Titre : De l'avantage ou l'inconvénient des alters.

Disclaimer : Les personnages et l'univers de My Hero Academia ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété pleine et entière de Kõhei Horikoshi.

Pairing : Aucun (enfin si, mais juste imaginaires et très fantaisistes).

Genre : OS / Humour.

Béta : Yzan

Résumé : Denki et Minoru discutent des alters de leurs camarades... Et bien évidemment avec eux la conversation va prendre une tournure bien particulière.

Note des auteures : C'est du n'importe quoi... mais ça nous a bien fait rire, alors voilà. On espère que ça vous amusera un peu.

Bonne Lecture,

Yzan & Lili.


~ De l'avantage ou de l'inconvénient des alters.~

Assis sur le lit de Denki, Minoru riait de bon cœur suite à la blague de ce dernier, blague à forte consonance graveleuse, mais cela n'avait rien de bien surprenant venant de ces deux-là. Les deux garçons continuèrent à discuter joyeusement, quand un cri parfaitement identifiable résonna dans le couloir.

- Ah, Katsuki n'est pas loin, plaisanta Denki.

- Y'a que lui pour vociférer comme ça, confirma Minoru. Je me demande pourquoi il est tout le temps énervé.

- C'est son caractère, assura Denki avec un grand sourire. On serait les premiers à s'inquiéter s'il ne criait pas au moins quatre fois par jour.

Minoru confirma en riant. Une idée lui vint soudainement et il s'empressa de la partager avec son camarade :

- Si ça se trouve... il est frustré.

- Frustré ? s'étonna le blond électrique.

- Oui, confirma Mineta. Avec un alter comme le sien, il y a certaines choses qui peuvent être dangereuses, comme... une branlette ! Du coup, il ne peut rien faire et il est frustré.

- Oh ! s'exclama Denki, trouvant l'idée brillante. C'est vrai ça ! La branlette explosive !

Les deux compères éclatèrent de rire, le plus petit bredouillant entre deux éclats qu'il était possible que le plus explosif de leurs camarades se soit émasculé tout seul au cours d'un plaisir solitaire.

- Finira puceau, bafouilla Denki tout en essuyant les larmes de rire qui dévalaient ses joues. T'imagine, il peut exploser les seins ou les fesses de sa meuf ! Personne ne voudra jamais coucher avec lui !

- Surtout s'il hurle "Crève" en plein acte ! renchérit Minoru.

Ils mirent quelques minutes à se calmer, se tordant de rire au dépend de leur camarade qui les exploserait sans le moindre doute s'il venait à apprendre la teneur de leur conversation.

- Ceci dit, finit par reprendre Denki. C'est pas le seul à qui l'alter peut poser souci dans ce genre de situations.

- Toi par exemple, confirma Minoru. Non seulement tu risques d'électrocuter la fille, mais en plus après tu seras plus bon à rien.

- Hey ! protesta Denki faussement vexé. C'est surtout que tous ces délires de faire ça dans l'eau ou sous la douche c'est mort.

Minoru posa un regard suspicieux sur son voisin, un rictus moqueur aux lèvres.

- Toi, dit-il, il t'est arrivé quelque chose, hein ?

- Ne jamais se faire de petit plaisir perso dans le bain, répondit Denki d'un ton dramatique. Et tu n'en sauras pas plus !

Mais Mineta n'avait pas besoin d'en savoir plus, il avait saisi l'idée générale. Et il se moqua sans vergogne de son infortuné camarade.

- C'est sûr que c'est pas à toi que ça risque d'arriver, bougonna Denki. En plus avec ton alter, tu peux immobiliser la fille !

- C'est pas la seule chose que je peux faire, se vanta fièrement Minoru.

Devant l'air dubitatif de son camarade, il arracha deux boules de son cuir chevelu et les pressa entre ses mains.

- Crois-en un grand spécialiste, expliqua-t-il avec un air de professeur. Mes boules, c'est comme des seins ! J'adore les seins ! Et en solitaire, c'est bien pratique...

