Titre : Dangereux préliminaires.
Disclaimer : Les personnages et l'univers de My Hero Academia ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété pleine et entière de Kõhei Horikoshi.
Pairing : Eijiro/Shoto - Denki/Jiro - Izuku/Katsuki.
Genre : OS / Humor.
Résumé : Les préliminaires, c'est toujours sympa. Mais parfois ça peut tourner court... Souvent de la manière la plus bête qu'il soit.
Note des auteures : Cette idée a popait dans nos tête après avoir entendu l'Histoire de la Fermeture éclair à la radio (l'histoire avec un grand H... comment la fermeture éclair a été inventée et s'est démocratisée). Et forcément, une fois une petite idée en tête, le reste a suivi.
Bonne Lecture,
Yzan & Lili.
~ Dangereux préliminaires.~
Eijiro soupira doucement, glissant sa main dans la chevelure bicolore de son homme, actuellement agenouillé entre ses jambes.
- Non, dit-il d'un ton doux mais ferme. Sans les mains !
- Et comment tu veux que je fasses ça ? s'étonna Shoto en fixant le jean de son amoureux.
- Avec ta langue et tes dents, répondit Eijiro avec un sourire encourageant.
Shoto eut une moue dubitative, mais conciliant entreprit donc d'ouvrir le pantalon d'Eijiro avec sa bouche. Ses dents claquèrent désagréablement contre le métal du bouton et il jugea plus prudent d'y aller avec la langue. S'il pouvait éviter de se casser une dent dans la manœuvre, il apprécierait. Le bouton sortit obligeamment de sa boutonnière et Shoto entreprit de descendre la fermeture éclair tenant encore le jean de son homme fermé.
Assis sur son canapé, Eijiro se mordit les lèvres, les yeux rivés sur son petit ami si conciliant. Sentir la langue de celui-ci effleurer son intimité le faisait frissonner délicieusement.
- Hmmm... Chaton... soupira-t-il en fermant les yeux quand la pointe humide caressa doucement son sexe se raidissant doucement d'anticipation.
- A... e... io... a...
Les sons inarticulés attirèrent immédiatement l'attention d'Eijiro vers son amoureux. La tête baissée, ce dernier souffla lourdement et gémit douloureusement.
- Chaton ? s'inquiéta Eijiro. Un problème ?
- é a ang oin é
- Hein ? répondit très intelligemment Eijiro. Qu'est-ce que tu dis ?
Shoto leva les yeux, fusillant du regard son homme à travers ses mèches bicolores et répéta :
- E a ang oin é ! a é a !
D'un doigt il désigna le bas de son visage et Eijiro se pencha sur le problème voulant comprendre, tout en bougonnant :
- Tu pourrais articuler hein...
- e a ! protesta Shoto.
Ah ! Eijiro se mordit les lèvres pour ne pas rire quand il comprit enfin le problème et donc ce que son amoureux essayait de lui dire. Shoto ne pouvait pas articuler, ayant la langue coincée dans la braguette. Comment il avait réussi cet exploit, Eijiro ne préférait pas le savoir.
- Tu as mal ? s'enquit-il, inquiet de la santé de son compagnon.
- Ui, avoua Shoto les yeux brillants de larmes douloureuses.
Ok, là ça ne le faisait plus rire. Pas question que Shoto souffre ou soit blessé à cause d'une envie lubrique.
- Attends, on va essayer de tirer un peu là, décida Eijiro en joignant les actes aux mots.
L'exclamation d'agonie qui résulta de son action le fit immédiatement arrêter. Il s'affola même en voyant une goutte de sang sur la langue de son petit ami.
- On va appeler le samu ! décida-t-il. Ils sauront quoi faire !
Shoto protesta, refusant de déranger les secours pour quelque chose d'aussi trivial qu'une langue coincée dans une fermeture éclair. Mais Eijiro n'écouta rien des protestations inarticulées de son homme et se saisit de son téléphone, heureusement posé juste à côté de lui dans le canapé.
Il commença à composer le numéro, caressant doucement la chevelure de son compagnon, le couvant d'un regard soucieux. Au moment où une voix féminine l'informa qu'il était en ligne, une réalisation soudaine lui sauta à la gorge et il raccrocha paniqué.
- Shoto... souffla-t-il catastrophé. Comment on va expliquer ça ?
