Hello tous le monde voici ma nouvelle fiction. Les personnages ne m'appartiennent pas... vous connaissez la suite. Pour ceux qui le souhaitent une autre fiction est en cours : les voyageuses temporelles.
Bonne lecture, très chers lecteurs ...
Chapitre 1 : La Forêt interdite
Les hurlements résonnaient encore dans ses oreilles, mélangés aux éclats de sorts explosant contre les murs de Poudlard. Hermione Granger courait, la respiration haletante, l'adrénaline et la terreur la portant au-delà de ses forces. Les lumières bleutées des maléfices fusaient autour d'elle, se répercutant sur les troncs massifs des arbres qui formaient une sombre cathédrale de feuillage. La bataille de Poudlard s'était transformée en un cauchemar sanglant, et elle fuyait désormais, la gorge nouée par le désespoir.
Hermione savait qu'elle était poursuivie. Bellatrix Lestrange et Lucius Malefoy ne lui laisseraient aucun répit. Elle pouvait presque entendre les rires hystériques de Bellatrix et sentir le souffle froid du sortilège Doloris s'abattre sur elle. Mais elle ne ralentit pas. La mort d'Harry, le corps sans vie de Ron étendu près de lui, les cris de Ginny lorsqu'elle avait vu ses frères tomber... Tout cela la hanta, comme des images gravées au fer rouge dans sa mémoire.
Elle chassa de ses yeux les larmes qui menaçaient de brouiller sa vue. Il n'y avait pas de temps pour pleurer, pas de temps pour ressentir. Elle devait survivre. Ils auraient voulu qu'elle survive. Harry et Ron avaient donné leur vie pour donner à l'Ordre une chance. Remus et Tonks étaient tombés ensemble, leurs mains s'effleurant dans une ultime tentative de s'accrocher l'un à l'autre. Fred et George, inséparables dans la vie, l'étaient aussi dans la mort. Elle les avait vus tomber, emportés par la même explosion. Le silence qui avait suivi avait été pire que tous les hurlements de la bataille.
"Ne ralentis pas, Granger !" siffla une voix derrière elle. C'était Lucius Malefoy. Sa voix glaciale perçait la nuit comme une lame aiguisée, et elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine.
Elle prit un virage brutal, s'enfonçant plus profondément dans la Forêt interdite. Les branches fouettaient son visage, mais elle ne ralentissait pas. Sa baguette tremblait dans sa main, prête à lancer un sort, mais elle savait que face à deux Mangemorts expérimentés, elle n'avait aucune chance dans un duel direct. Elle devait les semer, les attirer plus loin dans la forêt où les créatures qui y rôdaient pourraient peut-être devenir ses alliées, même involontaires.
"Crucio !" rugit Bellatrix.
Un jet de lumière rouge passa à quelques centimètres d'elle. Hermione poussa un cri malgré elle, mais continua de courir, zigzaguant entre les arbres. Le sort éclata contre le tronc d'un chêne millénaire, faisant tomber une pluie de feuilles mortes.
"Petite sang-de-bourbe !" ricana Bellatrix, sa voix résonnant comme une cloche funèbre. "Tu ne peux pas fuir éternellement !"
Hermione ignorait combien de temps elle pourrait encore tenir. Ses jambes étaient en feu, et la fatigue, la douleur de ses pertes, tout cela la rongeait. Pourtant, c'était cette douleur même qui la poussait à avancer. Ils étaient tous morts pour que quelqu'un puisse vivre. Elle ne pouvait pas se permettre d'abandonner.
Elle pensa à Harry, son sourire fatigué mais déterminé. Il avait cru jusqu'au bout qu'ils pouvaient gagner. À Ron, dont la chaleur et le courage l'avaient soutenue dans leurs moments les plus sombres. Son meilleur ami, son premier amour, il était parti, et elle devait trouver un moyen d'honorer sa mémoire, de continuer à se battre.
"Expulso !" lança-t-elle par-dessus son épaule.
Le sort projeta une onde de choc qui fit craquer plusieurs branches, mais cela ne ralentit pas Bellatrix et Lucius. Elle entendit la Mangemort éclater de rire.
"Essaies-tu vraiment de nous combattre, petite idiote ?" siffla Bellatrix. "Je vais savourer chaque seconde de ta douleur !"
Soudain, Hermione trébucha sur une racine et s'étala de tout son long. La baguette lui échappa des mains, roulant dans l'obscurité. Son souffle se coupa, et la panique la saisit alors qu'elle cherchait désespérément son arme du bout des doigts. Le bruit des pas approchant lui glaça le sang.
