Bonjour à vous !

J'espère que vous allez bien.

Et voilà la fin de ce petit arc, avant le prochain, qui au passage ne contiendra qu'un seul chapitre avec un lemon.

Mais nous n'y sommes pas encore donc place au chapitre du jour !


WARNING :

Du lemon sur un cour passage d'acte charnel, mais le reste du chapitre on est plus sur un jeu de séduction, de caresses et de la taquinerie (beaucoup de taquinerie ^^).


Chapitre 80 : L'allumeuse

[POV Benn]

Alors que nous marchons tranquillement pour retourner sur le navire, je sens Ariel se réveiller :

- Hum… où suis-je ? Demanda t'elle d'une voix faible et fatiguée.

- Dans mes bras ma belle, on rentre.

- D'accord… merci… mes amours pour cette belle surprise.

Je souris tendrement à ma belle et lui dépose un baiser sur le front :

- Je t'en prie c'était un plaisir.

- Hum… d'ailleurs, comment avez-vous deviné que j'avais un fantasme d'être avec plusieurs hommes ?

- Et bien tu es très tactile ma chérie, commençai-je.

- Comment ça ?

- J'ai ouïe dire avec Crocodile que quand tu as supplié Shanks d'aller sur Fantasari tu lui avais fait un câlin, tu es du genre très câline, même avec d'autres hommes que nous….

- Vous voulez que j'arrête ?

- Non ce n'est pas ce qu'on dit, coupa Crocodile.

- Non du tout, juste que tu cherches l'affection consciemment ou non, et on ne te privera pas de ça. Ensuite, plus d'une fois tu pourrais te sentir intimidée d'être la seule femme du bateau, mais la plupart du temps tu es très à l'aise.

- Bref autant d'indices qui semblent indiquer que tu aimes le contact des hommes, de plusieurs pour être plus précis, reprit Crocodile.

- Hum… d'accord, mais rien ne disait que je voulais avoir une relation avec plusieurs hommes, coupa-t-elle.

- Rappelle-nous chérie de combien d'hommes tu es amoureuse, répondit Crocodile.

Ariel rougit et détourna la tête :

- Bref, il n'était pas difficile de se dire que c'était fort probant que tu puisses être réceptive à l'idée d'avoir plusieurs hommes qui s'occupent de toi, repris-je. Surtout que c'est un fantasme plutôt classique, alors il n'y a rien d'étonnant à ce que tu puisses être tentée d'avoir plus amants.

- Rectification j'aime les hommes certes, mais je suis surtout pansexuelle, ça m'est déjà arrivée d'éprouver de l'amour et du désir pour des femmes.

Je m'arrête de marcher et je fixe Crocodile, juste pour être certain qu'on a entendu la même chose :

- Tu es pansexuelle ? Répétai-je.

- Oui… c'est vrai qu'il n'y a que à Limejuice que je l'ai dit, admit-elle songeuse.

- Ariel… tu réalises ce que tu es en train de nous dire ? Demanda Crocodile en rougissant.

- Que je vous aime pour qui vous êtes et non votre genre ? Proposa-t-elle.

- Il y a de ça c'est vrai, souris-je. Mais je crois surtout que c'est le fait que tous deux on est en train de s'imaginer, toi avec une autre femme… c'est excitant….

On la voit qui glousse amusée et elle nous regarde avec malice :

- C'est sexy deux femmes ensemble pas vrai ? Nous dit-elle avec une telle détente.

Oui c'est odieusement émoustillant de voir ou d'imaginer deux femmes dans le même lit :

- Vous savez quand on est tous les trois ensemble ou quand je suis avec l'un de vous deux, si un jour vous avez envie qu'on ait d'autres partenaires féminins, je suis d'accord.

Je crois que Crocodile et moi sommes victimes d'un flux sanguin important vers notre visage. Qu'est-ce qu'elle vient de nous balancer ?

- Tais-toi mon irrésistible, tu ne sais plus ce que tu dis, répliqua Crocodile n'y croyant pas lui non plus.

- Si vous êtes capables de m'autoriser à avoir avec vous de temps en temps des relations avec d'autres hommes, je n'y vois aucun problème pour que ce soit pareil pour vous. Pour moi la réciprocité est importante et je m'étais toujours dit que si mon conjoint me réalisait mes fantasmes, j'aurais très envie de réaliser les siens. Donc si vous en avez envie je suis d'accord.

- Chut belle Ariel, tu es fatiguée, tu dois délirer, répondis-je.

C'est beaucoup trop beau pour être vrai. Honnêtement quel homme n'a jamais espéré entendre ces mots ? Car on ne va pas se mentir comme n'importe quel homme j'ai déjà fantasmé sur le fait d'avoir ne serait-ce que deux femmes à chouchouter.

Et pour ne rien arranger Ariel rit à gorge déployée :

- Mes pauvres amours vous êtes tout rouge d'embarras et de gêne et en plus vous ne me croyez pas. Je vous laisse intégrer l'information et on en reparle demain si vous voulez, dit-elle avec un grand sourire absolument irrésistible.

[POV Ariel]

Je crois que c'est la première fois que je les mets autant sans voix et dans l'embarras. Heureusement que ce sont leurs visages qui ont rougis, car si tout ce sang avait migré plus bas, je crois que j'aurais dû m'occuper de deux belles érections.

