Bonsoir,
Oui je poste tard, à la limite du jeudi quel crime ^w^
Je suis enfin en vacance et j'ai fini quasiment mes bagages.
Donc comme annoncé je ne poste plus que le dimanche jusqu'à mon retour de congé.
J'aurais pas internet en illimité, donc je ferai au mieux.
Pour info j'ai dépassé le cap des 1000 pages... O_O
AVERTISSEMENT :
Ce chapitre est à ultra haute température, merci de prendre votre bouteille d'eau avant toute lecture du citron.
Bonne lecture ^^
Chapitre 73 : Passions chaudes
[Point de vue d'Ariel]
Hum… je me sens… tellement… bien…
Je soupire de bien-être et j'étire mon corps encore engourdi par la torpeur de la nuit.
J'ouvre mes yeux et je vois Benn dormir dans la pénombre, je me relève doucement me penchant vers son visage, je recoiffe ses mèches argentées et ondulées.
Je dessine son visage du bout des doigts, effleurant ses lèvres pour en tracer les contours.
- Tu es tellement beau Benn….
Je me penche pour déposer un doux baiser sur sa bouche et là je sens ses bras se refermer sur moi et approfondir notre échange :
- Oh… douce Ariel, quelle délicieuse idée de me tirer ainsi de mon sommeil… mais que c'est dangereux aussi… je vais vénérer ton corps de baisers pour les soixante prochaines minutes.
Je pousse un petit cri avant de briller, sous ses lèvres charmantes et ses doigts taquins.
Fort heureusement je n'ai pas à subir 1h de cajoleries, sinon j'aurais ris en ayant toutes les peines à respirer à cause des chatouilles qu'il me provoquait :
- Je suis désolée si je t'ai réveillé.
- Non ne t'inquiète pas, sourit Benn. Et me réveiller avec la femme de ma vie est le plus doux des réveils, j'en ai tant rêvé…. Dire que tout a commencé sur une scène où tu as dansé avec grâce…
Je pique un fard :
- Avec une ravissante tenue bleue et verte….
- Chut ! Arrête…
- Des cheveux volants au gré du vent et de tes mouvements…. Tu étais somptueuse.
- Tu dis ça car tu m'as vu danser et m'offrir à corps perdu…
- Et c'était fabuleux, sur te sentait libre. Tu redanserais pour moi ?
- Quoi ?! M'écriai-je en rougissant vivement.
- Je suis sûr que tu te débrouillerais très bien à la pole danse.
- Pardon ?!
Il sourit et me susurre à l'oreille :
- J'aimerai bien qu'on fasse de la pole danse, toi et moi.
Je le repousse et il me regarde avec un grand :
- Bon après si tu ne veux pas, je m'en remettrai, mais… tu ne m'empêcheas pas de me déhancher pour toi.
Je vire au cramoisie devant cette promesse où je ne sais quoi dire, tant je suis sous le choc. Je l'imagine déjà… en tenue… d'Adam… et…
- Hum… très belle aura orangée, dois-je en conclure que je stimule votre imaginaire et vos sens ?
- Bien sûr que non…, bégayai-je pitoyablement.
- Ce n'est pas beau de mentir, quel odieux pêché.
- Vais-je être punie ?
- Oh oui.
Il prend mon visage et m'embrasse en guise de sanction :
- Alors puni-moi tout le temps.
- Oh alors je vais te punir très souvent jolie pêcheresse.
J'explose de rire, suivi de Benn, on se câline encore un peu avant de songer à se lever, on prend une petite douche relaxante après cette longue nuit de plaisir.
Ensuite, on s'habille avant d'aller prendre des forces pour continuer de reconstruire Fantasari.
Benn et moi, à ma grande surprise on est les premiers… ou presque Crocodile est déjà debout en train de siroter un café :
- Crocodile !
Je cours vers lui et lui vole un baiser, le prenant traduit par surprise :
- Quel accueil, je t'ai donc manqué tant que ça ? Rit-il ravi.
- Evidemment mon cœur appartient à deux hommes, si je n'ai pas mes deux moitiés, l'autre va forcément me manquer.
- Que tu es mignonne belle Ariel, tu dégoulines d'amour et c'est aussi adorable que savoureux à voir, tu nous fais sentir exceptionnels, sourit Benn en s'installant à la table de Crocodile.
- C'est bien vrai, sourit Crocodile en embrassant la paume de ma main droite.
- Je pourrais en dire autant.
