Bonjour à vous ^^
Voilà la suite !
Si vous espériez que Shanks et Benn Beckman abandonnent vous avez tout faux ^^.
Je vous laisse découvrir comment ces deux gentils chats vont s'occuper de leur petite souris ^3^
ATTENTION : Chaux
Chapitre 20 : Deux chats, une souris
[PDV Ariel]
Après m'être amusée une bonne demi-heure avec les enfants je relevai le regard, plus de trace de mes deux pirates. J'en déduis qu'ils reviendront plus tard, en attendant je partis picorer un peu et boire surtout, il faisait chaud à danser comme ça :
- Alors tu t'amuses bien ? J'exige que Leck.
-Oui.
- Tant mieux, j'ai vu que tu avais attiré l'attention de nos protecteurs.
- Ah ça…, répondis-je nerveux.
- Oh, tu veux qu'on en discute ? Viens, je t'invite à danser.
Je le regarde et après une seconde d'hésitation j'accepte son invitation. Il me prend dans ses bras et m'entraîne dans un enchainement de pas rythmiques :
- Alors que s'est-il passé ? Dis moi.
- J'ai Lila qui m'a avoué que j'avais attiré l'attention de Shanks et de Benn Beckman. Et elle m'a dit qu'il y avait moyen qu'ils me séduisent en même temps et ça n'a pas loupé. Même si elle m'a dit que je pouvais décliner leur invitation par un simple non, je n'ai pas su quoi répondre et je me suis enfuie en disant que c'était embarrassant….
- Je vois, ne t'en fais pas, tu n'es pas la première au caractère timide qui les fuit. Je pense qu'ils ont simplement trouvé ça trop mignon.
- Surement… du coup ils m'ont retrouvé plus tard et m'ont encouragé à revenir à la fête, ça m'a déconcerté.
Leck rit avant de se reprendre :
- Oh ça c'est qu'ils voulaient se faire pardonner et qu'ils voulaient aussi te montrer que ce ne sont pas des monstres. Ce sont des hommes avant tout, ils comprennent que ça peut intimider d'avoir deux hommes qui désirent une même femme. Ils ne sont pas à leur coup d'essai rassure-toi, tu n'es ni la première, ni la dernière. Par contre attends-toi à ce qu'ils reviennent tenter leur chance vue que tu ne les as pas rejetés de manière ferme. Mais dis-moi qu'est-ce qui te tracasse vraiment Ariel ?
- Et bien… j'ai honte de l'avouer… mais… j'ai peur de leur dire oui…, soufflai-je.
- De quoi tu as peur ? Tu t'es senti opprimée ? Forcée ?
- Non… pas du tout…, plutôt intimidée… c'est juste… l'image que je renvoie… je n'assume pas… mes désirs… et mes fantasmes…, avouai-je tout bas.
- Oh…, comprend Leck. C'est triste de se réprimer de la sorte. Tu te souviens quand tu nous as peu vu, car nous étions avec les pirates du vent ?
- Heu oui…, répondis-je ne comprenant pas trop le rapport.
- Et bien… autant te dire qu'on a eu des rapports en groupe.
- Je ne veux pas les détails ! M'exclamai-je en m'empourprant.
Leck rigole un bon coup avant de se reprendre :
- Ce que je veux dire c'est que ce n'est rien si tu te laisses aller dans les bras de deux hommes ou même plus, me dit-il en me faisant un clin d'œil.
- Je… je me doute… mais j'ai l'impression d'être juste une fille facile, rétorquai-je tout bas.
- Pff quelle belle connerie les gens pudiques ont inventé. On n'aime pas ces termes ici et personne ne se voit comme ça, tu es juste humaine Ariel, homme ou femme sur le droit d'aimer les relations charnelles ou pas. Cela ne concerne que soi, le plus important c'est le consentement, c'est la seule limite, dire ce qu'on veut ou non. Tu n'as pas à te sentir mal, profite si tu as envie, surtout que toutes les filles ici les adorent, ce sont deux hommes vraiment bien, tu ne risques rien, si ce n'est de regretter de ne pas avoir oser dire « oui », par peur du regard des autres ou des « on dit ». Quand tu t'es laissée tenter, personne n'a commenté ou dit quelque chose de négatif sur toi. Tu as fait ce qu'il te plaisait et ça, on n'a pas à le juger, car c'est ta vie privée, ce sont tes choix, tes envies. Qui sommes-nous pour te juger ? Et si tu veux mon avis Shanks ou Benn ont dû avoir une tas de pensées sur toi, des pensées fortes positives et plaisantes, mais certainement pas qu'ils se sont dit que tu étais une fille facile. Sinon c'est l'hôpital qui se fout de la charité, venant de ces deux-là qui adorent les femmes.
