Bonjour j'espère que vous allez bien ^^

Bientôt on va arriver sur mes chapitres préférés de cet arc, je vous dis pas comment j'ai hâte (pire que vous et de votre impatience j'en suis sûre XD).


Avant de lire ce chapitre je vous propose de chercher sur youtube cette musique :

Glaciære - Going to bed on a warm summer night

Vous la mettez en fond de ce chapitre et en boucle, cela relèvera l'ambiance.


Profitez bien de votre lecture ^^


Chapitre 32 : Songe ou Réalité ?

[POV Ariel]

Hum… où suis-je ?

Je me redresse doucement, je me palpe, je suis vivante et… je regarde interloquée mes vêtements. On dirait une robe, elle est blanche unie et se noue au cou, je vois qu'elle est longue mais fendue des deux côtés à partir des cuisses. Et je porte à mes pieds des escarpins dorés et là je vois que mes jambes n'ont plus de marques de brûlures, je n'ai plus rien ? Mais comment ? Depuis combien de temps je suis inconsciente pour que ça ait le temps de cicatriser ? Des mois ? Non plutôt des années….

Je regarde autour de moi, essayant de comprendre où je suis et là je suis émerveillée par ce qui se présente sous mes yeux. Devant moi se tient ce qui ressemble à un immense jardin fleuris. Je repose dans un immense parterre de fleurs colorées. Je vois un court d'eau qui non loin produisant de doux clapotis.

Cet endroit est magnifique, si apaisant, je me sens bien ici, d'une sérénité rare, absolue.

Je me retourne car je veux voir ce qui se cache d'enchanteur derrière mon dos et je vois une arche en pierre entourée de lierre et de roses, à ses côtés une ravissante biche. Je la regarde fascinée.

Je glousse quelque chose me chatouille, je baisse mes yeux cinq lapereaux grimpent sur ma personne et se blottissent contre moi.

Je sens une léchouille sur ma joue et je constate que c'est la biche qui me fait une bise et qui me regarde avec une immense tendresse dans le regard. J'approche ma main doucement et avec hésitation, avant de caresser doucement sa tête, elle se laisse choir à ma main, mieux elle blottit sa tête contre mon cou. J'ai l'impression qu'elle me fait un câlin, comme ces petits lapins que je caresse doucement de ma main de libre :

- Bienvenue en ces lieux Ariel Castelrelli, ou plutôt devrai-je dire Dolores, me dit une voix d'homme calme et douce.

Etrangement je ne sais pas pourquoi, si c'est ce lieu serein qui fait cet effet sur moi, mais je ne suis absolument pas paniquée à l'entente de mon prénom de naissance.

Je redresse cependant mon regard pour rencontrer celui de mon interlocuteur.

Devant moi se dresse un homme aux cheveux longs, noirs et raides, qui volent dans une brise douce et légère, révélant toute leur splendeur. Ses yeux sont d'une couleur unique je dois dire, cela m'évoque la Tanzanite une gemme à la couleur singulière bleue et violette.

Les traits de son visage sont fins, doux et en même temps, il a un charisme, mais pas imposant ou écrasant comme Crocodile, non c'est un charisme calme. Sa silhouette est élancée avec une belle musculature qu'on devine sous ses vêtements.

Il porte d'ailleurs, une belle chemise aux manches bouffantes, blanche nacrée avec des scintillements, comme si elle était brillante à cause de quelque chose, mais je ne saurais dire quoi.

Son pantalon est exactement cousu dans la même étoffe que sa chemise. Et ses chaussures quant à elles sont des derby blanches et bleues ciel, c'est sa seule note de couleur :

- Bonjour… Monsieur… heu… qui êtes-vous ? Et où suis-je ? Demandai-je doucement.

- Tu n'as pas une petite idée d'où tu te trouves ? Questionna mon interlocuteur avec un sourire chaleureux.

Je regarde autour de moi, en fait j'ai bien une idée :

- Mon dernier souvenir avant de m'évanouir, c'était qu'on tentait de me sauver d'un poison…. Ce lieu… est si calme… serein… suis-je… au paradis ? Avançai-je hésitante.

- Pas tout à fait, mais ce n'en est pas loin. Tu es actuellement entre la vie et la mort. Mais avant de te donner plus de détail venons à mon identité.

- Etes-vous… Dieu ? Fis-je prudemment.

- Oui ou Déesse, cela dépend de mes interlocuteurs et de leurs croyances. Mais je suppose que si tu me vois avec des traits masculins c'est que tu crois plus en une divinité masculine.

Sa réponse directe, sans détour me surprit, plus encore quand je découvrir qu'iel ne semble pas être vraiment genré :

- Je suis le créateur du monde au sens large, celui que tu as connu, celui où tu as été envoyée à ta mort. Je n'ai pas vraiment de nom, les Hommes m'ont nommé de bien des manières. Alors appelle-moi comme tu veux.

- Hadès ? Proposai-je.

- Hadès ?! Répéta t'il amusé et surpris à la fois.