Je me blottis contre Crocodile, je suis aux anges de le voir de si bon matin, je réalise que j'ai un peu mit Benn de côté, je le regarde, son visage repose sur le dos de sa main et il me sourit :
- Tu es adorable, je me demande si demain matin tu me sauteras aussi au cou après avoir passé la nuit avec Crocodile.
Je rougis et mes deux hommes rien de moi :
- Evidemment, tss… vous aimez vraiment m'embêter, répliquai-je.
- C'est irrésistible ma somptueuse créature, confirme Crocodile avec un grand sourire.
- Oh il recommence, me plaignis-je.
- Mais quoi donc ? Exigez Benn.
- À m'embêter !
- Oh c'est « somptueuse créature » qui t'embête ? Hum… dans ce cas je vais continuer de t'appeler comme ça et en public, précisa Crocodile.
- Pitié non !
Ils rient et moi je plonge ma tête dans mes bras sur la table :
- Vous êtes méchants de vous en prendre ainsi à moi, gémis-je.
- Tout de suite les grands mots, allez cesses de te lamenter, reprit Crocodile.
- Je me lamente si je veux !
- Tss mais qu'elle est pénible, grogna Crocodile.
Je me tourne vers lui en lui tirant la langue :
- Chacune de ses taquineries, rétorquai-je un sourire en coin.
- Tss… elle est douée en ce qui concerne la répartie, avoue Crocodile.
- Oui, c'est un sport spirituel, gloussa Benn.
- Et j'en suis fière, fis-je en bombant ma poitrine avec fierté.
- Tant mieux ça te rend belle et sexy quand tu as cette jolie assurance, sourit Crocodile.
Je rougis de plaisir juste de savoir qu'ils me trouvent attirante quand j'avais confiance en moi, ils ont beaux être taquins, ils savent aussi avoir des mots très gentils à mon égard.
Galvaniser par leurs dires je mange avec appétit et je me sens prête à masser le monde entier.
La journée s'écoule assez rapidement, même si pour moi elle est plus éprouvante, la bouche à oreille a fait son effet, j'ai eu beaucoup plus de monde pour une pause massage.
Je suis complètement cassée, me poser définitivement le soir devant mon repas était l'annonce que j'étais tranquille pour les heures à venir.
- Tu m'as l'air épuisé Ariel…, commenta Benn.
- Ce n'est rien et puis d'autres sont je pense plus fatigués que moi, je ne transporte rien de lourd, rappelai-je.
- Oui, mais tu as une constitution physique bien différente des nôtres, ce n'est pas comparable. As-tu demandé à Hongo quelque chose pour la douleur ?
- Oui, mais ça n'a pas eu beaucoup d'effet.
- Je vois, repose-toi après le dîner.
- Oui c'est ce qui est prévu.
Je finis de me restaurer avant d'embrasser Benn et de me retirer, je me dirige vers la chambre de Crocodile, même s'il est plus sociable, il ne faut pas pousser non plus, quand il est seul à une table il a tendance à manger vite et à déguerpir.
Alors quand je me présente à sa porte je toque avant d'entrer et je vois que c'est fermé quand je veux ouvrir.
Soudain Crocodile passe par le bas de la porte avant de se matérialiser devant moi :
- Ferme les yeux.
- Tu m'as préparé une surprise ? C'est pour ça que c'était fermé ? Exigez-je.
- Ferme les yeux, répéta Crocodile amusé.
Ça sonnait comme un oui, alors j'obéis.
Je l'entends tourner la clé et ouvrir sa chambre, il me prend par le haut de mes bras et m'incite à avancer.
Je l'entends refermer à clé sa porte, avant d'entendre sa voix grave résonner dans mon oreille gauche :
- Tu peux ouvrir les yeux mon irrésistible.
Je pique un fard à ce surnom et j'ouvre les yeux curieux et là je suis sans voix.
Le sol est parsemé de pétales de roses, il y a des bougies dispersées dans la pièce et il a arrangé sa chambre avec des draps d'or, ça fait très chambre des 1 001 nuits… je m'approche et quand je regarde de plus près sur ressembler :
- Du sable… tout ça c'est du sable ?
- Tout à fait, je voulais créer une ambiance particulière, alors à défaut d'avoir de beaux voiles, je peux en faire avec mes pouvoirs.
- C'est magnifique…, fis-je admiratif.
- Je suis ravi que ce soit à ton goût, maintenant si tu veux bien me suivre.
Il se saisit de ma main et m'attire à sa salle de bain et là je vois qu'elle est aussi parsemée de pétales, de bougies… avec surtout un bain fumant :
- Allez déshabillez-vous qu'on puisse barbotter et surtout détendre votre corps en peine.