- Merci de me dire tout ça…. Et je suis désolée de t'embêter avec ça.
- Tu ne m'embêtes pas, ni moi, ni personne, répondit Leck avec chaleur. On t'apprécie tous Ariel, tu ne nous embêtes jamais, pas même pour tes traces et tes doutes. On est même plutôt heureux quand tu t'ouvres un peu à nous. Si tu savais comme au contraire je me sens ravi d'avoir pu t'écouter, te rassurer, on souhaite tous t'aider et te soutenir Ariel.
On arrête de danser et on se salue, je me sens un peu plus calme après en avoir parlé avec Leck :
- Merci Leck, ça m'a fait du bien de te parler.
- Je t'en prie.
On se sépare, j'enchaine avec Yann qui me surprend, lui qui me paraissait si distant. J'ai apprécié mon moment avec lui, même s'il n'est pas très loquace.
Je continue de danser pendant un long moment avec plusieurs hommes et parfois des femmes.
Je finis par m'éloigner un peu de la piste de danse, cela m'a épuisé.
Une fois posée, les paroles de Leck me reviennent, il faut que je réfléchisse à tout ce qu'il m'a dit. N'empêche… que vais-je faire ? Je n'aurais jamais le courage de dire ce que je veux…
Je me dirige malgré la nourriture, je prends une sélection de petits fours et je me pose à un endroit, observant la scène d'un air un peu absent, je regarde les gens chanter, danser, rire.
Après avoir passé un certain temps à regarder les gens festoyer avec joie et bonne humeur je vois que je n'ai plus rien dans mon assiette. Et il ne reste plus grand choix à manger d'ailleurs. Il commence à se faire tard aussi, je suis là depuis longtemps moment mine de rien.
Mon regard est attiré par les alcools présents sur les tables… je sens qu'une mauvaise idée germe dans mon esprit… mais d'un autre côté… si je bois juste assez pour que ma timidité s'envole, cela m'aiderait bien.
Je me lève et me plante déterminée devant les boissons, je regarde attentivement leurs intensités. Je trouve un vin rosé qui est ma foi l'alcool le moins fort de la table, sauf erreur de ma part. Je m'en prends un verre et je prends une petite gorgée, car je n'ai jamais bu de ma vie.
Hum ce n'est pas mauvais, je suis étonnée du goût même, c'est légèrement sucré et doux en bouche, je regarde la bouteille, oh il ya de la Stellaviola, oui maintenant que je le lis c'est vrai que j' ai ce petit goût en bouche.
Je suis moins hésité à prendre une nouvelle gorgée, c'est délicieux, je sens à peine le goût de l'alcool. C'est si bon que je m'enfile mon verre en quelques gorgées. Je sens que j'ai chaud et je me détends, je commence même à rire toute seule. Houlà… j'espère que je ne deviens pas déjà pompette après juste un verre.
Je décide de reposer mon verre, je ne tiens pas à avoir la gueule de bois, je veux juste avoir plus de courage. En tout cas je me sens mieux, plus relaxée ça c'est évident.
Je cherche du regard les deux objets de mes convoitises, il ya tellement de foule, soit ils ne sont pas là, soit l'alcool me rend bigleuse… En tout cas je ne les trouve pas.
Une autre idée me vient à l'esprit… Lila m'a dit qu'ils attendaient le bon moment hein ? Alors on va générer ce « bon moment ». Je souris et je m'éloigne du lieu de la fête et je marche vers la résidence, comme pour rentrer chez moi. Avec un peu de chance ils vont me suivre, mon idée me semble si géniale que je ris, je suis toute euphorique, clairement j'ai l'alcool joyeux juste avec un verre. J'ai intérêt à faire attention, je pense que je ne tiens pas l'alcool si je suis si rapidement dans cet état.