Sous le regard intéressé du blond, il frotta les deux boules l'une contre l'autre en un mouvement de va et vient explicite.

- Branlette améliorée, souffla Denki envieux. Petit veinard ! Mais ça ne vaut pas Shôji !

- Ah ouais, confirma Mineta. Mais là, personne ne peut rivaliser ! Je veux dire, ce mec peut avoir plusieurs bouches et plusieurs mains !

- Et sûrement plusieurs bites, renchérit Denki.

- C'est un gang-bang à lui tout seul, s'exclamèrent en chœur les deux étudiants les yeux brillants.

Ils imaginèrent rapidement toutes les possibilités qu'offraient les bras cloneurs de Mezo : auto-fellation, auto-sodomie, possibilités de partenaires multiples et autres perversités.

- Il peut se reconvertir dans le porno sans problèmes, souffla Mineta en ricanant.

- Lui, il pourrait coucher avec Bakugo ! s'écria Denki avec un grand sourire. Si Bakugo lui explose quelque chose, c'est pas grave, il peut le faire repousser !

- Merde, rit Mineta. Bakugo et Shôji ! Le couple d'enfer !

Les deux compères poursuivirent sur leur lancée autour de ce couple improbable, riant en imaginant leur quotidien, leur mariage et même à quoi ressembleraient leurs potentiels enfants. Ils tombèrent rapidement d'accord sur le fait qu'il valait mieux pour tout le monde que ces deux-là ne se reproduisent jamais ensemble : un poulpe hargneux et susceptible lançant des explosions avec chacune de ses tentacules, c'était bien trop dangereux. Même si l'image d'un poulpe vociférant avec une touffe de cheveux blonds sur le haut de son crâne les fit hurler de rire.

Rapidement, ils dérivèrent sur les alters de leurs autres camarades, envisageant les diverses possibilités qui s'offraient à eux. Mineta fantasma à voix haute sur la longueur de la langue de Tsuyu, notant qu'elle pouvait se faire bien des plaisirs toute seule. Il regretta cependant que leur amie ait des sécrétions qui picotaient. Denki rit en imaginant les plaques d'urticaires que cela pouvait provoquer à des endroits plutôt gênants.

Le blond souligna que Mina était dans le même cas. Avec son acide, elle pouvait émasculer son partenaire ou lui infliger des dommages corporels particulièrement handicapants. Minoru assura qu'il était prêt à prendre le risque si ça lui permettait de profiter de la poitrine généreuse de la demoiselle. Denki, plus prudent, considéra qu'il tenait bien trop à ses doigts, ou à toute autre partie de son corps, pour risquer de se les faire dissoudre dans le corps d'une fille, aussi jolie soit-elle.

- C'est sûr que c'est pas avec Kyoka que tu auras ce genre de soucis, se moqua Minoru. Son alter lui sert à rien dans ce genre de situation, en plus elle est super coincée !

- Oh, Mineta ! Que tu es innocent ! plaisanta Denki. Avec son alter, Jiro peut tout entendre ! Si ça se trouve elle t'a déjà espionné pendant que tu agitais tes boules.

- Hey ! s'offusqua Mineta. C'est de la triche !

- Non, non, contesta Denki. C'est de l'espionnage ! Je suis sûr qu'elle est bien plus coquine qu'elle n'y paraît. En plus, si elle espionne tout le monde, elle doit avoir pleins d'idées !

- Et tu te portes volontaire pour les mettre en pratique, gloussa le plus petit.

Sans répondre, Denki poursuivit :

- Celui qui a un alter totalement inutile dans ces cas là, c'est Koda.

- Sauf si la fille a des morpions, contra Minoru. Il peut leur ordonner de dégager.

La vision de leur camarade, si timide, ordonnant à une colonie de morpions de quitter la forêt pubienne d'une demoiselle, les fit caqueter comme des hyènes hystériques.

