Bonjour ^3^

Nouveau chapitre qui ma foi va nous apporter encore des réponses même si pas toutes.


Je vous laisse, pour l'heure, avec le chapitre le plus long de la fanfic.

Le chapitre 51 est en-cours on entre bien dans le deuxième arc.


Chapitre 33 : La vérité

[POV Ariel]

Vu que Shanks et Barbe Blanche s'occupaient de Vornégat, il est en piteux état. Je sors de ma robe un mouchoir, je m'approche et je tamponne son visage, je peux lire la surprise dans le visage de Vornégat et sentir les pirates se tendre à ce geste :

- On ne vous a pas loupé. Je n'ai pas la prétention de dire que je connais bien Barbe Blanche et Shanks le Roux, mais… j'émets quelque réserve sur leur cruauté, je pense que ce sont des hommes qui savent garder un tant soit peu leur sang-froid, commençai-je.

Je regarde Vornégat, qui ne dit rien, mais son regard qui brillait de rage contre moi en disait long :

- Là où je veux en venir, c'est que pour être deux à vous tabasser, c'est qu'ils ont des doutes sur vous.

- Forcément puisque j'ai donné l'ordre de vous arrêter, siffla Vornégat.

Je lève mes mains, faisant signe aux pirates de ne pas intervenir en sentant leur colère monter :

- J'admets que j'aimerai comprendre pourquoi, continuai-je calmement.

- Vous n'êtes pas très futée dit donc, rétorqua Vornégat acerbe.

- Oh je suis plus intelligente que vous ne le sous-entendez. Bon puisque vous ne voulez pas répondre par vous-même, je vais retracer le fils de l'histoire. Bien vous m'avez interpellé dans l'espoir que j'ai des informations pour localiser Sir Crocodile, commençai d'une voix calme.

- Bravo, quelle mémoire, se moqua Vornégat.

Je me retourne, en sentant une aura menaçante particulièrement forte venir de mon dos :

- Calme messieurs, je vous promets que ça va aller, faites-moi confiance, fis-je aux pirates.

Puis je reviens vers Vornégat :

- N'est-ce pas, fis-je en souriant toute contente. Je vous ai suivi, car j'ai aussi vue que vous aviez une aura blanche, donc vous n'aviez aucune mauvaise intention à mon égard.

- …

- Vient la première incohérence. Je continue. Je vous demande de me laisser prévenir quelqu'un de mon départ pour Lunssar où vous comptez m'auditionner, vous acceptez sans problème. Incohérence numéro deux.

- Où voulez-vous en venir ? Demanda Vornégat agacé.

- Je poursuis mon récit et vous comprendrez après. Donc nous allons sur Lunssar et vous me posez une série de questions sur Sir Crocodile, j'essaye de répondre au mieux, même si je vous avais dit que je risquai de ne pas être d'une grande aide. J'ai fait de mon mieux, car vis-à-vis de ce que Sir Crocodile a fait, j'admets que je ne pouvais pas rester insensible et ne pas coopérer. Confirmez-vous ma coopération ?

- Oui même si vous avez été sacrément inutile.

- Bref, fis-je en balayant et ignorant sa nouvelle tique, après cet interrogatoire, vous m'avez libéré et vous avez même demandé à deux de vos hommes de m'escortez sur Piacere, n'est-ce pas ?

- …

- Curieux pas de réponse.

- J'en ai juste marre de votre cirque !

- Malin ! Belle esquive ! Bon je continue, je vous fais part de mon envie de visiter Lunssar, vous me dites de revenir vous voir quand j'aurais fini, pour que vos hommes me raccompagnent jusqu'à chez moi. J'en profite donc pour flâner en ville et faire quelques achats…, continuai-je limite en chantonnant.

- C'est d'un infligeant, soupira Vornégat qui était agacé au possible.

- Je dépose mes achats à l'hôtel que j'ai trouvé et quand je veux sortir pour continuer ma virée on me tombe dessus pour m'arrêter et on m'assomme. Ensuite je me réveille sur le bateau qui me transfère à Impel Down.

- Oui et ?

- Et là par ce que je viens de dire j'ai souligné deux autres incohérences.

- Si vous le dites, rétorqua Vornégat.

- Avez-vous quelque chose à me dire ?

- Je ne vois pas quoi.

Il est vraiment têtu ce bougre, il doit savoir que j'ai un minimum de connaissance en Haki de l'observation. Il esquive les questions où je lui demande de répondre par des remarques d'agacements, car il sait qu'autrement je saurai s'il ment ou pas :

- Bon je vais vous aider. Vous savez la Vice-Amirale Tsuru est celle qui surveillait mon transfert jusqu'à Marineford….

- Et ? Je ne vous suis pas.