Je suis presque arrivée, mais j'ai beau activer mon haki, je n'ai pas la sensation de sentir quelqu'un me suivre. Merde j'en viens à regretter ma fuite, tant pis je tenteai ma chance un autre jour j'imagine, pense-je simplement en souriant. La prochaine fois je serai plus courageuse, ça ne fait rien ce n'est que partie remise, j'étais un peu triste, mais pas abandonnée non plus :
- Vous avez bien profité de la soirée ? S'élève la voix de Shanks.
Hum ?
Je redresse mon visage et je les vois, Shanks est accoudé à la porte de ma chambre et Benn se tient à ses côtés, le dos appuyé contre le mur. Mais un commentaire ? Comment savoir-ils que ce sont mes quartiers ? Et depuis quand ils attendent là ?
- Comment avez-vous su que je dormais ici ? Exigez-moi une surprise.
- Nous avons demandé, répondu Shanks amusé.
- Et sur vous a répondu ? Fis-je étonnée.
- Oui, il faut croire qu'on nous fait assez confiance, rétorque-t-il avec grand sourire.
- Je vois…, fis-je simplement.
J'aurais pu m'énerver, mais j'étais reconnaissante qu'on ait donné à ces deux hommes l'emplacement de ma chambre.
Je monte les escaliers pour les rejoindre et je titube légèrement :
- Vous avez bu, lance Benn Beckman.
- Juste un verre et un seul, répondis-je en souriant en ouvrant la porte de ma chambre. Je voulais avoir le courage de répondre favorablement à vos avances.
Je dis ça en attrapant leurs mains, pour les tirer et les inviter à rentrer dans ma chambre. Je lève mes mains pour me déshabiller, mais ils me stoppent tous les deux dans mes gestes :
- Vous n'êtes pas sur, coupa Shanks.
- Vous n'avez pas l'habitude de boire n'est-ce pas ? Exigez Benn Beckman.
- Je n'ai bu que du vin rosé, l'alcool le moins fort, je vous veux, ne me rejetez pas…, suppliai-je désemparée rien qu'à cette idée.
- D'accord à une seule condition, buvez ceci, imposa Shanks en me tendant un flacon qu'il sortit de la poche de son pantalon.
Je le prends et le regarde :
- Qu'est-ce que s'est ? Pas de la drogue quand même.
Les deux pirates éclatent de rire :
- Non, du tout, ça va annuler les effets de l'alcool d'ici… une demi-heure si vous buvez maintenant, m'a répondu Benn Beckman.
- Cela va me rendre de nouveau sobre ? Compris-je.
- Oui et si une fois bien lucide vous avez toujours envie de passer la soirée avec nous, alors on s'occupera de vous, mais pas dans ces conditions où vous avez bu, même qu'un peu.
- C'était pour me donner du courage, gémis-je. J'oserai plus après être redevenue sobre….
- Mais si, allez buvez, m'invita Shanks.
- C'est bon au moins ? Demandai-je en fixant le contenu de la fiole.
- Ce n'est pas très bon, mais il faut bien cela si vous voulez qu'on s'occupe de vous, me dit Benn Beckman d'une voix douce.
- D'accord…, soufflé-je dépitée.
J'ouvre la fiole et je la bois avant de grimacer, purée c'est hyper salé :
- C'est dégueulasse ! Gémis-je.
Je sens un grand coup de fatigue tout d'un coup, j'ai une envie soudaine de dormir et je m'effondre dans leurs soutiens-gorge, c'est le dernier souvenir que j'ai avant de perdre connaissance.
[Point de vue du narrateur]
Les deux pirates rattrapèrent Ariel, avant de la déposer sur son lit :
- Et bin, si elle est aussi réactive à l'alcool après un verre qu'avec le remède, je ne suis sûr pas qu'il faille attendre la demi-heure, lance Shanks.
- Possible, nous verrons à son réveil, répondez simplement Benn. Dis-moi tu les vois ses chaînes ?
-Oui.
- Hum… il faudra faire attention, Gino ne nous a pas mentit. Je pense que les effets de l'alcool on fait baisser ses défenses naturelles, car on ne voyageait pas ses chaînes avec nos hakis tout à l'heure et là….
- Oui, j'ai remarqué, ce sont des chaînes des bien noires et solides, à peine corrodées. Il semblerait qu'elle ait été victime de choses bien difficiles et que ce n'est que depuis peu qu'elle s'ouvre et cicatrice de ses traumatismes.
- C'est aussi l'impression que ça me laisse, confirma son second.
