Bonjour à vous ^^

Voilà la suite du "câlin"


AVERTISSEMENT :

Chapitre à caractère sexuel, tout est consenti et décrit, pas de langage vulgaire, pour avertir le public qui aime ce genre de chapitre ;D

Contrairement à dimanche il va y avoir plus que des préliminaires ^3^


Encore là ? C'est que tu as des envies perverses ^w^ en espérant te contenter


Chapitre 65 : Passions dévorantes

[Point de vue d'Ariel]

Crocodile libère mon cou de son crochet et m'appuie contre Benn qui me reçoit dans ses soutiens-gorge, glissant contre le lit pour s'allonger.

- Hum… avant de continuer… je… je ne suis pas… prête à être prise par deux hommes en même temps, fis-je.

- Nous n'y sommes pas encore, mais c'est noté, susurra Crocodile.

Benn lui hocha la tête en m'adressant un doux sourire, lui le savait déjà, puisqu'avec Shanks je leur avais fait part de ma volonté de faire l'amour à un homme à la fois. Et cela me rassura que Crocodile me confirma aussi qu'il allait prendre en considération ma demande.

- Belle Ariel dis-nous avec qui veux-tu commencer ? Et rassurez-vous, on en a discuté en privé Crocodile et moi, on ne te fera aucun commentaire, quand on est tous les trois ensemble, laissez vos envies parler. Certains jours tu voudras débuter avec Crocodile, d'autres avec moi. Donc ne te tracasse pas en te disant que tu vas alterner pour nous, chacun de nous aura son moment avec toi. Alors n'ai aucune inquiétude, dis-nous juste avec qui tu veux commencer et interdiction de te justifier ou de t'excuser pour ton choix.

Ils sont bien trop prévoyants, car oui dire avec qui je débute, l'autre allait se sentir délaisser et exclu… et j'avais quelques appréhensions… qu'ils ont anticipé :

- Merci mes amours… vous êtes si gentils et bienveillants. Cela me montre à quel point vous vous entendez bien et aussi l'amour que vous me portez... cela me touche... merci à vous deux.

Tous deux me prenaient une main pour l'embrasser :

- Il faut bien que ça fonctionne entre nous trois, réécrit Crocodile. Alors dis-nous as-tu envie de te laisser aller à la douceur avant de faire monter la température de la passion ? Ou bien souhaites-tu démarrer par des rythmes soutenus avant de laisser cette passion redescendre par un plaisir charnel plus calme et langoureux ?

- Hé bien… je préfère commencer en douceur… avant de m'abandonner à quelque chose de plus… torride, réponds-je. Donc… je préfère commencer avec toi… Benn.

- Très bien mon trésor. Ma belle Ariel tu préfères être sous moi ou sur-moi ? Je demande à Benn de plonger sa main gauche dans mes cheveux.

- Heu… je ne sais pas…

Les doigts de Benn glissent sur la longueur d'une de mes mèches qu'il porte à son nez tout en me fixant avec un regard rempli d'amour et de désir :

- Dans ce cas, j'aimerai beaucoup te voir me chevaucher, que je puisse profiter de toi et de la somptueuse femme que tu es.

Je rougis vivement :

- D'accord…, je te le promets.

- Certainement ? Si cela t'embarrasse on peut intervertir.

- Je suis d'accord, je te rassurai.

Il porte mes cheveux à ses lèvres et les embrasse, avant de glisser de nouveau sa main dans ma chevelure :

- Très bien, répondit Benn.

- Crocodile… est-ce que je veux bien rester derrière moi et… me caresser ? Demandai-je timidement.

- C'est trop mignon. Évidemment que oui ma princesse, susurra Crocodile.

Benn se saisit doucement de mes hanches, les caressant, moi je le fixe un peu intimidée malgré tout. Je devrais me relever quelque chose pour que je m'empale sur lui et justement, cela m'embarrassait de devoir faire cela devant eux :

- Je te sens toute gênée belle Ariel, tu n'as pas à l'être, qu'est-ce qui te tracasse ? Je demandai à Benn de me caresser le visage du dos de sa main.

- C'est stupide…

- Rien n'est stupide ma princesse, dis-nous ce qui t'indispose, m'encouragea Crocodile à son tour en déposant de petits baisers dans mon cou.

- C'est... c'est juste que... en fait c'est la première fois que... que je me donne par amour je veux dire... et... et cela m'intimide un peu de devoir... hé bien... m'empaler sur toi Benn, avouai-je timidement le visage rouge.