Moi en tout cas, les sachant réceptifs à des relations charnelles en groupe, je n'ai vraiment aucun mal à l'envisager avec une autre partenaire féminine.

J'ai d'ailleurs bien envie de les embêter encore un peu, je me mords les lèvres, je risque une vengeance en bonne et due forme… mais je n'en ai rien à carrer !

- D'ailleurs vous préférez qu'on s'occupe de vous ou vous préfériez être spectateur pour voir des femmes s'amuser ensemble ?

Tous deux me fusillent du regard, moi je me mords les lèvres avec un grand sourire :

- Tais-toi ! Pas un mot de plus ou je te promets que tu ne dors pas cette nuit ! Rétorqua Crocodile qui est le premier à réagir.

- Et que tu ne marcheras pas non plus avant plusieurs jours, compléta Benn.

Je crois bien que si je prononce un mot, quel qu'il soit, ils ne vont vraiment pas me laisser dormir. Je réfléchis l'espace d'un instant, quitte à passer une nuit blanche autant demander la permission :

- D'accord si Shanks se joint à nous.

Je pousse un cri, Benn fuse avec son haki et Crocodile, le talonne avec ses pouvoirs, on arrive sur le navire en un clin d'œil.

Benn se tourne vers Crocodile et me pose dans ses bras et sans un mot je vois Crocodile s'engouffrer avec moi dans le navire, je zieute en direction de Benn et là il interpelle Shanks. Non je n'y crois pas ! Victoire !

- Shanks je peux te parler une minute en privé ?

- Oui bien sûr…

Je les vois disparaitre de mon champ de vision et je relève mes yeux vers Crocodile :

- Avoue que tu regrettes d'avoir prononcé le mot de trop.

- Ce serait mentir et ce n'est pas beau de mentir, répondis-je avec un large sourire.

- Tu t'es mise dans un sacré pétrin.

Oh oui… un pétrin que je vais savourer et je n'en suis pas peu fière :

- C'est vrai que je devrais avoir honte de vous avoir titillé, fis-je faussement coupable.

- Parfaitement !

- Mais je n'y arrive pas, c'est pour toutes les fois où vous m'embêtez, j'admets savourer que la situation s'inverse.

- Tais-toi cesse de dire des bêtises mon irrésistible.

- Si tu m'appelles ainsi quand je fais des bêtises ce n'est pas très crédible tu sais ?

- Chut… tu ne te rends pas compte de tes propos indécents.

Oh que si alors !

Ça vous a mis dans un état de désir et d'excitation qu'il est difficile de louper, surtout avec des auras aussi orangées, sans compter que je sens que Crocodile a une belle érection et je pense que Benn est dans le même état. Quant à Shanks il risque de vite être allumé par la demande de Benn… donc oui je suis vraiment indécente… et je n'éprouve pas la moindre petite once de remord ou de regret. Au contraire je ris, je suis beaucoup trop fière de ma connerie :

- Pourquoi ris-tu ma douce ?

- Parce que je suis trop contente de vous avoir allumé toi et Benn ? Et qu'en plus Shanks va probablement nous rejoindre.

- Tu n'éprouves donc aucun regret ?

- Oh que non !

Il ouvre la porte de sa chambre et me dépose à toute hâte sur son lit :

- Dommage c'était ta dernière chance de fuir cette nuit blanche.

- Oh non alors ! Je veux la vivre !

Je l'attrape par le col et l'embrasse sauvagement et je commence à le déshabiller, hum… je crois reconnaitre les auras de Benn et de Shanks qui se rapprochent.

Aussi je me presse d'ôter tous les vêtements de Crocodile, il me faut gagner du temps, hors de question qu'ils me fassent mariner et où je dois supplier qu'ils me retirent leurs couches de vêtements, donc si je peux en déshabiller un sur les trois c'est très bien.

- Laisse-moi te déshabiller, marmonna Crocodile qui essayait de m'attraper.

- Non toi d'abord, ris-je.

Je pousse mon corsaire sur son lit, il tombe en arrière et me dévisage avec un sourire entendu :

- Tu es vraiment sexy à être si entreprenante, ça te va à merveille.

- Hum hum, alors laisse-toi faire.

- Chipie va.

Crocodile se fait plus coopératif il m'aide en retirant son pantalon, il me reste que son boxer, mais je suis coupée dans mon élan car Benn arrive, accompagné de Shanks.

- Alors comme ça tu fais tourner en bourrique tes deux hommes ? Franchement je ne pensais pas devoir jouer le rôle de médiateur, sourit Shanks.

- Je veux plaider ma défense ! M'écriai-je. J'ai dit à mes chéris que j'étais d'accord s'ils voulaient qu'on invite d'autres partenaires, femmes j'entends, moi je sais que ça me plairait bien. Et eux veulent me punir en me faisant l'amour jusqu'au petit matin.

Shanks me regarde, il dévisage Crocodile, puis Benn avant de revenir vers moi, il s'avance et m'enlace de son bras protecteur :

- Mais franchement vous avez une perle rare et vous voulez me punir cette délicieuse enfant ? Vraiment ? Tu as eu raison Ariel, il ne faut pas laisser un fantasme être inavoué sinon tu aurais été affreusement frustrée.