Pour l'heure les deux pirates ne voyaient pas encore les anciennes cicatrices d'Ariel, mais ils se doutaient qu'elle avait été victime de quelque chose. Aussi ils décidèrent de se montrer très protecteurs avec la jeune femme et se promirent de ne pas la tourmenter. Ils étaient du genre très joueur et taquin, mais ils comprirent que cela n'aurait pas sa place au réveil de la demoiselle.
Alors ils patientèrent en discutant d'Ariel, avant de dériver sur des sujets divers et autres.
[PDV Ariel]
Hum…
Je me réveille et reconnaisse le plafond de ma chambre. Que fais-je ici ? Ah oui ! Je me souviens j'ai bu et j'ai croisé Shanks et Benn Beckman sur le retour. Et j'ai aussi bu leur préparation pour me rendre sobre.
Je me sens plus aussi euphorique et hilarant qu'auparavant, je me redresse doucement, je constate que je n'ai pas de mal de crâne et que je porte toujours ma tenue de soirée :
- Vous voilà réveillez, comment vous ressentez-vous ? Exigez Shanks d'une voix calme.
Je redresse mon visage et je le vois s'asseoir au pied de mon lit, à ma droite :
- Heu… je…
Oh non, je me rappelle aussi que je leur ai dit ouvertement que je les désirai !
- Ne vous inquiétez pas, déjà comment vous ressentez-vous ? Exigez que Benn Beckman fasse sa tournée.
- Sobre…, répondis-je simplement en rougissant.
- Tant mieux c'était le but du jeu, sourit Shanks, bon dites-nous avez-vous toujours envie que Benn et moi on prend soin de vous ?
Je vire au rouge écrevisse et je fixe avec un très grand intérêt les draps de mon lit, cette parure de lit est vraiment, particulièrement, exceptionnellement magnifique…. Bon sang… je me voile la face… je n'ose plus prononcer un mot. Je sens que le matelas s'affaisse à ma gauche, car Benn Beckman s'assoit lui aussi :
- On serait plus que ravis de vous tenir compagnie, mais votre décision est importante à nos yeux, reprend calmement Benn Beckman.
Je me mordis les lèvres, les mots refusèrent de sortir :
- Est-ce qu'on peut emprunter vos douches ? Demanda Shanks tout à fait à coup.
-Quoi ? Bégayai-je.
Il sourit visiblement très content, probablement car sortais de mon mutisme et que je venais de parler :
- Je ne peux décemment pas vous tenter dans ces conditions, continua-t-il avec un grand sourire.
- Pour une fois tu dis quelque chose de sens Capitaine.
- Moi ! Ne dis pas ça devant elle, sinon pour quoi je vais passer moi ?! S'exclama Shanks en se plaignant.
- Elle te prendra pour un homme créatif.
- Attends un peu tu vas voir !
Ils se chamaillent et moi j'éclate de rire, et j'ai beaucoup de mal à m'arrêter tant c'est incongru :
- Bravo à cause de toi elle se moque de moi ! Je bénirai Shanks.
- C'est toi qui as commencé « Capitaine ».
- Tu n'étais pas obligé de répondre « Monsieur le second ».
Les entendre redoublent mon fou rire, j'en pleure même et j'ai toutes les peines du monde à me calmer :
- Bon comment vous sentez-vous ? Demanda Benn Beckman en souriant.
- Mieux, répondis-je avec une voix légèrement tremblante car je réprimai avec difficulté mon fou rire.
- De quoi as-tu envie ? Continuez la seconde.
- De… de…
Cette question me calme définitivement, mais avoir ri un bon coup avait drastiquement baissé mon niveau de stress, je fixai mes mains, tortillant mes doigts :
- Je… j'ai… j'ai… j'ai envie…
Je sentais mes joues chauffer, je sentais qu'ils ne bougeaient pas, ne disaient rien, ils attendaient juste que les mots sortent d'eux-mêmes, sans m'imposer de pression, ils étaient juste patients :
- Prenez votre temps, tout ira bien, souffla Shanks calmement et posément.
- J'ai envie… j'ai envie… de… de….
J'hurlai fort dans ma tête le dernier mot de ma phrase « VOUS », mais impossible de le sortir.
Je soufflelai, mon cœur cognait dans ma poitrine avec force.
- Je n'y arrive pas…, soufflelai-je.
