Bonjour tout le monde !
Ce chapitre est le plus long que j'ai publié, car il fait 14 pages ! Je m'en étais pas rendue compte.
A un moment Benn va faire usage de quelque chose, rien n'est confirmé dans le manga, mais il serait étonnant que cette info ne s'avère pas vrai ultérieurement.
WARNING : Pas de warning particulier, malgré le nom du titre, quoi qu'un petit moment Lime soft.
Bonne lecture !
Chapitre 46 : Silence acide
[POV Ariel]
Aujourd'hui nous sommes le 4 juin 1522, cela fait déjà quatre jours que je suis réveillée.
Quatre jours, c'est ce que j'avais donné à Sengoku avant de revenir le voir.
C'est donc bien moins affaiblie et fébrile que je retourne le confronter. Je me plante devant lui seule, j'ai réussi à convaincre mes sauveurs de me laisser gérer.
Je veux que Sengoku se plie à mes exigences, j'aimerai éviter de lui mettre de la pression, je crois que l'humiliation et la sous-alimentation ont été assez grande comme ça.
Si vraiment il ne veut pas j'ai admis que je ferai appel à mes pirates, mais avant je veux qu'on tente la méthode douce. Je tiens autant que possible à ne pas de donner du crédit à l'article qui m'a taillé un sacré portrait. Et quand j'ai sorti cet argument tout le monde a compris et accepté.
- Amiral en chef Sengoku, saluai-je.
Je vois qu'il a moins de vigueur que lors de notre dernier tête à tête, j'imagine que le régime qu'il subit n'y est pas étranger :
- Je vous avais demandé plusieurs choses, des excuses publiques, une immunité et que vos mentalités changent pour accorder du crédit à femmes et hommes de charme. Quant au fait de former vos soldats avec le haki de l'observation de Piacere, j'ai pris le temps de discuter avec mes homologues, ils refusent catégoriquement. Ils ont bien compris mes intentions, mais estiment que les risquent sont trop élevés. Donc vous avez trois vœux à exaucer et en échange je vous promets la libération de vos femmes et hommes, y compris Akainu qui a tenté de me tuer. Alors que décidez-vous ?
Je pus lire de la surprise sur le visage de Sengoku, quand je mentionne Akainu, même ce dernier me lance un regard étonné bien que fatigué.
Heureusement que j'avais obtenu le soutien de Barbe Blanche, je lui avais expliqué qu'il fallait éviter que je modifie de trop l'histoire. La captivité d'Akainu n'est pas une option, sa libération est obligatoire que je le veuille ou non.
Par mes actions consciemment ou non j'ai modifié le destin de Thatch, de Crocodile, mais aussi de Barbe Blanche et ses hommes, d'Ace et de Luffy. Et en plus Barbe Noire est mort indirectement à cause de moi ! Je pense que si l'Histoire accepte ces changements, il faut qu'en contrepartie j'accepte de corriger le cours des évènements pour qu'il soit le plus fidèle possible à l'œuvre d'origine.
Akainu est destiné à devenir Amiral en Chef, si on le maintien captif jamais il n'aura ce poste et qui sait les répercutions qu'aurait cette décision. Le libérer lui permettra de briller par la suite sur des missions et d'obtenir ce poste. Si jamais ce n'est pas le cas, cela ne relèvera plus de ma faute, mais le maintenir prisonnier risque de se retourner contre moi.
Alors oui, cela ne me fait pas plaisir, mais je refuse de resubir les tortures de ma jeunesse, je ne veux pas affronter la sanction mentionnée par Hadès. Je préfère encore vivre sans amour… c'est triste et horrible, mais je préfère cette vie qu'à une vie remplit de coups et de souffrances…
Aussi j'avais pris le temps hier de convaincre et d'expliquer à Barbe Blanche que j'allais avoir besoin de son soutien, car je me doutais que ma requête n'allait pas faire l'unanimité concernant Akainu. Car si encore ces pirates étaient prêt bon gré, mal gré à libérer les soldats de la Marine si j'obtenais gain de cause avec Sengoku… concernant Akainu c'était autre chose.
Et ô combien j'avais eu raison d'être prévoyante, Shanks s'était mis dans une colère noire et monstrueuse et Crocodile aussi et je ne parle pas des deux équipages. Seul Newgate et Thatch qu'on avait inclus dans la confidence, car il sait que je viens d'un monde différent, m'avaient défendu dans mon idée. Quant à Benn il avait désespérément tenté de calmer les ardeurs de certains en clamant que je devais avoir mes raisons, mais ça n'avait pas suffi.
J'avais passé un très mauvais quart d'heure hier soir, je m'étais faite incendiée par Shanks et Crocodile, ces deux-là qui m'affectionnent ou m'aiment avaient trouvé ma demande inacceptable.
