Guest : Tu préfères Shanks et Benn, je comprends, j'aime bien ces deux là ^3^ et c'est pas mon stock de fanart d'eux qui diront le contraire. Comme Piacere est sous la protection de Shanks il n'est pas impossible qu'on voit ces deux là plus souvent. ^^ Même si j'aime Crocodile pour son côté plus viril et sauvage.


Je peux déjà vous annoncer que le premier arc aventure est fini.

Il débutera au chapitre 26 et finira au chapitre 39, d'ailleurs pas de lime/lemon sur ces chapitres. Profitez donc bien de ces derniers chapitres croustillants.

On peut dire qu'on est à C-3.

Ensuite :

- Arc post aventure/Romance/Développement : 40 à… (en-cours d'écriture). Sachant que le chapitre 42 est fini et le 43 est en-cours.

Puis la suite viendra ultérieurement comme annoncée au chapitre 14 !


Attention : Citron !


Chapitre 23 : Savane

[PDV Ariel]

Je déboule en cuisine, je me remplis une gourde d'eau, pour la nourriture je pense que c'est mieux si on achète en route. Les personnages dans ce monde sont très voraces et j'ai un peu peur de vider les réserves de la résidence, si je prends des choses.

Oui mieux vaut faire ça, je retourne sur mes pas et j'entre dans ma chambre ayant retrouvé mon calme :

- Dites est-ce que ça vous dérange si on achète de quoi manger sur la route ? Je ne voudrais pas dévaliser les réserves de la résidence.

- Pas du tout, au fait… tu as entendu notre conversation ? Exigez Shanks.

- Non, je viens juste d'arriver, pourquoi parlez-vous de l'emplacement d'un fabuleux trésor ?

Je vois que Shanks se détend quand je lui annonce ne rien avoir entendu, visiblement c'était privé :

- Non, quoi que d'une certaine façon on parlait bien d'un trésor, dit-il énigmatique.

- Je vois, est-ce qu'il faut embarquer autre chose ? Exigez-je.

- Je ne pense pas, réfléchit Benn.

Hum… c'est bizarre, l'aura de Benn est grise, je cligne des yeux et je ne vois plus rien, je n'ai pas rêvé pourtant ? Si ? Dans le doute :

- Heu… Benn ça va ? J'ai cru voir ton aura être grise, expliqué-je.

Lui et Shanks me regardent surprise :

- Tu arrive à voir nos auras ? S'exclama Shanks.

- Pas la tienne, celle de Benn je l'ai vu juste l'espace d'une seconde, c'était très bref, mais je ne la vois plus maintenant.

- Probablement car étant ébranlé j'ai baissé ma garde un instant, commença Benn. Ne t'en fait pas Ariel, ce n'est rien de grave.

- D'accord, alors on va essayer de passer une bonne journée pour que tu oublies ta peine quelle qu'elle soit.

- Tu es adorable et ça suffit à apaiser ma peine, souffla Benn en souriant.

Je souris ravie d'entendre cela et je ne peux m'empêcher d'aller vers Benn et de le prendre dans mes bras pour le réconforter :

- Parait que mes câlins sont magiques.

- Magique je ne sais pas, mais appréciable oui, merci de ta sollicitude, murmura Benn en passant ses doigts dans mes cheveux.

[Point de vue Benn]

J'ai quand même un pincement au cœur, quelle ironie que la personne qui doit être consolée, soit celle qui me console…. Ma pauvre Ariel, si tu savais que l'origine de ma peine c'est de te voir avec toutes ces chaînes qui t'oppressent.

Tu es toute souriante et pétillante de bonheur, mais quels secrets cachent tes beaux et depuis combien de temps ?

Pour seule réponse j'enserre Ariel dans mes bras, cela me fait du bien, mais je lance un regard à Shanks, je reste inquiet pour ce bout de femme et il le comprend.

- Si tu vas mieux, peut-on y aller ? Exigez-t-elle.

- C'est moi ou tu es toute excitée à l'idée de partir en vadrouille ? Demandai-je amusé de son impatience.

- Et bien… oui… j'ai hâte de découvrir les lieux, avoua-t-elle une peu honteusement en détournant les yeux de manière beaucoup trop adorable.

- Allez Benn ne fait pas attendre la belle plus longtemps, elle ne tient plus en place.

- Oui je vois ça, j'ai honte de faire attendre une telle beauté, fis-je en riant.