- Et bien dans la mythologique grecque ils veuillent sur les morts, un peu comme vous maintenant, vous m'avez dit que j'étais entre la vie et la mort. Et puis c'est vrai que dans la culture populaire il est vu comme un dieu horrible, mais c'est loin d'être le pire, c'est un des plus sages. De plus son royaume est aussi celui des richesses sous-terraines comme l'or, les pierres précieuses, les métaux.

- C'est bien comme argumentation, tu peux aussi tout simplement me dire que tu apprécies la version de Rachel Smythe, glousse t'il.

- Heu… oui aussi…, rougis-je. Comment le savez-vous ?

- Si je suis Dieu je suis partout et nulle part à la fois, donc je sais tout.

- Oui… c'est vrai….

- Bon si tu veux m'appeler Hadès alors soit. Bien…, sais-tu pourquoi tu es ici ? La raison profonde j'entends, pas le fait que tu sois entre la vie et la mort.

- Je….

Je réfléchis, je le regarde, ses yeux sont chaleureux, sans jugement, j'ai l'impression que rien de fâcheux n'arrivera à ses côtés :

- Je ne sais pas vraiment… je…

- Tu as une idée, mais tu n'oses pas la formuler. Formule mon enfant.

- Cela me parait… présomptueux.

- Présomptueux ? Etonnant que ce soit le premier terme qui te vient à l'esprit. Pourquoi serait-ce présomptueux ? Quelle est ton hypothèse ?

- Hé bien… je suppose que je suis ici… à cause de ma réincarnation…. J'imagine que c'est vous qui m'avez permis de vivre une seconde vie. Alors je suppose que si je suis ici, c'est pour me permettre de peut-être… être sauvée ? Me risquai-je en baissant les yeux.

Je le sens s'approcher, il s'abaisse, mettant un genou à terre pour être à ma hauteur et il relève mon visage et me regarde droit dans les yeux :

- En effet, tu as vu juste. Et en quoi ce serait présomptueux de te sauver ?

- Je….

Je me tortille les doigts nerveuse :

- Tu penses ne pas mériter de vivre ?

- Si ? Soufflai-je hésitante.

- Tu penses ne pas mériter de vivre, affirma Hadès.

- C'est juste… pourquoi moi ?

- Pour répondre à ta question je vais te raconter une histoire, une histoire que je raconte à ceux qui comme toi se réincarne et ont une deuxième chance.

Je le regarde confuse et perplexe, mais je l'écoute.

- Viens marchons un moment, me dit-il en me présentant son bras.

Je me relève doucement, prenant garde de déposer les lapereaux avant de me redresser. Je vois que les lapins et la biche nous accompagne dans notre promenade :

- Bien. Lorsque j'ai créé le monde, l'Homme et tout le reste, je régnai en temps qu'unique souverain. J'étais loin d'être un tyran, j'imposai des règles, car il fallait un cadre, mais j'étais du genre gentil et coulant. Un jour les Hommes se sont mis à vouloir le pouvoir, je pense que mon erreur vient du fait que le monde était trop parfait. Quand il est facile d'avoir tout, de ne faire aucun effort, on commence à devenir fainéant, arrogant, hautain, tenant tout pour acquis bref la liste est longue. J'ai tenté de raisonner les Hommes, que je considérai comme mes enfants, après tout je suis leur créateur. Mais ils ont fait fi de mes conseils et de ma sagesse, ils m'ont fait savoir que mon règne s'achevait, ils ont osé lever leurs mains sur moi. J'ai donc en guise de punition donnée ce qu'ils voulaient, mais en leur faisant savoir qu'ils allaient connaître tous les maux que causerait leur bêtise et orgueil. Ainsi depuis ce jour, les Hommes pensent, sont indépendants, font ce qu'ils veulent. Si leurs esprits n'étaient pas pervertis par de mauvaises intentions, ça aurait été formidable, mais ce n'est pas le cas. Cependant, tu dois te douter que tout le monde n'était pas forcément d'accord avec ma destitution, j'avais des gens reconnaissants et qui avaient foi en moi. Aussi pour pas les pénaliser, j'ai fait en sorte de créer d'autres mondes, afin de leur permettre une réincarnation à leur mort, One Piece en fait partie.

- Excusez-moi de vous interrompre mais c'est Oda qui a créé One Piece, fis-je perdue et terrifiée de me montrer impolie.

- Oui d'une certaine façon. Disons pour faire simple que j'ai doté les Hommes à avoir de l'imagination pour qu'ils créent leurs propres histoires et grâce à certaines je rends l'univers du conte, du roman, manga, qu'importe le support, réel, tangible, vivant. One Piece n'est qu'un des innombrables univers que j'ai donné vie.

- Oh… alors si le monde de One Piece existe c'est que vous lui avait donné vie pour de vrai. Est-ce qu'il y a d'autres personnes réincarnées comme moi dans One Piece ?