- C'est mignon, mais je peux comprendre. N'ai aucune inquiétude, quoi que tu fasses, on te trouve incroyable et délicieux en toute circonstance. Et cette timidité fort adorable est des plus charmantes, se voulant rassurante Benn.

- C'est peu dire, tu es trop mignonne ma petite Ariel. Puis-je suggérer une proposition ? Pour t'aider que Benn te soulève par tes hanches, moi je te soulève par la taille, quant à toi Ariel tu te redresses. En étant tous les deux à vous accompagner dans le mouvement cela vous paraîtra moins intimidant. Qu'en penses-tu ?

Je suis aussi charmée par l'idée que je ne suis pas celle qui s'empale, seule. J'aime bien le fait que cet acte soit fait ensemble, mais je dois avouer que c'est un peu intimidant aussi :

- C'est une belle suggestion, admet Benn, cela ne me pose aucun problème. Fait comme tu le sens Ariel, si tu as une autre idée tu peux aussi faire différemment. Ce que nous désirons tous les deux, c'est que tu sois bien Ariel. Et si tu veux qu'on s'arrête maintenant c'est….

- Non ! Je veux m'unir à vous !

Je pique un fard, avant de cacher mon visage dans mes mains :

- Oh voilà une voix forte assurée, me lance Crocodile.

- Tu parles d'une assurance qui s'est évaporée en 1 seconde, gémis-je.

- Ma belle Ariel, n'avait aucune crainte, il ne t'arrivera rien de faux, juste des moments intimes remplis de partage, de complicité et de bonheur.

Benn se saisit de mes poignets et m'écarte mes mains de mon visage :

- Ne te cache pas Ariel, tout ira bien mon trésor, me rassura une énième fois Benn.

- … Je… j'aime bien la suggestion de Crocodile, j'avoue qu'elle en rougisse.

- Très bien… dis-nous quand tu te sentiras prête, me soufflera Crocodile.

- Je voudrais… maintenant, fis-je timidement.

- Très bien, me lance Benn.

Je sens les mains de Benn se saisir doucement de mes hanches, tandis que Crocodile ceintura ma taille de ses bras droits. Je rougis, mais paradoxalement, les sens me soutiennent, me donnent de la force et de l'assurance. Je me redresserai sur mes genoux, ça me concerne. Je me saisis un peu intimidée du membre de Benn pour le guider en moi, mais le regard bienveillant de Benn que je croisai me fit fondre cette gêne et je m'empalai sur Benn.

Le crocodile retira son bras de ma taille, il se colla doucement à mon dos, sa main droite se posa sur mon sein droit et sa bouche cajola mon cou.

Benn lui me tient ma hanche droite et sa main droite taquine doucement mon clitoris, je déglutis et pose mes mains sur les siennes, pas pour le stopper, juste je chercherais un appui, un soutien.

Benn me regardait dans les yeux, mon regard au départ était un peu fuyant, mais petit à petit je me laissais plonger dans ses yeux, c'était comme si je retrouvais la force.

Alors nous commençons lui et moi à onduler nos bassins.

Quand le plaisir commença à me submerger toute ma timidité s'envola.

Je m'en remettrai, collant ma tête contre le torse de Crocodile, qui me ceinture de son bras gauche :

- Crocodile…, appelle-moi.

Il relève son visage et quitte mon cou :

- Embrasse-moi, souffle-je.

Il capture mes lèvres dans un baiser fougueux, je monte ma main droite dans les cheveux de mon corsaire. Concernant ma main gauche je la remontai vers mon sein gauche et me donna du plaisir sous les yeux de Benn et bientôt de Crocodile. En effet, quand il mit fin à nos embrassades, je sens que le regard de Crocodile s'attarda sur ma poitrine avant de revenir vers moi :

- Tu es vraiment curieuse, tu étais toute intimidée il y a peu et là tu te donnes du plaisir devant nos yeux, petite friponne, avoue que tu te jouais de nous.

Je souris et brille faiblement :

- Avez-vous seulement des preuves Sir Crocodile, rétorquai-je taquine.

- Oui !

- Quelles sont-elles ?

- Ce témoin ! Dit-il en pointant Benn de son index.

- Et j'affirme que Sir Crocodile a raison vous êtes une petite friponne Mademoiselle Castelrelli.

- Pff, alors ça c'est bas vous vous liguez encore contre moi, ris-je.

- Ta faute, c'est toi qui as commencé, coupèrent-ils à l'unisson.

Je fais un petit sourire boudeur :

- Alors dans ce cas, laissez-moi vous regarder de quel bois je me chauffe, rétorquai-je.

