Titre : Portrait chinois.
Disclaimer : Les personnages et l'univers de My Hero Academia ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété pleine et entière de Kõhei Horikoshi.
Pairing : Libre à vous d'imaginer un léger Katsu/Deku... ou tout autre couple vaguement suggérés dans cet OS.
Genre : OS / Friendship / Humour.
Résumé : Midnight enseigne l'art moderne. Midnight adore la Saint Valentin. Midnight adore les histoires d'amour. Et elle adore par-dessus tout martyriser ses élèves. Ça l'amuse beaucoup, la fait franchement rire souvent. Mais parfois, ça la touche plus qu'elle ne l'aurait crû.
Note des auteures : Là encore, une petite idée sortie de notre chapeau magique. On espère que ça vous plaira.
Bonne Lecture,
Yzan & Lili.
~Portrait Chinois.~
- Pour le prochain cours, je veux que chacun d'entre vous écrive une déclaration d'amour, annonça Midnight avec un sourire digne des plus grands sadiques du monde.
Les airs embarrassés et rougissants des élèves de seconde A la firent sourire un peu plus. Sans pitié, elle poursuivit :
- Je veux une déclaration d'amour originale, et la plus sincère possible.
Voyant une main se lever, elle encouragea Ilda à s'exprimer :
- A qui doit-on déclarer notre amour ? s'enquit le délégué de la classe en remontant nerveusement ses lunettes.
- Justement, j'allais y venir, répondit la professeur d'art moderne. Vous allez tirer au sort, chacun votre tour, le nom d'un de vos camarades. C'est pour cette personne, tirée au sort, que vous devrez écrire cette déclaration. Bien évidemment, si vous tirez votre propre nom, vous le remettez dans la boîte et en tirez un autre.
Tout en parcourant la classe, tendant à chacun de ses élèves la boîte contenant les noms à tirer au sort, elle s'amusa des mines plus ou moins catastrophées des lycéens.
- Mais Madame, intervint Mina. Comment on peut déclarer notre amour à quelqu'un sans l'aimer vraiment ?
- C'est un devoir, la rassura Midnight. Vous vous entendez tous plutôt bien dans cette classe, il vous suffit de parler de ce que vous appréciez chez l'autre. Et n'oubliez pas qu'il existe plusieurs sortes d'amour !
Ayant fini son tour de classe, elle s'assura que chacun de ses élèves avaient bien un petit papier avec le nom du destinataire de la déclaration exigée.
- Je veux au minimum quatre lignes, et au maximum quinze, pas plus ! précisa-t-elle. Soyez créatif ! Il vous est formellement interdit de dire à qui vous devez écrire, ou d'échanger vos papiers. Je vous réserve une surprise pour le prochain cours. On se revoit jeudi ! Bonne fin de journée.
La sonnerie retentit à cet instant, libérant les étudiants. Midnight les regarda quitter la salle avec satisfaction. Elle se délecta des airs atterrés, des rougissements embarrassés et des mines déconfites de ses élèves. Elle avait hâte d'être au prochain cours pour voir ce qu'ils auraient finalement réussi à écrire. Surtout qu'elle leur réservait une surprise de taille ! Ça tombait plutôt bien que la seconde A ait cours avec elle le jour de la Saint Valentin.
Midnight aimait la matière qu'elle enseignait. Elle aimait aussi beaucoup torturer un peu ses élèves. Ils étaient si timides, si jeunes et innocents. Aussi prenait-elle un malin plaisir, chaque année, à imposer ce type de devoir à toutes les classes qu'elle avait le quatorze février. Au-delà de son petit plaisir personnel, c'était un bon exercice d'expression artistique pour les lycéens. Elle leur laissait le choix de la forme, attendant avec impatience de voir lesquels seraient les plus originaux de ce côté-là.
La seconde A de cette année était, de son humble point de vue, des plus prometteuses. Tout en rejoignant son bureau, elle fit mentalement la liste de ce que les petits poussins d'Aizawa allaient pouvoir lui proposer. Si pour certains, elle imaginait sans mal la forme que prendrait leur déclaration, pour d'autres en revanche elle avait bien du mal à trouver. Oh comme elle avait hâte d'y être ! Cette année, la Saint Valentin serait un jour absolument délectable pour elle.
