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Luna

Alia s'enferme dans les bains du grand pope. Elle vit éloignée de toute civilisation. De temps

en temps je passe calmer son combat intérieur. Mais malheureusement cela ne la soulage

que pendant une heure ou deux.

Regulus essaye d'entrer, mais en vain. Chaque fois, il est repoussé. Alia ne mange plus

qu'une fois par jour, le reste du temps elle passe son temps aux bains. Chaque jour elle

serre les poings.

—

Regulus

J'ai l'impression que Alia me rejette.

Je ne sais pas dans combien de temps je pourrais la revoir. Sa fille aimerait bien voir sa

maman. Je m'en vais voir ce qu'elle a et si il y a un moyen de l'aider.

Après plusieurs heure à la bibliothèque, je dois me rendre à l'évidence, Alia est atteinte

d'une double personnalité. Et il n'y a rien que je puisse faire pour l'aider.

Les semaines passent et j'ai arrêté d'aller essayer de la voir. Je m'occupe de notre fille, mais

je vois encore en elle ma princesse.

—

Luna

Alia souffre, même mon cosmos n'y fait plus rien.

Maintenant je n'ai plus le droit de la voir. Je l'ai enfermée. Elle ne veut pas tuer quelqu'un par

accident.

Plusieurs fois par jour j'entends des cris, cette fois ci c'est la première fois que je l'entends là

nuit. J'ai peur pour elle.

La nuit suivante il y a eu un grand fracas et puis plus rien.

Je n'ai pas très bien dormi, je cours et j'essaye d'ouvrir la porte. Mais rien. C'est alors que le

chevalier du taureau vient m'aider.

Je cours jusqu'à la salle d'eau. Le corps de Alia flotte à moitié. Elle a des marques et des

bleus sur le corps. Je la porte jusqu'au dôme. Elle est entre la vie et la mort.

Regulus arrive, il reste au chevet de ma sœur. C'est horrible de savoir qu'elle n'est plus

vraiment ma sœur. Je me demande si les moires n'y sont pas pour quelque chose. Je m'en

vais à l'Olympe, chaque seconde compte pour Alia.

J'arrive devant Zeus, mon seul recours.

~ Père.

~ Athéna, ma fille, comment puis-je t'aider.

~ Ma petite sœur a un dédoublement de personnalité. Et là, elle est entre la vie et la mort.

~ Très bien, tu vas aller prier debout devant la statue d'Athéna. Et tout rentrera dans l'ordre.

J'obéis. Mais je me transforme en statue de pierre.

—

Regulus

Alia se réveille doucement. Elle ne parle pas, juste elle observe. Plusieurs chevaliers la

questionnent, mais elle ne leur répond pas.

Elle se redresse avec ses petites forces. Elle se colle contre moi.

~ Alia, tout va bien ?

~ Je te demande pardon. J'ai fait le mal.

~ Alia, ma princesse, non, tu n'y pouvais rien, tu n'étais pas toi-même.

~ Je te demande pardon, accepte je t'en prie.

~ Je l'accepte. Je t'aime ma grande.

Elle se tait à nouveau, des larmes coulent.

~ Je suis désolée.

Je commence à la cajoler et je me bascule de gauche à droite. Sans un mot, juste de la

tendresse entre nous.

—

Sisyphe

Luna n'est toujours pas revenue. Cela ne me rassure pas. Je pars en laissant les autres

chevaliers là. Je cherche partout, mais ce n'est qu'au bout de quinze minutes je vois une

deuxième statue de pierre. Je comprends que c'est Luna.

Mon cœur bat à cent à l'heure. Comment ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi ? Je

prends Luna et la couche au sol.

Pendant des jours et des jours j'essaye de la retransformée, mais en vain et chaque soir je

prie et je pleure en espérant que les dieux entendent ma peine et ma tristesse.

~ Je vous en prie rendez la moi, ma princesse.

Quand je m'endors, je me blottis contre Luna, en espérant qu'elle puisse me donner la force

de surmonter la journée du lendemain sans sa voix ni son sourire.

Aujourd'hui cela fait deux mois. J'ai commencé à lui raconter ma journée comme chaque

jour. Et puis d'un coup tout devient noir.

—

Regulus

J'arrive à la maison de Sisyphe, j'entends du bruit. Je rentre et je trouve Sisyphe entrain de

convulser.

~ Sisyphe, accroche toi mon vieux.

Sisyphe a 25 ans. Je ne sais pas ce qu'il a. J'essaye de le maintenir en vie, mais c'est très

compliqué.

J'arrive au dôme. Alia m'y attend déjà, ainsi que les autres chevaliers.

~ Regulus tu es pâle.

~ Sisyphe est entrain de mourir.

Sisyphe rouvre à peine les yeux, je crois qu'il n'est même pas conscient de ce qui lui arrive.

~ Luna, je te rejoins.

C'est ces derniers mots.

Et puis une aura le recouvre. Une aura pure. Une silhouette sort de l'ombre.

~ Luna...

Je suis émerveillé de voir notre déesse.

—

Sisyphe

Tout est noir. Et puis j'entends une voix féminine citer mon prénom. Je tente de rouvrir les

yeux, mais c'est une lumière aveuglante qui m'accueille. Je referme les yeux et me crispe

aussitôt. J'entends un vague lumière. Une main caresse doucement le visage.

~ Sisyphe émerge seulement quand tu te sentiras prêt.

Un baiser m'est donné. Ma tête me fait mal. J'essaye de bouger, mais j'en suis bien

incapable.

Plus tard je ressemble ce même gain d'énergie.

~ Sisyphe, c'est moi, Luna.

Luna, ma princesse. Je rouvre les yeux. La lumière est très basse.

~ Luna, c'est toi ?

~ Bonjour Sisyphe. C'est moi petit prince.

~ J'ai mal à la tête.

~ Je suis désolée, je vais essayer de t'aider.

Je peux voir que son cosmos est assez faible.

~ Ce n'est rien, tu veux bien arrêter de brûler ton cosmos ? Tu es très fatiguée. Ton cosmos

est faible.

~ C'est vrai que je suis fatiguée, je n'ai pas beaucoup dormi ces deux dernières semaines.

Elle s'allonge à mes côtés. Je m'endors pour quelques heures.

Luna dort toujours. Je l'observe avec bienveillance. Dans ma main, j'ai une fleur étrange qui

m'apporte beaucoup de sérénité. Je rapproche encore un peu plus Luna contre moi et

partage cette fleur avec elle. Ses parents sont à côté à prendre soin de nous et de nos

enfants. Mon petit frère et ma belle sœur profite de cette réunion pour présenter sa leur fille.

Moi je garde ma Luna contre moi en lui disant combien je l'aime.

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À suivre