Je me mets à onduler mon bassin, me mouvant sur le pénis de Benn, pendant que je laisse mes deux mains se perdre dans les cheveux de Crocodile.

- Seigneur… on a réveillé la déesse de la luxure qui dormait en elle, souffla Benn.

Je le soupçonne de vouloir me déstabiliser, alors je place un doigt dans sa bouche, Benn me regarde avec des yeux brillants et malicieux et s'élève de ma main pour lécher et sucer chacun de mes doigts. Et pour être certain que Crocodile ne la ramène pas, je capture ses lèvres et pose mon autre main sur sa nuque pour l'empêcher de s'écarter et de dire des bêtises.

Je gémis quand pour toute réponse ils ondulent et se collent à moi. Leurs mains se perdent sur mon corps offert, chacun taquine un de mes seins.

Crocodile utilise de son crochet sur moi me soufflant le froid, alors que Benn lui titille mon clitoris, me soufflant le chaud. Je ne peux pas m'empêcher de gémir et de me tendre contre Crocodile, qui resserre son emprise sur moi, bloquant toute tentative de fuite.

Je m'écarte un instant des lèvres de Crocodile, haletante :

- Alors on faiblit ? Je provoque Crocodile.

- C'est toi que je devrais faire taire de mes doigts.

J'appuie mon index contre ses lèvres et il arrive que mon doigt me lance un regard de braise, me défiant du regard.

Soudain je me sens tiré, je pousse un petit cri de surprise. Benn me tire à lui et me colle contre son torse, il pose une de ses mains sur ma nuque et elle me somme de rester collée à son torse, pendant que sa deuxième main se perd sur le bas de mon dos. Dans le même temps, j'ai l'impression que Crocodile se presse contre mon dos, me voilà pris au piège de leurs bras :

- Ne baisse jamais sa garde jeune fille, susurra Benn contre mon oreille.

- Qu'allez-vous me faire ? Demandai-je faussement terrorisée par cette prise d'otage.

Pour toute réponse je sens un coup de rein de Benn particulièrement bien placé, qui m'arrache un cri de plaisir.

Et comme si ce n'était pas suffisant Crocodile enquête sur mon dos de sa langue et de ses doigts :

- Vous faites l'amour somptueux Déesse, entendez-je de la bouche de Benn.

- Vous faites voir les étoiles encore et encore, poursuivit Crocodile.

Ils se coordonnent instinctivement avec moi, j'ai l'impression, parfois je capte des échanges de regards entre eux, où ils semblent se comprendre.

Je me tends et pousse un autre cri quand je sens les doigts de Crocodile cajoler mon clitoris. Benn lui m'embrasse amoureusement et ses mains se perdent dans mes cheveux, comme j'aime cette sensation d'avoir des doigts qui me papouillent la tête. Benn en profite pour libérer mes cheveux qui cascadent sur mon dos et qui tombent par-dessus mes épaules.

Je sens Crocodile plonger son visage dans ma chevelure :

- J'aime ton odeur petite fée, me susurre Crocodile.

Je gémis doucement et rougis, je ne peux que m'abandonner à eux et à leurs bons soins.

Je décide d'utiliser moi aussi mes mains pour palper le corps de Benn, que j'entends pousser un gémissement de satisfaction, cela m'excite de l'entendre et Crocodile quand ils halètent, expriment leurs plaisirs.

Je me sépare des lèvres de Benn, j'ai besoin d'air et c'est le moment qu'il choisit pour accélérer la cadence, m'arrachant des cris sonores. Le résultat c'est que ça les excite car leurs gestes se font plus appuyés, plus possessifs :

- Je vous en prie, gémis-je.

- Tu veux qu'on arrête ? Demande Benn taquin.

- Je vous interdis de me frustrer ! Je criai plus à cause du coup de rein de Benn qu'à l'autre chose.

- Alors on continue, sourit Crocodile.

J'hoquète, j'ai chaud, mon cœur bat si vite…

- Je vous… en prie… je me sens… venir…, haletai-je.

Benn se saisit de moi et m'enferme de ses bras, me collant à lui au possible, il capture mes lèvres de nouveau et accélère ses coups de rein. Je ne vais pas survivre ! Je pousse un gémissement sonore lorsque je joue.

Une douceur torride m'envahit après l'orgasme.

Le crocodile s'écarte de moi, n'ayant plus sa chaleur protectrice je frisonne de froid. Benn lui m'embrasse mes cheveux et me cajolent doucement avant d'inverser les positions pour que je me retrouve allonger sous lui.