Un grommellement inarticulé lui répondit et Eijiro prit son courage à deux mains pour rappeler le samu.
Tant pis s'il se foutait la honte de sa vie, pas question de laisser son homme dans une situation aussi dangereuse. Quand les pompiers débarquèrent vingt minutes plus tard, Eijiro leur fut infiniment reconnaissant de ne pas rire devant le ridicule de leur posture. Ce fut un moment particulièrement gênant quand il se retrouva avec l'entrejambe à quelques centimètres d'un cinquantenaire, sympathique certes mais bedonnant, découpant minutieusement la braguette récalcitrante.
La pince coupante ne lui inspira nullement confiance et il fut infiniment soulagé quand elle s'éloigna de sa virilité, redevenue molle depuis des lustres, et de la langue de son homme. Shoto se laissa examiner par le médecin qui lui prescrit des antibiotiques pour éviter toute infection et tout ce monde quitta l'appartement, sous les remerciements répétés des deux amoureux.
Une fois seul avec son homme, Eijiro examina de près la langue martyrisée, s'excusant mille fois de son idée qui avait si mal tournée.
- C'est rien, articula difficilement Shoto, sa langue ayant légèrement gonflée. Ça nous fera une anecdote amusante.
- Qu'on ne racontera jamais à personne, décida Eijiro. Ils vont se foutre de nous pendant des années sinon. Et dès demain je remplace TOUT mes jeans à braguettes par des jeans à boutons ! Pas question que ça se reproduise.
~oOo~
Denki frissonna agréablement quand les mains fraîches de Jiro se coulèrent dans son dos, lui caressant le creux des reins avec douceur. Tout en continuant d'embrasser passionnément sa belle, Denki entreprit de dégrafer le soutien gorge en dentelles de celle-ci. Ce n'était qu'une formalité, juste quelques secondes et il pourrait prendre à pleine main les seins ronds et fermes de sa petite amie.
Ses sourcils se froncèrent légèrement quand les attaches du sous-vêtements lui résistèrent. Du bout des doigts il s'assura d'avoir bien saisit la chose et reprit sa tentative. Hélas, tout aussi vaine.
- Un soucis ? s'enquit Jiro avec un léger sourire.
- Ton soutien gorge me résiste ! bouda Denki. Tu peux te tourner ?
Amusée, Jiro se retourna docilement, présentant son dos presque nu à son blondinet adoré. Lequel se pencha sur l'objet de sa contrariété avec concentration, bien décidé à lui faire lâcher prise. Ce n'était quand même pas un bout de tissu qui allait lui résister !
- Tu veux de l'aide ? demanda Jiro un rire dans la voix.
- Non ! Je vais y arriver ! assura Denki sûr de lui.
Voilà... le crochet du haut, c'était fait... Restait celui du bas qui lui résistait un peu plus. Denki se pencha encore un peu sur l'objet incriminé, tellement concentré sur sa tâche qu'il en tira un bout de langue. Comment ce crochet stupide avait-il trouvé le moyen de se tordre autour de l'attache ? Comment défaire ça ?! C'était impossible ! Il allait devoir couper le soutien-gorge... Il ne voyait que ça comme solution.
Décidé à faire part de son idée à Jiro, Denki releva brutalement la tête, poussant un cri peu viril dans la foulée.
- Chéri ? s'inquiéta Jiro en l'entendant pleurnicher.
- Aïe, aïe ! répondit Denki. Ça fait mal !
Jiro voulut se tourner mais s'arrêta net en entendant la plainte larmoyante de son homme.
- Bouge pas ! supplia ce dernier.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?! Dis moi ! insista Jiro en tournant la tête autant que possible pour voir ce qu'il se tramait dans son dos.
Elle sentait bien les cheveux de Denki caresser sa peau nue, mais ne comprenait pas ce qu'il se passait.
- Mes cheveux, pleurnicha Denki. Ton soutif a pris mes cheveux en otage !
- Quoi ?! Comment...
- Mes cheveux sont coincés dans ce crochet ridicule qui veut pas s'enlever, expliqua Denki d'une voix tremblotante. Ça me tire dessus, ça fait super mal !
L'éclat de rire de sa petite amie ne réconforta nullement le malheureux pris au piège d'un sous-vêtement perfide.