Je les comprenais Akainu avait presque failli me tuer… le libérer c'était comme accepter que je méritais ce qu'il m'avait fait, le libérer c'était permettre de ne pas le punir, le libérer c'était donner aussi l'image que j'étais une femme soumise et le libérer c'était bafouer l'autorité de Shanks. Voilà ce qu'ils m'avaient dit, c'étaient des choses qu'ils n'avaient pas acceptés.
Je sais que leur colère est louable, car ça part avant tout d'un bon sentiment : celui me protéger.
A cet instant je regrettais de ne pas avoir dit à Shanks, Benn et même Crocodile que je venais d'un autre monde. Si je l'avais fait, j'aurais pu les mettre dans la confidence comme pour Thatch et Barbe Blanche.
Malheureusement… je ne l'avais pas fait… et il était très risqué de leur fait comprendre que je connaissais l'avenir.
C'était un point sur lequel on avait beaucoup discuté avec Barbe Blanche et Thatch, et nous étions tous les trois d'accord. J'avais à ce jour pris soin de ne pas dire des choses qui pouvaient me trahir. Et aucun de nous trois n'est enclin pour qu'on tente de faire comprendre que je viens d'un autre monde. Après tout Teach avait révélé des ambitions dangereuses, le risque que l'histoire se répète, à cause d'un de leurs hommes ou de ceux de Shanks, était là, bien présent. Et puis Crocodile pouvait aussi essayer d'obtenir des informations par mon biais et révéler des ambitions dangereuses, même si je pense qu'il tient plus à moi qu'à ses projets, il a abandonné Alabasta pour moi et veut se racheter, mais par prudence mieux valait ne pas tenter le diable.
Garder le silence était donc la solution la plus sûre, mais aucune de ces têtes brûlés n'avaient acceptés mon refus de parler hier soir. Comme j'aimerai pouvoir me livrer et tout leur dire….
Bref, l'ambiance de la veille était tellement mauvaise que j'avais été retrouvée Benn dans ses quartiers, étant incapable de m'endormir. Car je ressentais toute la colère et la frustration de chaque membre du Red Force et du Moby Dick qui était palpable et électrique. Je pense que comme tout le monde était contrarié mon fluide avait perçu toutes ces émotions négatives, c'était si étouffant et pesant que je n'arrivais plus à y faire face.
Benn m'avait accueilli les bras ouverts, j'avais trouvé refuge auprès de lui et j'avais pu pleurer toutes les larmes que j'avais retenues, on avait pu discuter tous les deux, il avait vraiment été un très bon confident.
J'avais donc dormi à ses côtés et ce matin Benn m'avait même apporté le petit déjeuner au lit pour pas que j'ai à confronter le Red Force. Je l'avais remercié de cette délicate attention, car j'admets avoir été stressée à l'idée de me montrer.
Donc je n'étais pas mécontente d'être face à Sengoku et seule, pour l'instant mes sauveurs tenaient paroles, car il s'agissait de Sengoku… mais pour Akainu ça allait être autre chose :
- J'ai constaté que nous n'étions plus battus… j'imagine qu'on vous doit cela, commença Sengoku.
J'hoche la tête et je le laisse continuer :
- Est-ce vrai que nous serons tous libérer ? Demanda t'il.
- Oui.
Je le vois soupirer, il semble épuisé, je pense que depuis le 21 mai, la fatigue, les mauvais traitements commencent à le peser, tout comme le poids de la culpabilité s'il en ressent :
- Très bien… je prononcerai des excuses publiques… je vous accorde aussi l'immunité que vous demandez pour ne pas être poursuivie par nos hommes pour les motifs qui vous ont incriminés. Cependant si vous commettez un crime elle ne sera plus effective.
- Je ne compte pas en commettre, promis-je.
- Et… je ferai en sorte… qu'on écoute et crois les femmes et hommes de charme.
Sengoku avait du mal à dire tous ces mots, je sentais que ça lui coûtait, mais c'est aussi quelqu'un de pragmatique, ce qui le motive ce sont les vies de ses soldats.
- Je vois que vous ne mentez pas. Alors je vais discuter avec Akainu, une fois que ça sera fini je vous détacherai, vous conserverez vos menottes en granit marin et je vous laisserai vous faire présentable pour la retransmission des excuses publiques.
Je me tourne vers Akainu, je dois admettre que là… je ne suis pas à mon aise, même en piteux état ce type me terrifie :
- Maintenant que vous savez que j'étais innocente, j'aimerai que vous me présentiez vos excuses pour avoir attenter à ma vie.
- Vous êtes liée à Barbe Blanche, Le Roux et Crocodile, cela ne change rien.
- Akainu excuse-toi ! Claqua Sengoku fatigué.
- Certainement pas ! Persiffla Akainu.
Je sens la colère monter, une colère que je retiens depuis hier, car tout le monde ou presque m'en veut de l'épargner. Et le fait de ne même pas obtenir ses excuses ça va qu'alimenter la colère de mes sauveurs, ils vont me tanner sur le fait que j'avais tort et qu'ils avaient raison. Et moi dans tout ça j'ai aucune envie de lui rendre la liberté, je le fais vraiment à contre cœur et le voir agir tel un connard me met à bout.