Ariel ne sait plus où se mettre, elle essaie de cacher ses joues rouges, la pauvre on ne la ménage pas, mais c'est trop difficile de résister, il n'y a pas à dire que les femmes fragiles sont les plus adorables et mignonnes :

- Allons-y, sinon on ne va jamais te faire visiter les lieux, ça serait dommage, fis-je.

Elle prend son petit sac à dos et sa gourde, nous on reprend nos affaires et en partie, on s'arrête vite fait en ville pour quelques achats :

- T'inquiète pas on trouvera tout le reste sur place, fis-je à Ariel.

Elle voyait qu'on prenait assez peu de choisir à manger, elle devait se dire que ça allait faire juste, et elle n'avait pas tort, sauf que sur place on trouverait tout et on allait lui préparer tout ça en plein air.

- Vous savez mieux que moi, je vous fais confiance, dit-elle.

Nous marchons encore un peu avant d'arriver sur le rivage, en face au loin l'une des îles de l'archipel, la plus sauvage et sympathique à mes yeux.

- Heu… ma question est peut-être stupide, mais comment va-t-on en face ? Je ne vois pas d'embarquement ou de pont.

Ariel cherche du regard comment accéder à l'île voisine, pour simple réponse je la prends dans mes bras :

- Mais… comme ceci, fis-je.

Je l'entends crier quand je m'élance, courant à toute vitesse à travers les airs avant de la poser à terre une fois que nous sommes sur l'île.

- Pas trop secouée ? Exigez Shanks.

- Si… un peu, vous allez si vite que ça avec le haki ?

- Oui Madame et même plus vite encore, là on y va mollo pour pas te rendre trop malade, précise Shanks.

- Au combat vous devez être terrible avec une telle rapidité, souligna-t-elle.

- En effet, nos ennemis ont tout intérêt à ne pas nous chercher des poux, rétorqua Shanks en lançant un clin d'œil à notre protégée du moment.

- Assez perdu de temps, suis-nous Ariel, il est temps d'assouvir ta soif de découverte de Piacere.

Elle trépigne d'impatience, son aura est toute orangée, tellement elle adore cet archipel, elle est trop chou :

- C'est l'île Savana, c'est ça ? Questionna Ariel.

- Tu as englouti combien de bouquin sur Piacere ? Exigez le ravissement de Shanks.

- Il…

Ariel rougit de gêne, mais elle se mordille les lèvres, elle est contente d'avoir appris l'histoire de Piacere ça se voit, elle est beaucoup trop craquante :

- Oui Ariel, c'est bien Savana, l'île la plus sauvage du royaume, parfaite si on veut explorer et profiter de la nature, reprend Shanks.

Shanks lui présente son bras Ariel, elle le prend et fait de même avec moi :

- Me voilà bien escorté, alors par quoi on commence ? Demande-t-elle.

Elle est si enthousiasme, elle peine à le cacher, Shanks et moi on ne peut que briller devant ce petit bout de femme qui bouillonne de curiosité.

- Dans ce cas commençons par la forêt, il y a tant à faire. En avant-marche ! S'exclama Shanks.

On y va dans la joie et la bonne humeur.

Bon sang à peine engouffré Ariel est émerveillée par tout ce qu'elle voit, que ce soient les oiseaux, les fleurs, les arbres. Elle regarde tout attentivement.

La voir agir ainsi, j'en viens à me dire qu'elle a dû être enfermée pour contempler ainsi la nature qui l'entoure, elle doit être se sentir aussi enchantée que libre.

- Est-ce que je peux me poser et esquisser rapidement les lieux ? Demande t'elle presque timidement.

- Mais bien Ariel, en plus sur a vu quelques dessins, ils sont magnifiques, c'est sûr fou l'imagination que tu as, complimentai-je.

- Vous… vous avez vu… mes dessins…, répéta t'elle embarrassée.

- Oui, je confirme.

[PDV Ariel]

Oh bon sang ! En plus dans le lot j'en ai fait plusieurs avec des paysages de mon monde. Bon heureusement ils pensent que je les ai inventés, mais il faut que je sois plus prudente.

Aussi je ne commente pas la remarque de Benn, sur le fait que j'ai de l'imagination, pour pas qu'ils voient que je mens, c'est mieux s'ils continuent de penser que tout vient de moi.