Je le regarde fatiguée, sonnée, mes bras enlacent son cou avec ce qu'il me reste de force à cet instant. Lui me regarde avec un doux sourire aux lèvres avec un regard débordant de tendresse et d'amour :

- Ma belle Ariel… c'était somptueux.

- Oui… merci à vous deux…, merci Benn pour ce moment.

Je l'embrasse chastement, avant de me tourner vers Crocodile, Benn s'écarte et s'éloigne permettant à mon corsaire de m'enlacer à son tour dans ses bras :

- Ma petite fée…

- On dirait que j'ai droit à un nouveau nom de famille.

- Je trouve que cela te va comme un gant. Alors sens-tu prête à continuer ?

- Donne-moi cinq minutes, gloussai-je.

- D'accord et pas une seconde de plus, pouf Crocodile.

- Mais tu es cruel.

- Que veux-tu, tu es une négociatrice redoutable, il faut que je me mette à niveau.

Je pars dans un fou rire, suivi de mes amants :

- Oh bon sang… que ça fait du bien de rire, souffle-je.

Je me redresse péniblement pour être assis, Benn est à ma droite et Crocodile est venu se choir sur mes cuisses, ce qui n'est pas pour me déplaire, cela me permet de jouer avec ses cheveux :

- Suis-je à l'aise ? Demandez-moi avec humour.

- Hum… je pense que l'endroit le plus confortable serait au centre de cette jolie poitrine.

Je pique un fard sous les rires de mes amoureux :

- Benn tu ne pourrais pas rire de ses piques ! Je fais des bêtises.

- Je ne peux pas lui donner tort… quoi que… y'a peut-être un autre endroit confortable… je suis sûr que tes jolies fesses sont parfaites.

Je prends un coussin et frappe Benn, puis Crocodile qui est parti en fou rire suite à la remarque de Benn :

- Pas un pour attraper l'autre, rugis-je en riant. Bande de mesquins, vous devriez avoir honte.

Je frappe Benn qui se saisit de mon coussin, moi je tire dessus pour le reprendre, mais j'ai bien moins de force que lui et donc l'inévitable se produit, Benn me désarme et je tombe en arrière. Heureusement Crocodile m'attrape au vol et m'enferme dans ses bras :

- Hum… je crois que les cinq minutes de répit ont pris fin, surtout que tu sembles avoir encore de l'énergie à revendre, c'est ma foi une délicieuse bonne nouvelle.

- Mais je suis très très fébrile.

- Hum hum, répondit Crocodile d'un air de dire qu'il ne croyait guère à mon mensonge.

Il me kidnappe dans ses bras me portant telle une princesse :

- Dis-moi ma jolie princesse où as-tu rangé ce que je t'ai offert ?

- Heu… tu parles de la broche ?

- Non, Crocodile gloussa, je parle d'un joli ensemble noir et d'une jolie laisse, susurra-t-il pour que seule moi l'entende.

Je rougis :

- J'espère que tu me diras où sont toutes ces petites choses.

Hum je le regarde, ça sonne beaucoup comme une demande pour savoir si je suis d'accord ou pas :

- Heu… tu veux mon approbation ?

- Oh oui j'adorerai l'avoir, me sourit-il en pertinent mon menton de son crochet.

- Et si je ne veux pas ?

- Oh j'ai d'autres idées en tête, ne me sous-estimez pas Mademoiselle Castelrelli.

Je souris timidement :

- Je suis juste un peu étonnée que tu veuilles faire ça devant Benn, avoue-le.

- Oh, je pense que ça lui plaira beaucoup, mais cela m'importe peu, ce que je veux c'est ton accord avec ma douce princesse.

- D'accord… mais je peux faire un truc avant ?

- Quoi donc ? Je demande Crocodile curieux.

- C'est une surprise, gloussai-je.

- Oh je crois que je vais aimer cette petite surprise, vas-y file, sourit Crocodile.

Sans plus attendre je quitte ses soutiens-gorge et je me dirige là où j'avais rangé la lingerie noire que Crocodile m'avait offerte. Je me tourne légèrement, Benn et Crocodile attendent sur le lit bien sagement et ils me dévorent des yeux, je détourne le regard en me mordant les lèvres. Je tiens une petite vengeance pour s'amuser à se liguer contre moi.

J'ouvre le tiroir et sors la guêpière et là je commence à faire un strip-tease inversé, je m'amuse à avoir des gestes sensuels quand j'enfile l'ensemble où je reste de dos.

J'ai beau ne pas les voir, j'ai l'impression que j'ai toute leur attention et qu'ils me mangent des yeux. Pour finir ce spectacle je rassemble mes cheveux en une jolie queue de cheval haute que j'attache avec un élastique. Je m'éloigne discrètement de la laisse et d'un ruban pour inciter Crocodile à m'attacher mes « jolis poignets ».