- Ça se voit tant que ça que je dérouille ?
- Oui.
- Ça c'était cash et direct, fis-je en souriant.
- Je me dois d'être honnête, sourit Crocodile.
Je souris avant d'ôter mes vêtements, ce bain me suppliai de le rejoindre, je ne résistai donc pas à cet appel.
J'entrai dans l'eau et soupirai d'aise et de bonheur, avant d'être rejoint par Crocodile qui s'installa dans mon dos :
- Tu me permets que je te masse ?
- Évidemment, ris-je. Si tu crois que je vais refuser.
- Cela pourrait, glossa Crocodile.
- C'est peu probable, taquinai-je.
- Toujours aussi enquiquineuse pour vouloir avoir le dernier mot.
- Ce n'est pas ma faute si tu n'es pas doué à ce jeu.
- …
- …
- Ça c'était cash et direct, dit-il.
- Je me dois d'être honnête, rétorquai-je.
- Copieuse.
- C'est toi qui m'as copié en premier.
- Oui mais toi tu as osé copier le fait que je te copie.
- Hum je suis ravie l'élève tente de surpasser sa maitresse.
- Qu'avez-vous osé dire mademoiselle Castelrelli ?
Il me dit ça en s'esclaffant et en pertinent mon menton à l'aide de son crochet pour que je penche ma tête en arrière et le confronte :
- Que l'élève que tu es tente de surpasser la brillante et extraordinaire maitresse que je suis.
- Alors ça c'est moche et injuste.
- Hum ?
- Quand je te demande de répéter tu reformules et là tu me répètes et en ajoutant des compliments à ta personne.
- Mais tu as un égo-surdimensionné, si je te rajoute des compliments le peu de modestie qu'il te reste va s'envoler, me justifie-je.
- …
- Tu bouges ? Souris-je.
- Pas du tout.
- Ne jouez pas l'enfant Sir Crocodile !
- Je joue à l'enfant si je veux « Maitresse », rétorqua-t-il avec un grand sourire.
Je me retourne et m'installe au creux de son bassin, collant mes seins à son large torse, je me saisis de son visage et je l'embrasse avec ferveur :
- J'ignorai que j'étais celle qui dominait notre relation, souris-je rieuse.
- Hum… petite impertinente, je suis celui qui domine, rétorqua t'il en tirant ses lèvres.
- Tu m'appelles Maîtresse.
Je le regarde l'air de dire « Alors ? Qu'as-tu à répondre ? ».
- ….
- Allez dis-le que j'ai gagné, gloussai-je.
- Jamais de la vie, rétorqua t'il en détournant la tête.
- Quel homme fier, me moquai-je gentiment.
- Enquiquineuse.
- C'est ce qui me rend plus savoureux.
- Chipie.
- Mais très jolie.
-Tête.
- Mais belle toute nue.
- ….
Je le regarde et il pose sa main sur son visage et bascule sa tête en arrière, il est pris de légers tremblements, il a un fou rire silencieux, aussi je me fends d'un grand sourire : j'ai gagné la bataille !
- Mais ce n'est pas possible qu'une femme comme toi existe, fini-il par dire en riant.
- Et pourtant la preuve en est que je me tiens devant toi.
J'enlace sa nue de mes bras et me colle contre lui :
- Peut-être que je rêve, rétorqua-t-il avec un sourire niais.
- Est-ce que dans tes rêves tu as déjà ressenti des baisers ?
J'embrasse son torse, entre ses pectoraux précisément, le faisant frissonner sous mes lèvres :
- Et est-ce que tu as chaud comme cela ? Demandai-je en prenant son pénis en main.
Je le vois haleter et empoigner mes cheveux, me pressant contre lui avec autorité :
- … De toute façon ma « Soumise » n'es-tu pas la « Maitresse » du jeu ? Tes limites sont les miennes, la personne qui détient le pouvoir ce n'est pas moi… c'est toi… ma jolie Maitresse.
Il m'embrasse avec énergie et férocité, m'enfermant dans ses bras forts, je gémis de bonheur et de plaisir en sentant son corps s'écraser contre le mien. Il m'arrache des cris de plaisir quand il dévore avec passion ma peau offerte.
J'enserre ses cheveux dans mes mains, pressant sa tête contre moi :
- Hum… Crocodile…, gémis-je.
- Oh oui… quelle merveilleuse mélodie !
Il m'emprisonne dans son étreinte et me regarde avec des yeux chargés de désir :
- Ma petite allumeuse… accepteriez-vous d'être douce et gentille avec moi ? Et en échange je vous fais toucher les étoiles.