Je sors mes affaires de dessins et je commence à esquisser un couple d'oiseau sur un arbre, je fais très rapidement les traits, je mettrais de la couleurs plus tard, je n'ai pas envie de faire patienter Benn et Shanks. Et puis s'il ya d'autres pièces comme ça je veux pouvoir faire d'autres dessins :

- Te presse pas, à notre rythme, adapte Shanks.

- Peut-être, mais je suis trop pressé de voir le reste, rétorquai-je en rangeant mes affaires.

Ils pouvent de rire :

- Bon, dans ce cas, il y a d'autres pièces sympathiques ici et là, continue Shanks.

On s'enfonce dans la forêt luxuriante, il fait humide, mais il fait bon, ni trop chaud ou froid. Il y a tellement d'arbres et de plantes, ça doit générer un microclimat, j'en suis convaincue.

Je vois Benn cueillir plein de fruit rond et de couleur marron foncé :

- Qu'est-ce que s'est ? Demandai-je en m'approchant.

- Curieuse va, tu le sauras au déjeuner, me répond-il avec un clin d'œil.

- Mais c'est méchant ça, fis-je faussement outrée.

- On est des pirates, on n'est pas des enfants de cœur, coupa Shanks.

On éclate de rire, on continue de se balader, je vois Shanks et Benn ramasser des vies diverses et variées, je comprends pourquoi ils ont pris que du pain :

- Dites… ce n'est pas trop lourd, vous voulez que je vous aide à porter quelque chose ?

Ils s'arrêtent et me dévisagent :

- Shanks dis-moi que tu as bien entendu. Tu as bien entendu ce petit bout de femme demandant à porter du poids.

- Je croyais comme toi avoir mal entendu… mais oui elle vient bien de demander à porter quelque chose.

- Hé ne vous moquez pas de moi ! Je veux aider ! M'exclamai-je en rougissant.

Ils rigolent en cœur :

- Laisse Ariel, faut bien qu'on entretienne notre musculature, me lance Benn d'une voix un peu trop sulfureuse et en me lançant un clin d'œil.

- Afin de porter avec facilité de jolie petite rousse, renchérit Shanks en me faisant lui aussi un clin d'œil.

Je plaque une main sur mon visage en feu, quelle question j'ai posée franchement. Je m'avance en les dépassant, je ne voulais pas qu'ils profitent de ma honte :

- Oh, ne te vexe pas, rit Shanks.

- Bande de méchants, vous vous moquez de moi, begayai-je ne crois pas moi-même à ce que je disais.

- Non, on est juste amusé, se moquer de toi jamais ! Promit Benn d'une voix qui transpirait l'amusement et l'hilarité.

- Dites-moi… les autres femmes vous font rire autant que moi ? Ou c'est vraiment moi qui suis un cas ?

- Hum… il ya de tout, il ya des femmes qui sont très sûres d'elles, donc l'amusement est là, mais il est différent. Pour les femmes qui comme toi sont plus douces, plus timides, plus fragiles… et bien oui ! On adore vous taquiner, avoua Shanks sans vergogne avec un grand sourire.

Je ne sais pas si je me sens rassurée au final… Je soupire avant de briller, bon visiblement je ne suis pas la seule qu'ils font tourner en bourrique quand l'envie leur prend :

- Ouf alors, j'avais peur d'être la seule victime de vos blagues.

- Oh victime je ne crois pas, j'aurais plutôt tendance à dire que tu es une femme très chanceuse d'avoir deux hommes qui te courtisent, rectifie Benn avec un grand sourire entendu.

- Très chanceuse même, renchérit Shanks.

Je respire lentement, pour tenter de ne pas rougir, mais c'est peine perdue, et voilà qu'ils rigolent encore.

- Arrêtez, ayez pitié de moi, j'ai chaud au visage, me plaignis-je.

- C'est parfait alors pour ceci ! S'exclama Shanks.

Il dégage un grand feuillage qui nous barrait la route et là je vois une belle cascade avec un bassin d'eau entouré de roche et de verdure. Le cadre est magnifique ! Si magnifique que…

L'eau, je rêve ou elle s'illumine ? Je m'approche, elle s'éclaire de ton turquoise :

- Oh mais…. Pourquoi changer-t-elle de couleur ? Est-ce à cause d'une algue ou d'un micro-organisme ?

- Une algue, confirme Shanks. A chaque mouvement d'eau, cela fait réagir les algues qui illuminant l'eau.