- Si vous saviez… pendant quatre jours j'ai clamé mon innocence, j'ai demandé à savoir de quoi on m'accusait, quelle était les preuves. J'ai eu un mal fou à avoir des infos, j'ai dû faire preuve de malice pour que les prisonniers me parlent de Scorpius et je m'en serai bien passé. Et concernant les preuves, je voulais savoir de quoi il en retournait, afin de tenter de trouver une faille évidente et de démontrer mon innocence, personne ne voulait me répondre sauf une, vous savez qui ? C'est la Vice-Amirale Tsuru qui m'a fait part d'enregistrements entre moi et les membres de Scorpius et elle a aussi ajouté, selon ses dires, que vous aviez reconnu ma voix sur ces audios….

- Evidemment puisque c'est les mêmes !

- Que vous aviez immédiatement reconnu ma voix, complétai-je.

- Et alors ?! Hurla Vornégat.

- ….

- ….

Je le regarde sans me démonter et je le sens pâlir, je crois qu'il a compris que je l'ai coincé. Je crois même entendre Benn souffler un « Bien joué » :

- Alors je veux le pourquoi de mon arrestation la raison profonde. Je trouve ça curieux qu'un homme comme vous qui avez visiblement prétendu avoir reconnu immédiatement ma voix, ne m'arrête pas de suite. Bon admettons que vous vouliez à tout prix avoir toutes les informations sur Sir Crocodile, soit mais… je me demande pourquoi alors votre aura n'était pas menaçante à mon égard si j'étais démasquée. Et j'admets ne pas comprendre pourquoi vous m'avez permis de prévenir mes proches, encore moins sur le fait de m'avoir libéré après mon audition et ordonné à ce qu'on m'escorte sur Piacere. Vous voulez mon avis monsieur Vornégat ?

- Non ! Répondit-il effrayé.

- Je crois bien qu'au départ vous n'aviez aucune mauvaise intention à mon égard, tout est parti de travers après votre interrogatoire. J'ai essayé de croire qu'il s'agissait d'une erreur judiciaire, mais en y repensant je ne crois pas. Je pense que vous m'avez fait tomber volontairement en sachant pertinemment que j'étais innocente. Si on réfléchit bien à qui bénéficie le crime ? A Scorpius ? Cela leur fait une belle jambe d'avoir une innocente qui clame qu'elle est à la tête de leur organisation, au pire ça les arrange. A Barbe Blanche ? D'ailleurs je ne vous dis pas mon effarement en apprenant que j'étais son amante… Je dois vraiment avoir mauvais goût pour avoir l'idée de coucher avec un homme qui m'a retenue prisonnière contre mon gré je précise.

J'entends l'intéressé se racler la gorge :

- Désolé de cette balle perdue, fis-je à Barbe Blanche.

- J'imagine que je le mérite…

- Probablement, bref, revenons. A qui profite le crime ? Shanks le Roux ? C'est clair que si j'ai effectivement attaqué les territoires de ces deux Empereurs ça peut les arranger que je sois arrêtée et exécutée. Mais je crois que ça les aurait fait chier à ceux deux-là. Je crois qu'ils auraient plutôt fait n'importe quoi pour me récupérer et me faire payer mes crimes. Donc, par élimination si le crime ne profite ni à Scorpius, Shanks le Roux et Barbe Blanche à qui profite-t-il ? A vous. Dans un crime il faut trois ingrédients : L'opportunité, le moyen et le mobile. L'opportunité vous m'aviez à porter de main, vous saviez que j'étais sur Lunssar et que je n'allais pas quitter l'île immédiatement, pire que j'allais revenir vers vous pour la quitter. Le moyen ? En falsifiant un rapport et des preuves, comme des enregistrements audio par exemple. Le mobile ? Et bien je crois que cela serait une promotion bien méritée pour avoir attrapé une dangereuse criminelle est déjà en soit une raison bien suffisante. Donc j'en reviens à ma question initiale : j'aimerai comprendre pourquoi ? Pourquoi m'avez-vous fait accuser ? Je veux comprendre la raison profonde. Répondez-moi en toute franchise, je suis prête à tout entendre et je suis même prête à convaincre Shanks le Roux et Barbe Blanche de vous relâcher si vous réalisez deux choses : dire la vérité et des excuses publiques devant le monde entier en expliquant pourquoi vous m'avez accusé à tort.

- Vous voulez me faire croire qu'une minette va réussir à faire plier deux Empereurs qui ont décidé de ma mort ? Laissez-moi rire !

- C'est sûr que si vous les chauffez ils ne vont pas être très enclin à ne pas vous tailler le portrait…. Mais cela étant, je crois que j'ai quelques cartes en main pour négocier avec eux. La première je suis têtue et butée quand je veux et je n'ai aucun problème à me mettre à genoux, pour beaucoup ça ébranle leur égo et c'est humiliant. Je ne me suis pas sentie humiliée, je connais la vraie humiliation et ce que j'ai fait tout à l'heure ce n'était qu'un misérable échauffement.