- Je savais que toi Shanks tu me comprendrais ! C'est pour ça que j'ai demandé ta présence, pour me protéger de mes deux hommes.

- Tu as bien fait Ariel, je te protégerai, susurra Shanks dans mon oreille.

- Alors là Shanks va falloir me passer sur le corps, rétorqua Benn en se déshabillant.

J'ai toutes les peines à ne pas mourir de rire à ce petit jeu qui amuse tout le monde.

- Tu as bien de la chance Ariel la plupart de mes hommes sont partis boire et se détendre, mais on va assurer le coup et isoler cette chambre pour qu'aucun de tes cris n'alertent le navire. Sinon ça va se transformer en une orgie géante, déclara Shanks.

Je sentis une énergie me traverser, c'était du haki, mais… très puissant, je me sentis vaciller Shanks me tient contre lui :

- Houlà te laisse pas impressionnée ma grande.

- Tu n'y es pas allé de main morte non plus avec ton haki, fit remarquer Benn.

- Est-ce qu'elle va bien ? Demanda Crocodile inquiet.

- Oui, elle est un peu absente car le fluide la secouer, mais elle va revenir.

Je les entends parler, mais je me sentais incapable de bouger et puis j'étais comme sur le point de m'évanouir, mais tout en restant éveillée, c'était très étrange comme sensation.

Heureusement cela ne dura pas longtemps, je sentis que je repris le contrôle de mon corps, je papillonnai des yeux et je me sentir revenir complètement à la réalité :

- Heu… tu as utilisé le fluide royale ? Demandai-je incertaine.

- Non, j'ai voulu nous isoler, mais comme tu es réceptive au haki, ça t'a en gros isolé de ton corps, ton âme a été projeté hors de ton corps, pas longtemps, mais ça t'a fait perdre l'équilibre et tu étais là sans l'être vraiment.

- Cela m'a isolé de moi-même, répétai-je en fronçant les sourcils.

- En gros oui, au lieu d'isoler la pièce, le fluide a eu cet effet là sur toi, mais je te rassure ce n'est pas dangereux.

- Je vois… bon… Crocodile est déshabillé, Benn est en bonne voie et toi… faut que je m'occupe de toi.

Je me jette sur Shanks qui éclate de rire et je le déshabille proprement :

- Tu es pressée dit donc, lança Shanks ravi.

- Je refuse de supplier une nouvelle fois mes partenaires de se dévêtir, répliquai-je.

- Ils osent te faire subir ça ? S'exclama Shanks.

- Oui, répondis-je avec une petite voix plaintive.

- Des affreux, confirma Shanks.

- Toi au moins tu compatis à ma peine, reniflai-je faussement.

- Crocodile sors la laisse, faut vraiment qu'on rééduque Ariel, ses accusations sont graves.

- Oh j'ai des doutes que ce soit suffisant, faut l'attacher complètement de la tête aux pieds oui.

- Je crois bien que tu as raison.

Shanks les regarde, puis moi :

- Une laisse ? Répéta Shanks.

Il me dévisage avec envie, je crois qu'il en train d'imaginer ce que ça donne sur moi :

- Cela commence à devenir très intéressant, lâcha le Roux en se saisissant d'une mèche de mes cheveux pour l'embrasser.

Il me dit ça avec un regard de braise :

- Ok pour la laisse, mais je veux avoir ma liberté de mouvements, sinon comment je vais faire pour vous cajoler ?

- Hum… elle marque un point…, admit Benn qui fit semblant d'hésiter fortement au fait de me ligoter.

- Je crois que la laisse suffira finalement, rétorqua Crocodile qui faisait part de son expertise.

Ouf alors, j'ai évité le pire, souris-je intérieurement.

Je sentis d'un coup la main de Shanks se poser sur mon épaule :

- C'est bien beau de nous déshabiller… mais ne devrais-tu pas en faire autant, me chuchota-t-il d'une voix chaude.

Je vis Benn s'allonger et me fixer avec grand intérêt :

- Vas-y belle Ariel, montre-nous ton corps de rêve.

J'étais sûre qu'il voudrait un strip-tease, s'ils pensent m'embarrasser ils se trompent, on est tellement rentré dans ce petit jeu théâtral, que je me sens pousser des ailes, surtout que c'est moi qui aie allumé mes deux hommes et Shanks. Donc je décide pour leur plus grand plaisir de me déshabiller lentement, ne gardant que ma lingerie puisqu'après tout ils étaient encore en boxer.

Et afin de les mettre en émois, je décoche le sourire le plus ravageur que j'ai en stock et sans exception je les vois tous déglutir, mais afficher aussi un sourire ravi et conquis.

- Hou là là, elle a pris de l'assurance notre petite danseuse, s'exclama Shanks agréablement surpris.

- Oui et puis je crois qu'on l'a un peu trop chauffée tout à l'heure avec tous ces hommes ça l'a mise dans un état pas possible, admit Benn amusé.

- Oui mais maintenant c'est vous que je chauffe, alors cessez de parler de ces partenaires monsieur Beckman, fis-je en prenant le visage de Benn entre mes mains avant de l'embrasser langoureusement.