Alors je ne tiens plus, je blinde ma main de haki offensif et je donne une claque magistrale à Akainu avant de le saisir par le col et de le plaquer contre son poteau de toutes mes forces :
- Il y a une raison toute particulière qui motive le fait que je veux qu'on vous libère ! Ne croyais pas que je vous pardonne de m'avoir empoisonné ! Vous n'êtes qu'un connard ! Un homme faible qui n'a juste pas les couilles d'admettre ses erreurs ! Les hommes sont vraiment des êtres faibles ! Cela se dit fort, mais quand il s'agit d'admettre ses torts il n'y jamais personne ! Vous êtes une pourriture de la pire espèce ! Même moi au bord de la mort j'avais plus de dignité que vous et tous vos soldats réuni ! Beuglai-je.
Akainu me dévisage, je vois de la colère passer sur son visage et plus je l'assène de mes paroles, plus son visage change d'expression et à ma grande surprise :
- Je… vous demande… pardon.
Je le regarde interdite….
Je reste coite, que s'est-il passé ? Je regarde incertaine Sengoku, mais lui aussi est choqué qu'Akainu se soit excusé :
- Qu'avez-vous dit ? Demandai-je d'une voix blanche.
- Pardon…, répéta Akainu.
Je le relâche et je recule :
- Merci… merci pour vos excuses, finis-je par dire une fois la surprise passée.
Je me tourne vers Sengoku et je le libère. Barbe Blanche qui était en retrait s'avança et s'occupa de l'Amiral en chef.
- On en discutera en privé, me lança Barbe Blanche.
Je le regarde perplexe, je fixe Akainu, puis regarde l'Empereur, Newgate me fait un bref hochement de tête, cela a donc un rapport avec les excuses inattendues d'Akainu alors.
Bon j'ignore de quoi il en retourne exactement, mais on va laisser ça de côté, on doit finaliser la future retransmission de Vornégat, aussi je retrouve ce dernier. Quand il croise mon regard, il détourne le visage, je lis de la honte sur celui-ci. Maintenant qu'il s'est calmé il a largement eu le temps de réaliser tout ce qu'il a fait et il le regrette.
C'est donc une petite demi-heure plus tard qu'on lance une visio mondiale où Vornégat explique le pourquoi du comment il m'a accusé à tort, avant de s'excuser publiquement, soutenu par Sengoku qui respecte la part de son accord avec moi.
Ensuite je finis cette visio en confirmant la libération immédiate des soldats de la Marine, je demande au monde de patienter quelques heures avant de voir les premiers soldats débarqués dans les bases les plus proches de Marineford.
Normalement dans les prochains jours tout ce beau monde reviendra dans leurs lieux d'affectations pour les plus éloignés.
Ainsi après une longue matinée, Marineford n'était plus un camp de détention à ciel ouvert. Il n'y a plus l'ombre d'un Marine, il ne reste que les deux équipages des Empereurs et Crocodile.
Thatch m'accompagne jusqu'à la cantine, on passe en cuisine récupérer nos assiettes, avant d'aller nos isoler à une table où Benn nous rejoint. Malgré les excuses d'Akainu tout le monde est encore en colère contre moi, probablement contrarié car cela leur montre que j'avais raison et eux tort…. Donc ils me font la tête au lieu de se radoucir… c'est désespérant… leur gentillesse me manque….
- Cela leur passera, souffla Thatch, en attendant prends des forces, j'ai préparé ce plat tout spécialement pour toi, cela va te réconforter.
- Te mine pas belle Ariel, j'ai confiance en toi, je suis certain que tu as tes raisons.
Je les remercie du regard :
- Merci vous êtes gentils.
On commence à manger, mes yeux s'écarquillent, je recrache immédiatement ce que j'ai en bouche, puis je me lève en catastrophe et je cours vers les toilettes les plus proches pour vomir tout ce que je sais.
- Ariel ! Entendis-je Thatch et Benn quand je cours.
[POV Thatch]
Je me lève et voit Beckman courir après Ariel avant d'entendre quelqu'un me lancer :
- Ta cuisine n'est pas au goût de ta protégée, fit un de nos hommes moqueurs.
Je m'apprêtai à m'élancer à la poursuite d'Ariel, mais je fixe l'assiette de celle-ci avec méfiance, je m'en saisis et je goûte son contenu, provoquant des exclamations de dégoût de certains :
- Elle a craché dedans quand même commandant !
Putain… on est dans de la sur-acidité ! Je me tourne avec un regard noir et assassin :
- Qui ? Qui est celui qui a trafiqué l'assiette d'Ariel ! Aboyai-je. Vous avez quel âge ?! C'est pour lui donner une leçon car elle voulait libérer Akainu ?!