- C'est trop beau ! Faut que je dessine ! M'exclamai-je émerveilleuse.

Ils pouffent de rire, mais je comprends, je ne tiens pas en place. Je sors de nouveau mon matériel et j'esquisse sous leurs regards amusés.

Je souris quand je dessine, c'est un vrai plaisir pour moi et je sens leurs présences penchées sur moi :

- Depuis combien de temps pratiques-tu le dessin ? Questionna Benn.

- Hum… cela fait… douze ans, répondis-je.

- Et bin… quel talent, souffla Benn.

- Merci… cela me détend et puis avec mon métier, le dessin c'est primordial.

- Et qu'est-ce qu'il est ? Je peux poser Shanks.

- Comme mon père adoptif, je suis joaillière.

- C'est drôle, vous vous êtes bien trouvé lui et vous, sourit Shanks.

- Oui… j'ai vraiment un père qui est aimant et gentil. Cela a été une joie si immense pour moi quand il m'a fait partie de son envie de m'adopter, avouai-je en repensant tendrement à ce merveilleux moment de ma vie.

- C'est beau, hier Gino nous parlions de toi avec une telle tendresse et toi tu parles de Gino avec autant de tendresse que lui, c'est vraiment touchant, commenta Benn.

Je souris presque pudiquement à cette remarque, penser à Gino, mon père ne m'apportait que des bons sentiments, de la sécurité et du réconfort. D'ailleurs, je n'étais plus trop concentrée sur ce que je faisais, je reprends mon dessin avant de remballer mes affaires après quelques minutes à griffonner.

- On peut continuer notre chemin, fis-je.

- Je ne crois pas, lance Shanks.

- Vous voulez déjeuner ici ? C'est vrai que le cadre est sympa, mais il est tôt non ?

- Un peu tôt pour déjeuner, confirme Benn, par contre…

- Par contre…, répétai-je.

Oh je sens la douillette venir. Benn et Shanks se regardent complices, je zieute la cascade et le bassin. Oh non je crois comprendre.

Je me lève précipitament et je tente une fuite, mais Benn m'attrape dans ses bras :

- Non ! Je ne veux pas aller me baigner !

- Quelle menteuse tu fais. Tu as été tellement émerveillée quand tu as vu l'endroit où tes pensées t'ont trahi, a commencé Shanks en s'approchant de moi maintenu par Benn.

- De quoi tu parles Shanks ? Demande-je nerveux.

- Je parle d'une image de Benn et moi dans notre plus simple appareil, ruisselant d'eau…

- QUOI ! Vous avez osé lire dans mon esprit ?!

- Non, nous n'avons pas fait une telle infamie, par contre tes pensées ont été si fortes que ça nous a transmis l'image que tu avais en tête.

Je ne sais pas ce qui me choque le plus… le fait de voir qu'il ne me ment pas… ou le fait d'avoir fait cela sans trop m'en rendre compte. Je ne sais pas comment je suis parvenu à transmettre mes pensées, mais visiblement ils savent.

- Et comme nous sommes des hommes très attentifs au plaisir des femmes…, commença Benn.

- Nous allons assouvir tes pensées impures, acheva Shanks avec un grand sourire ravageur.

Shanks commence à me déshabiller en déboutonnant mon short :

- Mais… mais… je n'ai jamais dit que je voulais aller dans l'eau, bégayai-je.

- Bizarre, il me semblait dans tes délires que tu étais dans nos bras, entre nous deux, fit Shanks avec un sourire victorieux.

BORDEL DE MERDE !

Je croyais qu'ils avaient eu qu'une partie de mes pensées quand Shanks a évoqué lui et Benn ! Mais en fait ils ont vu l'intégralité de l'image que j'ai eu en tête, à savoir : être prise ici, en pleine nature par eux deux !

- Alors belle Ariel, tu assumes tes désirs ? Demanda Benn en collant sa bouche contre mon oreille utilisant de sa voix profonde et grave.

- Ou bien… on doit te faire dire toute la vérité et rien que la vérité ? Poursuivit Shanks d'une voix toute aussi ardente et taquine que son second.

- C'est… ce n'est pas… parce qu'on a un fantasme qu'on doit le réaliser, tentai-je en détournant le regard.

- Hum c'est vrai… du coup… veux-tu le réaliser ? J'exige Shanks.