Il m'enserre dans ses bras et me laisse gérer la danse de nos langues qui se cherchent et se trouvent. Lorsque je me détache de Benn, je plonge dans ses yeux, j'effleure du bout de mes doigts ses lèvres devenues rouges suite à nos embrassades :

- Ça c'était le baiser d'une amante éprise, murmura Benn haletant.

- Et ce n'est qu'une mise en bouche, souris-je.

- Oh… merveilleuse nouvelle, soupira t'il.

Je me détache doucement de lui et Shanks a la bonne idée de rejoindre ses compères sur le lit, où ils se sont mis plus ou moins en cercle, ce qui n'est absolument pas une invitation à ce que j'aille au milieu de ce dernier. Aussi pour cette raison je m'en vais m'installer au cœur de ce cercle par pur esprit de contradiction.

J'ai donc Benn à ma droite, Crocodile devant moi et Shanks à ma gauche :

- Alors qui commence les hostilités ? Demandai-je.

- Toi mon irrésistible comme tu sembles déterminée à mener le jeu, sourit Crocodile.

- Irrésistible ? Répéta Shanks. C'est absolument adorable comme surnom.

- Je préfère belle Ariel.

- J'aime tous vos surnoms, coupai-je, je ne veux pas de petite guerre pour des trucs pareils.

- Tu vois Shanks comment elle nous commande, se plaint malicieusement Benn.

- Oh oui alors, vous êtes vraiment à plaindre, ironisa Shanks hilare.

- Merci Shanks, souris-je trop contente que pour ce petit jeu il prenne ma défense.

- Je t'en prie, je me dois de protéger ma petite protégée, dit-il en jouant avec mes cheveux.

Et il n'était pas le seul, mes amours aussi jouaient avec.

- Vous avez envie de faire un truc avec mes cheveux ou ça se passe comment ? Demandai-je en gloussant.

- Hum pas nécessairement, mais il est vrai qu'attacher ça dégagerait ton joli cou, souffla Crocodile qui me lança un regard sulfureux.

J'avais l'impression d'entendre une suite à cette phrase : "Surtout pour attacher cette belle laisse", aussi je pique un fard.

- C'est vrai que ce serait parfaitement approprié, admit Benn.

Je crois qu'il a eu la même réflexion que moi et qu'il est chaud pour qu'on me libère mon cou.

Je me tourne, leur faisant dos :

- Alors je vous laisse me les attacher comme bon vous semble, souris-je.

- Chipie tu aimes nous exploiter, rit Benn.

C'est lui qui s'attèle à la tâche de me coiffer pour la simple et bonne raison qu'il a deux mains.

Je me sens me faire une tresse qu'il dégage sur mon côté gauche, avant de déposer ses lèvres sur ma nuque et la lécher de manière taquine, je me tends et sursaute.

Il m'encercle de ses bras et me fait basculer avec lui en arrière, immobilisant mes bras avec ses mains et mes jambes avec les siennes :

- Mais... tu oses me faire prisonnière ? Réalisai-je.

- Sans aucune honte, admit Benn en butinant mon cou.

- Mais c'est tout à fait inacceptable, ris-je.

- Faut au moins ça pour qu'on te mette ceci, fit Crocodile avec un sourire pervers irrésistible.

La laisse pendait sous mes yeux de gauche à droite, et sans perdre plus de temps il me la mit.

Benn me relâche et se dégage de moi, j'en profite pour me relever et quand Crocodile a le champ libre il tire sur la laisse pour m'attirer à lui.

- Maintenant il va falloir payer toutes vos fautes ma chère, commença mon corsaire.

- Et si je refuse ? Provoquai-je.

- Si vous refusez vous serez punie à vie à coup de rein, d'effleurement et de voix de velours.

- Et si j'accepte ?

J'étais curieuse de voir la différence :

- Si vous acceptez vous serez punie à vie à coup d'effleurement, de voix de velours et de reins.

J'éclate de rire :

- Tu parles d'une différence tu as juste interverti l'ordre des actions, m'exclamai-je.

- Mais c'est là toute la différence mon cœur, sourit Crocodile.

- Tu dis que des bêtises, gloussai-je.

- Ne soyez pas impertinente et intrépide ! Claqua Crocodile d'une voix impérieuse.

Après avoir embrassé avec passion Benn plus tôt, je récidive sur Crocodile et je l'embrassai en me jetant à son cou. Il empoigne de manière possessive mes cheveux et ensemble nous bataillons pour savoir qui de nous deux mènera la danse de notre baiser et je crois bien que c'est un ex-aequo. Je ne suis pas peu fière de ce résultat et je crois que lui non plus si j'en crois son regard brillant :

- Faites attention ma chère, cela pourrait vous coûter d'être si indomptable.

Je me saisis de la laisse à sa surprise et lui ôte de sa main :

- Je prends le risque, répliquai-je.

Il me décoche un large sourire, clairement cela lui plait que je défie son autorité et du coin de l'œil je vois que Benn et Shanks ne sont pas en reste, d'ailleurs en parlant de Shanks je m'écarte de Crocodile pour aller le voir.

- Alors tu es plus du genre romantique ou autoritaire ? Demandai-je.