- Oh oui… je suis toute à toi.
Il capture mes lèvres et me pénètre avec douceur et fermeté à la fois, m'arrachant un gémissement de pur plaisir.
- Oui c'est cela… abandonnez-vous à vos désirs, à la douce sensation de la luxure, livrez-vous à moi et à mes soins….
Je le regarde haletante, en agissant ainsi on ressemble… un vampire ou un incube… et j'aime beaucoup ce que mon imagination affolante produit dans mon esprit.
- Hum… je ferais tout pour avoir votre attention… Maître.
Je le vois piquer un fard, tant je le prends par surprise en le nommant ainsi, mais il m'embrasse et palpe mon corps visiblement excité.
J'onde mon bassin contre le sien qui me répond, je fixe avec intensité Crocodile. Nos yeux sont verrouillés dans ceux de l'autre, seuls nos souffles et le bruit de l'eau rompt ce silence des plus intimes.
Mes doigts se perdent dans ses cheveux noirs, tandis que sa main et son crochet effleurent mes avant-bras.
Je colle mon front contre son épaule droite, gémissant mon trop plein de plaisir sous ses vas et vient en moi. Là je sens sa main droite masser ma nue et ses bras m'enlacer tendrement. Sa bouche embrasse doucement mon épaule droite, la taquinant de petits coups de langue, me faisant tendre.
Il me soulève et rabaisse mon corps sur sa verge, cela me fait chavirer un peu plus, je penche ma tête en arrière et j'enserre sa tête et la presse contre ma poitrine, Crocodile n'hésite pas un instant pour embrasser le centre de celle-ci, taquinant mes seins de ses lèvres :
- Viens…, je t'en prie… viens…, suppliai-je.
Crocodile accélère ses coups de bassin quand je l'appelle et nous finissons par nous effondrer dans les bras de l'autre.
Crocodile presse doucement ma tête contre son torse, pour la caler contre lui, caressant délicatement mes cheveux et mon dos :
- Hum… ma chérie….
Il embrasse ma tête dans un baiser rempli de tendresse. Je ne résiste pas j'enlace son torse de mes bras et me cale contre son large buste :
- Je suis au paradis, soupirai-je telle une bienheureuse.
- Hum… viens là que je t'embrasse…
Il redressa mon visage vers lui du bout de ses doigts et m'embrassa doucement, je gémis de bonheur, me laissant bercer :
- Tu es beau….
- Et toi belle comme un cœur.
On reste ainsi dans ce bain un long moment, à s'échanger des baisers et des mots d'amour, avant de sortir.
Crocodile prit plaisir à me sécher, m'enveloppant dans son immense peignoir, ce qui provoqua un petit fou rire :
- Hou je suis le fantôme du Red Force, fis-je.
-Ô seigneur ! Ariel sauve-moi ! Rit Crocodile pas crédible du tout.
Je me prends au jeu et je retire le peignoir l'agrippant à la taille, comme si je l'attaquais pour défendre mon corsaire :
- Je t'interdis de t'en prendre à mon homme ! M'exclamai-je au peignoir fantôme.
- Pfff !
Crocodile part dans un fou rire sonore qu'il peine à arrêter, il en pleure même, visiblement ma connerie a été trop puissante pour son sérieux et son calme légendaire :
- Oh bon sang… toi alors…, arriva-t-il enfin à dire.
Il explose de nouveau de rire, jamais personne ne me croira si je dis qu'un peignoir peut s'avérer être une arme redoutable sur la personne de Sir Crocodile.
Mais que fait la Marine ? Comment peuvent-ils avoir tant de mal à chopper un homme comme Crocodile ? Vous lui mettez un faux fantôme et c'est bon le tour est joué, pense-je amusée.
Crocodile me capture dans ses bras et m'embrasse amoureusement avant de coller son front contre le sien :
- Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un fou rire aussi longtemps.
- Je vais non seulement réussir à te dérider et je vais faire de toi l'homme le plus souriant du monde, m'exclamai-je pas du tout effrayée de ce défi.
- Tu mets la barre haut.
- Faut un défi à ta mesure, fis-je tout en désignant ses 253 cm de hauteur.
- Mais… qu'elle… est con…, pouffa t'il.
- Je ne te permets pas, le grondai-je faussement.
- Pardon…, dit-il en réprimant avec une profonde difficulté son fou rire.
- N'empêche tu l'aurais parié toi qu'un bout de femme comme moi arrive à faire rire et sourire ?