Il prend dans sa main mon menton et me le releva pour que je le regarde, son front est collé au mien, il est beaucoup trop près… mes envies et désirs me cultiver à capturer ses lèvres, à les embrasser et aussi à avouer que je je voulais réaliser mon fantasme, mais je résiste :

- Alors ? Ta réponse…, insista Shanks d'une voix chaude ses lèvres bien trop près de mienne.

Cela devient vraiment compliqué de lutter…. Ils me tentent pour que je cède…

Si je dis non, ils vont voir de suite que je mens… et si je dis oui…

Je me mordis l'intérieur des joues… juste imaginer dire oui… et la suite….

Je serai discrètement mes jambes, mon corps commençait à me trahir. Shanks plaça un de ses genoux sous mon entrejambe comme pour me soutenir, sauf que le mais était clairement de stimuler mon corps et ça marchait un peu trop bien. Maintenant j'avais une furieuse envie qu'ils me touchent, sauf qu'évidemment ils s'abstiennent, je pense qu'ils veulent que je craque et les supplie de m'achever et je suis à deux doigts de le faire.

- Vous parlez d'un choix…

- Assumer c'est mieux, susurra Benn en respirant profondément l'odeur de mes cheveux et en prenant soin de laisser ses lèvres effleurer mon oreille pour me stimuler.

- En fait vous voulez que j'arrive à dire les choses naturellement, bégayai-je en imposer de conserver mon calme.

- Perspicace, tu as eu tant de mal hier, ne répète pas la même erreur, reprend Shanks en collant sa bouche contre ma seconde oreille.

Je retiens mon souffle Shanks est presque à deux doigts de se coller à moi, mais il ne le fait pas… ce qui est odieux… ils veulent vraiment que je les supplie !

- D'accord… mais lâchez-moi, ça augmente mon stress, j'ai l'impression d'être au pied du mur.

Benn me lâche, je suis surpris, mais contente de voir qu'on ne me retient pas prisonnière, même Shanks s'écarte de moi et il commence à retirer sa chemise, puis le reste de ses vêtements. Et je vois Benn en faire autant et tous deux rentrent dans l'eau, plongeant dedans… sans moi…. Ils ont été tellement rapides que je n'ai pas eu le temps de réagir.

Mais le pire c'est que, je crois que j'aurais préféré qu'ils me jettent à l'eau avec eux, plutôt que de devoir me déshabiller devant eux et d'aller les rejoindre. Pourquoi je n'ai pas cédé déjà ?

- Ah elle est bonne ! S'extasia Shanks.

Lui et Benn rejettent en arrière leurs cheveux, toute cette eau… sur leurs corps… bien bâti… à la lueur du soleil… dans ce cadre idyllique… bon dieu… c'est indécent…

- Alors ? Tu viens nous rejoindre ? Demanda Shanks d'une voix charmante en s'appuyant contre le bord en me détaillant de la tête au pied.

Je déglutis… plus encore quand Benn se mit sous la cascade en s'étirant, il me faisait dos, mais j'étais sûr qu'il se donnait en spectacle pour que je craque.

Je fermai les yeux et respirai un bon coup, mes nerfs sont mis à rude épreuve ! Et j'ai chaud ! Je ne tiens plus, perdue pour perdue autant assumer mes désirs ! Ces deux hommes sont trop efficaces et convaincants. Je commence à me déshabiller en leur faisant dos, je retire mon haut, avant de le poser près de nos affaires, je retire mon short que Shanks avait commencé à déboutonner, puis mes chaussures et chaussettes, avant de retirer mon soutien-gorge.

- Retournez-vous, sinon je n'oserai pas rentrer.

- Mais tu es belle… hé ! Aïe ! Gémit Shanks.

Je me retourne et je vois que Benn lui a donné un coup de coude et que Shanks se frotte les côtes. Benn lui tient la tête pour être sûr qu'il reste bien dos à moi. Ces hommes sont intenables, mais ils tiennent compte de ce que je sens, je souris, avant de finir de me déshabiller en ôtant ma culotte. Je prends un crayon à dessin et m'en sert comme piqué à chignon pour tenir ma tresse, j'aimerai éviter d'avoir les cheveux mouillés. Puis, je m'en vais les rejoindre dans l'eau :

- Vous pouvez vous retourner, annonceri-je.

Ils me font face ravis :

- Par contre je veux conserver mes cheveux aussi secs que possible.