Puis je me retourne cachant dans mon dos la laisse et le ruban avant de me diriger vers mes amants. Je m'assoie à califourchon sur les jambes de Crocodile tout en lui déposant discrètement le reste des accessoires à côté de lui :

- Vous êtes somptueuse Mademoiselle Castelrelli, me susurra Crocodile.

Il effleurera mes hanches à travers ma guêpière :

- Vous m'avez mis en appétit.

- Hum hum ? Fis-je enlaçant son cou de mes soutiens-gorge, me collant à lui.

- Et je compte bien prendre soin de vous, de ce joli corps, avec ces magnifiques courbes.

Hum… sa voix a quelque chose d'envoutant à cet instant :

- J'espère bien que vous prendrez soin de moi, j'en ai tant besoin…

Crocodile se lève tout en me portant dans ses bras :

- Alors si vous voulez que je prenne soin de vous, vous devez être sur ce lit et sur vos genoux pour être à une hauteur parfaite.

Il me dit ça tout en me déposant sur le matelas, je reste donc dans la position qu'il désire, pendant qu'il reste dans mon dos.

Je brille en sentant du sable effleurer mon corps, je vois surgir entre mes bras ceux de Crocodile. Ses mains se posent sur ma peau :

- Je profite tant que tu n'es pas toute mouillée pour te cajoler à loisir de mes deux mains.

Je rougis, car il vient de faire un beau double sens, cependant mes joueurs deviennent écarlates pour une toute autre raison. Crocodile me caresse avec un plaisir non feint.

Je me laisse aller contre son torse haletante, mon regard se perd et quelque chose attire mon attention, c'est Benn qui se masturbe tout en nous regardant, ce qui m'émoustille.

- Cela t'excite de le regarder ? Je demande doucement Crocodile.

Je me tends légèrement, il m'appuie un peu plus contre lui, en parcourant mes cuisses de ses doigts :

- Oui…, avouez-le.

- Petite coquine.

- Tu ne le serais pas si c'était moi qui me donnais du plaisir devant toi ? Soufflai-je.

- Toujours aussi impertinente à vouloir le dernier mot, gloussa Crocodile.

- Si je reçois plus de caresses et de baisers je deviendrais encore plus doux et docile, ronronnai-je.

- Oh oui… cela me parait une idée délicieuse, vient-elle ma beauté.

Crocodile continua d'effleurer ma peau, de cajoler mon cou, ma nuque et le haut de mon dos de baisers doux, je le sentais même me bercer dans ses bras, j'étais si bien :

- Hum… j'aime bien… que tu me berces, soupirai-je détendue.

- C'est pour réconforter la douce femme que tu es, toi qui as tant souffert.

Il me prend délicatement mon poignet droit, c'est là où je vois que ma main est vraiment petite par rapport à lui, quelque chose comme deux fois plus minuscule. Il la porte à ses lèvres pour embrasser ma paume :

- Et j'aime bien aussi ce geste… j'ai l'impression d'être précieuse.

Je sens ses lèvres s'étirer dans un sourire :

- J'espère bien, car c'est le but.

Il relâche ma main, avant de se saisir doucement de mes hanches et de se coller contre moi, m'enlaçant par ma taille. Je soupire d'aise d'avoir droit à un autre câlin, quoi qu'amélioré au vue de ses mains baladeuses :

- Oui laisse-toi aller à mes bras et mes caresses, susurra Crocodile ravi que je me laisse fondre contre lui.

- A vos ordres, je soupirai.

- Qu'elle est belle quand elle se laisse aller, souffle Benn en nous regardant.

- Quand on a de si bons amoureux c'est un vrai plaisir, je murmurerai.

- Continue de nous flatter somptueuse créature, m'encouragea Crocodile.

- Somptueuse créature ? Répétai-je amusée.

- Oh oui une somptueuse créature, me confirma mon corsaire un sourire aux lèvres.

Ses doigts continuèrent de me caresser avec insistance, me faisant soupirer de bonheur.

Puis je sens Crocodile s'écarter de moi, il se saisit de mes cheveux et me les mets sur mon côtés gauche, avant de caresser ma nuque jusqu'au bas de mes reins.

- Somptueuse Ariel donnez-moi vos jolis poignets.

Je souris, tout en rougissant, je fis glisser mes mains dans mon dos et je sentis Crocodile me les attacher avec le ruban que j'avais amené.