- Pas le moins du monde.
- Alors mon défi est à ma portée puisque je suis un petit être imprévisible et surprenant.
- Oh ça oui… bientôt je vais devenir super sociable si ça continue.
- Nous verrons mon Crocodile, souris-je.
- En attendant puis-je te suggérer la suite de la soirée ?
- Oui, je suis toute ouïe !
- Adorable cette délicieuse impatience, gloussa t'il. Dans ce cas….
Il me prend dans ses soutiens-gorge pour me porter en princesse :
- J'ai bien envie d'essayer quelque chose avec toi.
- Quoi donc ? Demandai-je curieuse.
Il m'allongea sur le lit, sur le dos pour être précis avant de m'enjamber et de me surplomber de son imposante carrure :
- Tu aimes les massages.
- Bien sûr ! Répondis-je en souriant.
- Me laisseras-tu utiliser ceci sur toi ?
Il me sort un objet de sa table de chevet et il me le tend, je m'en saisis et le regarde attentivement avant de réaliser :
- Une bougie de massage….
Je regarde Crocodile en rougissant :
- Tu as le droit de dire non mon trésor.
-Non ! Je veux dire oui… heu…
Crocodile éclate de rire :
- Cela te fait de l'effet en bien ou en mal, même si je l'espère en bien. Bon est-ce que cette adorable bouche peut m'aligner un sujet, verbe et complément que je sache ce que tu veux.
Il tient entre ses doigts mon menton pendant que moi j'essaye de reprendre contenance :
- J'aimerai bien… essayer, je t'ai dit « non » au fait que tu me disais que je pouvais refuser.
- Tu refuses de refuser ? Sourit Crocodile amusé.
- Oui…
- Oh ça moi va. Alors par quelle partie de ton délicieux corps je commence ? J'ai très envie de commencer par cette jolie et tendre poitrine… mais d'un autre côté, sans mauvais jeu de mot, je suis aussi très tenté par le fait de soulager ton dos qui doit être si tendu et si douloureux.
- Quel dilemme.
- En effet, alors par quoi on commence ? J'exigea-t-il un sourire aux lèvres.
- Le dos… il faut me soulager pour que je me tende avec délice sous tes doigts pour le reste de ton massage.
- Hum… vu ainsi… quelle délicieuse façon de procéder. Ariel…
- Oui ?
- Montre-moi ton joli dos.
Il me dit ça sur le même ton qu'il emploi quand il veut mes poignets pour les attacher, sans attendre je me retourne et capture mes cheveux pour les dégager lui offrant une vue parfaite :
- Quelle motivation, glosse-t-il. Est-ce que ça te dérange si je mets des gants ?
- Des gants ?
Je me tourne vers lui sans comprendre.
- C'est là où je regrette de ne plus avoir ma main gauche, si j'utilise des gants je serai protégé des liquides et je pourrais user de mes pouvoirs pour la reconstituer et te choyer comme je l'entends.
- Oh je vois…, réalisai-je. Mais ce sont des gants en tissu que tu vas utiliser ?
- Non, plutôt ceci.
Il me sort des gants en latex qu'il met à ses deux mains, je me retourne et je prends ses mains dans les miennes :
- Je t'aime même avec ton crochet, sache-le. Je ne veux juste pas que ça soit une contrainte pour toi.
- Cela ne l'est pas, car je veux caresser ton corps de femme de mes deux mains, il y a tant de gestes que je ne peux pas faire ou alors je dois m'adapter.
Je ne pensais pas qu'il en souffrait autant…
- Alors essayez, je pense que le toucher de vos gants et de l'huile sera agréable, le latex seul je ne sais pas, mais tu peux les utiliser. Et puis… je ne connais pas bien le haki de l'armement mais je me demande si en t'y entrainant ça ne te permettra pas de faire barrage à l'eau et aux liquides si tu t'en pars.
- Peut-être, je n'y avais pas vraiment réfléchi… enfin bon… nous verrons plus tard mets-toi sur le ventre ma chérie que je te cajole.
- Oui chef !
Je l'entends rire et moi je lui représente mon dos tout en écartant mes cheveux, je l'entends gratter une allumette et allumer la bougie :
- Tu as pris quel parfum pour la bougie ? Exigez-je.
- Rose, car j'ai bien remarqué que c'est une senteur que tu affectionne.
- Et… et toi ? Tu souhaites que j'utilise une bougie de massage sur toi ? Exigez-je timidement.
- Oh ce serait un délice, j'en serai ravi, m'avoua t'il doucement avec un grand sourire qui s'entendait.