J'entends Vornégat déglutir et certains retenir leur souffle, je pense que plusieurs commencent à percuter que j'ai un passif compliqué. Et que donc que je suis prête à en découdre et à mener un bras de fer avec les deux Empereurs concernant le sort de Vornégat :

- Deuxièmement et pas des moindre, JE suis la victime, je crois que c'est encore à moi que revient le droit de choisir de quelle manière je veux vous punir. Et je crois que des excuses publiques et devenir pour le reste de votre vie une risée est une épreuve bien plus terrible que des coups. Au pire si je laisse ces pirates faire, il se passera quoi ? Oh ils arriveront à vous tuer à l'usure ? Moi je suis plus douce et perfide, je vous propose de vivre avec la honte et l'humiliation, mais aussi dans la possibilité de vous racheter. Alors si vous avez encore envie de vivre et d'accomplir des choses je crois que vous devriez me choisir comme bourreau. Maintenant répondez-moi. Pourquoi ?

Je le vois qui regarde derrière-moi avant de revenir vers moi, il réfléchit ça se voit :

- A quoi ça servirait ? Je suis un homme mort…, souffla t'il.

Il a dit ça tellement bas que je crois que j'étais la seule à l'avoir entendu. Il doit se dire que rien ne sert de parler, que je n'aurais aucune chance de le sauver. Je relève son visage d'une main :

- Monsieur, fis-je d'une voix bien plus douce, j'implore l'homme bon en vous, celui que j'ai rencontré et qui ne me menaçait d'aucune façon. J'aimerai comprendre ce qui s'est passé dans votre tête pour en arriver à un tel résultat. Parlez, vous n'avez rien à perdre, au mieux vous arriverez à peut-être attendrir ceux qui nous entourent et à éviter qu'on vous ôte la vie. Alors aidez-moi, donnez-moi matière à vous défendre, je n'ai aucune intention de vous faire du mal, je vous demande de coopérer.

Vornégat pousse un grand soupir avant de commencer à parler :

- Avez-vous déjà connu ne serait-ce qu'une fois la douleur et la frustration quand quelqu'un vous vole vos mérites sur votre travail ?

- Oui, répondis-je immédiatement.

Vornégat me regarda, je crois lire de la surprise, mais aussi un brin d'espoir :

- Je suis joaillière et on m'a volé des croquis que j'avais réalisé et je n'ai jamais pu prouver que c'était les miens…. Cela m'a fait beaucoup de peine… le coupable s'est fait un nom et moi ça m'a… fait beaucoup de mal…, fis-je d'une voix plus éteinte.

Je repense à cet épisode désagréable et ça me mine, mais je me reconcentre sur le présent :

- Donc oui… je vous comprends et je peux vous comprendre. Alors racontez-moi je vous écoute.

Il baisse la tête et soupire :

- J'ai plutôt le nez creux… j'ai identifié assez tôt les activités illégales de Sir Crocodile et je l'ai signalé à mes supérieurs, c'était il y a deux ans et demi maintenant. Mais à cause de son immunité… il n'a pas été arrêté, j'ai essayé de le faire tomber plusieurs fois… Et qu'est-ce que je découvre, que c'est mon confrère, ce Smoker… récupère tous les lauriers, pas à un seul moment on évoque le fait que j'avais fait des signalements insistants et répétés.

- Je peux comprendre votre frustration, mais avez-vous conscience que je n'y suis strictement pour rien ? Ce n'est pas moi qui ai promu cet homme, ni celle qui a fait étouffer vos efforts. Visiblement on avait trop honte d'admettre que vos soupçons étaient justes et qu'on aurait dû vous écouter bien plus tôt. On aura préféré faire semblant de tout découvrir récemment.

- Exactement vous avez tout compris.

- Mais pourquoi m'avoir fait accuser ? Quel est le lien ?

Pour l'instant je continue de ma voix douce, ça a l'air de le rassurer et de le calmer, visiblement ça l'incite aussi à parler car il reprend :

- J'ai pété un câble à votre départ… ne pas avoir de moyen de retrouver cette ordure après votre audition….

- L'ordure ici c'est vous…, tonna Crocodile dont je sens son aura grossir et devenir menaçante.

- Crocodile… peux-tu me rappeler qui a semé le chaos au Royaume d'Alabasta ? Tes actions sont loin d'être flatteuses, je crois que tu es mal placé pour le traiter d'ordure. Tu ne vaux pas mieux, rétorquai-je en sa direction choquée de son culot.

Et là à mon étonnement, il se calme et je crois déceler dans son regard et son visage, du regret et de la peine. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je… je l'ai blessé ? Je me serais attendu à ce qu'il me réponde, mais il reste silencieux et…

- Cela m'a rendu fou, continua Vornégat captant de nouveau mon attention, et je me suis dit que j'allais faire en sorte de faire tomber l'organisation criminelle la plus dangereuse de ce monde. Et j'ai imaginé que ça serait vous, vous aviez un lien indirect avec la pègre après tout en étant l'amante de Sir Crocodile qui a été à la tête d'une organisation criminelle. Et puis si vous perdre l'ébranlait un peu, voire complètement, ça m'aurait satisfait, l'atteindre à travers vous était une raison supplémentaire de passer à l'acte. Et puis, Piacere n'a pas franchement bonne réputation, qui croirait les dires d'une femme de charme ? Personne ! Encore moins si elle vient de Piacere. Alors j'ai donné l'ordre à mes hommes de vous arrêter, ils m'obéissent sans réfléchir tellement ils ont confiance en moi ! J'ai profité de la base vide pour falsifier les enregistrements grâce à mon fruit du démon. Je peux modifier les voix des gens y compris sur des supports audios, voilà comment j'ai procédé.