- QU'AVEZ-VOUS FAIT ! Rugit la voix de Barbe Blanche.
Là plus personne rigolait :
- Thatch part la retrouver, me lança Père en s'adressant à moi plus calmement.
Je sors immédiatement et je cours non sans entendre la voix tempêtueuse de Père, mais aussi celle de Shanks et de ses hommes. Visiblement la connerie vient bien de l'un de nos hommes, je n'en serai pas étonné, j'avais dit à mes hommes qu'Ariel n'aimait ni l'acidité, ni l'amertume. L'un d'eux aura eu la très mauvaise idée d'user de cette info pour une vengeance stupide.
Je localise Ariel et je la trouve en train de vomir tout ce qu'elle sait, je m'approche d'elle, je vois Beckman qui lui tient les cheveux d'une main et lui caresse son épaule gauche en signe de soutien et de réconfort :
- Ariel je suis désolé, je ne sais pas qui a trafiqué ton plat pendant que j'avais le dos tourné, je te promets que ça ne restera pas impunis.
- Ce n'est tout de même pas à cause du fait qu'elle voulait libérer Akainu ? Demanda Beckman.
- Je le crains… c'est pour ça que j'avais préparé une assiette à part… je me suis fait avoir, ça me fait chier, pestai-je.
- Ok, ok, on se calme, vous avez fait ce que vous avez pu, tenta de me réconforter Beckman. Ariel tu te sens mieux ?
Elle finit enfin par arrêter de rendre, elle se redresse péniblement en sanglotant. Elle va au lavabo et se rince la bouche, mais ce qui est curieux c'est qu'elle semble peiner à le faire. Elle a comme des hauts de cœur :
- Ariel tout va bien ? Demanda Beckman tout aussi inquiet que moi.
Elle se relève et se tourne vers nous en secoua la tête les yeux baignés de larmes :
- Ce n'est rien Ariel, vient… je vais te préparer autre chose…, tentai-je de la réconforter.
Elle détourna le regard, la mort dans l'âme, je vois son aura devenir violette… j'imagine qu'elle a peur de manger. Beckman la prend dans ses bras, où elle pleure contre lui.
- Allons en cuisine, je vais te préparer quelque chose de bon et de rapide.
Elle hoche la tête fébrilement, mais est inconsolable, malgré que Beckman la tienne dans ses bras. On essaye de la réconforter comme on peut, en vain. C'était une très vilaine blague et vengeance, si je trouve l'abruti qui a fait ça il va m'entendre.
On va tous les trois en cuisine et je lui prépare devant elle un bon sandwich avec du pain frais. Je prends le parti de goûter chaque ingrédient, juste pour la rassurer et vérifier que mes frères n'ont pas fait d'autres mauvaises blagues.
Pendant ce temps Beckman l'a posé sur une chaise et lui masse la nuque et le haut du dos pour la détendre pendant que je cuisine :
- Tient Ariel.
Ariel fixe le sandwich avec peur :
- Tu n'as rien à craindre, j'ai tout testé devant toi, je te promets que c'est sans risque.
Elle me regarde avec crainte, pourquoi mon instinct me crie, m'hurle que la peur d'Ariel est de nature différente ? Je lance un regard à Beckman, lui aussi semble avoir le même sentiment étrange que moi.
Ariel se saisit du sandwich tremblante, elle le porte avec hésitation à ses lèvres, on la voit pleurer même. Elle lâche ce que je lui ai préparé et court vomir dans le lavabo.
- Du sucre ! Donnez-moi un truc sucré, vite ! S'écria-t-elle.
Je ne réfléchis pas, je lui donne un fruit, je prends ce qui assurément sera sucré, je me saisis d'une figue, je l'épluche à toute hâte et la lui tends. Elle la prend et l'ingère avant de la recracher et d'avoir des hauts de cœur.
- Ariel qu'est-ce qui t'arrive ? Demanda Beckman alarmé.
Elle nous regarde et éclate en sanglots, Beckman la prend dans ses bras et la serre contre lui.
Une terreur s'empare de moi, je ne sais pas ce qu'est le problème, mais j'ai la curieuse sensation qu'Ariel sait ce qui lui arrive et cela m'inquiète et me terrifie.
- Ariel dis-nous ce qui se passe, chuchota Beckman.
Elle secoue la tête et refuse de répondre, elle craque et pleure tout ce qu'elle sait, avant de la voir s'évanouir. Je fixe Beckman, on est je crois dans le même état d'esprit.
- Allez à notre infirmerie je vous ramène un de nos médecins qui n'est pas buté comme certain.
- Oui, cela me convient… Hongo en veut quelque peu à Ariel, même s'il essaye de faire la part des choses, je préfère un médecin qui soutient totalement le choix d'Ariel.
Je vois Beckman partir avec Ariel dans les bras, moi je serre les dents et je me ramène au réfectoire, le calme est revenu Père assassine tout le monde du regard. Entre l'ambiance et cette blague foireuse il a de quoi les tenir en laisse :
- Un médecin tout de suite et j'en veux un qui n'est pas en colère contre Ariel, claquai-je menaçant.