- Est-ce que c'est trop serré mon amour ?

- Non, répondis-je.

- Bien, alors vous voilà à ma merci... enfin à notre merci.

Je sentis la tête de Crocodile passer dans l'anneau que formait mes bras liés, il enserre ma taille et m'incite à me mettre debout sur la pointe de mes pieds. Il est tellement grand que même à genoux il arrive à être plus grand que moi.

- Hum parfait, j'aime beaucoup ce corps tendu, déclara Crocodile ravi en effleurant mon ventre de ses doigts. Vous allez rester debout ma chère.

Sa main se posa sur ma gorge m'incitant à rester contre lui et son torse. Quant à son crochet il le glissa sur mon intimité et le taquina avec l'arrondit, m'arrachant un cri de plaisir. C'est froid ! Mais dieu que c'est bon aussi ! Je me tends et me tortille, laissant échapper des gémissements de bonheur :

- Prête ?

- Oui…, lâchai-je d'une voix empreinte de désir.

Crocodile sourit et glissa en moi son pénis qu'il guida avec sa main, avant de débuter des mouvements lents de va et vient.

- Veux-tu te joindre à nous ? Demanda Crocodile en direction de Benn.

- Oh je pense peu participer, j'aime beaucoup vous voir faire, c'est très grisant d'être spectateur, mais peut-être que je pourrais me laisser tenter par un baiser de cette belle enfant.

Benn nous rejoint et relève mon menton avec la paume de sa main gauche, je rougis à ce geste.

Benn pose son pouce sur mes lèvres et m'incite à ouvrir ma bouche, je l'entrouvre et j'ai les yeux mi-clos :

- A te laisser aller ainsi… on n'a qu'une envie belle Ariel, c'est d'embrasser ces belles lèvres, souffla Benn.

Il capture délicatement ma bouche pour un baiser doux, tendre et amoureux.

Je m'arque et gémit quand Crocodile, donne des coups de reins plus soutenus, qu'il cajole mon sein droit de ses doigts et que son crochet me titille avec dextérité mon entrejambe.

- J'aimerai beaucoup que tu t'occupes de sa poitrine pour libérer ma main, je voudrai caresser le corps de cette somptueuse déesse.

- Oh je suis ton homme Crocodile.

Je m'arque et crie, Benn prend un de mes tétons dans sa bouche, tandis qu'il palpe mes deux seins de ses mains.

- Quelles belles vocalises vous nous offrez charmante Ariel, sourit Crocodile.

Il m'effleure l'intérieur de mon bras droit, tout en embrassant le côté de ma gorge :

- Mais je suis certain que vous pouvez nous offrir de plus belles notes encore, continue Crocodile.

La femme a donné un coup de rein plus fort, m'arrachant un autre cri :

- Très joli.

Crocodile se saisit de ma mâchoire et m'embrasse de façon fiévreuse et possessive, taquinant du bout de ses doigts ma gorge.

Oh Ben ! Il se fait plus intense dans ses coups de langues. C'est affreux, je me sens poisseuse et dégoulinante, j'ai l'impression que mes jambes tremblent. Benn, caresse-moi le côté de mes cuisses de ses mains :

- Oh Ariel, tu es si belle, délicate… et si sensible, je murmure Benn dans mon oreille.

Je n'en peux plus, mes amants vont m'avoir à l'usure, je ne tiens plus et j'ai l'impression de jouir en fontaine.

Crocodile s'écarte de mes lèvres et j'halète, j'ai le souffle aussi affolé que mon cœur. Mes deux amoureux m'observent avec un petit sourire conquis de m'avoir mis dans tous mes états, surtout que j'ai chaud dans cette lingerie.

- Tu sembles avoir chaud.

- Oui… je n'ai pas ta résistance…

- Je sais… mais c'est diablement sexy de faire l'amour avec une petite Ariel vêtue d'une belle lingerie, c'est très suggestif, réplique Crocodile amusé.

- Si tu es à soif belle Ariel, je vais t'apporter de l'eau.

- Oui s'il te plait Benn.

Benn se retire, tandis que Crocodile profite de lécher ma peau, d'où perle des gouttes de sueur, me faisant tendre.

Benn revient, il prend en coupe mon visage et m'embrasse, là je sens de l'eau couler dans ma bouche, sans hésiter un instant j'avale et ferme les yeux, appréciant ce baiser des plus désaltérants :

- Intéressant, commente Crocodile.

- N'est-ce pas ? As-tu encore soif belle Ariel ?

- Oui… je veux que Crocodile me donne aussi à boire, rétorque-je en me mordillant les lèvres.