- Je fais toujours en sorte qu'il n'y ait qu'une personne se réincarnant dans un monde, même si je peux faire des exceptions. Pour l'heure il n'y a que toi qui se soit réincarné dans cet univers. Bref, le but c'est de permettre à des gens comme toi de se réincarner dans un univers qui leur apportera ce qu'ils cherchent et les sauver. Dans le monde originel, celui d'où tu viens je n'ai plus d'influence sur la vie, le destin des gens. Voilà pourquoi les guerres, la famine, les violences, la corruption, la maladie et un tas d'autres maux ont lieux. Depuis que le lien a été rompu avec moi sur la décision des Hommes, je ne peux plus rien faire. Et je le regrette, car je n'ignore pas ce que tu as vécu Dolores et je te promets de t'appeler Ariel à partir de maintenant. Je voulais seulement que tu comprennes que je sais pour tous tes sévices passés. Ariel ces autres mondes que j'ai créés, j'ai une influence plus notable, je ne peux toujours pas décider de la vie des gens, leurs choix et décision, cependant il y a des choses que je m'autorise à faire. Dans ces nouveaux mondes j'ai plus de pouvoir et je peux sauver des gens qui comme toi mérite de vivre une seconde vie.

- Mais pourquoi moi ?

- Mais c'est évident Ariel, tu as vécu un enfer et tu n'as jamais été heureuse, pas une fois.

- Peut-être mais… je n'ai jamais cru en vous, je n'ai jamais pratiqué de religion, je… et puis… vous le savez certainement si vous êtes omniscient… j'ai confié à Shanks et Benn d'avoir l'impression de gâcher d'une certaine façon cette deuxième chance en m'étant laissé aller à leurs bras. J'imagine que ce n'est pas très glorieux pour vous que j'ai cédé à mes désirs… et puis j'ai même voulu mourir à Impel Down ou même à Marineford, j'ai même pensé fort que je ne voulais pas être réincarnée une deuxième fois, je me suis montrée ingrate….

- Ariel mon enfant, ce sont les Hommes qui ont inventé le concept de religion, pas moi. Je n'ai jamais cherché à avoir un peuple qui s'agenouille à mes pieds et m'idolâtre, donc de ce fait croire ou non en moi n'a pas d'importance, tout comme je me fiche si tu pratiques ou non une religion. Tu as été torturée Ariel depuis ton enfance jusqu'à ta vie adulte, tu revis de nouveau cela, qui n'aurait pas envie de mourir ? Qui ne serait pas désespéré ? Ta réaction est normale et ne démontre pas ton ingratitude, au contraire, tu as aussi pensé fort que tu aurais voulu que les choses soient différentes, c'est bien parce qu'ici tu te sentais bien, dans ce monde. Enfin, je maintiens ce que t'ont dit ces deux pirates, si le plaisir charnel est une réponse pour toi pour être heureuse je n'ai rien à dire. Surtout que je t'ai permis d'avoir une seconde vie, c'est pour faire ce qu'il te plait, les plaisirs charnels inclut. D'ailleurs je n'ai rien contre, ce sont les Hommes qui ont décidé que c'était un péché, pas moi. En d'autres termes je ne vois à mes yeux aucune raison qui justifierai que tu n'es pas légitime pour ta deuxième vie.

- Vraiment ? Bégayai-je toute retournée.

- Vraiment. Tu sais je ne permets pas à n'importe qui se de réincarner, il faut déjà avoir une vie miséreuse et injuste dans le monde originel, l'autre condition c'est d'avoir été une bonne personne. Tu n'as commis aucun crime, aucun tort, tu as toujours aidé autant que possible ton prochain, tu t'es sacrifié pour Lily endurant bien des sévices à sa place. Je vois avec regret, de moins en moins de gens qui sont rempli de bonté et de gentillesse. Tu en es dotée et ces deux qualités finissent toujours par payées, et aujourd'hui tu payes le fruit de tes efforts, celui de mener la vie que tu souhaites. Même si elle ne sera pas parfaite comme ton emprisonnement sur le Moby Dick, la tempête ou encore cette affreuse injustice. Il faut comprendre que le bonheur se mérite, un monde trop parfait à fait défaut aux Hommes, c'est regrettable, mais il faut un monde imparfait pour qu'on apprécie ce qu'on a et se battre pour obtenir ce qu'on veut. Cependant retient ceci, j'ai dit plus tôt que j'avais plus d'influence ici, je ne peux t'éviter les épreuves que tu subis ou que tu vas vivres dans le futur. Mais je peux augmenter tes chances, comme lors de la tempête. Pour ton sauvetage à Marineford, j'ai donné des vents favorables à tes sauveurs, ils en avaient grand besoin d'ailleurs. Ton exécution a été prononcé quatre jours après ton arrestation, sachant que l'information a été rendue officielle tout juste deux jours avant ton exécution. C'est un temps très court pour faire la distance à parcourir.

- Excusez mon impertinence, mais pourquoi ne pas m'avoir libéré ? Demandai-je avec hésitation.