Je vois un des hommes de la division de Marco se lever, c'était Armel, tout le monde n'est pas contre elle, mais une écrasante majorité :
- Que se passe-t-il ? Me demanda Armel en s'approchant.
- Ariel ne peut plus rien ingérer, lâchai-je haut et fort pour être sûr que tout le monde entende.
Je peux lire de l'inquiétude se dessiner sur le visage d'un peu tout le monde :
- Comment ça ? Demanda Armel.
- Ariel est murée dans le silence, mais elle m'a tout rendu de ce que je lui ai préparé sous mes yeux. Je ne pense pas qu'il y avait une substance qui bloque l'alimentation dans le premier plat que je lui ai fait, sinon je n'aurais pas pu goûter et avaler les ingrédients que j'ai utilisé pour lui faire un second plat, donc je crains que ce soit différent. Je ne vous pardonnerai pas ce que vous lui avez fait, persifflai-je à la foule. Si c'est bien un homme de ma division comme je le pense, je vous le ferai payer au centuple !
[POV Benn]
Bon sang belle Ariel qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne me sens pas bien, en insécurité et je suis à peu près sûr que ces sentiments que je ressens ce sont ceux d'Ariel, même inconsciente tout son être exprime une peur viscérale.
J'ouvre à coup de pied l'infirmerie et la pose dans le premier lit disponible, je caresse doucement son visage :
- Ariel réveille-toi, reprends-toi, je t'en prie, suppliai-je.
Je sens Ariel s'agiter, elle semble reprendre connaissance, je la prends dans mes bras dans un geste protecteur et de réconfort, avant d'entendre Thatch et un des médecins du Moby Dick arriver :
- Bonjour mademoiselle, je suis Armel, me permettez-vous que je vous examine ?
Je n'aime pas l'expression d'Ariel, elle hoche la tête, ses yeux sont… ternes… sans vie…
Ariel qu'est-ce qui t'arrive ? Je laisse Armel ausculter Ariel, qui est muette, plongée dans un mutisme.
- Ariel veux-tu que j'aille chercher ta harpe ? Demandai-je soudain.
A sa mention elle hocha faiblement la tête, je file la lui chercher et la ramène aussi vite que possible. Je vois une foule devant l'infirmerie à mon retour :
- Bande de faux cul ! Vous vous inquiétez maintenant, dégagez ! Laissez-la respirer ! Entre la soirée, la nuit et la matinée épouvantable que vous lui avez infligé, vous croyez vraiment qu'elle a envie de voir vos tronches après le déjeuner qu'on lui a offert ? Aboyai-je rouge de colère.
- On n'était pas au courant pour….
- La ferme ! Claquai-je. J'ai toutes les raisons de croire que vous avait remué un truc chez elle, un truc moche !
J'entre et je ferme l'infirmerie à clé, le visage d'Ariel s'illumine un peu en voyant sa harpe.
Je la pose et elle commence à en jouer pendant de longues minutes :
- Pourrais-je avoir de l'eau s'il vous plait ? Demanda t'elle d'une voix éteinte.
Armel lui prépare un verre, moi je lui tends un haricot, au cas où ça fasse comme avec la nourriture.
Oh seigneur Ariel tremble face au verre, plus de doute, elle a peur de manger et de boire ! C'est pour ça qu'elle peinait à se rincer la bouche, elle n'acceptait plus l'eau !
- Ariel…, voulus-je la stopper.
Trop tard, elle recrache l'eau, on se regarde Armel, Thatch et moi, est-ce qu'on comprend ce qu'on est bien en train de comprendre ?
- Monsieur… posez-moi une sonde naso-gastrique, murmura Ariel.
- Attendez nous ne sommes pas encore au stade où….
- Posez-la moi… je ne vais plus être capable de m'alimenter et de boire pour une durée indéterminée, souffla-t-elle.
Elle verse des larmes silencieuses, je regarde Armel désemparé et j'hoche la tête :
- Mettez-lui, soufflai-je.
Armel est déboussolé, mais il obéit il prépare le nécessaire, Ariel se laisse faire, elle ne grimace même pas, ne montre aucun signe d'inconfort. J'ai la sensation que ce n'est pas la première fois qu'elle s'alimente via une sonde.
Ariel… on m'a dit que tu avais encore deux traumatismes inavoués… serait-ce lié à l'un d'eux ?
Armel commence à lui administrer une dose pour la réalimenter et l'hydrater.
Ariel reste silencieuse depuis sa demande de lui poser la sonde.
- Ariel est-ce qu'on peut échanger par télépathie ? Proposai-je.
Elle secoue la tête… c'était à prévoir, j'imagine que c'est trop intrusif pour elle et qu'elle ne veut pas subir ça après tout ce qu'elle vit depuis la veille.