La conversation dériva vers un autre élève de leur classe, et ils débattirent longuement de la relation entre Tokoyami et Dark Shadow. Était-elle vraiment totalement platonique ?

- De toute façon, il faut qu'il oublie l'idée de le faire dans le noir, soupira Denki. S'il perd le contrôle de Dark Shadow se sera plus une partie de jambes en l'air mais une boucherie.

- Il faut qu'il se mette avec Aoyama ! décida Minoru. Avec son laser, il peut calmer Dark Shadow.

- Tu crois qu'il peut lancer un laser avec sa bite aussi ? demanda Denki, un rictus moqueur sur les lèvres.

- Bite-Laser, s'esclaffa Mineta.

- Oui, mais pas trop longtemps, calma Kaminari. Sinon après, il a des soucis gastriques... Et niveau tue-l'amour, ça se pose là !

- Mais on le repère de loin ! Pas comme Toru !

- Faut qu'elle reste habillée, sinon tu la perds, admit Denki.

- Et du coup, tu ne sais pas dans quel trou tu es...

Après discussion, les deux compères tombèrent d'accord : Toru devait se mettre en couple avec Rikido. Rikido pourrait la couvrir de chantilly, de chocolat ou de tout autre aliment sucré et donc la repérer facilement. Le seul inconvénient qu'ils trouvèrent à cette association, c'était le fait qu'avec son alter, Rikido risquait de faire traverser les murs à sa partenaire après avoir ingéré autant de sucre.

Ils débattirent longuement pour savoir qui de Rikido ou Tenya avait le plus de puissance et pouvait envoyer sa partenaire le plus loin. Si Rikido avait la force brute, Tenya avait ses moteurs qui lui assuraient rapidité et puissance. Denki assura que c'était Tenya qui gagnait, ce dernier pouvant faire traverser l'académie à sa partenaire en quelques coups de reins. Mineta n'était pas totalement convaincu, mais ils tombèrent rapidement d'accord sur un point : heureusement que Tenya n'avait pas de moteur sur les bras sinon il obtiendrait le titre de la branlette la plus rapide.

- Attends, il y en a un qui les battrait tous les deux à plate couture, dit soudain Denki. Midoriya !

- Oh oui, confirma Minoru. Toute sa puissance dans un coup de bite et pouf, la fille atterrit directement dans la stratosphère !

- T'imagine, si la puissance... éjaculatoire est proportionnelle ? ricana Denki. Il doit y avoir des trous dans le plafond de sa chambre.

- C'est qui la chambre juste au-dessus de la sienne ?

- La mienne, répondit Denki après quelques secondes de réflexion.

Les deux garçons examinèrent alors de près le sol de la chambre du blond, à la recherche de trous confirmant leur hypothèse. Si Mineta fut grandement déçu de ne rien trouver, Denki fut, lui, soulagé. Non, il ne tenait pas à se retrouver avec les sécrétions intimes d'Izuku dans sa chambre ou pire dans son lit.

- Y'en a peut-être plein son plafond, suggéra Minoru.

- Ou sur ses posters All Might ! renchérit Kaminari.

- Argh... Midoriya et All Might, grimaça Minoru. C'est glauque...

Denki approuva, faisant remarquer au passage qu'All Might n'avait jamais eu de petite amie officielle, ou de petit ami. Il suggéra que peut-être l'ancien symbole de la paix était puceau, ce qui désola Minoru pour qui mourir vierge était totalement inenvisageable. Le blond électrique plaida qu'All Might n'étant pas encore mort, rien n'était perdu pour lui.

- Ouais, mais à son âge il doit avoir des soucis pour lever le chapiteau, contra Mineta. Pas comme Kirishima !

- Hein quoi ? s'étonna Kaminari. Eijiro a des problèmes à ce niveau là ?

- Mais non, protesta Mineta. Au contraire, il n'en aura jamais ! Il peut durcir tout son corps ! Tout... son... corps !

- Ce sera le seul vieillard de la maison de retraite qui pourra sauter sur les jolies infirmières, rit le blond.