- Un jour tu comprendras, mais l'ignorance vaut parfois mieux que la connaissance.

Je regarde perplexe Hadès ne comprenant pas sa phrase :

- Je suppose que vous aussi êtes régie par des règles et des contraintes… on pense souvent qu'une divinité est toute puissante et invincible… mais peut-être que c'est plus compliqué que cela.

- En effet, je peux faire beaucoup de choses, mais il y a effectivement des règles à respecter même pour moi. Sache qu'actuellement, j'agis encore en ta faveur, j'augmente tes chances en permettant à ton corps de tenir le coup face au poison que tu as ingéré. Même si nous savons toi et moi que tu as aussi une bonne résistance de base….

- Pitié n'en dites pas plus… cela me fait… souffrir.

- Je suis navré de remuer ces souvenirs douloureux.

- Ce… ce n'est rien…

- Dis-moi m'en veux-tu ?

- Vous en vouloir pour quoi exactement ? Demandai-je.

- Tout, depuis ta jeunesse à aujourd'hui.

Je baissais les yeux pour réfléchir. Je pense que je comprends sa question, lui qui est omniscient, que dis-je omnipotent, il me demande si je lui en veux de ne pas être intervenu dès le début de mes malheurs.

- Peut-être un peu…, avouai-je tout bas, mais… si je suis la personne que je suis, c'est aussi à cause de ces épreuves…. Et puis… je ne suis pas sûre d'être en colère contre vous. Vous m'avez permis de me réincarner, j'aurais pu mourir ce jour-là et ma vie prenait fin. J'ai eu cette chance de pouvoir refaire ma vie, même si le départ a été compliqué sur le Moby Dick, c'est aussi en partie ma faute. J'ai été trop vite en besogne en disant à Barbe Blanche sur Thatch serait tué. Avouer que je venais d'un autre monde, je comprends la réaction de Barbe Blanche. A sa place j'aurai été probablement sceptique, mon emprisonnement est de ma faute…. Alors je crois que finalement je vous suis reconnaissante plutôt qu'autre chose. Vous m'avez amené dans ce monde en changeant les traits de mon corps, ce qui était pour moi un poids énorme à porter, je n'avais plus de cicatrice et on ne me regardait plus avec dégoût ou horreur. J'ai commencé à reprendre confiance en moi et les pensées que j'avais à me considérer comme un monstre, un déchet ont commencé à être moins présent dans mon esprit. Je me suis plus vue comme Ariel, la personne, j'ai vraiment commencé à me dire que j'avais le droit de vivre. Même si c'était fragile, ce ne sont pas des choses que je pensais véritablement dans le monde où je suis née, même après ma libération. Alors oui… j'ai été malmenée et torturée dans ce monde… mais j'ai aussi ressenti la chaleur des gens, leur respect, leur amour pour moi. Je dois tant à tellement de gens, j'ai même été adoptée par un homme que j'aime vraiment comme un père, je n'arrive pas à vous détester malgré votre statut de divinité. Au contraire je vous remercie et je vous supplie de ne pas me ramener dans le monde où je suis née, je veux vivre sur Piacere, je veux vivre ma vie ici dans ce monde. Si One Piece est un manga que j'apprécie c'est à cause de ses messages sur la liberté sous toutes ses formes. J'ai été tant privé de liberté, je veux continuer à vivre ici dans ce monde, alors… s'il vous plait ne me laisser pas revenir dans le monde réel.

A cet instant je sentis Hadès me prendre dans ses bras :

- Rares sont ceux qui comme toi, me remercie et n'ont pas ou peu de colère à mon égard. Tu es vraiment l'une des personnes que j'affectionne le plus. Je suis heureux d'entendre que tu as trouvé ta place et que t'y sens bien. Tant que tu ne changeras pas de mentalité et que tu resteras une bonne personne, tu as toute ma protection, même si elle est limitée et régie par des règles. Alors je t'en prie, ne devient pas mauvaise comme certains qui ont vu cette deuxième vie l'opportunité de faire n'importe quoi, ne devient pas détestable.

- Je n'en ai aucune envie, j'ai passé trop de temps à être détestée, je veux être aimé, même si…

- Tu dois apprendre à t'aimer Ariel, pour aimer et être aimé, il faut déjà s'aimer soit, me coupa Hadès.

Ces mots ressemblent à ceux de Benn…

- Prends le temps de t'aimer pleinement, pendant des années tu as entendu tant de mépris et de choses négatives qu'aujourd'hui tu as encore du mal à accepter les compliments et à te persuader que tout ce qu'on dit de positif sur toi est fondé.

Hadès fit apparaitre un miroir :

- Voir sa propre aura n'est pas chose aisée, c'est un stade très, très avancé de la maîtrise du haki de l'observation.

- C'est possible de voir sa propre aura ? M'exclamai-je.

- Oui, alors regarde-toi dans ce miroir, je vais t'aider à voir comment te voit tes compères.