Je les sens se rapprocher de moi, je pouvais sentir leurs chaleurs, ils étaient clairement entrés dans ma sphère intime, je n'osai bouger, je les sens se pencher légèrement vers moi :
- J'ai envie de vous belle Ariel, murmura Benn telle une confiance inavouable.
- Et j'ai envie de vous Ariel, avoua Shanks sur le même ton que son second.
- Et vous Ariel ? Avez-vous envie de nous ? Exigez doucement Benn.
-Oui.
Je rougis et je posai mes mains sur ma bouche, j'étais choquée, c'était sorti tout seul.
- Venez belle Ariel, levez-vous nous allons prendre soin de vous, fit Benn en me tendant sa main.
- Qu'allez-vous faire ? Demandai-je d'une toute petite voix.
- On pourrait prendre un bain pour vous détendre et puis, faut bien que Shanks se lave, sinon vous allez vous évanouir.
- Moi ! C'était pour la détente et la faire rire, pas pour détruire mon image, rétorqua Shanks avec humour.
Je glosse, mon fou rire me reprend :
- C'est très efficace, dis donc, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour vous détendre, sourit Shanks.
Je devais reconnaître qu'ils s'étaient bien s'y prendre pour baisser mon taux de stress et d'angoisse. Aussi je profitai de ce moment pour leur répondre, tant que j'avais un semblant de force et de courage :
- Je… je… me sens… pas… prête pour prendre un bain avec vous deux, arrivai-je à dire rapidement. Ni une douche, ça voudrait dire… que de suite… je dois… que vous… enfin oui je préfère… qu'on se douche avant…
Ils ne commentèrent pas le fait que cafouille mon refus. En fait je ne me voyais pas, là de suite, de me montrer nue, j'étais embarrassée. Je préférai qu'on y aille plus doucement, passer par une phase où on se déshabillera progressivement. Mais ça je n'étais pas parvenu à le formuler.
En revanche, je me sentais légèrement poisseuse avec la soirée et clairement je ne voulais pas enchaîner dans ces conditions, donc oui une douche serait nécessaire, mais séparée :
- Très bien mademoiselle, faisons cela, on vous retrouve ici après que vous aurez pris le temps de vous rafraichir. Vient Shanks, allons faire de même.
Je les vois se lever et sortir de ma chambre, j'allais les arrêter, mais c'est vrai qu'ils connaissent les lieux, ils vont savoir où aller.
Moi je reste seule dans ma chambre et je réalise que j'ai accepté leur invitation. Mon Dieu ! Je me lève d'un lien, je ne peux pas rester comme ça !
Je me file laver les dents, me doucher et revêtir une culotte et un soutien-gorge bleu nuit, avant de mettre une jolie nuisette assortie. Mon entrejambe commence à se manifester, le stress a laissé place à l'excitation et au désir, même si j'appréhende encore un peu.
Je prends soin de me coiffer mes longs cheveux roux, avoir un geste répétitif me calme quelque peu. Soudain j'entends qu'on frappe à ma porte :
- Entrez, bégayai-je en prenant soin de leur faire dos n'osant les affronter directement.
J'entendis la porte se fermer à double tour avant de les entendre s'approcher de moi :
- Alors avez-vous changé d'avis ? J'exige Shanks.
- Non…
Shanks se plante devant moi, ses cheveux gouttent légèrement, il s'est lavé les cheveux et des notes ambrées émanent de lui. Le voir comme ça… me met en émoi, j'ai toujours trouvé qu'un homme légèrement mouillé suite à une douche ou un bain était particulièrement sexy. Benn Beckman lui s'approche de nous, lui aussi ses cheveux sont aussi trempés que son capitaine. Bon sang ils veulent ma mort à être si tentateurs comme ça….
Benn Beckman me prend délicatement ma main gauche pour déposer une baise-main, avant de relâcher ma main. Je le vois me contourner et se poster derrière-moi, je le suis du regard. Je sens ses doigts se poser sur ma nue et me masser. Je sursaute surprise, j'imagine qu'il doit sentir mon tract et qu'il veut me détendre.
Shanks s'approche de moi, je recule légèrement, me collant par la même occasion contre Benn, ce dernier en profite pour encercler ma taille de son bras droit et effleurer mon bras gauche de sa main gauche.