- Dommage, tu aurais encore plus sexy toute mouillée, rétorque Shanks.

Face à ce double sens je rougis et pour toute réponse je vois Benn plonger la tête de Shanks sous l'eau :

- Parfois j'ai honte de mon « Capitaine ».

- Relâchez-le sinon il va se noyer.

- Dommage…, soupira Benn dépité.

Benn relâche la pression sur la tête de Shanks qui surgit de l'eau, il se jette sur Benn et ils commencent à se battre, m'ignorant. Je recule et j'attrape mes affaires de dessin qui ne sont pas loin du bord et commencent à les dessiner. Je ne les fais pas en train de se disputer, mais en train de poser tels les deux séducteurs qu'ils sont, avec l'eau qui ruisselle sur leurs peaux fermes :

- Dites… vous pouvez arrêter de bouger, je n'arrive pas à dessiner vos corps musclés de rêve.

Aussitôt ils s'arrêtèrent et me fixèrent surprise. Je me mords les lèvres, retenant avec peine mon fou rire.

- Là c'est parfait, bougez plus.

Je crayonne rapidement, avant qu'ils aient la bonne idée de me rejoindre, et pire de me déchirer mon chef d'œuvre. Je les entends nager lentement jusqu'à moi, j'ai les joues en feux et un grand sourire, fièrement de ma bêtise. Je sens d'un coup leurs regards au-dessus de mes épaules.

Sur le dessin j'ai le dos collé au torse de Benn et Shanks devant moi. Benn me susurre des mots doux et Shanks m'embrasse le cou, les deux ont un regard séducteur et moi, je suis toute rougissante de plaisir :

- Je trouve que ça manque de gémissements, commenta Shanks d'un ton inquisiteur.

- Et de caresses…, poursuivit Benn.

- Et de tremblements…

- Et de supplications…

Ils n'ont aucune pitié pour moi, pensai-je en me mordant les lèvres. Je me retourne et leur fait face, posant une main sur leurs torses :

- Et bien… et si vous m'aidez à compléter ce dessin ? Bégayai-je en les regardant droit dans les yeux pour les défier quelque peu.

Je rougis tout en me mordant les lèvres de désir quand j'arrive à leur faire cette demande :

- Ça c'est sexy, déglutit Benn.

- Très sexy, confirme Shanks.

Shanks me soulève avec son bras et me colle contre Benn comme sur mon dessin :

- Tu ne vas pas que te contenter d'un dessin, tu vas le vivre ! S'exclama Shanks.

Je gémis et je me colle à Benn qui passe un soutiens-gorge sous mes fesses pour me porter, ce qui permet à Shanks de libérer son soutiens-gorge. Je me rapproche de Shanks et je l'attrape, j'enlace son cou et je me penche vers lui avant de l'embrasser avec fougue le surprenant. Je sens sa main parcourir mon dos dans des touchers et des effleurements délicats :

- Tu es devenue… si audacieuse… et entrepreneure, haleta Shanks.

- J'ai eu de bons amants et professeurs, soufflai-je.

Je tourne mon regard vers Benn, j'incline sa tête vers moi et capture ses lèvres qui répondent avec envie aux miennes dans un délicieux ballet, avant de me séparer doucement de Benn à bout de souffle :

- Fait attention Ariel, à être si audacieuse… on va te rendre la pareil. Es-tu prête à encaisser tout ce plaisir ? Me prévint Benn haletant.

- Oui Benn, plus que tu ne le penses, soufflé-je.

Je me retourne vers Shanks, que j'enserre de mes jambes, avant de m'empaler sur le pénis de celui-ci :

- Oh Ariel…, soupira Shanks.

-Quoi ? Je croyais que tu aimais ça, que je sois entrepreneure…, susurrai-je contre son oreille.

- Bon chanté….

- C'est votre punition pour m'avoir chauffée et tourmentée.

- Alors punis-moi tous les jours, fit Shanks d'une voix quelque peu troublée par ma prise de pouvoir.

J'ondule mon bassin, prenant appui sur ses larges épaules, gémissant mon plaisir :

- Benn s'il te plait… j'ai besoin… de tes mains… sur moi, haletai-je.

- En manque d'affection ? Taquina Benn.

- Oui…, minaudai-je.

- Alors je vais arranger cela.