- J'aime quand cette femme exprime ses attentes, rit Crocodile.

Crocodile s'éloigne de moi, sans me détacher, à mon grand damné, mais il revient assez vite et m'offre aussi un baiser rafraîchissant qui finit d'épancher ma soif.

- Je me sens mieux, soupirai-je.

- Tu veux encore ? Demande Benn.

- Non merci.

- Somptueuse Ariel, est-ce que cela te plaira ? Demande Crocodile.

Je rougis vivement quand il me présenta sous les yeux la laisse qui pendouilla entre ses doigts :

- Oui…, réponds-je timidement.

Crocodile me plaque contre son torse et me met la laisse avec sa main et son crochet, j'admets être toujours fascinée de voir comment il se débrouille parfaitement avec son crochet.

- Cela va devenir intéressant, je crois que je vais m'installer et vous regarder, je pense que je vais découvrir une nouvelle facette de notre belle Ariel.

Benn s'assoit contre la tête du lit et nous fixe, Crocodile et moi on est plus au centre du lit :

- Tu n'imagines pas à quel point ma surprise a été grande quand elle m'a demandé d'utiliser cet objet, d'ailleurs….

Je sens que le crochet de Crocodile se saisit de mes bras attachés, tandis qu'il tire sur la laisse pour maintenir la position de la levrette :

- Allez jolie Ariel fait-nous entendre ta belle voix, s'appelle Crocodile.

Il me donna un premier coup de rein bien placé et je commençai à gémir mon plaisir :

-Regarde-toi dans le miroir ma chérie et vois comme tu es belle.

Sauf que ledit miroir est derrière Benn, donc je vois Benn se donner du bien pendant qu'il nous regarde et je me vois aussi moi, le visage rouge, la laisse tendue vers un Crocodile qui me domine et qui se déhanche pour me donner le plus de bonheur. Bref tout d'une vision pleine de luxe et de passion, mais ce qui est terrible, c'est ce que j'en veux plus.

- Benn vient…, appelle-moi.

Il me fixe curieux, interrogateur, il s'approche de moi :

- Tu veux que je te cajole ?

- Oui, mais je veux surtout te cajoler…

Il me fixe surpris avec des yeux ronds, je vois un bref échange avec Crocodile et dans le reflet du miroir j'y lis aussi de la surprise :

- Que veux-tu dire ? Demande Benn.

- Mets-toi debout à genoux, devant moi.

Il s'agit, il est près de moi, mais pas assez :

- Plus proche s'il te plait.

Benn s'avance et me regarde, appréhendant la suite :

- Que comptez-vous faire ? Demande Benn.

- Je dirais que toi et Crocodile en aviez une vague idée, mais c'est quelque chose comme ceci.

Pour toute réponse j'ouvre la bouche et j'happe le pénis de Benn, je me retire pour le lécher sur toute sa longueur.

Benn pose une main sur mes cheveux et l'autre soutient mon visage, qu'il effleure du bout de ses doigts :

- Oh Ariel… sais-tu qu'à agir ainsi tu ne dormiras pas de la nuit ? Haleta Benn.

- A quel moment j'ai dit que je voulais dormir ? Soufflai-je. Je vous veux, je veux vous aimer et vous faire sentir aussi exceptionnel que ce que vous me faites ressentir.

Je reprends donc ma fellation, j'aime beaucoup cette caresse des plus intimes.

Les coups de reins de Crocodile se font plus pressants, j'essaie autant que possible d'onduler mon bassin, allant à sa rencontre. Être ainsi pris de deux côtés, recevoir et donner du plaisir, c'est tout simplement grisant, incroyable, merveilleux.

- Ariel… arrête… sinon je vais jouir, murmura Benn le souffle court.

Je le fixe de mes yeux et je le prends plus encore dans ma bouche :

- Tu… tu veux vraiment… avaler ? C'est risqué Benn.

Malgré ma fellation, je souris et fis un petit hochement de tête. Je me doute que beaucoup de femmes et d'hommes refusent, moi je veux essayer. Alors je continue de m'occuper du pénis de Benn, le caressant et cajolant sans relâche, je veux l'inciter à craquer et à lâcher prise :

- Ariel… je t'en prie…, supplia Benn.

Je sens ses mains se crisper sur moi et je vois son corps trembler, il se mord les lèvres tout en penchant la tête en arrière, il se retient, mais j'use de toutes les caresses buccales possibles pour le faire jouir.

- Ariel !