Shanks lui s'approche de moi au point que son torse est contre le mien. Puis il se penche vers moi et pose ses lèvres contre mon cou côté droit, et sa main droite se pose sur ma hanche gauche. Benn lui embrasse le côté gauche de mon cou, de délicieux frissons de plaisir me parcourent, je n'arrive pas à ce croire que je suis en train de faire.
D'ailleurs en parlant de faire… je me trouve bien démunie, j'ai un peu peur qu'ils me rejettent comme Crocodile si je les touche, même si je pense que ce ne sera pas le cas. Je lève hésitante mes mains et les poses un peu tremblantes sur les cheveux de mes deux amants. Je laisse glisser mes doigts dans leurs cheveux trempés pour masser leurs têtes et je sens immédiatement qu'ils resserrent leurs prises sur moi et qu'ils laissent échapper des soupirs appréciateurs.
Leurs réactions me rassurent et m'apaisent, aussi je m'autorise à être plus impliquée. Je presse légèrement leurs têtes contre ma peau pour leur faire comprendre que j'aime leurs traitements et surtout que j'en voulais davantage.
Je sentais leurs doigts glisser sur ma nuisette et taquiner ma peau avec ce contact indirect. Ma nuisette me donnait l'impression de seconde peau, ce qui faisait qu'à la moindre caresse mon plaisir était plus grand.
Je me tendis contre eux qui me resserraient dans leurs étreintes pour mon plus grand bonheur. J'halète et je sens qu'ils glissent leurs mains sous ma nuisette, me caressant à même la peau. Je me tends, leurs mains chaudes sur moi est un vrai bonheur et je m'arque contre eux, enserrant plus fort leurs cheveux entre mes doigts.
Je sens qu'ils remontent ma nuisette me redressant mes bras pour la retirer.
Je me retrouve en sous-vêtement contre ces deux hommes et je sens que Benn fait glisser mes bretelles sur les côtés afin d'embrasser mes épaules dégagées :
- Ce… ce n'est pas très juste… ni galant de… de continuer à m'effeuiller, alors que vous êtes encore tout habillé, begayai-je avec un semblant d'assurance dans la voix.
- Hou… comme c'est sexy une femme qui est demandeuse, sourit Shanks. Alors laissez-moi ravir vos yeux.
Il se recule, je sens les bras de Benn encercler ma taille et me maintenir contre lui, Shanks ôte sa chemise et son pantalon qu'il a dû emprunter à la résidence, car ce ne sont pas ses habitudes habituelles. Quoi qu'il en soit, il ne reste qu'un boxeur qui laisse voir tout son désir pour ma personne ce qui me fait déglutir.
Shanks s'approche de nouveau de moi et prend une de mes mains pour la poser contre son torse, guidant ma main dessus :
- Alors cela vous tresse ?
- Oui…, répondis-je la gorge sèche.
- Alors on va continuer.
Shanks me tire à lui bien que doucement, je me sens légèrement tomber dans ses bras, il me bloque contre lui, me ceinturant de son bras, avant de relever mon visage de sa main droite :
- Maintenant regarde, susurre t'il contre mon oreille d'une voix douce et chaude.
Je relève mon regard vers Benn Beckman, qui passe une main dans ses cheveux trempés, ce qui me fait déglutir. Benn est beaucoup moins pressé, il prend plus son temps pour défaire ses vêtements empruntés eux aussi. Il ôte avec lenteur son haut et je vois son torse large et musclé apparaître.
Je le vois sourire quand il note que je le détaille, je rougis, mais sans le quitter des yeux et il défait sa ceinture avant de laisser tomber son pantalon. Oh bon sang lui aussi a beaucoup de désir, si j'en crois ce que je vois à travers son boxer. C'est assez bizarre de me dire que je me sens… flattée de lumière ainsi à deux hommes.
Benn s'approche de moi et se presse contre moi avant de prendre un de mes bras, qu'il tourne vers lui pour embrasser l'intérieur de mon avant-bras, ce qui me fait frissonner et rougir :
- Alors la vue vous tresse-elle ? Me demanda Benn à son tour avec un regard remplit de désir.
- Et bien… je dirais… que ça devrait… être interdit…, répondis-je d'une voix qui trahissait clairement mes désirs.
- Je vous comprends le goût de l'interdit est ce qu'il ya de plus délicieux, murmura Shanks d'une voix particulièrement chaude contre mon oreille droite.
- Ne vous en faites pas, on ne dévoilera pas que vous avez goûté à l'interdit, souffla la voix de Benn contre mon oreille gauche.