Hadès se poste derrière-moi, ses mains sur mes épaules et là je vois ma propre aura elle est tellement… belle… je peine à y croire…

- Ce que tu vois c'est ce que tu es au fond de toi, n'oublie pas cette image. Si rien ne va, n'oublie pas ce que tu as vu, prend confiance en toi. Tu as su te relever et déployer des trésors pour te reconstruire, comme ton père Gino l'a si bien dit : comment as-tu seulement fait pour devenir celle que tu es ? Prends conscience de tout cela, de la force qui sommeille en toi.

- Je… je vais essayer… mais cela va me prendre tellement de temps…

- Certes mais tu n'es plus seule, des tas de gens t'apprécient, en ce moment même ils se démènent à n'en plus dormir pour trouver l'antidote au poison qui te ronge. Ariel j'ai en encore quatre choses à te dire.

- Quoi donc ?

- Tu as jusqu'au 1er juillet 1522 pour sauver le destin de Luffy.

- Que voulez-vous dire ?

- En empêchant la mort de Thatch, Ace n'est jamais parti à la poursuite de Teach, la guerre de Marineford n'a jamais eu lieu, donc…

- L'entrainement de Luffy non plus !

- Exactement. Ce monde a son histoire, la modifier est interdite.

- Mais je….

- Je sais, tu ignorais cette règle, donc tu ne subiras rien, car on ne peut punir une personne qui ignore que ce qu'elle fait est interdit. Mais tu dois comprendre que chaque histoire, chaque univers qui a été imaginé par l'Homme, puis que j'ai donné vie a sa propre volonté. Cet univers si tu ne fais rien cherchera à te nuire par tous les moyens. Cependant l'univers de ce monde et moi sommes liés, donc ce monde va te laisser une chance de rétablir le cours des évènements.

- D'accord, je comprends, mais pourquoi m'avoir réincarné dans ce monde et pas dans le mien ? Mes simples interactions perturbent ce monde n'est-ce-pas ?

- Oui et non, à partir du moment où tu veux volontairement changer le cours de l'histoire oui. Cependant si les personnages de ce monde veulent agir différemment, c'est leur choix, leurs décisions. C'est le cas de Crocodile, tu as pu constater que son destin avait changé, tu découvriras pourquoi bientôt. Par ailleurs, ne révèle jamais que tu t'es réincarnée et que tu viens d'un autre monde.

- Mais je l'ai dit à Barbe Blanche, Shanks et Benn, m'alarmai-je.

- Je sais, ce sont les règles de ce monde que je te donne, pour que tu les respectes à partir de maintenant, surtout que tu n'es pas encore pleinement une personne de ce monde…

- Comment ça ? Est-ce que… dans mon monde je suis toujours en vie ? Et que si je survis et me réveille je partirai d'ici ? Je ne veux pas… je…

- Calme-toi, tu es morte dans ton monde, cependant tu n'es pas encore un personnage de ce monde, c'est pour cela qu'il faut que tu évites de changer le cours de l'histoire et que tu parles de ta réincarnation, car tu es perçue comme une anomalie par l'Univers de One Piece. Ta réincarnation n'est que partielle, tu pourras la compléter et devenir une personne appartement pleinement à ce monde comme Luffy, Crocodile, Shanks et j'en passe.

- Mais comment ? Que dois-je faire ?

- Une réincarnation totale se mérite, c'est à toi de faire tes preuves et quand je jugerai que le temps sera venu je ferai de toi un membre à part entière de ce monde.

Je reste silencieuse, je comprends du regard qu'Hadès ne me répondra pas et que je ne dois pas m'acharner à en découvrir plus, cela semble ressembler à une sorte de grand test. Certainement pour conforter Hadès qu'il a fait le bon choix à nous donnant une deuxième chance. Après tout il m'a dit que certains ont fait n'importe quoi dans leur seconde vie. J'admets que c'est cruel… mais d'un autre côté je peux le comprendre :

- Que se passera t'il si j'échoue pour Luffy ? Ou si je révèle ma réincarnation et le fait que je ne suis pas originaire de ce monde ?

- Honnêtement ?

- Oui.

- La réponse ne te plaira pas.

- Je veux savoir !

- Cet univers à bien plus de pouvoir que moi, il peut te refaire vivre tes années de terreur ou bien faire en sorte que personne ne t'aime, te condamnant à la solitude. Et je n'aurais aucun moyen de te protéger.

Quoi ?!

- Vous voulez dire… être de nouveau… battue… malmenée…, fis-je d'une voix blanche.

- Oui.

- Mais… pourquoi permettre une réincarnation si c'est si dangereux pour nous ?

- ….

Je regardai Hadès et je ne sus lire le regard qu'il me lança, c'était très étrange, un mélange de froideur, de peine, de regret, d'agacement.