Le quatorze février arriva et avec lui, le fameux cours d'arts modernes où les secondes A devaient rendre leur devoir. Tous avaient planché de nombreuses heures dessus. Denki avait pleuré que ça aurait été bien plus simple s'il avait pu choisir lui-même la destinataire de sa lettre. Mineta s'était lamenté des soirées entières sur l'impossibilité d'échanger les noms entre eux. Izuku avait marmonné des heures durant sur le sujet, se demandant quelle forme serait la plus originale et quels mots seraient les plus sincères.
Mais tous avaient respecté les interdictions de leur professeur. Chacun avait donc gardé secret le nom écrit sur le papier qu'ils avaient tiré au sort et personne n'avait fait d'échange. Beaucoup étaient cependant curieux de savoir qui devait leur écrire une déclaration et se demandaient à quoi ressemblait ladite déclaration, juste par curiosité. Et tous étaient absolument ravis que seule Midnight lise leur œuvre. Ce serait fort embarrassant que leurs camarades en prennent connaissance. Après tout, ils n'avaient que seize ans, un âge où il est plus facile de plaisanter que de parler d'amour.
- Bien, sourit Midnight en entrant dans la classe. Vous avez tous fait votre devoir ?
Devant la réponse unanime, l'héroïne sourit largement. Oh, comme elle avait hâte !
- Madame, intervint Tenya, voulez-vous qu'on vous les fasse passer maintenant ?
- C'est très gentil Ilda, lui répondit Midnight. Mais non.
Devant les airs un peu étonnés des lycéens, elle expliqua, un sourire légèrement sadique aux lèvres :
- Aujourd'hui va être un cours un peu spécial. Vous n'avez besoin de rien d'autre que d'un stylo, d'une feuille vierge et de votre devoir.
Un brouhaha suivit son explication, chacun des étudiants rangeant le matériel non nécessaire et sortant celui demandé de leur sac. Avec une règle, Midnight tapa d'un coup sec sur le bureau, obtenant immédiatement le silence et l'attention de sa classe.
- Chacun d'entre vous va venir au tableau, et lire à voix haute son devoir, annonça-t-elle avec une lueur sadique luisant dans ses yeux noirs.
Elle retint un fou rire en voyant que la moitié des adolescents face à elle pâlissait dangereusement, tandis que l'autre rougissait furieusement.
- Chacun d'entre vous notera sur dix les devoirs de chacun de ses camarades, ajouta-t-elle. Vous écrirez les notes sur votre feuille, et vous me les rendrez à la fin du cours. Je ferai une moyenne et ainsi, la moitié de la note sera mise par vous. N'oubliez pas de noter le nom de votre camarade noté devant sa note.
- Sur quels critères doit-on juger les devoirs des autres Madame ? demanda Yaoyorozu.
- Aucun, sourit Midnight. Les critères c'est mon job. Comme je vous l'ai expliqué, l'art c'est très subjectif. Donc, je veux que vous notiez avec votre cœur !
Midnight jeta un coup d'œil acéré à sa classe, s'assurant que tous avaient bien compris la consigne.
- Bien, reprit-elle. N'oubliez pas que ce n'est qu'un devoir et que vos camarades, tout comme vous, n'ont pas eu le choix du destinataire.
Se tournant vers la table la plus proche de la porte, elle invita Aoyama à ouvrir le bal. Ce dernier rejoignit le tableau et fit face à ses amis avec l'assurance étincelante qui lui était propre. Il s'éclaircit la voix et se lança, déclamant tel un tragédien grec de bas étage :
- Oh, Shoto, Shoto ! Pourquoi es-tu Shoto ?
Midnight dut se mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire.
Sans surprise Aoyama avait fait une déclaration pompeuse et tragique, à la Roméo et Juliette, faisant bien évidemment régulièrement référence à son étincelante personne. Amusée, elle observa les auditeurs forcés, notant l'air choqué et légèrement traumatisé de Todoroki, et les rires étouffés de Kaminari, Ashido et Jiro. Ce cours s'annonçait décidément très distrayant, à son humble avis.
Quand Aoyama eut fini sa déclamation enflammée, elle l'invita à laisser son devoir sur son bureau et à rejoindre sa place.
- Inutile de poser la question, ajouta-t-elle, mais ta déclaration était destinée à Todoroki n'est-ce pas ?
Et sans attendre réellement de réponse, qu'Aoyama fournit de toute façon avec emphase, elle appela Ashido à prendre la place de son camarade.