- Et… quel genre de senteur… tu souhaites ?
- Epicée, piquante, chaude…, me susurra t'il en collant ses lèvres à mon oreille droite.
Je sursaute contre lui quand j'entends sa voix caressante me répondre :
- Je… je prends… note, bégayai-je.
- Cela commence à fondre, je vais pouvoir t'en verser, me prévint-il.
- D'accord… je suis prête….
Je sursaute en sentant l'huile chaude tomber et couler le long de mon dos. Crocodile pose la bougie et je sens soudain ses doigts me masser et pétrir avec soin. Je lâche un doux gémissement de bonheur :
- C'est tellement… merveilleux…, arrivai-je à dire.
- Le contact des gants ne vous dérange pas ?
- Non… du tout…
Bon certes j'aurais encore plus apprécié si j'avais pu sentir sa peau directement, mais la sensation du latex qui glisse grâce à l'huile chaude c'est loin d'être désagréable, bien au contraire.
- Tant mieux, quel plaisir de sentir ta peau sous mes doigts….
Crocodile débute donc un massage que je trouve très doux, il appuie avec douceur et fermeté sur les zones de tension et avec l'huile chaude le combo est délicieux.
- Ah… je suis au paradis…
- Je me doutais que cela allait te plaire, je suis ravi.
- Si tu as d'autres surprises comme ça en réserve je suis pour, soupirai-je.
- Hum j'adore quand tu es demandeuse comme ça… c'est du miel pour mes oreilles.
- Du miel carrément ?
- Oui pour un homme ça veut dire pour faire simple : « Offre moi plus d'attentions encore, tu me rends folle de désir et de plaisir et j'en veux plus ».
- Dis comme ça…, murmurai-je en étirant mes lèvres.
- Tu sembles fondre de bonheur sous mes doigts, ça aussi c'est un délice.
- … Comment veux-tu que je ne fonde pas ?
- En me faisant de la résistance ? Proposa Crocodile, mais je ne veux pas que tu me résistes.
- Je n'en ai aucune envie…, soupirai-je.
- Tant mieux et puis le but d'un massage c'est de s'abandonner non ?
- Oh oui….
Il venait d'insister sur un nœud et de le défaire.
- Comme j'aime ce « Oh oui », que tu viens de prononcer, il était délicieux.
Je souris et je vide ma tête, me concentrant que sur les douces sensations que procurent les mains de Crocodile, cela me fait un bien fou.
J'étais si bien, un peu dans les vapes quand je réalisais qu'il avait la ferme intention de masser mon corps entier, aussi après mon dos il enchaina sur mes jambes.
Ce mélange de gestes appuyés et de caresses non dissimulées était en train de m'enfoncer dans une douce torpeur.
Au bout d'un long moment, ce qui me réveille un peu c'est quand Crocodile me retourne avec douceur, mes muscles sont trop dilatés… j'ai aucune envie de bouger, c'est terrible…. Mais cela n'a pas l'air de l'incommoder, je le vois même sourire, je crois qu'il n'est pas peu fier de m'avoir mis dans un tel état de détente.
Il prend la bougie de massage et me regarde, et m'en déverse sur ma poitrine, je me tends faiblement, il repose la bougie et étale l'huile chaude sur mon torse, en insistant sur mes seins. Je laisse échapper un soupir et gémissement… c'est si bon….
- C'est tellement beau, murmura t'il. Ces jolies pointes… on dirait de délicates diamants roses…
- Ah… Cro… Crocodile…
- C'est raisonnable ?
- Ah…
[Point de vue du crocodile]
Elle est complètement à fleur de peau, s'offrir ainsi à moi… mais quel rêve délicieux…
Je palpe son ventre et ses seins, la faisant tendre et frémir, je me penche vers son visage et l'embrasse, je me colle à sa peau, hum… elle est toute chaude à cause de la bougie. Et puis la sensation soyeuse de sa peau qui glisse ça me rend fou !
Je défais avec mes dents le gant de ma main droite et dès qu'elle est libre je pose mes doigts sur son corps, ne pas pouvoir sentir sa peau sous mes doigts m'avait rendu fou.
Mais pour l'heure j'embrasse son cou, je sens son rythme cardiaque qui s'affole comme sa respiration qui est haletante, qu'elle délicieuse mélodie, vraiment.
- Mon amour… puis-je m'unir à toi ? Exigez-je en effleurant les traits de son visage.
- Oui… je n'attends que ça… viens Crocodile… viens…
C'est indécent d'avoir sa partenaire qui nous appelle ainsi… c'est à vous rendre fou d'amour.