Denki n'avait pas la moindre idée de comment une mèche de ses cheveux s'était retrouvée littéralement entortillée autour du crochet récalcitrant. Malgré tous ses efforts, il n'arrivait pas à l'enlever. Les tressautements de rire de Jiro n'arrangeaient rien, tirant sporadiquement sur sa pauvre chevelure.
- Mais rigole pas, râla-t-il. Tu vas me scalper à force ! Pourquoi vous avez pas des soutiens gorges avec des fermetures éclairs, hein !
- Ecoute, on va aller dans la salle de bain, expliqua Jiro en pouffant toujours, et on va couper ta mèche de cheveux prisonnière ok ?
- Non ! protesta immédiatement Denki. On coupe pas mes cheveux !
Mais Jiro ne lui laissa pas le choix, se levant du lit où ils étaient assis pour se diriger vers la salle de bain. Toujours accroché, de manière capillaire, à la dentelle noire, Denki n'eut d'autre choix que de suivre le mouvement, suppliant pour la survie de ses infortunés cheveux.
Mais Jiro fut sans pitié. Elle défit elle-même son sous-vêtement qui, comme de par hasard, se dégrafa sans soucis mais refusa de relâcher Denki. Ce dernier eut beau supplier, sa petite amie coupa net la mèche de cheveux prisonnières la libérant de l'emprise du soutien gorge. Elle sourit amusée devant les simagrées de son homme pour quelques millimètres de cheveux en moins.
Heureusement, elle savait exactement quoi faire pour le consoler de cette perte abominable. Quelques minutes et baisers suffirent à consoler Denki et quelques caresses plus tard, le blond avait totalement oublié cette histoire de cheveux et de soutien gorge. Il ne s'en souvient que le lendemain quand il vit le sous-vêtement dans la salle de bain. Sous vêtement qu'il jeta à la poubelle, décidant que ce dernier n'avait plus droit de citer chez lui ! On ne prenait pas ses cheveux en otage sans en subir les conséquences !
~oOo~
- J'ai eu une longue journée, geignit faussement Izuku pendant que son homme l'enlaçait avec des intentions plus qu'évidentes.
- Hmm, chantonna ce dernier. Alors laisse moi m'occuper de toi...
- Oh ? Et qu'est-ce que tu comptes faire ? demanda Izuku joueur.
- Déjà, virer ta combi, puis te jeter dans la baignoire où un bon bain t'attend, énuméra la voix grave et chaude de son amoureux.
- Je ne suis même pas sûr d'être capable de lever les bras pour me laver, se plaignit Izuku avec une voix faussement larmoyante.
Un frisson lui hérissa l'échine quand les lèvres brûlantes de son compagnon se posèrent sur sa nuque.
- J'ai jamais dit que tu te laverai tout seul, ricana doucement l'homme dans son dos.
Izuku sourit doucement, soupirant de bien être quand les grandes mains de son Kacchan remontèrent le long de ses flancs pour venir s'égarer sur son torse.
- Mais d'abord, je vais te dessaper, annonça le blond d'une voix suggestive.
Le bout des doigts de son amoureux effleurèrent le bas de son cou quand ils se saisirent de la fermeture éclair, la faisant descendre lentement. Chaque centimètre de peau dévoilée était honoré d'un doux baiser, au plus grand plaisir d'Izuku qui se sentit fondre sous les douces attentions de Katsuki. Tournant la tête, il invita son homme à l'embrasser avec un gémissement tentateur.
Docile, Katsuki se décala un peu, glissant son torse vers les flancs de son homme pour capturer ses lèvres avec passion. La position n'était pas l'idéale, Katsuki restant au trois quart dans le dos d'Izuku, les obligeant à se tordre le cou pour s'embrasser. Mais ni l'un ni l'autre ne pensa à s'en plaindre. Jusqu'à ce que Katsuki se sursaute brutalement en glapissant de douleur.
- Kacchan ? s'étonna Izuku voulant se retourner pour faire face à son homme.
- Bouge pas putain ! rugit ce dernier en immobilisant Izuku d'une pression forte sur sa taille.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? s'inquiéta Izuku.
- Mon piercing s'est coincé dans ta putain de fermeture de merde ! expliqua Katsuki en serrant les dents.
- Oh ! Attends je vais t'aider...
- Bouge pas merde ! Ça tire dessus ! Tu vas m'arracher le téton là !