- Moi ? Je suis les deux, pourquoi choisir si je peux tout avoir ? Répliqua Shanks.

Il m'entoure la taille de son bras d'un geste vif et me bascule en arrière, je pousse un petit cri dans le mouvement avant de me retrouver allongée au milieu du lit. Shanks me surplombe avec un petit sourire vainqueur avant de poser ses lèvres sur les miennes. Mais je suis étonnée qu'il ne cherche pas à approfondir le baiser… à moins qu'il attende de moi que je l'y autorise, j'entrouvre mes lèvres et je l'invite à se lier à moi.

Shanks répond favorablement et on a un baiser où aucun des deux ne cherchent à avoir l'ascendant sur l'autre, quand on se sépare je me dis que j'aurai eu droit à tout le style de baiser. Shanks effleure mes lèvres de ses doigts et me dévisage d'un air appréciateur :

- Tu n'es pas si indomptable que ça.

- C'est parce qu'entre roux on se comprend.

Il éclate de rire, devant cette réplique qu'il n'a pas vu venir :

- Crocodile faut vraiment qu'on fasse quelque chose ils se liguent contre nous deux, se plaint Benn.

- Voilà ce que je ressens quand vous vous liguez contre moi, répliquai-je avec un grand sourire.

Cela étant je me redresse et me love entre mes deux hommes, glissant ma main dans la leur avant de m'allonger entre eux et de porter leurs mains à mes lèvres pour les embrasser :

- Je vous aime mes douces moitiés.

Mes hommes se penchent sur moi et m'effleurent de leurs doigts le haut de mon corps, me faisant frissonner. Shanks lui joua avec la peau de mes jambes et s'installa près de Benn :

- Alors on décide enfin de s'abandonner ? Demanda Crocodile.

- Oui…, roucoulai-je.

- Si vous me le permettez j'ai une petite idée pour nous contenter tous les quatre, lança Crocodile.

On le regarde tous avec grand intérêt, il a vraiment le don pour s'imposer mais avec finesse.

Curieuse je me lance :

- Et qu'as-tu en tête mon corsaire ?

- Déjà relève-toi, me somma t'il.

Je le vois se retirer et s'asseoir contre la tête du lit, il écarte ses jambes, il me fit un signe de l'index de venir le rejoindre. Je m'approche, là il saisit de la laisse et me tire à lui, il empoigne mon poignet droit, mais sans violence et m'oblige à s'asseoir dos contre son torse. Des volutes de sables nous entourent et fonce sur mes poignets pour me les attacher. Crocodile passe son cou dans mes bras liés et avec ses jambes il bloque les miennes pour les garder écarter et je vois son crochet emprisonner mon cou, pour me garder contre lui :

- Maintenant que cette beauté est immobile et offerte, que diriez-vous de titiller ses sens ? Proposa Crocodile en relevant ses yeux vers ses deux complices d'un soir.

Benn et Shanks se lancent un sourire et regard entendu, l'idée clairement leur plait et ils se postent à ma droite et ma gauche. Chacun prend en bouche un de mes seins et leurs mains migrent vers mon bas ventre.

Crocodile s'occupe de mon clitoris et Benn et Shanks me doigtent ensemble mon vagin, je gesticule faiblement, n'ayant que peu de mouvement possible pour leur échapper.

Je gémis et je me tends, cherchant de l'air :

- Oui fait entendre ta jolie voix mélodieuse ma douce, susurre Crocodile.

Je rougis, j'essaye de retenir mes cris, mais ils insistent :

- Allez belle Ariel, fait-nous entendre tes belles vocalises, ne te retient pas mon trésor, ronronne Benn.

Il embrasse mon cou, taquinant mon téton qu'il a délaissé de sa main :

- Je vous en prie…, haletai-je.

- Seulement si tu laisses le plaisir t'envahir pour crier comme rarement tu n'as crié, somma Shanks à son tour.

Je laisse échapper un cri, mélange de surprise et de plaisir quand Benn et Shanks rajoute un doigt en moi :

- Je vous en supplie ! M'écriai-je.

- Ce n'est pas assez, coupa Crocodile avec un sourire que je devine sadique.

Mon bassin vibre et je sens mes jambes trembloter :

- Allez cesses de résister, sourit Shanks.

- Non… c'est… trop… bon…

- Si c'est trop bon il ne faut pas résister, regarde tu n'arrives même pas à dire une phrase cohérente, sourit Benn.

Je pousse un cri, quand je sens Shanks et Benn user de leurs fluides pour augmenter ma sensibilité, je m'arque et là leurs gestes sont plus impérieux. Je n'arrive pas à lutter davantage et je jouis avant de m'effondrer.

Je me sens être allongée sur le dos, je n'ai pas la force de bouger…

- As-tu envie que ça aille plus loin ma belle ? Demanda la voix douce de Benn.

Je papillonne un peu des yeux, j'essaye de comprendre la question de Benn, jusqu'à réaliser, ils m'ont vraiment mis KO pour que j'ai un mal fou à percuter alors que sa question est un peu plus claire :

- Oui… mais… je ne pense pas être capable de tenir la longueur si deux hommes me font l'amour en même temps ou alors faut y aller doucement, répondis-je encore sonnée par mon orgasme.