Adossée à une fenêtre, Midnight assista aux lectures, parfois laborieuses, des devoirs qu'elle avait demandé. Elle ne rata rien des expressions des adolescents et s'en amusa beaucoup. Et tout en cochant soigneusement chaque nom sur sa liste personnelle, s'assurant ainsi que chacun avait bien reçu sa déclaration, elle fit le point sur ce qu'elle avait pu imaginé et ce que chacun avait produit.
Ashido avait écrit un rap vantant l'humour et la gentillesse de Kaminari, lequel ne réussit pas à se défaire d'une jolie teinte pivoine du tout long de la lecture de la jeune fille.
Asui avait écrit un petit conte à l'intention de Jiro, laquelle sourit doucement, visiblement gênée mais trouvant ça mignon.
Le très sérieux Ilda ne déçu nullement Midnight. Le délégué énuméra une à une toutes les qualités de Kirishima, comme on énumère une liste de courses. Kirishima trouva d'ailleurs ça très bien si Midnight en cru la petite larmichette qu'il versa. Il en fallait peu pour émouvoir ce roc viril et inébranlable.
Uraraka avait écrit un poème pour son amie Ashido, laquelle applaudit bruyamment en s'exclamant que c'était "trop mignon", faisant pouffer une Uraraka rougissante.
Ojiro s'était donné la peine d'écrire un sonnet en alexandrin pour Aoyama, qui pétilla littéralement de joie, éblouissant toute la classe.
Kaminari fit rire tout le monde avec sa charade à l'intention de Mineta, lequel protesta qu'il aurait préféré que ce soit une fille qui lui écrive une lettre d'amour. Midnight dut intervenir pour rappeler au plus petit des secondes A que c'était le hasard qui en avait décidé ainsi.
Le hasard avait d'ailleurs plutôt bien fait les choses, permettant à Kirishima de déclamer un texte sur la virilité de Sato qui le remercia en pleurnichant. Ces deux-là étaient tellement sensibles sous leurs airs d'hommes virils et forts. Ce paradoxe amusa énormément Midnight.
Timidement, et en bafouillant souvent, Koda compara Uraraka à tout un tas d'animaux, tous gentils et mignons, faisant gagatiser l'ensemble des filles de la classe sur tant de mignonnerie, au grand damne de certains garçons.
Midnight manqua s'étouffer de rire quand Sato, le teint livide, transpirant à grosses gouttes et la voix chevrotante, déclama courageusement la recette du gâteau épicé et fondant qu'était Bakugo. Ledit Bakugo n'eut, à la grande déception de son professeur, aucune réaction, se contentant d'écouter en silence, et sans sourciller, la déclaration peu orthodoxe de son camarade. Midnight nota que Sato l'avait agréablement surprise sur la forme. Elle voulait de l'originalité, là elle était servie.
Shoji s'avança à son tour et, en quatre phrases courtes et succinctes, déclara un amour platonique à Asui. Si la plupart des élèves semblèrent déçus, Asui remercia son camarade, et Midnight cocha ravie la petite case à côté du nom de Shoji. Comme elle l'avait prévu, le jeune homme avait fait simple et efficace. Avec lui, pas de fioritures, il allait toujours à l'essentiel.
Jiro tortilla nerveusement ses lobes d'oreilles tout en chantant la chanson qu'elle avait écrite pour Sero, enthousiasmant l'ensemble de la classe qui adorait l'entendre chanter.
Yaoyorozu rougit comme une tomate bien mûre quand Sero lut l'ode qu'il avait écrite à son intention.
Tokoyami avait, lui aussi, fait dans l'originalité, usant d'un style télégraphique pour assurer son amitié à Ojiro. Le blond à la queue lionesque sembla trouver ça parfait tel quel, si Midnight en cru le soupir de soulagement qu'il poussa à la fin de la lecture. Il s'attendait visiblement à bien pire.
Quand Todoroki s'avança à son tour, Midnight ne put s'empêcher de frémir d'impatience. Elle n'avait vraiment aucune idée de ce que le jeune homme au double alter avait bien pu écrire, et elle avait hâte de savoir. Elle ne put retenir une moue un peu déçue quand Todoroki lut un simple texte, sans aucune forme précise, ni la moindre rime, où il affirma à Hagakure qu'il la considérait comme une amie.
Sa déception due être visible car l'adolescent précisa en posant sa feuille sur le bureau :
- Il y a un acrostiche, mais ça ne s'entend pas.
- Oh, sourit Midnight curieuse. Et que dit cet acrostiche ?
- Je t'aime bien.
- Moi aussi je t'aime bien, Todoroki-kun, assura Hagakure avec une voix joyeuse.