Se mordant les lèvres pour ne pas assommer Katsuki d'un flot de marmonnements soucieux, Izuku resta immobile, sentant dans son dos les mains de son amoureux s'activer pour se défaire du piège. Quelle idée aussi de coller son torse nu, et par conséquent son mamelon orné d'un sobre bijoux noir, contre une fermeture éclair ?! C'était sûr qu'il arriverait quelque chose du genre !
- Putain, râla Katsuki derrière lui, j'y arrive pas, j'ai pas assez de place ! Pourquoi ta combi est aussi moulante hein ?
- Pour pas gêner mes mouvements, expliqua Izuku. Si j'avance un peu, ça aiderait ?
- Non ! Quoique... attend... si peut-être... Vas-y essaye !
Docilement, Izuku avança d'un petit pas, sentant le tissu de son costume héroïque se tendre, preuve que son compagnon le tirait en arrière, sûrement pour éviter de se retrouver amputé d'un téton. Patiemment, il attendit, entendant son blond pester entre ses dents. Visiblement, le piercing et la fermeture éclair avaient fusionné et ne semblaient pas décidé à se séparer.
- Et si tu défaisais ton piercing ? suggéra Izuku.
- Tu crois que j'essaye de faire quoi depuis tout à l'heure ? râla Katsuki. Des crêpes ? Mais avec une seule main j'y arrive pas ! Bordel ! Il tourne mais se dévisse pas !
Tordant son bras, Izuku tâtonna jusqu'à trouver la main de son homme tirant sur le tissus vert de son haut, refermant ses doigts sur ceux de Katsuki en disant :
- Je vais tenir ça.
Les deux mains libres, Katsuki reprit son entreprise de libération de téton emprisonné. Hélas, la petite boule noire à l'extrémité de la tige noire traversant sa chair refusait de se dévisser, glissant entre ses doigts. Même tenir sa jumelle de l'autre côté de son mamelon ne changea rien. Le bijoux resta obstinément en place, la fermeture éclair le tenant fermement en otage.
- Comment tu arrives à l'enlever d'habitude ? s'enquit Izuku.
- Avec la pince plate, avoua Katsuki.
- Elle est où ?
- Salle de bain.
- Ok, on y va, décida Izuku. Tu vas pas rester comme ça éternellement, en plus je peux pas enlever mon costume, il est pas assez ouvert pour ça.
Avec un soupir, Katsuki abdiqua, allant coller son torse contre le dos de son amoureux pour le suivre jusqu'à la salle de bain et la pince salvatrice. Izuku sourit en remarquant qu'un bain fumant et parfumé l'attendait, préparé par son amoureux. Ce dernier tendit le bras vers le tiroir sous le lavabo et en sortit la pince tant désirée. Quelques secondes suffirent alors à détacher le piercing, le laissant pendant dans la fermeture éclair du costume d'Izuku.
- Fais chier, bougonna Katsuki en récupérant son bijoux, ça a cassé l'ambiance cette merde.
Izuku sourit en faisant face à son blond, allant l'embrasser tendrement.
- J'ai toujours besoin d'un bain et toujours pas la force pour me laver tout seul, souffla-t-il avec une moue faussement boudeuse.
Le baiser qui suivit lui confirma que l'incident était oublié, au moins pour l'instant, pour son plus grand bonheur.
Fin.
Commentaire des auteures :
Et voilà comment une discussion à la con avec Baronne-Budhussy devient un petit OS sans prétention.
En espérant que ça vous a plu.
Bureau des plaintes et réclamations des personnages martyrisés :
Pendant que Yzan et Lili débattent des dangers des piercings et des fermetures éclairs, Denki s'extasie :
- Vous avez vu ? Un OS pour moi tout seul !
- On est six dedans, fait doctement remarquer Shoto.
- Oui, mais regarde toute une partie pour moi tout seul ! continue Denki.
- Et moi, je compte pour du beurre ? souffle Jiro.
- Ça tourne autour de moi ! s'obstine Denki.
- Pour te tourner en ridicule, appuie Katsuki.
- Arrêtez de me casser mon délire ! peste Denki.
Se penchant vers Izuku, Eijiro souffle :
- Il a un super rôle dans d'autres fics, il le sait non ?
- Pas sûr qu'il ait pris la peine de les lire, avoue Izuku. Ou il a oublié.