- Je comprends. Ariel tu préfères retourner dans ta chambre ? Demandai-je.
Elle fait non de la tête :
- L'infirmerie ?
Elle hausse les épaules :
- Ma chambre ?
Elle hausse les épaules.
- Tu hésites ?
Elle hoche la tête :
- Alors vient te réfugier dans ma chambre si cela t'apaise, je t'installerai un coin rien que pour toi.
Ariel me sourit faiblement et accepte ma proposition :
- Armel, Thatch prenez sa harpe, on va aller dans mes quartiers.
Je la prends dans mes bras et on se décide enfin de sortir, s'il y avait une foule tout à l'heure, là c'est un raz de marée. Mais leurs expressions se figent quand ils voient la sonde d'Ariel, je crois que là ils comprennent qu'il se passe un truc grave.
- Ecartez-vous, Ariel a besoin d'air, il me semble vous l'avoir dit ! Hurlai-je hors de moi.
- Qu'a-t-elle ? Demanda Crocodile.
- Elle n'a pas le moral voyons, surtout après qu'on se soit tous ligués contre elle ! D'ailleurs venant de vous cela me sidère. Vous auriez dû être le premier à la soutenir, même si vous n'adhériez pas à ses idées.
La mâchoire de Crocodile se contracte, il me fusille du regard, jusqu'à présent on était sur la même longueur d'onde. Mais hier ça a vrillé, j'imagine que c'est son côté sanguin qui a pris le dessus. Cependant il aurait dû prendre sur lui et se tempérer, je pense qu'il le sait, alors il ne dit rien, comme un aveu silencieux qu'il a merdé :
- Maintenant foutez-lui la paix, tous, c'est avant que vous auriez dû vous inquiéter pour elle. Elle ne veut même pas nous parler, tant elle est sous le choc, alors vous… aucune chance, lançai-je froidement à toute l'assemblée.
Voyant que personne ne s'écarte je déploie mon haki des rois et je plaque tout le monde de part et d'autre des murs du couloir et je m'avance avant d'aller dans ma chambre suivi d'Armel et de Thatch :
- Pardonnez mon impertinence, mais je ne suis pas certain que de les incendier soit une solution, j'ai peur que ça aggrave la situation, tenta Armel.
- Je veux qu'ils aient honte d'eux, depuis hier Ariel ne va pas bien. Elle n'a même pas réagi quand je les ai remis en place, alors que quand on tabassait Akainu elle nous a arrêté. Cela ne veut dire qu'une chose elle est en colère ! Répliquai-je avec un peu trop d'agacement. Navré de m'énerver contre vous Armel, je vous assure que je n'ai rien contre vous.
- Je ne vous en veux pas j'ai conscience que vos sentiments parlent, me rassura Armel.
Je baisse mon regard, Ariel pleure silencieusement :
- Ariel… ai-je eu tort de leur dire tout ça ? Ai-je mal compris ?
Elle me regarde et secoue la tête, cela me rassure, mais je suis désemparé de la voir dans cet état.
Une fois dans mes quartiers je pose Ariel sur le canapé de ma chambre.
Armel et Thatch déposent la harpe avant de se retirer, je les remercie avant de fermer à clé ma chambre.
[POV Thatch]
C'est terrible pour Ariel d'être si isolée et de devoir garder le silence. Cependant au vue de ce qu'elle nous a expliqué à Père et moi, il est évident qu'elle a pris une sage décision, difficile, mais sage. Et nous ne pouvons rien dire et expliquer à ces deux équipages...
Heureusement que Beckman l'a soutenu, même s'il n'était pas d'accord avec ses choix, il ne s'est pas laissé dominer par ses émotions. Cet homme est calme, posé, pas comme son capitaine ou même Crocodile, c'est ce qui a joué en la faveur d'Ariel.
Elle fait peine à voir….
Je redresse mon visage et vois des hommes débouler :
- Stop, laissez-la tranquille, elle a besoin de calme, m'exclamai-je.
[POV Benn]
Je peux entendre des bruits de pas précipités venir ici.
Franchement ils ne manquent pas d'air, Ariel est chamboulée elle a besoin de calme et elle a aussi besoin de faire redescendre sa colère.
Je nous isole complètement à l'aide du haki pour que personne ne puisse nous entendre, mais aussi qu'on ne puisse pas les entendre.
Je fixe Ariel, elle en veut autant à tout le monde qu'à elle-même. Je pense qu'elle regrette au fond d'avoir libéré Akainu.
- Ariel pour cette nuit, tu préfères que je dorme avec toi ?
Elle hoche vivement la tête, avec des yeux suppliant désespérés, je n'ai même pas le temps de lui proposer de céder mon lit et que je dorme dans le fauteuil ou même par terre.
J'imagine qu'elle doit avoir très peur de cauchemarder avec ce nouvel incident, surtout si c'est lié à un traumatisme comme je le suspecte.