Je baissai les yeux et détournai le regard, je me montrai certainement bien ingrate à ses yeux, mais j'avais peur maintenant, plus il m'énonçait ses règles, plus j'avais du mal à saisir le sens de cette réincarnation. Cela me conforte dans l'idée que c'est un test vicieux pour vérifier que nous étions d'une bonté inébranlable et que nous n'avions pas décidé de faire de connerie dans cette deuxième vie, car honnêtement à part cette explication je ne vois pas….

- Je suis désolé Ariel, un jour tu comprendras.

- Pourquoi ne pas m'expliquer ? Demandai-je avec espoir.

- Il y a un temps pour tout et ce n'est pas le moment. Et comme je te l'ai dit l'ignorance vaut mieux que la connaissance. Bon il me reste encore deux choses à te dire.

Je baissai la tête, qu'allait-il me balancer ? J'avais peur, je sentis ses mains sur mes épaules, je relève mon regard et l'écoute, apeurée :

- A ton réveil, retire tes bandages et va prendre une douche, l'eau qui en sortira sera une eau sacrée et imbibée de ma magie. Elle guérira tes blessures, bois-en aussi, cela aidera ton organisme à se restaurer. Ce sera là mon cadeau pour me faire pardonner toutes les misères que tu as subis.

- Vraiment ?

- Oui, cela te soignera, mais cela ne t'ôtera pas ta fatigue, ni ton manque d'énergie, ni la douleur, cela ne fera que soigner les blessures. J'en suis désolé.

- Non, je vous remercie d'avance du cadeau que vous me faites. Je m'accommoderai du reste, vous n'étiez pas obligé de me soigner, merci, je n'en demandai pas tant.

Finalement il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, cela me réconforte un peu :

- Bien. Maintenant j'en viens à la dernière révélation que je vais te faire. Le poison qui est en toi est difficile à soigner, mais je peux t'aider, si tu te bas pour rester en vie. Si je te dis ça, c'est aussi car je sens en toi une lassitude de vivre, alors retiens bien ce que je vais te dire : deux hommes t'aiment d'un amour fou.

- Qu'avez-vous dit ? Soufflai-je estomaqué par ce que je venais d'entendre.

- Cette donnée tu l'oublieras quand tu te réveilleras de ton coma, je ne tiens pas à ce que Benn Beckman ou Sir Crocodile ne puissent pas lire la surprise et les émotions dans tes yeux.

J'ouvre la bouche et je le regarde interloquée :

- Benn… Crocodile…, répétai-je choquée.

- Ils t'aiment tous deux, et je pense que c'est une belle raison de te battre pour vivre, tu ne crois pas ? Sourit Hadès.

- Mais Crocodile… il…

- Il faut croire que cet homme n'est pas si insensible et cruel comme on le décrit. Je suis curieux de savoir vers où ton cœur se tournera et comment tu recevras cette information quand ce seront eux qui se livreront. Alors si tu es prête….

Hadès prend en coupe mon visage et tout d'un coup tout autour de nous est baigné de lumière :

- Réveille-toi ! Résonna la voix d'Hadès avant de s'évanouir.

Je ferme les paupières aveuglée et quand je les ouvre il fait noir, je regarde autour de moi, que s'est-il passé ? Ai-je rêvé ? C'était si réel…

Je sais comment savoir ! Je me lève, je titube et je me rattrape, je trouve par accident la lumière et la pièce où je suis s'illumine, on dirait une infirmerie, mais il n'y a personne à part moi. Je regarde sur la table de chevet il y a de quoi faire des bandages et une paire de ciseaux, je m'en empare. J'ouvre la porte qui se trouve à côté de moi et ce sont des douches, j'entre et je ferme derrière-moi.

Sans plus hésiter je coupe mes bandages, je fais peut-être une connerie, mais mon instinct me souffle que non, et qu'au contraire ce sera une bêtise pure que de ne pas défaire ces pansements.

Je me retrouve nue, je pose les ciseaux et me regarde un instant dans le miroir, je suis effrayée par mon reflet, j'ai tellement maigri, je baisse mes yeux et je suis assez surprise de mes brûlures, elles ne sont plus si affreuses que ça, mais je ne perds pas plus de temps.

Je me précipite dans cette douche, c'est l'heure de vérité, soit j'ai complément tout imaginé soit…

J'étouffe un cri, au contact de l'eau mes brûlures disparaissent ! Impossible ! Je n'ai donc rien imaginé avec Hadès. J'ouvre la bouche et j'avale de cette eau, autant que je peux le supporter. Ensuite j'en profite pour me laver des pieds à la tête et cela me fait énormément de bien, même si un profond malaise s'empare de moi.

Que m'arrive-t-il ? Je ressens de la peur, de la peine, des supplications, des pleurs. J'ai la sensation très étrange que ce n'est pas qu'un malaise ordinaire, c'est même bizarre, ses émotions… ce ne sont pas les miennes…

Soudain un très mauvais pressentiment s'empare de moi, je crains comprendre. Je me sèche en catastrophe, je regarde autour de moi, cherchant des vêtements, mais rien. J'ouvre prudemment la porte de la salle d'eau, toujours personne, emmitouflée dans ma serviette je sors et je trouve les vêtements que je portais le jour de mon arrestation. Je les ai perdus à Impel Down… donc quelqu'un les a récupérés pour moi. Je m'en empare et je les revêtis, je mets rapidement mes chaussures et je quitte l'infirmerie à toute hâte.