- D'accord ma belle, on ne te surmènera pas, promis Benn.

Il me déposa un baiser sur mon front et cela me ravi, je sentis Crocodile défaire ma laisse qui trouva sa place au sol :

- Merci… Oh….

Je sens Benn me prendre dans ses bras et me caler dos contre son torse, il prend en main mes seins et me les masse devant Shanks et Crocodile, qui eux effleurent la peau de mes jambes, toutes ces stimulations me font haleter.

Benn respire mes cheveux et me murmure des mots doux :

- Tu es belle mon amour, c'est cela laisse-toi aller ma beauté, ne lutte pas, laisse le plaisir t'envahir il n'y a pas plus beau spectacle en ce monde que de te voir heureuse.

Je rougis et je capture les lèvres de Benn, les embrassant doucement et amoureusement, une de ses mains caressa mon cou tendu et offert, m'arrachant de faible gémissement étouffé :

- Je t'aime Benn…

- Et tu me dis ça avec ce regard éperdu de plaisir et de bonheur… moi aussi je t'aime ma belle Ariel.

Je glousse en sentant les doigts de Benn faire des allers et venus sur ma gorge :

- J'ai envie de toi, chuchotai-je à Benn.

Il me sourit :

- Alors je vais te contenter ma chérie.

Benn s'écarte de moi, je me tourne vers lui, Benn me tend sa main et je m'en saisis il m'attire dans ses bras chauds, je me love contre son torse brûlant, avant de me redresser sur mes genoux, prenant appui sur ses larges épaules avec mes bras.

Je sens ses mains larges se poser au bas de mon dos, ce qui me réchauffe et fait toujours beaucoup d'effet. Je plante son regard dans le sien et je m'empale sur lui, avant de lâcher un soupir de contentement.

Je me tourne vers Shanks et Crocodile et les invite à s'approcher, dès qu'ils sont à ma portée je me saisis de leurs membres à pleine main :

- J'aime que tu sois si entreprenante, sourit Shanks.

- Je dirais que tu parles plutôt du fait que je m'occupe de ta "zone sacrée".

- Ne me parles plus de cet épisode douloureux, gémit Shanks.

- Je te promets que ce sera différent ce soir, rassurai-je.

Shanks qui est à ma droite se rapproche et m'embrasse mon cou et mon épaule avant de caresser le haut de ma poitrine.

Crocodile à ma gauche, lui s'occupe du haut de mon dos, taquinant mes omoplates tout en me dévorant mon oreille avant de migrer vers le bas de mon cou.

Benn lui taquine le creux de mes reins d'effleurements subtils et légers, ce qui est diablement excitant.

J'ai tellement de caresses, qui sont en plus parfaitement coordonnées quand j'ondule mon bassin, Benn me soutient d'une main et je sens la deuxième se rapprocher dangereusement de mon clitoris qu'il stimule m'arrachant des cris et soupirs de bonheur.

- Oh oui ma toute belle vas-y, fait entendre ta jolie voix.

J'ai tant de plaisir quand je suis sur le dessus... je sais que c'est parce que dans cette position je peux onduler mon bassin, adapter l'inclinaison et les mouvements.

Mais je n'aurais jamais cru que je verrai à ce point la différence de quand je suis sous mon amant où je suis plus restreinte.

- Inclinez-la un peu vers le bas, souffla Benn.

Benn soutien mon dos, aidé de ses complices et je me sens légèrement basculer en arrière, je me tends et gémis, changer juste légèrement l'angle a complètement modifié les sensations que je ressens.

- Vas-y mon cœur, abandonne-toi, sourit Benn.

- Benn..., haletai-je.

J'ai chaud, j'essaye de rester concentrer sur ce que je ressens, mais aussi sur mes mains, je me sens moins efficace sur les pénis de Shanks et Crocodile.

Je me reprends et j'alterne les caresses, je crois que ça a son petit effet si j'en crois les sons que produisent Shanks et Crocodile à chacune de leurs respirations.

Les mouvements de Benn sont lents, mais aussi terriblement délicieux, aidé de mes trois amants qui me soutiennent et m'accompagnent quand j'ondule mon bassin.

J'ai un mal fou à continuer mes caresses avec mes mains, je décide d'arrêter et de poser mes mains sur la nuque de Shanks et Crocodile, m'agrippant à eux :

- Ah… ne me… lâchez… pas…

- Tu es bien trop belle ivre de plaisir pour qu'on arrête, chuchota Crocodile.

- Concentre-toi que sur ce que tu ressens, murmura Shanks.

Benn capture mes lèvres et m'embrasse amoureusement, le manque d'air lors de notre baiser m'achève et je jouis sur Benn, avant de sentir ma tête tourner, devenir lourde par tout ce plaisir.

Je sentis que mes trois amants m'allongèrent avec précaution avant de s'écarter de moi.

Benn embrasse doucement ma gorge jusqu'à mon ventre avant de se relever et se rhabiller :

- Je te laisse avec Shanks et Crocodile, je reviens vite. Je vous la confie allez-y doucement elle est épuisée.

- Ne t'en fait pas le plaisir à bien des formes, on va faire ça en douceur, rétorqua Shanks.

- Benn… où… où vas-tu ? Haletai-je.

