suite voulu. Elle ne pensait qu'il l'aurait si mal pris. Elle l'avait alors consolé et avait commencé à lui essuyer la marmelade avec sa propre serviette ! Ce n'était pas suffisant, la marmelade collait beaucoup. Harry en avait eu marre et était parti jouer. Elizabeth s'était habillée tranquillement avant de s'installer devant la cheminée. Malheureusement pour Harry, leur maman s'était horrifiée quand elle l'avait vu dans cet état. Il avait donc gagné le bain du matin qui était toujours plus rapide que celui du soir. Tant pis pour lui, elle aurait plus de temps dans l'eau, elle.
De petites flammes apparurent dans l'âtre de la cheminée, elle se releva légèrement, peut-être que son parrain avait quelques minutes d'avance ! Fausse alerte. Ce n'était que son Oncle Patmol. Elle l'aime beaucoup, mais ce n'était que lui. Elizabeth se laissa retomber.
— Coucou Oncle Patmol ! Coucou Tante Mary ! s'exclama-t-elle d'un grand sourire quand sa tante arriva à son tour.
— Coucou, petite Potter !
Par politesse – et parce qu'elle adorait les bisous de Tante Mary – Elizabeth se mit debout. Tante Mary lui attrapa pour la serrer contre elle. Elle claqua un gros bisou sur sa joue ce qui fit rire Elizabeth, elle savait qu'elle garderait une marque rouge, car les lèvres de Tante Mary étaient toujours dessinées d'un joli rouge à lèvres. Tante Mary était ainsi, toujours très coquette – comme disait sa maman. Oncle Patmol en profita pour la chatouiller. C'était drôle au début, mais elle s'agaça très vite quand il l'empêcha de respirer.
— Apprends à t'arrêter, Sirius, soupira Tante Mary rejoignant la cuisine où son papa grondaient Harry, car il avait pris un morceau de gâteau sans demander la permission – décidément, ce n'était pas la journée d'Harry.
— On ne dompte pas une Mary MacDonald, pourquoi dompterait-on un Sirius Black ? demanda-t-il, railleur.
Elizabeth préféra ne pas écouter. Elle avait bien l'habitude d'entendre Tante Mary et Oncle Patmol se chamailler, mais, aujourd'hui, elle avait d'autres fléreurs à fouetter.
Sa marraine et Tante Dorcas arrivèrent tout de suite après. Elizabeth se laissa porter par la douceur de l'étreinte de sa marraine. Ce n'était jamais trop et jamais peu, juste ce qu'il fallait pour se sentir apaisée. C'étaient ses câlins préférés. Sa marraine lui embrassa la joue et lui offrit un grand sourire. Un immense sourire plein d'amour qu'Elizabeth aimait plus que tout, son cœur se réchauffait toujours.
Enfin, la cheminée crépita une dernière fois. Ils n'attendaient plus personne ce dimanche, ce n'était pas un événement spécial – juste leur repas du dimanche. Cette fois-ci, Elizabeth se dressa et sautilla sur place jusqu'à voir apparaître celui qu'elle attendait.
— PARRAIN !
Elizabeth aurait lui sauter dessus pour lui faire un gros câlin, mais elle voyait qu'il avait l'air épuisé. Il avait de tout petits yeux et la peau très blanche. Son parrain lui avait déjà expliqué pourquoi il était si souvent fatiguée, elle ne voulait pas l'embêta. Alors, elle continua de trépigner.
— Dites-moi, j'ai le meilleur des accueils chez les Potter ! Etais-je attendu ?
Son parrain s'abaissa avec difficulté et lui déposa un baiser sur le front.
— Oui, oui, oui ! répéta-t-elle. Comment c'était Poudlard ? Tu aimes ? Tes élèves t'aiment ? Ils sont gentils avec toi ? Le Quidditch a commencé ? Tu as Bill dans ta classe ? Et Charlie, il est content d'être à Gryffondor ? Est-ce qu'ils sont sages ?
— Une question à la fois, Beth, rigola son parrain et toute leur famille arriva. Mon arrivée à Poudlard s'est très bien passée ! J'entends bien rester aussi longtemps qu'on voudra de moi.
Remus retrouva sa hauteur et reçut les félicitations de ses amis. Chacun – sans exception – lui offrit une longue étreinte. Depuis la fin de la guerre, Remus attendait ce poste. Il avait fallu du temps, mais Minerva McGonagall – maintenant à la tête de Poudlard, depuis que le Professeur Dumbledore avait quitté son poste, la guerre terminée, pour prendre une paisible retraite à Tahiti – lui avait proposé sans un brin d'hésitation. Il en avait été ému.
Une petite personne tira sa manche de robe de sorcier. Il ne fut pas étonné de découvrir qu'il s'agissait de sa filleule dont les boucles blondes entouraient son visage d'un air angélique. Ses grand yeux marron remplis d'étoiles se plissèrent et elle insista :
— Eh Parrain ! Et mes autres questions ?
— Oui, Oncle Lunard ! s'écria Harry qui tira sa seconde manche. Tu fais quoi à Poudlard ?
— Il est professeur de Défense contre les Forces du Mal ! roula des yeux Elizabeth d'une arrogance qui lui rappela James plus jeune. On le savait déjà ! Mais il y a plein d'autres choses qu'on ne sait pas ! Raconte-nous, Parrain !
— Bon, Lunard, on te laisse raconter une histoire aux enfants, se moqua Sirius. Tu as l'habitude maintenant, nous, nous allons boire un bon petit Whisky-Pur-Feu !
Il lança un appel l'aide. Remus adorait sa filleule et son neveu, il appréciait encore plus être en compagnie de tout le monde. Lily reçut son message, elle le sauva – comme toujours.
— L'un n'empêche pas l'autre ! s'exclama-t-elle.
Elle s'assit sur le canapé en prenant sa fille sur les genoux, tandis qu'Harry filait vers son parrain, ce qui piégea Sirius.
— James, sers donc un Whisky-Pur-Feu à Sirius, poursuivit Lily. Remus, nous t'écoutons.
Grand sourire, Remus s'installa sur le fauteuil le plus proche. Habituellement, le sol ne l'aurait pas dérangé, mais la pleine lune de demain commençait déjà le fatiguer.
— ALORS ! leva les mains au ciel Elizabeth. Le Quidditch a commencé ?
— Non, pas encore, répondit-il. Les sélections ont lieu cette semaine.
— Et Bill et Charlie ?
— Bill, Bill, Bill… la taquina Mary et Elizabeth se laissa tomber sur Lily en croisant les bras.
— Ils sont sages, dit Remus. Charlie était content d'être à Gryffondor. Il est plus souvent chez Hagrid que dans la salle commune par contre. Bon… Ma vie à Poudlard, par où commencer.
Il jeta un coup d'œil à Sirius et James. Il avait bien envie de les informer de ce qu'il avait récupéré dans les cachots de Rusard, cela attendrait. C'était une affaire de Maraudeurs.
Un petit chapitre, comme d'habitude. :)
Est-ce qu'il vous a plu ? :) Un moment préféré ?
J'ai une petite idée pour le prochain et celui d'après est quasiment écrit donc j'essaie de vous les mettre rapidement, ne pas vous faire attendre un mois à chaque fois ! :)
A bientôt :)