Elle se releva, désarmée, les mains vides. Devant elle, Bellatrix et Lucius émergèrent de l'ombre, leurs visages déformés par des sourires de triomphe. Hermione sentit son cœur se serrer.
"Tout est fini, Granger," murmura Lucius. "Il est temps de rejoindre tes amis."
Hermione ferma les yeux une fraction de seconde, cherchant dans son esprit l'image d'Harry, la chaleur du rire de Ron, le regard bienveillant de Remus. Elle inspira profondément. Elle n'était pas encore prête à les rejoindre. Pas maintenant.
Au même moment, un rugissement sourd résonna dans la forêt, faisant trembler le sol sous leurs pieds. Bellatrix fronça les sourcils et tourna la tête. Les yeux d'Hermione s'agrandirent d'un mélange de peur et d'espoir.
"Qu'est-ce que c'était ?" demanda Bellatrix, irritée.
Hermione sourit faiblement, ses yeux brillant d'un éclat nouveau.
"Bienvenue dans la Forêt interdite," murmura-t-elle.
Avant que les deux Mangemorts ne puissent réagir, une créature immense surgit de l'obscurité, toutes griffes dehors. Un Acromentule, l'un des nombreux enfants d'Aragog, se jeta sur Bellatrix avec un cri strident. La Mangemort, surprise, fut projetée au sol, luttant contre l'araignée géante. Lucius Malefoy recula d'un bond, la terreur sur le visage.
Profitant de la distraction, Hermione se jeta sur sa baguette, l'empoigna fermement et courut sans regarder en arrière. Elle n'entendait plus que les cris déchirants de Bellatrix et le rugissement des créatures qui se rassemblaient dans les ombres.
Elle continua de courir, le souffle court mais un éclat d'espoir renaissant en elle. Pour l'instant, elle était vivante. Pour l'instant, elle pouvait encore se battre.
Hermione courait encore, poussée par une nouvelle vague d'adrénaline. La forêt autour d'elle semblait s'épaissir, l'obscurité devenait presque palpable. Elle jetait des coups d'œil derrière elle, mais les cris de Bellatrix s'étaient estompés, remplacés par des bruits lointains de lutte et par le silence inquiétant des arbres centenaires. Les Acromentules avaient peut-être ralenti ses poursuivants, mais cela ne durerait pas éternellement.
La douleur dans ses jambes était maintenant insupportable, et son souffle se faisait plus court. Pourtant, elle continuait d'avancer, un pas après l'autre, comme un automate. Le chagrin et la rage la propulsaient, plus forts que la fatigue.
Soudain, la forêt sembla s'ouvrir. Hermione émergea dans une clairière qu'elle n'avait jamais vue auparavant, malgré toutes ses explorations lors de ses années à Poudlard. La lune brillait intensément, projetant une lumière argentée sur un cercle de pierres dressées, mystérieuses et anciennes, recouvertes de mousse et de runes oubliées. L'air semblait vibrer d'une énergie étrange, comme si ce lieu appartenait à un autre temps, à un autre monde.
Hermione s'arrêta, fascinée et essoufflée. Ce lieu n'était pas naturel, elle le sentait. Une magie ancienne imprégnait chaque pierre. Elle s'approcha lentement, hypnotisée par cette ambiance mystique. Le cercle de pierres semblait l'accueillir, presque comme une étreinte invisible. Tout en elle lui hurlait de partir, mais une autre force, plus puissante, la poussait à rester, à s'avancer encore.
Elle s'approcha de la plus grande des pierres, placée au centre du cercle. Contrairement aux autres, celle-ci était massive, d'un noir profond, et semblait pulser doucement sous la lumière de la lune, comme un cœur battant. Hermione sentit un frisson lui parcourir l'échine. Quelque chose dans cette pierre l'attirait irrésistiblement, comme si une voix douce et lointaine l'appelait par son nom.
Elle leva la main, ses doigts tremblant légèrement, tendant la paume vers la surface froide de la pierre. C'est une mauvaise idée, se dit-elle. Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Une série d'émotions intenses la submergea : tristesse, nostalgie, mais aussi une chaleur réconfortante, presque familière. C'était comme si la pierre la reconnaissait, l'accueillait.
« Qu'est-ce que tu es… ? » murmura-t-elle, la voix rauque.
Alors qu'en pensez-vous ?'