Toutes les pièces du puzzles s'assemblent enfin, voilà la dernière qui me manquait. La falsification était évidente, mais pas comment il avait procédé, maintenant tout devenait beaucoup plus clair :

- Et puis après vous connaissez la suite…

- Il n'y avait que cette raison ? Que la jalousie envers ce Smoker ?

- Oui…

Je sens lève les bras, anticipant les hommes qui allaient protester, je peux entendre des grognements étouffés, des protestations, bref clairement ils ne sont pas enchantés des motivations de Vornégat et j'entends plusieurs suggérer de lui ôter la vie ou de le torturer au choix.

Je me tourne vers les pirates :

- S'il vous plait, vous avez eu votre temps où vous tabassiez ces gens pour vous défouler pendant des jours. Moi j'ai besoin de savoir la vérité sur cette affaire, alors je vous en prie, gardez votre calme et laissez-moi finir mon interrogatoire, fis-je calmement.

J'arrive à obtenir le calme et le silence, en même temps je ne leur laisse aucune contre-attaque possible. Il est plus que compréhensif que j'ai besoin de connaitre la vérité, surtout après avoir frôlé la mort. M'empêcher d'avoir la lumière sur cette affaire ou oser me répondre reviendrait à balayer du revers de la main tout ce que j'ai subi, bref bien que contrariés ils sont coincés :

- Ceux qui m'entourent sont très en colère, je les comprends, mais ça ne les rend pas très lucide….

Je peux entendre un écho de protestations :

- Dites-moi la vérité, je sais que vous mentez, il y a autre chose. Videz votre sac. Je peux comprendre que votre frustration n'a pas aidé, mais je sens aussi qu'il y a autre chose, quelque chose qui vous a fait complètement vriller. Votre acharnement sur Sir Crocodile cache autre chose, on dirait que vous lui voulez à titre personnel.

Quand les pirates m'entendent, je les sens plus attentifs, réalisant que ma remarque était loin d'être fausse. Alors ils se calment et écoutent avec intérêt :

- Ah…, soupira Vornégat, je suppose que face au fluide perceptif aiguisé de Piacere je ne peux rien faire…. Perdre ma femme a été une épreuve… mais j'en ai fait mon deuil… mais ma fille… jamais ! Si j'avais eu cette putain de promotion avant j'aurais pu payer les frais astronomiques de son opération et la sauver. A cause de lui, fit-il en désignant Crocodile, et de mes supérieurs qui refusaient les avances sur salaires, le paiement tardif des heures supplémentaires que je me saignais à faire, en plus de pas entendre mes signalements, je l'ai perdu ! Et voir ce connard s'échapper et ne pas le coffrer ça m'a rendu fou !

Il est au bord de la folie, son rire devient nerveux et fou, il faut le calmer, car clairement je sens que les pirates ne vont pas le louper, tant ils sont sur les nerfs. Alors, je fais la seule chose possible à cet instant, je m'avance vers cet homme et je le prends dans mes bras autant pour le consoler que pour le protéger de Crocodile et des pirates moins enclin à lui pardonner :

- Je suis désolée pour votre enfant, sincèrement. Quand on aime son enfant de tout son être je sais qu'on serait capable de détruire des montagnes. Je n'ose pas imaginer votre peine encore aujourd'hui. Vous deviez beaucoup l'aimer et je pense que votre fille aimait son papa très, très fort, par contre je pense que votre fille serait très triste si elle voyait ce que vous avez commis. Alors pour elle, pour sa mémoire, je vous demande des excuses publiques et de répéter tout ce que vous m'avez dit. Cela vous fera du bien et quant à moi je suis prête à vous pardonner et à ne pas vous poursuivre, je ne vous demande même pas de dédommagement financier ça ne m'intéresse pas. Les excuses me suffiront.

Je recule et prends en coupe le visage de cet homme malheureux, qui sanglote, je suis triste pour lui. Je peux comprendre qu'il ait complètement vrillé après mon départ, s'il nourrissait l'espoir de coffrer Crocodile qui est à ses yeux un des responsables de la mort de sa fille. Maintenant tout fait sens, je ne pouvais pas croire que cet homme que j'ai suivi était foncièrement mauvais. J'avais regardé son aura avant de le suivre, par sécurité, c'est aussi cela qui m'avait fait croire que Vornégat avait juste commis une erreur de jugement dans ses accusations, je ne pouvais pas croire à un coup monter.