Plus j'avance, plus un sentiment d'urgence, de danger, de terreur s'empare de moi, je m'écroule au milieu d'un couloir. Je me relève et je cours, je sors et je vois le jour m'aveugler et me surprendre, visiblement les volets étaient fermés à l'infirmerie. Une fois habituée à la lumière du jour, je regarde et je sais où je suis : sur le Red Force. Sur le pont pas âme qui vive, à côté le Moby Dick, je recule d'un pas, le voir me rappelle ce qui s'est passé avec Barbe Blanche.

Mes yeux se tournent vers l'origine de mon malaise et là… j'étouffe un cri d'épouvante.

Je m'élance sur la rampe qui me permet d'accéder à Marineford, il faut que j'arrête tout ça ! Je fais fi de ma fatigue et des douleurs que je peux encore ressentir. Je cours comme une dératée devant le poteau qui maintient le capitaine Vornégat saucissonné et je m'interpose :

- ARRÊTEZ ! Hurlai-je en fermant les yeux.

Je déploie mes bras pour le protéger et j'attends les coups qui ne viennent pas, j'ouvre les yeux et je vois Barbe Blanche et Shanks qui se tiennent devant moi stoppés net dans leurs mouvements.

Tout ce malaise, c'est comme Kobby lors de la guerre au sommet quand il entend les voix de gens qui supplient pour qu'on les aide. Sous mes yeux les deux Empereurs et leurs hommes se défoulent sur les soldats de la Marine ! Cette peur qui me prenait aux tripes c'était celle des soldats qui se font boxer par les pirates. Les supplices ont cessé quand j'ai crié, je n'ai pas besoin de regarder derrière moi pour savoir que tous les pirates ont les yeux braqués sur moi :

- Ariel, tu t'es réveillée, commença lentement Shanks dont la joie se lisait progressivement sur le visage.

- Oui….

Une fois la surprise de mon retour passé, j'entends que les cris et les supplications reprendre. Les pirates s'étaient remis à malmener leurs victimes et je compris pourquoi : leur capitaine ne leur avait pas autorisé à s'arrêter, alors je fixai alternativement Barbe Blanche et Shanks.

- Demandez à vos hommes d'arrêter ce massacre je vous en conjure, formulai-je haletante en regardant droit dans les yeux les deux Empereurs.

- Tu es restée plus de 10 jours dans le coma Ariel, annonça Shanks.

- 10 jours… attend… êtes-vous en train de me dire que depuis 10 jours vous vous défoulez sur ces femmes et ces hommes ? Fis-je d'une voix tremblante.

Ils ne me répondirent pas, mais c'était tout comme :

- S'il vous plait, demandez à vos hommes d'arrêter, suppliai-je.

- Ariel, ils ont failli te tuer, commença calmement Shanks.

- Mais Shanks….

- Ils ont failli te tuer, répéta Shanks sur un ton qui indiquait qu'aucune négociation n'était possible.

Shanks était contrarié je le sentais, je zieute Barbe Blanche, étrangement il semblait éviter mon regard :

- Barbe Blanche pouvez-vous demander à vos hommes d'arrêter ?

- Je rejoins le rouquin….

Dans sa voix, il y a quelque chose… et je crois comprendre :

- Si vous regrettez ce que vous m'avez fait, si vous voulez vous racheter s'il vous plait, accédez à ma requête, tous ces femmes et ces hommes ne méritent pas de subir tout ça.

Il n'en fit rien, il détourna le regard, je serrai les poings et les dents :

- Très bien…, soufflai-je.

Je sens le regard des deux Empereurs sur moi, là je me mets à genoux et je courbe l'échine :

- JE VOUS IMPLORE A GENOUX DE CESSER CE MASSACRE ! Hurlai-je en larmes.

Là encore les bourreaux cessent leur œuvres, je sens qu'on me fixe et j'entends des esclaffements horrifiés et de surprises mêlés :

- Ariel relève-toi ! S'exclama Shanks dont la gêne était perceptible dans sa voix.

- Non ! Rétorquai-je durement.

- Gamine lève-toi, répéta Barbe Blanche à son tour tout aussi alarmé que Shanks.

- Non ! Imposai-je un peu plus fort. Si vous voulez que je me relève, ordonnez à vos hommes d'arrêter ! Claquai-je en comprenant que je les tenais.

Je les entends soupirer en concert :

- Ces hommes t'ont fait du mal, tenta Shanks pour la énième fois.

- Et JE suis la victime, claquai-je.

Cela leur cloua le bec, je sentais qu'ils cherchaient une réponse, mais rien ne leur vient :

- Très bien… si Shanks est d'accord, je donnerai l'ordre.