Moi je veux lui faire l'amour et là à me demander de venir ainsi, d'une voix si tendre… si éprise mais c'est que ça me donnerait envie de lui faire sauvagement l'amour. Je souris, ça va être exaltant de me retenir pour ne pas la prendre avec passion et entraîner, car j'ai clairement d'autres projets pour ce soir.
Je soulève ses jambes et je la pénètre lentement, la faisant tendre et gémir de plus belle, m'offrant sa gorge, oh c'est vraiment une invitation…. Je dépose mes lèvres sur son cou et l'embrasse, je sens ses jambes se resserrer autour de ma taille et ses bras encercler mon cou avant que ses doigts ne se perdent dans mes cheveux :
- Fais-moi l'amour Crocodile.
Ariel a rencontré vraiment mes nerfs à l'épreuve, une partenaire suppliante c'est le rêve secret de tout homme et je n'y résiste pas :
- Entendu… mais fais-moi l'amour aussi ma belle… j'adorerai sentir te déhancher contre moi.
Pour toute réponse elle ondule son bassin et me regarde le soufflé court :
- Crocodile… faisons l'amour.
Je souris cette requête est juste parfaite :
- Oh oui… faisons l'amour ma chérie.
Je scelle ses lèvres des miennes et je débute des mouvements de va-et-vient en elle, qui vient à ma rencontre.
Le silence de la chambre est rompu par nos souffles saccadés, nos embrassades, nos corps qui s'entrechoquent et les froissements de nos draps à chaque coup de rein que nous donnons, quand Ariel ne fait pas entendre sa ravissante voix :
- Crocodile… ne t'arrête pas ! S'exclame-t-elle.
Je peux sentir ses doigts et ses ongles m'enserrer la peau de mon dos, la sensation des griffures qu'elle me laisse m'exciter au plus haut point :
- Je n'en ai aucune envie à mon Ariel.
- Crocodile…
Je vois des perles de sueur dévaler son front, je me penche et les captures, et elle rougit quand elle me voit faire :
- Hum… délicieux…, fis-je avec un sourire charmeur en me passant ma langue sur mes lèvres.
Elle devient écrevisse :
- Tu es tout rouge…
- Ta faute… j'ai chaud maintenant….
- Mais n'est-ce pas une douce chaleur ? Susurrai-je d'une voix tendre et taquine.
- Hum… mais… n'empêche… c'est dommage que tu n'aies pas de glaçon sous la main…
Je m'écarte d'elle et la dévisage, tandis qu'elle se mordille les lèvres de manière trop sexy et séductrice :
- Des glaçons ? Répétai-je. Alors attend-moi ici créature somptueuse.
Je pose mon index sur ses lèvres avant de le faire glisser en zigzag le long de son cou et de sa poitrine.
Je me défais en douceur d'elle et je m'en vais vers un mini-bar rempli d'alcool principalement et de glaçons, je prends un verre et je mets quelques cubes de glace dedans, avant de me rapprocher de ma belle.
Je pose le verre sur la table de chevet qu'Ariel zieute avant de revenir vers moi qui la pénètre de nouveau :
- Alors comme ça on aime le froid ?
- N'es-tu pas un homme du désert chaud en journée et froid la nuit ?
- Hum… finement observé… alors laisse-moi te contenter.
Je me saisis d'un glaçon et je le glisse le long de sa peau, la faisant tendre :
- Ah… c'est froid !
J'effleure la pointe de ses seins avec et elle gesticule :
- Maintenant je vais souffler le chaud et le froid.
Je dépose sur son ventre tous les glaçons sur elle, la faisant crier, je plaque mon torse contre elle. J'enferme sa taille dans mes bras, avant d'engager mes mouvements de bassins tout en frottant mon torse contre elle, faisant fondre et glisser les glaçons sur nos ventres.
Sa réaction ne se fait pas attendre :
- Crocodile !
Elle se saisit de mon visage et m'embrasse avec passion, excitée au possible, je réponds avec le même entrain qu'elle pendant que nos corps se chevauchent mutuellement. Nos caresses se font plus pressées, plus possessives et désireuses de l'autre.
- Ariel… tu me rends fou….
- Tu es un ignoble menteur… c'est toi qui me rend folle.
- Alors adorez-nous follement.
Je reprends possession de sa bouche et je la serre tout contre moi la plaquant contre le lit avant d'accélérer mes coups de bassin, la faisant vibrer et frémir contre mon corps d'homme.