- Si c'est ce que vous souhaitez… je le ferai… mais je ne me fais pas d'illusion… ils me tueront, murmure t'il en larmes.

- Vous êtes sous ma protection et je vous promets qu'ils ne vous feront rien. Vous êtes sincère depuis l'instant où vous avez décidé de me dire la vérité, je sais qu'il y a quelques personnes ici qui comme moi peuvent voir votre aura et vos intentions. Et qu'ils le veuillent ou non ils doivent voir que vous avez dit la vérité.

Je me retourne pour faire face à Shanks et Barbe Blanche :

- Je ne vous demande pas de le libérer dans l'immédiat, juste de l'épargner et de me faire la promesse de lui faire aucun mal, s'il vous plait.

Je vois Shanks prendre une profonde inspiration et regarder Barbe Blanche, il y a clairement un échange silencieux sur quelle décision ils vont prendre dans ce jeu de regard :

- En tant que père… je peux comprendre les agissements de cet homme, même si je ne cautionne pas….

Vue comment Barbe Blanche lâche ces mots, c'est évident qu'il repense à moi et au calvaire qu'il m'a fait subir, plus en particulier les raisons qui l'ont rendu dingue au point de s'en prendre à une femme… un être qu'il ne blesse jamais….

L'avantage c'est que Barbe Blanche est le moins compliqué à convaincre, il doit encore se sentir coupable, il me laisse l'impression qu'il est prêt à accéder à toutes mes demandes juste pour effacer ses erreurs. Par contre Shanks c'est différent, c'est celui que je sens le plus réticent depuis le début :

- Shanks…, appelai-je doucement.

- Je m'incline tu as réussi à faire parler cet homme qui ne voulait absolument pas parler, alors qu'on voyait qu'il y avait anguille sous roche. Je suppose que je peux passer l'éponge pour cette fois…

- Donc vous me confirmez que vous ne ferez aucun mal à cet homme, ni vous, ni vos hommes, reformulai-je.

- Tu as notre parole, me confirmèrent les deux Empereurs.

Bon je voyais que ça leur coûtait un peu, mais je pense que les aveux de Vornégat ne les ont pas rendus insensible non plus. Même si j'entends des protestations venant des deux équipages qui trouvent qu'on est un peu trop clément. Mais qu'importe, le plus important c'est d'avoir la coopération de Shanks et de Barbe Blanche, en ayant leurs appuis, leurs hommes n'ont pas d'autre choix que de se plier à leur décision, même s'ils sont contre.

- Je vous remercie ! Fis-je en leur souriant sincèrement. Voilà, vous pouvez être rassuré, j'ai leurs paroles et ils comptent la tenir, continuai-je en me tournant de nouveau vers Vornégat. Je vous demanderai juste de ne pas faire d'histoire et de ne pas rajouter d'huile sur le feu, d'accord ?

Il hocha la tête faiblement.

- Crocodile tu me promets de ne rien lui faire, songeai-je tout à coup.

Car lui par contre rien ne le retenait de le zigouiller :

- Tss, si tu insistes oui je te le promets, me répondit-il à la toute hâte de mauvaise grâce bien que cela m'importait peu car je voyais qu'il était franc dans sa promesse.

- Merci Crocodile.

- Pas de quoi…, maugréa t'il.

Je ne relève pas, car j'ai encore une personne avec qui je dois échanger et là ça sera possiblement une autre paire de manche.

- Tout ira bien, en tout cas je vous remercie de m'avoir dit la vérité, fis-je doucement à Vornégat.

Je le dépasse et je marche vers la place, il y a des lignes de poteaux où sont accrochés chaque soldat soit par des chaines en granit marin ou des cordes. Je note que les femmes ont bien été épargnées malgré qu'elles soient attachées, même si j'imagine que voir leurs homologues masculins se faire tabasser a dû être un calvaire.

Je cherche du regard mon homme et je le trouve.

Sengoku… je ne l'ai jamais vraiment porté dans mon cœur, mais il fait peine à voir, comme tous ses hommes… même si le plus à plaindre c'est Akainu qui est à ses côtés. Mais je ne m'attarde pas sur ce type cruel et sans cœur.

Je m'approche de Sengoku qui est attaché et bâillonné. Je prends mon mouchoir et je répète les mêmes gestes qu'avec Vornégat, à la grande stupéfaction de l'assemblée. Je vais finir par me vexer, je ne suis pas la personne cruelle qu'ils ont dépeint dans leur journal :

- Vous aussi on ne vous a pas loupé. Bon je suppose que vous avez entendu les aveux de votre collaborateur, je crois que cela suffit à m'innocenter. J'ai deux requêtes, ainsi qu'une troisième mais pour celle-là j'aurais besoin de l'accord de plusieurs personnes je ne serai pas décisionnaire. Premièrement, je pense qu'à la lumière des aveux de monsieur Vornégat vous me devez des excuses publiques vous aussi. Parce que non seulement vous ne m'avez, ni vous, ni vos agents d'Impel Down, donné les moyens de démontrer ma bonne foi et en plus on m'a torturé pendant quatre jours. Alors je peux concevoir que les preuves soient convaincantes, mais… tout de même une voix ça se module et on n'était pas à l'abri d'avoir deux personnes à la voix similaire. Retenir qu'un seul type de preuves je trouve ça léger… mais bon passons, ce qui est fait est fait. Deuxièmement je demande une immunité, je veux que vous me fassiez la promesse qu'aucune personne ne chercha à m'arrêter, me tuer, me nuire, je ne veux pas d'une tentative de vengeance sur ma personne, ni sur les habitants de Piacere.