J'avais envie de regarder Barbe Blanche qui venait de céder, mais je résistai, je devais rester à genoux, tête face contre terre. Shanks devait céder :

- Ariel…

- Shanks, coupai-je, je t'ai dit ce qu'on m'a fait subir, dans les grandes lignes, crois-tu vraiment que voir ce genre de vision me plaise ? fis-je plus calmement.

- ….

- Réponds-moi Shanks s'il te plait.

- J'imagine que non…, répondit-il dans un soupir. Très bien, si tel est ton souhait… mais avant relève-toi je t'en prie.

- Non, quand vous aurez donné l'ordre, pas avant, c'est non-négociable.

Il eut un moment de flottement, je pouvais presque deviner que Barbe Blanche et Shanks se jaugeaient du regard :

- Mes fils….

- Mes compagnons…

Firent-ils d'une même voix :

- Obéissez sans discuter et répondez à la requête d'Ariel !

Je me redresse :

- A toi de jouer, c'est ton souhait pas le nôtre…, soupira Shanks.

Je compris, c'était à moi de formuler l'ordre, je me raclai la gorge pour me faire entendre dans ce silence de mort qui s'était installé :

- Je vous demande de cesser immédiatement toute cette déferlante de haine et de violence ! Arrêtez de torturer ces gens ! M'exclamai-je.

Je sentis qu'on fixait les deux capitaines derrière-moi, je zieute et je vis qu'ils faisaient un signe de tête, confirmant d'obéir, je pouvais voir qu'ils étaient dépités :

- Je ne vous en veux pas, je comprends pourquoi vous avez agis ainsi, précisai-je aux deux Empereurs.

Je crois que ces quelques mots, détendirent l'atmosphère, je sentis qu'on m'en voulait moins d'avoir stopper leurs exactions. Puis je vis les deux équipages courir vers moi, le sourire ravi de me savoir réveillée et en vie :

- Ma sauveuse ! Fit Thatch en me soulevant du sol quand il arriva à ma hauteur.

Je pousse un cri, ce qui fit rire tous les pirates :

- Tu nous auras donné de sacrées frayeurs, on vraiment cru qu'on avait échoué. Cela faisait six jours que l'antidote t'a été donné et tu étais comme en mort cérébrale, dans un coma profond. On avait fini par penser que l'antidote t'avait été donné trop tard, expliqua Thatch.

- Est-ce pour cette raison que vous avez tabassé ces gens ? Demandai-je.

Silence, je me tourne vers Barbe Blanche et Shanks, ils évitent consciencieusement mon regard :

- Que leur avez-vous fait subir exactement ? Demandai-je.

Pas de réponse ou presque :

- On s'est contenté de leurs donner des coups, d'à peine les nourrir et pas grand-chose à boire, répondit Crocodile. Les femmes n'ont pas été frappées, par contre les hommes c'est différent.

Tout le monde le fixa avec colère, comme il n'est ni dans l'équipage de Shanks ou de Barbe Blanche, j'imagine que c'est plus facile pour lui de répondre. Je me tourne vers Crocodile, qui s'approche de moi et qui pour la première fois m'offre son regard blasé qu'il a la quasi-intégralité du temps dans le manga, ce qui me perturbe un peu, j'ai connu plus chaleureux venant de lui :

- Juste ça ? Oh… je m'attendais à bien pire, vous avez été bien doux au final…, fis-je.

Crocodile me regarde estomaquer, surpris par mon commentaire et quand je regarde Shanks et Barbe Blanche je vois qu'ils sont tout aussi confus et surpris, leurs hommes partagent la même incompréhension :

- Je suis contre la torture c'est vrai, je le reconnais. Après vu ce que j'ai subi dans ma jeunesse et ce qu'on m'a fait subir à Impel Down ce que vous avez fait ce n'est rien en comparaison. Et puis vous m'avez juste offert un sacré poids de pression…, continuai-je énigmatique.

Je me fraye un chemin parmi ces hommes, je sens une main se poser sur mon épaule :

- Ariel… tu tiens à peine debout… que comptes-tu faire ? Tu sais que tu devrais te ménager ? N'est-ce pas ? Commença Benn dont je percevais l'inquiétude.

- J'ai besoin de parler à deux hommes ici.

Il avait le visage creusé, il faisait peine à voir, je pose sa main sur la mienne, il la fixe avant de relever ses yeux vers moi :

- Je me reposerai après je te promets, ne t'inquiète pas. J'ai juste besoin de réponse pour être en paix. Tu comprends ?

- D'accord, souffla t'il en retirant sa main de mon épaule.

Je me plante devant Vornégat, qui me fixe, il est vraiment… misérable…


Et voilà la fin de ce chapitre. Il vous a plu ? Si oui faites-le moi savoir ^w^

Je vous dis à Mercredi pour découvrir un peu plus sur ce qui s'est passé pour qu'Ariel soit accusée de la sorte.

Ariel a des tonnes de questions et elle veut ses réponses. Et je pense qu'elle n'est pas la seule ^w^