Ariel me tire mes cheveux et me griffe dans ses élans de plaisir, ce qui m'arrache des grognements de satisfaction, jusqu'à ce que nous en puissions plus et qu'on s'effondre dans les bras de l'autre.
Je me redresse quelque peu pour ne pas écraser Ariel :
- Reste…, gémit-elle en peine quand je m'éloigne.
Elle m'habille à elle et pose ma tête entre ses seins… pourquoi me suis-je éloigné déjà ? Cet endroit est pourtant parfait, je pense en souriant.
Je regarde la poitrine d'Ariel s'abaisser à un rythme frénétique qui doucement, mais sûrement se calmait.
- Je suis désolée….
-Pourquoi ? Exigez-je étonné.
- Je t'ai griffé et….
J'éclate de rire :
- Ah non alors, j'ai beaucoup trop aimé quand tu jouais les tigresses pour que tu reviennes dessus. J'ai la peau dure, dis-je en lui faisant un clin d'œil.
- Tu as aimé ? S'étonna-t-elle.
- Oui et puis ça montrait combien tu prenais ton pied avec moi… clairement je suis prêt à ce que tu me griffes encore et encore, c'était excitant.
- …Tu aimes le sexe sauvage entre les morsures et les griffures….
- J'aime surtout le sexe passionné, mais oui si tu veux on appeler peut ça sauvage, gloussai-je.
- Dis la prochaine fois… tu pourras jouer plus longtemps avec les glaçons ? Me demanda t'elle timidement
Je souris, devant son appétit insatiable :
- Avec plaisir ma beauté.
- Crocodile, puis-je te poser une question ?
- Quelle est la source ?
- Avant tu ne m'autorisais pas à te toucher… et maintenant c'est le cas, est-ce que tu veux bien me dire pourquoi tu ne voulais pas que je te touche ?
Je caresse sa joue tendrement, peut-être était-il temps que je lui dise :
- J'avais peur de te faire du mal….
- Comment ça ?
- Quand j'étais plus jeune, j'ai eu une aventure avec une femme… et… j'avais tout juste obtenu mon fruit du démon… je ne le maitrisais pas bien. A un moment elle m'a prise par surprise et… sans le vouloir j'ai absorber l'eau en elle…
Elle me regarde :
- Je heureusement su faire machine arrière, en restituant son eau… mais du coup…
- Tu avais peur qu'un accident similaire se produise avec moi.
- Oui, c'est pour cela que je préférai avoir le contrôle total, car je n'étais pas pris par surprise et quand je t'y autorisais c'est que j'avais fait le nécessaire avec mes pouvoirs. Quand nous sommes dans l'eau je te laisse en général toutes les libertés car mes pouvoirs sont annulés je sais que tu ne crains rien. Et quand je suis avec Benn… je me sens moins en insécurité, je sais qu'il peut me stopper si ça dérape et moi te sauver, bref sa présence me rassure. Donc non fondamentalement j'adore quand tu prends des initiales, j'ai juste peur que ça se reproduise.
- Oh… je suis désolée, je n'avais pas imaginé cela, mais maintenant je comprends, je comprends mieux.
Elle est toute souriante, je suis un peu abasourdi, elle ne semble pas effrayée :
- Merci d'avoir pris soin de moi à toutes ces occasions. Si tu veux à l'avenir à laissera une gourde d'eau à proximité, comme ça tu peux me réhydrater avec en plus de tes pouvoirs. Je t'aime mon Crocodile.
- Tu n'as pas peur ?
- Non, merci de ta confiance Crocodile, merci de m'avoir tout dit, cela a dû tant te peser, mais maintenant je suis là.
Quelle femme adorable :
- Quand je vois ton beau sourire illuminer ton doux visage, je me dis que ça valait tous les efforts du monde.
Ses lèvres qui s'étirent sont magnifiques aussi je les capture et l'embrasse avec bonheur, les goûtant sans me lasser de leur saveur.
- Je t'aime ma chérie, de tout mon cœur.
Je l'embrasse, baise son cou la faisant glousser, je palpe son corps avec délice, je me sens plus léger et proche d'elle de lui avoir enfin dit ce qui me tracassait depuis un moment. Avant j'aurais eu peur de lui dire, mais aujourd'hui c'était le bon moment.
Et j'avais envie de lui faire l'amour avec tout ma tendresse pour vénérer cette femme si exceptionnelle qui rend mon monde si beau.
Comme je t'aime… Ariel.
Et voilà.
Je vous dis à dimanche pour découvrir du chapitre 74 au 76 :
Sabaody ou la destinée de Monkey D Luffy