Je voulu ajouter, par réflexe, dans cette liste les deux Empereurs et Crocodile, mais je pense que ça va les vexer… et puis aux yeux du monde ce sont des criminels… donc bon demander une immunité pour eux ça serait peut-être un peu fort de café. Aussi je m'abstiens de les ajouter.

- Si vous acceptez je négocie la libération de vos hommes, je n'ignore pas que beaucoup viennent en aide aux populations et ne sont pas pourris de mauvaises intentions. Troisièmement, pour éviter qu'une telle erreur judiciaire se reproduise, je suis pour, si les habitants de Piacere sont d'accords, qu'ils transmettent leurs savoirs à certains de vos collaborateurs. Ces derniers seront triés sur le volet et je pense aussi qu'on vous imposera des conditions, donc à vous d'accepter toutes ces contraintes. Si les habitants de Piacere refusent ma proposition je n'y pourrais rien et je l'accepterai, je ne compte pas leur forcer la main. Cependant s'ils sont d'accord, vous aurez des soldats qui sauront distinguer des coupables ou non et nous éviterons d'autres drames comme le mien. Bien je vais retirer votre bâillon je sens que vous avez envie de parler.

Je me place derrière Sengoku et je défais le nœud qu'il a, avant de lui retirer le bâillon :

- Allez-y crachez votre venin, je sens que vous vous retenez, mais faites attention à ce que vous allez me dire, ne serait-ce vis-à-vis de ceux qui ont débarqué à Marineford pour sauver ma vie.

Je sens sa colère, mais le fait de l'avoir rappelé à l'ordre avant même qu'il m'attaque, le tempère un tant soit peu. En effet il se permet de zieuter les pirates qui se trouve à ma gauche avant de revenir vers moi un peu moins en colère je dirais :

- Comment puis-je accorder du crédit à une personne comme vous ? Finit-il par dire.

- Je rajoute une autre requête, je veux que vous fassiez le nécessaire pour que vous et vos hommes cessiez de penser qu'une femme ou un homme de charme n'a aucun crédit. Combien de fois on m'a bassiné avec ça durant ma détention. J'ai bien compris qu'à vos yeux j'étais une catin et que ma parole n'a donc pas de valeur, pour votre gouverne je garde les enfants de Piacere, je suis leur nounou, c'est con hein ? J'ai un métier respectable, donc accordez-moi ce foutu crédit puisque je réponds à vos critères de respectabilité. Si je vous dis que je ferai le nécessaire c'est que je le ferai, il ne tient qu'à vous de me croire et de faire ce qu'il faut. Après si vous aimez tant souffrir et que vous me dites que vos hommes méritent d'être tabassé je ne pourrais pas y faire grand-chose et je crois que ces hommes à ma gauche seront ravis de continuer de vous refaire le portrait, ajoutai-je en désignant mes sauveurs. Bon vous allez ravaler votre fierté et votre égo et vous plier à mes exigences ou c'est trop difficile ?

Il m'assassine du regard, j'imagine bien qu'une telle défaite et humiliation ne passe pas aussi facilement, je commence à vaciller, lasse et fatiguée :

- Bon… je vous laisse réfléchir, je me donne quatre jours minimum pour me retaper, je ne vais pas attendre infiniment, je suis épuisée des mauvais traitements qu'on m'a infligés, je tiens à peine debout, j'ai soif et j'ai faim. A dans quatre jours si j'en ai la foi.

Je m'éloigne d'un pas décidé, je suis presque vexée que Sengoku ne me hèle pas pour me retenir, mais je suppose que ça serait plus humiliant pour lui qu'autre chose :

- Vous pouvez continuer de les sous-alimenter, mais ne les frapper plus, murmurai-je en revenant vers les deux équipages.

- Entendu, me répondit immédiatement Barbe Blanche.

Shanks dévisage Newgate, qui lui lance un regard pour que lui aussi cède, mais Shanks l'ignore, par contre je capte son regard et je le fixe avec intensité, je lui fais savoir que je suis déterminée à obtenir gain de cause :

- S'il te plait Shanks… la torture c'est quelque chose qui m'insupporte plus que tout.

- Ok, ok, d'accord, soupira Shanks. Par contre tu as intérêt à m'enseigner tes secrets de négociatrice… tu es un peu trop compétente.

- Impossible, toi et Barbe Blanche vous avez des aptitudes physiques et un charisme que je n'ai aucunement. Ce sont vos armes et moi je veux conserver les miennes.