- Tu n'as pas notre endurance, résistance et constitution, je pense que tu as une petit baisse de régime car tu as faim, je te ramène quelque chose.

Je rougis, c'est vrai que quand j'y pense ma fatigue doit aussi venir de là :

- A tout à l'heure.

Je le vois se retirer, avant de revenir vers mes deux autres amants :

- Ariel chérie veux-tu qu'on utilise ceci ? Demanda Crocodile.

Il me présenta sous les yeux la bougie de massage, ça serait parfait, je regarde Crocodile et hoche la tête :

- Cela vous tente ? Demanda mon corsaire à Shanks.

- Il y a peu de chose que je n'aime pas dans le sexe et cela n'en fait pas partie, sourit Shanks.

- Alors c'est parfait.

Je vis Crocodile allumer la bougie et attendre un peu avant de m'en verser sur le corps, je me tendis sous la sensation de la chaleur.

Crocodile et Shanks étalent l'huile sur moi avec leurs mains avec des gestes lents et massant, jusqu'à ce que Crocodile m'attire et me m'allonge sur lui, ma poitrine contre son torse. Je le regarde perplexe et il tend la bougie à Shanks.

Je me tends quand je comprends que Shanks m'en met sur le dos, avant d'étaler l'huile et de coller son torse contre mon dos.

Je gémis et plus encore quand ils ondulent leurs corps contre le mien pour un massage peau contre peau, je me sens rougir et je vois Crocodile prendre mon visage avant de m'embrasser à pleine bouche. Je gémis de bonheur, je me sens bien :

- Vous me faites… tellement de bien…, chuchotai-je.

- Chut… ne dit rien… profite simplement…, susurra Shanks.

Crocodile m'enserre doucement dans ses bras et m'incite avec sa main à poser ma tête contre son torse et je me laisse faire, profitant de mon câlin. Dans le même temps Shanks dégage ma nuque de mes cheveux avant d'embrasser celle-ci, me faisant frissonner.

Je gémis, c'est indécent… toutes ces sensations voluptueuses, néanmoins je suis un poil tracassée :

- Vous ne vous ennuyez pas trop ? Demandai-je doucement.

- Hum ? Non, pourquoi cette question ? Demanda Shanks perplexe.

- J'ai ma petite idée sur la question, mais je préfère que tu nous dises le fond de ta pensée Ariel, répondit Crocodile.

- Hé bien... je ne m'occupe pas bien de vous...

Je les entends rire doucement :

- Ariel tu as le droit d'être fatiguée, Benn m'a pris vite fait à part avant qu'on arrive et il m'a dit que vous aviez eu déjà tous les trois un rapport, puis que vous aviez passé du bon temps avec trois autres personnes. Tu as le droit d'être fatigué Ariel et puis le sexe ne se résume pas qu'à de la pénétration, chuchota doucement Shanks.

- Parfaitement, moi je suis comblé de pouvoir juste prendre soin de toi et de ton corps. Ne te mets pas la pression et ne t'angoisse pas pour nous, je n'attends pas à ce que tu veuilles nous faire l'amour à tous les trois, continua Crocodile.

- D'ailleurs ôte-moi d'un doute, tu ne t'es pas forcée avec Benn, réalisa Shanks.

- Je pense que tu l'aurais vu si j'avais menti.

- C'est vrai aussi..., cela étant, ne t'inquiète pas, t'avoir dans nos bras, te câliner et caresser me suffit. Je ne veux pas parler au nom de Benn et de Crocodile, mais je pense qu'on partage tous les trois le même avis.

- Merci de me rassurer, c'est juste que je me sentais mal vis à vis de vous, j'aime bien aussi m'occuper de mes amants je suis comme vous.

- Tu es trop mignonne et adorable, sourit Shanks.

- Je vais finir par tomber un peu plus amoureux de toi mon amour, n'y pense plus. Tu me combles de bonheur et même là ton inquiétude pour nous est beaucoup trop mignonne.

Crocodile m'embrasse tendrement ma joue et Shanks c'est le cou :

- Ça chatouille, gloussai-je.

- Ma chérie, ma douce petite chérie, murmura Crocodile affectueusement tout en déposant des baisers sur mon visage.

- Tu m'étonnes que je n'arrive pas à négocier avec tes amants pour qu'il reste sur ce navire, tu es trop choupi, ça ne donne pas envie de te faire courir des risques.

Je sens Crocodile m'encercler dans ses bras de manière possessive et m'écarter un peu de Shanks :

- Pas touche à la belle, c'est non je reste à terre avec mon trésor !

Je ris de voir Crocodile si possessif et protecteur :

- Oh allez je promets de la protéger.

- C'est toujours non ! Cingla Crocodile.

Shanks nous pousse un gémissement désespéré :

- Il se passe quoi ? Demanda la voix de Benn qui revenait.

- Il tente encore de nous garder avec lui sur le Red Force, répliqua Crocodile.

- Shanks..., fit Benn sur un ton désapprobateur.

Benn tapota du pied sur le sol :

- J'ai passé des années à faire du baby-sitting, maintenant il va falloir accepter que je m'occupe de ma reine.

Je pique un fard, sa reine ?

- Hé ! Gémit Shanks qui n'a pas trop aimé l'image du baby-sitting.