- D'accord, dis-moi Ariel... veux-tu évoquer de ce qui te tourmente ? Demandai-je doucement.
Oh non...
Elle détourne le regard et sanglote à nouveau :
- Mon Ariel ne pleure pas, je ne te forcerai pas à te confier, je me sens si stupide et inutile...
Je la prends dans mes bras et la berce doucement :
- Je suis désolé belle Ariel, je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, je veux juste t'aider. Si je peux égayer ton beau visage, fait-le moi savoir, tu peux tout me demander. D'accord ?
Elle hoche doucement la tête avec un doux regard reconnaissante malgré ses perles salées. Je lui prends ses mains et les serre lui montrant que je suis là et elle serre les miennes en retour.
- Tu sais quoi que dirais-tu de prendre un bain ?
Je la vois piquer un fard :
- Seule évidemment... à moins que tu veuilles que je te tienne compagnie.
Je lui lance un clin d'œil, si au départ elle est toute gênée et rougit, elle finit par glousser et secouer la tête. Elle devait se dire que j'étais impossible :
- Ah voilà que tu te remets à sourire, cela me plait mieux. Bon cela étant, partante pour bon bain relaxant ?
Ariel semble hésiter avant d'hocher faiblement la tête.
- Alors suis-moi je vais te montrer les senteurs que j'ai pour rendre ton expérience encore plus appréciable.
Je lui prends la main et l'aide à se relever et je l'emmène dans ma salle de bain.
- Alors, tu as des notes ambrées, ici plus épicées mais ça fait assez homme, là tu as Stellaviola...
Ariel me fait vivement comprendre que la Stellaviola retient son attention :
- Je vois que tu as découvert la fleur de Piacere, ris-je. Tu as raison elle sent divinement bon ! Alors tiens tu t'en mets autant que tu veux… enfin pas trop… je ne veux pas que tu me vides tout mon stock dans le bain.
Elle glousse devant ma nouvelle bêtise, tant mieux c'était l'effet recherché. Je lui fais couler le bain et elle met le sel parfumé dans l'eau qui commence à mousser :
- Voilà, vérifie la température de l'eau, il faut que ça te convienne.
Ariel la touche et me fait un signe de la main que c'est parfait pour elle :
- Formidable, en attendant est-ce que tu ne veux pas jouer un peu de harpe ? Puis-je abuser en te demandant un concert privé ?
Elle me sourit timidement avant de s'installer :
- Joue ce que tu veux.
Elle fit glisser ses doigts fins et délicats sur les cordes et une mélodie que je n'avais entendu nulle part résonna dans toute ma chambre.
Il y avait quelque chose de triste, de mélancolique, mais aussi avec de petites touches d'espoirs :
- C'était magnifique…, murmurai-je conquis.
Ariel me sourit et je lui retourne son sourire.
- Tu es si sereine quand tu joues c'est incroyable.
Je pars vérifier le bain, l'écoutant jouer un autre morceau :
- C'est presque prêt Ariel, lui lançai-je.
Ariel continue de jouer avant de s'arrêter quand je l'informe que le bain est prêt.
- Profite bien de ton moment Ariel, je te laisse.
Je sens soudain qu'elle me retient, elle me fixe en baissant les yeux, je relève son visage :
- Je t'en prie ne baisse pas les yeux belle Ariel, qu'y a-t-il ?
Elle se pointe, puis moi avant de fixer le bain. Oh je vois :
- Tu veux que je sois avec toi dans le bain ?
Elle hoche timidement la tête, le rouge aux joues, les yeux fuyant en se tortillant les doigts :
- Belle Ariel, je t'ai dit que tu peux tout me demander sans crainte. Je te taquinai pour te redonner le sourire en proposant d'être avec toi, je pensais sincèrement que tu voudrais être seule. Mais si tu veux que je sois avec toi je n'y vois aucun problème. J'imagine que tu hésitais à cause de tes sentiments me concernant car tu ignores toujours si c'est de l'amour ou non.
Ariel hoche la tête :
- Tu pourrais même me demande que je te fasse du bien que cela ne me poserait aucun problème, dans le sens que je comprends que tu veux du réconfort, de la chaleur affective et que ce n'est en rien une preuve de ton amour pour moi.
Elle verse des larmes, ses yeux brillent de reconnaissance, elle remue ses lèvres, je crois y lire sa demande silencieuse :
- Ariel, je sais lire sur les lèvres, est-ce que tu viens de me demander de te faire mienne ?
Elle rougit, surprise que je sache lire sur ses lèvres, mais elle hoche la tête :
- Très bien, tout ce que tu veux, si quelque chose ne va pas tu claques des doigts et je regarderai tes lèvres pour que tu me dises ce qui ne va pas, d'accord ?
Ariel me sourit faiblement et montre son accord, avant de se coller contre moi et de m'embrasser désespérément en quête de douceur, d'attention et de réconfort.