Shanks laisse échapper un petit rire, qui s'arrêta net quand je vacillai, Benn s'approche de moi et me soutient :

- Dis-moi que tu vas te tenir tranquille maintenant que tu as eu ce que tu voulais.

- Je n'ai pas eu tout ce que je voulais, Sengoku n'a pas cédé…

J'entends certains rire, ça détend l'atmosphère, même Benn sourit :

- Bon presque…, par contre si on a accepté de plier à tes exigences, tu te plies aussi aux nôtres, alors je t'en supplie, tu te laisses te faire soigner et tu reprends des forces, lâcha Benn.

- Vous avez de la chance je suis une patiente qui se laisse soigner bien gentiment sans faire d'histoire. Et puis je crois avoir dit à un type plus loin que j'étais fatiguée… que j'avais soif et faim, donc je suis plus que d'accord pour me laisser soigner et récupérer des forces.

Tout le monde rigole, avant que Benn me prenne dans ses bras pour me porter avant que je m'écroule :

- Tout le monde en cuisine ! S'exclama Thatch à ses hommes.

Je vis les hommes du Red Force accompagner aussi les hommes de Thatch pour les aider. Les deux équipages regagnent leurs navires, je sais qu'à cet instant les marines vont avoir une accalmie, j'espère qu'ils sauront en profiter pour réfléchir.

Hongo et Marco se rapprochent de Benn afin de m'examiner :

- Non pas ici, murmurai-je, à l'infirmerie.

Je vois les deux médecins blêmir avant de secouer la tête en gloussant, réalisant que oui, ce n'était peut-être pas l'endroit le plus adéquate, ils sont tellement inquiets qu'ils en ont omis l'intimité. Benn me transporte donc jusqu'à l'infirmerie où je retrouve le lit où je me suis réveillée.

Les deux médecins m'auscultent et je vois à leurs regards que quelque chose les trouble et je crois comprendre :

- Tes brûlures… ont disparu… pourtant tout à l'heure quand on t'a fait tes bandages c'était toujours là. Tu as un fruit du démon ? Demanda Hongo.

- Non, j'aime trop nager pour cela.

- Pff tu es bête, sourit Hongo devant mon humour léger.

J'aurai bien aimé leur répondre, je ne pouvais l'expliquer, mais d'instinct je savais que c'était une très mauvaise idée de parler d'Hadès :

- Je sais comment j'ai guéri, mais je ne peux pas vous le dire, répondis-je énigmatique.

Les trois hommes face à moi me regardent et se regardent, avant de soupirer :

- Bon… je crois qu'on aura bien du mal à négocier avec une personne comme toi, souffla Marco. Le principal c'est que tu sois guéri, il va falloir te ménager et ne pas trop forcer, tu as morflé à Impel Down et le poison que tu as ingéré nous en a fait voir des vertes et des pas mûres, on a plus d'une fois cru qu'on allait te perdre.

- Donc tu es seulement autorisé à dormir, manger et boire, fut catégorique Hongo.

- Et me laver je peux ? Négociai-je avec un sourire.

- Je trouve que pour une patiente qui disait se laisser faire, tu nous as un peu menti, coupa Benn en souriant.

- Oui tu peux te laver, tu es une drôle de patiente, gloussa Hongo.

Tout le monde rigole en comprenant que je taquinais gentiment leur avis médical :

- Je veux juste savoir ce que j'ai le droit de faire sans m'opposer à mes soignants, rétorquai-je.

- Tu fais le strict minimum, même pour marcher, tu tenais à peine debout, tu es encore très affaibli, reprit Marco plus sérieusement. Donc fait attention.

- Si elle a retrouvé le sens de l'humour, je pense que c'est bon signe cher collègue, lâcha Hongo à Marco qui approuva d'un signe de tête.

- Je vous promets de me ménager, dites je peux vous poser une autre question ? Demandai-je.

Ils me fixent tous les trois attendant que je parle :

- J'ai faim… quand va-t-on manger ?

Ils pouffent de rire et je souris, j'ai réussi à les détendre, car je les sentais tendu il y a encore quelques minutes, leurs inquiétudes étaient palpables :

- Bon allons à la cantine, cette femme à faim, ne la faisons pas attendre plus longtemps elle doit reprendre des forces de toute façon, fit Benn en me prenant dans ses bras tout en me défiant du regard.

- Quoi ? Demandai-je sans comprendre la raison de son regard.

- Je pensais que tu allais me dire de te laisser marcher.

- Je croyais que je devais me ménager et puis…

Je m'étire un peu et je lui chuchote dans son oreille pour que seulement lui entende :

- Abandonner tes bras chauds et confortables ça serait vraiment bête, soufflai-je.

Benn se marre en silence, je vis les regards suspicieux de Marco et Hongo :

- Je crois qu'on est de trop cher confrère partons devant, lança Hongo.

- Bonne idée, approuva Marco avec un sourire en coin.