Todoroki hocha simplement la tête en réponse et regagna sa place, laissant Hagakure prendre la suite. Celle-ci compara longuement Tokoyami à une peluche, toute douce et toute mignonne dont l'ombre pouvait prendre des formes effrayantes dans la nuit. Si Midnight resta assez dubitative, Tokoyami sembla s'en satisfaire.
Midoriya lu une lettre très officielle où il assurait son amitié sincère à Koda. Et si la forme était assez austère, Midnight observa que les mots touchèrent malgré tout le si timide Koda qui sourit doucement.
Toute la classe hurla de rire quand Mineta imagina à quoi ressemblerait Ilda s'il était une femme et ce qu'il pourrait lui faire. Midnight prit sur elle pour ne pas se joindre à l'hilarité de ses élèves. Ilda plongea sa tête dans ses bras, mortifié et honteux, bafouillant à tout va que Mineta n'était qu'un petit pervers.
Yaoyorozu fit un discours digne d'une campagne électorale où elle expliqua à Shoji tout ce qu'elle pourrait faire pour lui si elle était sa petite amie. Shoji assura à la déléguée adjointe qu'il n'en attendait pas tant de sa future petite amie, mais qu'il était touché par l'intention.
Si dans l'ensemble les déclarations firent rirent, amusèrent ou touchèrent un peu les élèves concernés, et leurs camarades, toutes avaient été finalement sans grande surprise, reflétant les personnalités de leurs auteurs. Toute sauf une. Midnight l'avouerait sans mal plus tard, mais elle ne s'était pas attendu à ça de la part de Bakugo. Elle avait imaginé une déclaration expéditive et grossière, à l'image de l'adolescent. Aussi avait-elle vu le blond s'avançait, sa feuille à la main, avec une certaine appréhension. Elle espérait qu'il ne serait pas trop vexant pour le destinataire de sa lettre, qui serait forcément un garçon, toutes les filles de classe ayant reçu leur déclaration quand vint le tour du jeune homme de passer au tableau.
Face à la classe, Bakugo fusilla des yeux l'innocente feuille entre ses mains, visiblement peu ravi de devoir lire son œuvre à voix haute. Sûrement que s'il avait su que tous en prendraient connaissance, aurait-il écrit autre chose. Midnight nota que Kaminari, Ashido et Kirishima ricanaient déjà, anticipant la suite. Mais la voix grave et rauque de Bakugo s'éleva et dès les premiers mots tout rires et sourires disparurent. Midnight elle-même écarquilla les yeux, surprise, tout envie de ricaner envolée.
- Si j'étais une couleur, je serai le vert de tes yeux pour que jamais il ne se ternisse.
Si j'étais une étoile, je serai l'une de celles constellées sur ta peau pour rester à jamais avec toi.
Si j'étais un objet, je serai un carnet pour que tu me noircisse de tes mots et de ton intelligence.
Si j'étais un héros, je serai le tien pour toujours te protéger et te sauver.
Si j'étais un plat, je serai du katsudon pour que tu me préfères à tous.
Si j'étais un mot, je serai ton surnom pour que tu fasses de moi quelque chose de plus beau.
Si j'étais un élément, je serai l'eau qui coule de tes yeux pour témoigner de chacune de tes émotions.
Si j'étais un son, je serai celui de tes marmonnements qui guident ceux qui savent t'écouter.
Si j'étais une partie de ton corps, je serai tes jambes pour soutenir chacun de tes pas et protéger tes bras.
Si j'étais un secret, je serai ce foutu devoir que tu ne liras jamais.
Le silence qui avait suivi fut éloquent. Ni Midnight, ni personne ne s'attendait à entendre Katsuki Bakugo dire de telles choses un jour, et surtout pas à Midoriya. Parce qu'il n'y avait aucun doute possible, ces mots étaient adressés à Midoriya. Un simple coup d'œil suffit à Midnight pour voir les diverses émotions des élèves suite à cette lecture. Surprise pour certains, émotions larmoyantes pour d'autres. Elle nota les oreilles rougies de Bakugo quand il rejoignit sa place, l'embarras clairement lisible dans son attitude crispée et sur ses traits renfrognés.
- Ka... Kacchan...
- La ferme !
- Merci...
L'échange entre Midoriya et Bakugo, le premier posant un regard humide mais éblouissant de joie sur le second, fut audible de tous et sortit la classe de son silence ému.