Benn embrasse ma nuque et malaxe mes seins, ce qui n'échappe pas à Shanks qui fixe avec grand intérêt ce spectacle. Ce qui est à mon avantage, Shanks ne se concentre plus sur moi, ce qui me permet de l'embêter, aussi j'en profite pour taquiner saisir son bras et happer ses doigts dans ma bouche, avant de le sucer et taquiner à coup de petites léchouilles taquines :

- Dis donc tu prends tes aises, s'exclama Shanks.

- C'est toi qui n'es pas concentré, rétorquai-je en continu de me mouvoir sur lui.

- Je suis concentré, je regarde avec grand intérêt la danse de deux jolies dunes.

J'éclate de rire devant la formulation poétique de Shanks pour désigner mes seins :

- C'est si joliment dit que je te pardonne à Shanks.

J'onde mon bassin de façon appuyé, il sourit et me regarde avec un grand sourire pervers :

- Attends voir ma jolie, pas sûr que tu me pardonnes longtemps.

Il me donna des coups de reins bien placés, m'arrachant des cris de bonheur :

- Alors ? Tu me pardonnes toujours ?

- Tu ne fais pas assez bien l'amour pour que je te pardonne en effet.

- Tu vas voir ! Lança Shanks piqué au vif.

Comme attendu Shanks se fit très entreprenant et vigoureux dans ses vas et vient pour mon plus grand plaisir. Je gémissais de bien-être, me laissant choeur contre le large de torse de Benn qui me fixait avec un regard tendre et un sourire amusé tout en pétrissant mes seins, taquinant mes tétons avec doigté. Je glisse mes mains dans les cheveux de Benn, lui massant la tête.

Je soupire et me tend, la tension augmente et je commence à peiner pour accompagner les coups de rênes de Shanks. Il doit le sentir car je sens son bras me soutenir ma hanche :

- Alors sur la fatigue ? Nargua Shanks.

- Comment ne pas l'être, tu t'occupes que d'une femme faible et fragile et moi de deux hommes vigoureux et robustes, ce combat est inégal.

- Oh… ma pauvre Ariel, lâcha Benn sur un ton compatissant.

- Tu me comprends hein Benn ? Fis-je d'une petite voix enfantine.

- Evidemment, nous sommes si mesquins…

- Voui…

- C'est horrible…

- Voui…

- Si perfide…

- Voui…

Je continueai de faire ma petite voix et Benn ses faux airs compatibles :

- Alors pour se faire pardonner, on va s'occuper de toi pauvre petite choisie fragile et délicate. Ferme les yeux, que je puisse te bercer de ma voix.

Oh il ne m'en faut pas plus, la voix de Benn est si apaisante, je lui obéis et je ferme les yeux. Je me doute qu'ils vont en profiter pour me torturer à coup de caresses et taquineries, mais je n'attends que ça.

Shanks se procure depuis quelques instants des coups de bassin, plus langoureux et prêté. Je sens une des mains de Benn stimuler mon clitoris et je me tends de plaisir contre lui :

- Chut, ne bouge pas douce Ariel, susurra Benn.

C'est compliqué Benn quand on te stimule le point le plus sensible du corps de la femme. Surtout qu'il fait ça bien, je tremble de plaisir et j'halète.

- Ne bouge pas, répéta Benn d'une voix de velours.

Je le sens me ceinturer de son autre bras et il me cale contre lui. Shanks se colle contre moi et taquine ma peau à coup de langue, tout en effleurant ma hanche et mon aine de ses doigts.

Je rougis de plaisir et je m'agrippe aux cheveux de Benn pour tenir le coup, car je tremble de désir et d'excitation :

- Ne tremble pas, il n'arrivera rien à ma beauté. Je te demande juste de te détendre et de ne pas bouger.

Je sens son emprise sur moi s'intensifier, je crois que c'est le but du jeu, il ne veut pas que je bouge et à chaque fois que ça arrive, il m'immobilise un peu plus et augmente mon plaisir pour accroitre la difficulté.

Sans attendre, je décide de m'arquer avec force, gesticulant un peu plus pour que ces deux hommes me bloquent et me procurent plus de délices charnels. Et je crois bien qu'ils n'attendaient que ça pour se lâcher et me faire vibrer de tout mon être, m'arrachant des cris qui résonnèrent certainement sur tout Savana.


Cela vous a plu ? Dans ce cas RDV dimanche prochain pour la suite.

Au plaisir de lire vos commentaires. ^w^