Je la serre contre moi et commence à la déshabiller, tout en embrassant sa peau douce que je découvre, je l'entends haleter et je la sens se tendre sous mes doigts. Elle s'active à défaire mes vêtements avec bien plus de hâte que moi, je me cale donc sur son impatience, pour ne pas la faire attendre.
Une fois que nous sommes déshabillés, je la prends dans mes bras et je m'assois lentement avec elle, elle s'assoit à califourchon sur moi en m'enlace mon cou de ses bras. Je lui caresse son dos du bout des doigts, pendant qu'elle me regarde avec hésitation :
- Ariel, ne réfléchit pas, fait ce qui te plait, nous sommes à cet instant que des amants, je te promets de ne rien te reprocher, ni d'utiliser ce moment pour te mettre la pression ou te faire culpabiliser concernant tes sentiments que tu as pour moi ou Crocodile.
Elle sourit faiblement, visiblement j'ai tapé juste, elle se rapproche de moi, elle colle sa poitrine contre mon torse et me prend mon visage entre ses jolies mains avant de capturer mes lèvres. Je gémis avant d'enlacer sa jolie taille et de répondre à son baiser.
Je fais glisser mes doigts sur sa peau et j'embrasse son cou, le creux de sa gorge, je l'embrasse toute entière, la faisant tendre de plaisir. Ariel passe ses doigts délicats sur ma peau avec délice, sa langue se fait taquine et je vois sa main droite prendre mon pénis. Elle me l'enserre et commence des mouvements de vas et vient avec, tout en me fixant avec les joues rouges. Je lui souris gentiment et pour simple réponse je taquine son clitoris en retour, ainsi débute des préliminaires où chacun s'occupe de l'autre.
Ariel pose son front contre mon épaule, je l'entends haleter, sa respiration se fait plus lourde, je la colle contre moi, tout en soupirant lentement, ne cachant pas l'effet qu'elle produit sur moi.
Sa prise sur mon sexe se fait plus ferme à mesure que je lui donne du plaisir, je sens son corps trahir sa jouissance à venir, son corps tremble délicieusement contre le mien. Je la sens se tendre avant de sentir ses muscles se relâcher. Elle a le souffle court et me regarde fiévreuse et remue ses lèvres suppliante « Prends-moi s'il te plait ».
- Si c'est ce que tu désires, alors je vais te faire grimper au septième ciel.
Je me saisis de ses hanches et la soulève, avant de la placer au-dessus de mon membre, je la regarde une dernière fois et elle m'hoche la tête. Je la fais doucement glisser sur moi et je vois qu'elle penche sa tête en arrière m'offrant sa gorge, je plonge mes lèvres sur celle-ci et l'embrasse.
Je débute de doux mouvements de bassins, je me concentre avant tout sur son plaisir. Je l'enveloppe d'amour et de douceur la faisant pleurer :
- Ce sont des larmes d'un trop plein d'émotions ?
Elle hoche vivement la tête, me rassurant sur le petit doute que je pouvais avoir sur le fait de l'avoir blessé par inadvertance.
Elle me sourit et prend appuie sur mes épaules pour prendre le contrôle des vas et vient et je la laisse faire, je ne fais que soutenir ses hanches pour l'aider. Mon dieu qu'Ariel est belle quand elle se laisse aller et qu'elle prend les commandes. Cette femme est somptueuse quand elle fait l'amour, c'est si beau à voir et à ressentir.
Oh je sens qu'elle contracte son vagin autour de moi, resserrant son emprise sur mon membre, cette sensation est des plus plaisantes :
- Tu es splendide quand tu prends les commandes, haletai-je, tu es tellement belle et je dis ça de manière générale, pas que physiquement.
Elle rougit et me fixe avec intensité, happant mes lèvres avec vigueur.
Ainsi passa notre bain où je lui fais l'amour, au point qu'elle finit par s'endormir contre moi épuisée. Je papouille doucement son crâne et je réfléchis au fait qu'Ariel n'arrive plus à s'alimenter et à boire.
Une hypothèse se formule dans ma tête, mais… je refuse de croire que ce soit ça… mais ça expliquerait absolument tout.
Bon pour revenir à Benn je le fais utiliser le haki des rois.
Rien n'est confirmé, mais Katakuri le second de Big Mom a le Haki des rois, Zoro second de Luffy l'a également.
King bon on a pas d'infos, mais c'est pas impossible qu'il l'a vu que Kaido l'a.
Donc le schéma semble tendre que les seconds d'Empereur aient le Haki des rois (Baggy est une fraude on ne le compte pas XD).
Shanks a le haki des rois, Benn semble l'avoir aussi, car à un moment (flashback) pour sauver Luffy il intimide des brigands et vu le regard qu'il a, y'a de quoi avoir de forte suspicions sur cette capacité.
Pour ces raisons je considère que Benn a le Haki des rois, même si pas officiellement acté dans le manga.
Bref j'espère que vous avez apprécié ce chapitre et je vous dis à Mercredi pour la suite.