- Ben merde alors, rit, incrédule, Kaminari. C'est toi le plus romantique de tous, Katsuki.
- C'est juste un putain de devoir, grogna le blond explosif.
Midnight laissa les étudiants s'exprimer, les uns assurant à Bakugo que son devoir était très beau, inattendu mais très beau, pendant que Bakugo râlait disant qu'il n'avait fait que suivre les consignes et "foutez moi la paix merde !".
Avant que cela ne dégénère, Midnight appela Midoriya au tableau, regrettant presque que ce dernier n'ait pas tiré Bakugo au sort. Elle aurait beaucoup aimé entendre ce qu'il avait à dire à son explosif camarade. Quand la cloche sonna, Midnight récupéra les feuilles de note de chaque élève, et s'empressa de rejoindre son bureau. Ce soir, elle lirait à voix haute le devoir de Bakugo à ses collègues, juste pour voir leur réaction. Peut-être ne leur dirait-elle pas qui était l'auteur de la déclaration pour Midoriya, juste pour les voir galérer à trouver. Nul doute qu'aucun d'eux ne devinerait. Et elle avait hâte d'être à l'année prochaine pour redonner le même devoir à ses classes. C'était toujours amusant, distrayant, surprenant, et parfois très touchant.
Fin.
Commentaire des auteures :
Voilà, voilà... Une petite idée toute simple... On espère qu'elle vous a plu.
Bureau des plaintes et réclamations des personnages martyrisés :
Pendant qu'Izuku pleure toutes les larmes de son corps sur l'épaule d'un Katsuki rouge comme un coquelicot, bafouillant entre deux sanglots que c'est la plus belle déclaration que Kacchan pouvait lui faire, Yzan et Lili discutent avec Midnight.
- Oh mon Dieu, les couples que vous nous avez fait ! rit Midnight.
- C'est pas nous, proteste Lili. C'est le hasard.
- A part pour Bakugo et Aoyama, précise Yzan. Sinon, on a vraiment tiré les noms au sort !
- Pauvre Shoto, pourquoi lui avoir collé Aoyama ? s'enquit Midnight très amusée.
- Va savoir, soupire Yzan. Une idée de la célèbre réplique de Juliette à Roméo... Qui mieux qu'Aoyama pour écrire un truc pareil ?
Pendant que les trois sadiques dans l'âme rient des associations improbables faites par le hasard du tirage au sort, et que Katsuki tente de se défaire de l'emprise d'Izuku, Aizawa se tourne vers les lecteurs :
- Alors ? Vous en pensez quoi de ces "couples" improbables ? Et de la déclaration de Bakugo ? Un petit mot pour le dire, s'il vous plaît ?
Pour le plaisir, un petit récap des (nombreux) couples potentiels dans cette histoire :
Les Boys/Boys :
Yuga Aoyama / Shoto Todoroki (de la glace pailletée !)
Tenya Ilda / Eijiro Kirishima (hey ! ils vont pas si mal que ça ensemble !)
Mashirao Ojiro / Yuga Aoyama (pauvre Ojiro !)
Denki Kaminari / Minoru Mineta (le couple de pervers !)
Eijiro Kirishima / Rikido Sato (le couple viril mais larmoyant !)
Rikido Sato / Katsuki Bakugo (auteures mortes de rire)
Fumikage Tokoyami / Mashirao Ojiro (Dark Shadow avec une queue !)
Katsuki Bakugo / Izuku Midoriya (évidemment ! )
Izuku Midoriya / Koji Koda (euh... non !)
Minoru Mineta / Tenya Ilda (peut-être Tenya calmerait-il Mineta ! )
Les Hétéros :
Mina Ashido / Denki Kaminari (pas mal !)
Koji Koda / Ochako Uraraka (tout bien réfléchis, ils seraient mignons ensemble !)
Mezo Shoji / Tsuyu Asui (classique...)
Kyouka Jiro / Hanta Sero (mignon !)
Hanta Sero / Momo Yaoyorozu (BDSM à fond !)
Shoto Todoroki / Toru Hagakure (il a déjà failli la geler sans s'en rendre compte !)
Toru Hagakure / Fumikage Tokoyami (Dark Shadow approuve !)
Momo Yaoyorozu / Mezo Shoji. (et ben... pourquoi pas !)
Les Girls/Girls :
Tsuyu Asui / Kyouka Jiro (elles seraient trop mignonnes !)
Ochako Uraraka / Mina Ashido (mais carrément en fait !)