Ils partirent nous laissant seuls quelques instants :

- Je suis heureux de te savoir vivante et bien réveillée, j'ai vraiment eu très peur pour toi.

- Vraiment ? Pourtant on se connait à peine…

- Parfois il ne faut pas grand-chose pour qu'une personne nous touche et qu'on l'affectionne tu sais.

Je rougis et je souris émue, alors… il m'apprécie ? Je suis vraiment touchée de savoir qu'on tient à ce point à moi, cette sensation de bonheur est encore nouvelle pour moi :

- Allez direction la cantine, on va éviter un malaise par manque de sucre et d'énergie.

Benn s'avance et on part vers la salle où je vais enfin pouvoir me sustenter et je n'en suis pas mécontente, je commence à ne pas me sentir très bien. Benn me pose devant une table où il y a déjà pas mal de plats :

- Ma chère sauveuse, tu as de tout, mais si tu as envie de quelque chose en particulier, fait le moi savoir, m'informa Thatch en s'approchant de moi.

Euh… attend tous ces plats ce n'est pas QUE pour moi quand même :

- Rassurez-moi… vous ne comptez pas me voir manger tout ça, fis-je.

Silence… je pouffe de rire, ils ont cru que j'étais vorace au point de concurrencer Luffy ? Bientôt on m'accompagna dans mon fou rire :

- Allez mange Ariel, ça nous rassurera, s'exclama Shanks.

- Oui c'était assez angoissant de te voir tenir autant de temps debout, alors que tu tremblotais tant tu n'avais pas d'énergie, renchérit Benn.

Tous les pirates hochent la tête, dans la précipitation pour sauver la Marine et faire parler Vornégat, puis discuter avec Sengoku, j'admets ne pas avoir prêté attention à mon corps qui m'envoyait pourtant des signes d'alarmes :

- D'accord, d'accord, mais arrêtez de tous me fixer, ça me rend nerveuse…, fis-je quelque peu embarrassée de tous ces regards braqués sur moi.

Je commence à me servir de l'eau, mine de rien j'ai soif et je bois. Bon que vais-je prendre, il y a trop de choix. Je prends une bonne ration de légumes, un morceau de poulet et je commence à manger :

- Dites-moi il est quelle heure ?

- Plus de 16h, me répondit Crocodile.

- Voilà pourquoi je me sens seule à manger alors.

- C'est une raison plausible en effet, rétorqua Crocodile.

Je souris à cette remarque, je vis qu'on l'assassinait du regard, pour beaucoup c'est du mépris, mais je connais Crocodile et son humour assassin, et là je savais que c'était de l'humour :

- J'ai des tonnes de questions, comment est-ce que deux équipages d'Empereurs ennemis se sont associés avec en plus un ex Grand Corsaire. Comment avez-vous eu le temps de venir ? Surtout toi Shanks. Et surtout pourquoi ? Pourquoi m'avoir sauvé ? Je ne fais partis d'aucun équipage et même toi Crocodile j'ai du mal à comprendre pourquoi tu es venu à mon secours. Et aussi il s'est passé quoi durant ces 10 jours où j'étais inconsciente ? Et…

- Stop ! Coupa Benn. Mange et arrête de nous poser des questions sans nous laisser le temps d'y répondre.

Je glousse et rougis de honte, me mordant les joues, c'est vrai que les bombarder d'une tonne de questions sans leur laisser le temps d'en placer une ça ne va pas le faire.

Crocodile, Benn, Shanks, Thatch et Barbe Blanche s'installent face à moi. Je les écoute, mais vu leurs regards qui fixent mon assiette, puis moi je comprends qu'ils veulent que je continue de manger. Je glousse et je reprends mon repas, c'est que ce sont de vrais papas poules :

- Je vous écoute, fis-je.

Chacun se jauge, personne ne sait qui commence :

- Bon si vous ne savez pas qui commence, dans ce cas je suis curieuse de t'entendre Crocodile.

Il me regarde visiblement surpris que je le choisisse en premier.

- Si cela ne te dérange pas, je préfère parler de tout ça en tête à tête, en privé quoi, me répond Crocodile.

Je le regarde interloquée, mais soit :

- Si c'est ce que tu préfères, alors d'accord, lançai-je à Crocodile qui me remercia du regard.

Je me tourne vers Shanks et Benn :

- Et vous ? Demandai-je

- Je laisse Benn raconter, il est bien meilleur orateur que moi, s'exclama Shanks.

- Si tu veux, bon commençons par le commencement belle Ariel, débuta Benn.

Je me sentis rougir devant le surnom qu'il m'avait donné dans l'intimité.


Ca y est ! On arrive sur mes chapitres préférés de l'arc !

Bon on a eu le point de vue d'Ariel jusqu'à maintenant, mais finalement que s'est-il passé du côté de Shanks, Barbe Blanche et Crocodile ? Et comment ils ont fait pour s'organiser ?

RDV Dimanche pour découvrir la première partie, avec vous l'aurez compris le récit Shanks et Benn ^^