La conversation se poursuivit sur le même registre, les deux complices spéculant sur les potentielles utilisations des alters de leurs camarades. Ainsi, ils convinrent rapidement qu'Uraraka pouvait faire monter n'importe qui aux rideaux, mais qu'il fallait faire attention à ne pas rencontrer le plafond. Mineta hurla de rire quand Denki imagina ce que pouvait donner une relation sexuelle avec la demoiselle en extérieur (tu commences sur terre, tu finis sur la lune !).

Avec son alter, Sero était forcément un grand adepte du bondage. Il irait d'ailleurs très bien avec Yaoyoruzu qui devait être une sacrée perverse sous ses airs de princesse. Après tout son alter lui permettait de créer toutes sortes d'objets, donc des sex-toys à foisons. Visualiser la déléguée adjointe attachée par Hanta tout en créant le matériel nécessaire pour une partie de jambes en l'air fortement teintée de Sadomasochisme fit pleurer de rire les deux compères.

Kaminari fantasma à voix haute sur la queue d'Ojiro, celle qu'il avait dans le dos et pas entre les jambes.

- Le bout est super doux, s'extasia le blond. Ça doit être trop bien pour les caresses !

- Mouais, répondit Mineta pas totalement convaincu. Faut aimer les queues poilues quoi...

- Moi j'adore sa queue, assura Denki.

Le fou rire de son ami le surprit, avant qu'il ne comprenne le double sens de sa phrase et ne se joigne à lui. Ils mirent quelques minutes à se calmer et Minoru reprit :

- Le seul dont on a pas parlé c'est Todoroki...

- Bah lui, son alter c'est pas l'idéal, argumenta Kaminari. Il peut te chauffer super vite mais te refroidir tout aussi vite.

- Imagine qu'il se retrouve coincé à l'intérieur à cause du gel... rit Mineta.

- Moi, je me demande quand même un truc, avoua Denki, l'air sérieux. Vu qu'il brûle d'un côté et gèle de l'autre... Tu crois qu'il a une couille froide et l'autre chaude ?

Dans la chambre voisine, Koda sursauta en entendant un hurlement de rire résonner à travers le mur mitoyen. Il ne savait pas ce qu'il se passait dans la chambre de Kaminari, mais vu les éclats de rire qu'il en percevait, ce dernier avait l'air de bien s'amuser. Ignorant les bruits venant de chez son voisin, il caressa son lapin blanc et lui donna une carotte, souriant en voyant l'animal grignoter avidement le légume.

Fin.


Commentaire des auteures :

Nous, on a des idées tordues ? Nooonnn... Jamais !

Avouez que vous aussi vous y avez pensé ! (et non, on n'a pas fait la seconde B... où l'un des élèves peut faire tourner à grande vitesse TOUTES les parties de son corps... Non, on ne dira rien de plus... on vous laisse imaginer !).


Bureau des plaintes et réclamations des personnages martyrisés :

Pendant que Lili et Yzan rient de leurs bêtises, les apprentis héros et les héros pros les regardent horrifiés.

- Elles ont pas osé faire ça... souffla choqué Present Mic.

- J'adore ! s'exclame Midnight en riant.

- Pourquoi j'y suis pas ? proteste Hawks.

- Je préfère ne pas y être pour ma part, soupire Best Jeanist.

- Ah ça, c'est sûr. Toi, tu aurais pris cher, confirme Fat Gum. Entre ta maîtrise des fibres et ta manie de vouloir redresser les gens...

- Pourquoi que la seconde A ? proteste Neïto. La seconde B mérite aussi qu'elles se penchent sur son cas !

- Sans façon... proteste Sen, déjà qu'elles parlent de moi dans le commentaire...

- Hélicobite ! rugissent les deux auteures mortes de rire, faisant rougir brutalement l'étudiant concerné.

Blasé, Aizawa se tourne vers les lecteurs et souffle :

- Allez, laissez un petit mot, ça les encouragera peut-être à arrêter leurs conneries.