Malgré cela j'éclate de rire, ils payent tous les trois et tous me fixent :

- Vous êtes trop drôles, soufflai-je en me reprenant.

- C'est bon de te voir sourire et rire, tient mon cœur je t'ai ramené de quoi te contenter, fit Benn en s'approchant.

Je me redresse et quitte les bras de Crocodile, non sans m'envelopper de couverture, car à être aussi peu active j'ai froid.

Je me lève, mais pas longtemps Crocodile me tire à lui :

- Où penses-tu aller ?

- Bah je ne vais pas manger dans ton lit...

Il pose sa main sur son visage et rit :

- Ce n'est pas un problème, soupira Crocodile en se reprenant. Reste-là, j'ai envie de te nourrir et eux aussi je pense.

Je zieute Benn et Shanks et ils hochent la tête visiblement très intéressés :

- Bon d'accord, souris-je.

Tous s'installent, j'ai Crocodile à ma gauche, Shanks derrière moi qui m'enlace et Benn à ma droite qui me présente un sandwich triangle :

- Celui-ci est à l'avocat, poulet et crudités.

Je croque dedans et c'est délicieux :

- Hum il est délicieux... mais tu as dit « celui-ci » il y a d'autres saveurs ?

- Petite gourmande va, rit Benn. Oui c'est le cas, j'en ai fait plusieurs pour un peu tout le monde et aussi pour être certain de te contenter. Cependant honneur aux dames. Tu en as un autre à l'avocat saumon...

- Je veux tester celui au saumon, coupai-je.

Tous rirent et Benn me présente le sandwich et je tape mon meilleur croc dedans, sous le regard amusé de mes trois amants :

- Tu avais faim ma pauvre, constata Benn presque désolé.

- Oui mais être nourris ça compense tout, souris-je heureuse.

Crocodile me présente une tomate cerise, je le regarde avant de m'en saisir et de la manger, gobant au passage ses doigts pour ne rien laisser :

- Pff tu étais vraiment affamée.

- J'ai contenté cinq... non six hommes différents ! Bien sûr que j'ai faim, me défendis-je. D'ailleurs, est-ce que je pourrais avoir un peu d'eau s'il vous plait ?

- Oui je m'en occupe, me fit Shanks.

Benn prépara un verre d'eau et le donna à Shanks qui me le présenta, je bois et cela me fait du bien :

- Tu te sens mieux ou tu veux encore un verre ? Me demanda Shanks.

- Cela ira, souris-je.

Je me blottis contre Shanks qui est ravi et j'ai Crocodile et Benn qui me présente la nourriture :

- J'ai l'impression d'être une princesse là à être nourrit de la sorte, je vais devenir pourrie gâtée, vous devriez faire gaffe, gloussai-je.

- Oh je pense qu'il y a peu de risque, coupa Benn. Allez mange belle Ariel, ne nous fait pas un malaise.

Toujours aussi doux et protecteur, mais je n'y résiste pas je fonds même, alors je croque dans les tomates cerises et les sandwichs qu'on me présente. Et je dois dire qu'ils sont bons, car ici le pain est fait maison, alors associé avec des tas d'ingrédients savoureux, c'est parfait.

Shanks me fait boire de temps à autre et je dois dire que je me sens revigorée.

- Je me sens mieux, fis-je après avoir bien mangé.

- Tu as de la place pour le dessert ? Demanda Benn.

- Toujours ! Un repas sans dessert ce n'est pas un repas.

Je les fais rire :

- J'ai fait au plus simple, j'ai fait une petite salade de fruit, me dit Benn en me présentant une belle coupe avec les morceaux de fruit.

- Miam ! Par contre… t'aurait pu oser quand même…

- Comment ça ? Demanda Benn qui ne comprenait pas.

Et je vis que ni Shanks ou Crocodile ne captaient, je cru bon de préciser le fond de ma pensée :

- T'aurait pu me ramener une banane je vous l'aurai mangé de façon tendancieuse juste pour vous provoquer.

Ils déglutirent tous, avant de mourir de rire :

- Je note pour plus tard, pouffa Benn.

- Si elle commence à dire des conneries, c'est qu'avoir mangé lui a refait le plein d'énergie, ricane Crocodile.

- Et je ne vais pas dire que des bêtises, si je suis pleine d'énergie ça veut aussi dire que je vais pouvoir faire plus de choses avec vous trois…

Je pose mes mains sur les pénis de mes deux hommes :

- Mais Ariel… je te pensais timide, murmura Shanks. Où est passé ta timidité ?

- Mais Shanks… je pensais t'avoir dit que je n'avais pas d'appréhension pour les relations charnelles, répondis-je amusé sur le même ton que lui.

- Tu nous cherches, dit-il.

- Hum laisse-moi réfléchir…

- Mais quelle mauvaise foi ! S'exclama Shanks hilare.


Et voilà ce arc se clôt.

Précédemment je vous avais donné un premier indice sur l'arc que vous découvrirez ce mercredi.

Le premier indice c'était : Histoire (avec un grand H).

Le second : 3

Quant au nom de l'arc il s'appelle...

Nan pas envie de le dire =D vous le découvrirez mercredi !

A mercredi !