Je l'entends crier et jouir, il me tient ma tête et la serre contre son bassin par réflexe, je m'y attendais et cela ne m'a pas dérangé. Dans le même temps, j'ai le sens se déverser en moi, j'avale doucement sa jouissance et je me retire avant de lécher son gland et de l'embrasser.

J'avais lu tout et son contraire, mais honnêtement concernant le goût, ayant connu pire ça passe, je n'ai ressenti aucun égoût et inconfort, c'est plutôt le contraire.

Benn moi fixe, le regard un peu incertain, je sens même le regard de Crocodile sur moi, j'imagine qu'ils se demandent quelle va être ma réaction :

- Messieurs, je crois que j'adore la fellation et cela ne m'indispose d'aucune façon d'avaler.

Je les entends déglutir.

Soudain je sens Crocodile tirer fermement sur la laisse et m'inciter à me mettre debout, il me colle à lui :

- Tu viens de commettre une grave erreur en prononçant ces mots, commença Crocodile.

- Quelle est la source ? Je te demande un grand sourire de banane.

- Celle que vous ne dormirez pas de la nuit, je peux vous promettre à mademoiselle qu'on va s'employer à vous faire hurler et décrocher les étoiles.

Crocodile se veut menaçant en disant ça, sauf que je ne peux que sourire :

- Je dis oui ! Je signe ! Je suis tout à vous !

- Voici comment cette femme est dangereuse, je l'avais dit, gémit Crocodile à Benn.

- Je comprends maintenant.

Je ne peux pas briller devant mes « pauvres victimes » de mes « mauvais traitements » :

- Vous êtes une petite diablesse mademoiselle, lâche Crocodile.

- Si tu aimes ça, je te répondrai.

Il se saisit de ma mâchoire et frappe sur ma bouche :

- Quelle horreur !

Je sens que Benn m'empoigne doucement ma gorge pour me garder plaquée contre le torse de Crocodile, ce dernier en profite pour libérer sa main et taquiner mon clitoris tout en me pilonnant. Je pousse des gémissements de plaisirs, fais face à deux hommes qui m'immobilisent et prennent soin de moi, me rends toute chose.

Crocodile rompt notre baiser et là je crie, exprimant de plus belle tout mon plaisir qui ne fait que croire à chaque coup de rein de plus en plus rapide et prononcé de mon corsaire :

- C'est tellement… bon… ne vous arrêtez pas….

Ils disent ça les excitent, surtout Crocodile qui est en pleine action, quant à Benn lui il prend possession de mes lèvres et taquine ma poitrine de sa main libre. Clairement leurs caresses sont plus pressantes, plus possessives, plus imprécises à cause du fait que je les ai bien allumés.

Mais je dois dire aussi qu'ils font la paire pour entretenir et faire grossir le brasier qui me dévore, aussi je lâche prise et joue de plus belle, accompagnant Crocodile dans l'extase.

Je choisis contre le torse de Benn, qui m'enserre et me câline pendant que Crocodile me défait mes liens et aussi la laisse.

Je suis toute euphorique, je ris et quand je récupère mes mains je me saisis de mes deux hommes pour les enlacer, les entraînant avec moi qui tombe joyeusement sur le matelas pour pouvoir m'allonger :

- Tu es intenable ! Gronda faussement Crocodile pas crédible à cause de son fou rire.

- Je ne suis pas très sage, je corrigerai.

- Je n'ai jamais entendu si gros mensonge, pouffa Benn.

- Menteur ! Je suis sûr que Shanks a dû faire pire que moi.

Benn éclata d'un rire franc :

- C'est bien vrai, avoue-le. Oh seigneur, riez après le sexe qu'est-ce que c'est bon.

- Et bien moi je vous propose une bonne douche… ou un bain de minuit avant qu'on se poursuive.

- Bain de minuit, répéta Crocodile ravi de l'idée.

- Tu prononces un peu trop de mots délicieux belle Ariel, fais attention, tu risques de le payer cher.

- Hum… c'est vrai… mais c'est un risque à prendre, fis-je sérieusement.

On éclate tous les trois de rire :

- Bon sang… il n'y a pas que toi qui arrives autant à m'amuser et à me faire rire, s'esclaffe Crocodile.

Je les embrasse tous deux sur leurs fronts :

- Et il n'y a qu'avec vous deux que je me sens aussi bien et sereine, merci mes amours.


J'espère que vous aimez le côté tendre, amoureux et allumeuse d'Ariel ^w^ moi ça m'éclate de la faire s'amuser comme une petite folle ^3^


Prochain chapitre réserve une surprise et un secret pourrait se voir révéler.

Rendez-vous Dimanche pour découvrir de quoi il retourne.