Leurs voix… ils sont si près… j'ai si chaud, pense-je en rougissant.
- Je… je ne vais pas survivre… si… si vous user de vos voix… ainsi sur moi…, avouai-je.
- Oh alors ça veut dire qu'il faut qu'on continue de vous parler tout bas, chuchota Benn avec un sourire amusé que je devinais sans aucun mal.
- Oh que si vous allez survivre, on va vous maintenir toute éveillée et émoustillée, souffla Shanks tout aussi amusé sur son ami.
- Vous n'allez pas… maintenir mes sens en alerte…, ce serait… si cruel…, haletai-je.
Je disais l'inverse pour qu'ils comprennent ce que j'attendais d'eux et ils pensaient l'avoir compris depuis le début sans aucun problème :
- Que voulez-vous nous sommes de vils pirates, siffla Shanks avec une voix torride.
Je me mordis les lèvres et je vis Benn me stopper dans mon mordillement :
- Hum n'abimez pas vos lèvres, dit-il en les caressant de son pouce.
Cela me fit frissonner qu'il dessine les contours de ma bouche, j'halète lourdement et j'entrouvre mes lèvres avant de capturer le pouce de Benn qui arque un sourcil surprise, mais fort ravi.
Je suce lentement son doigt, avant de me tendre en sentant les doigts de mes amants effleurer ma peau, je sens aussi leurs lèvres chaudes embrasser mon cou, mes clavicules, mes épaules. Je laissai échapper des gémissements de plaisir :
- Non… c'est si… déloyal… deux… contre une, soufflai-je en me laissant aller contre eux.
- Nous sommes des pirates sans aucun moral, vous devriez le savoir, rétorqua d'une voix douce Benn.
- Alors… je n'ai plus qu'à vous fuir !
Je lance un peu de haki de l'armement pour les écarter, et je cours vers mon lit, je les entends pouffer et m'attraper, me planquant contre mon lit, qui allait être bien plus confortable pour la suite.
Shanks est à ma droite et Benn à ma gauche, ce dernier capture mes poignets et les immobilisent d'une main, même si je n'ai pas franchement tenté de résister :
- Vous avez de la suite dans les idées mademoiselle, mais il est inutile de fuir, sourit Benn.
- Puisque vous avez tenté de vous enfuir… peut-être devrait-nous vous affaiblir et vous rendre incapable de courir, menaça Shanks avec un sourire en coin.
Je les regarde en me mordant les lèvres, j'aime beaucoup ce petit jeu du chat et de la souris.
- Benn, cette petite est trop futée, je te propose qu'on la rend incapable de courir dès maintenant.
- Je ne voulais pas arriver à de telle extrémité, mais ça semble nécessaire, confirma son seconde d'un air faussement grave.
Je me mords les joues pour pas rire, je les vois lever leurs mains de libre et caresser mon corps, en commençant par mes jambes avant de remonter lentement vers le haut de mon corps. Mon cœur loupe un battement, les caresses que je ressens sont plus intenses, je me tends et je crie, incapable de résister :
- Que… faites… vous ?! Arrivai-je à dire en tremblant de plaisir.
- On use de haki sur vous, afin de vous rendre tellement sensible que vous serez plus capable de vous enfuir, susurra Benn.
Oh mon dieu j'ai compris ! Juste m'avait dit que le fluide perceptif pouvait nous rendre plus sensible au toucher si on le souhaitait. Tout colle, les caresses me paraissent plus intenses. Je tremble, Benn me maintient bien immobile, pendant qu'ils caressent ma peau nue. Je me tortille, dire qu'ils n'ont pas encore touché les zones les plus intimes et sensibles, je n'ose pas imaginer mon état quand ils poseront leurs doigts sur ces endroits-là.
- Ah… je vous en prie… arrêtez…, suppliai-je faussement.
C'était plus là pour les encourager à poursuivre leur délicieuse torture :
- Non, vous êtes notre prisonnière maintenant et vous le restez, souffla Shanks en embrassant mon cou.
Nul doute que je vais apprécier la suite de cette soirée pleine de promesse.
Voilà à mercredi pour la suite *^w^*
Pour cette histoire de chaîne vous en saurez plus dans quelques chapitres.
Au plaisir de vous lire ! N'hésitez pas à laisser un commentaire.
