En 2027, après des années de résistance acharnée, l'Ukraine a finalement succombé aux assauts incessants de l'armée russe. Les villes ukrainiennes, jadis florissantes, sont maintenant plongées dans le silence des ruines et des bâtiments désolés, témoins d'une guerre qui a déchiré le pays. Les dirigeants ukrainiens, en dernier recours, se sont exilés en Pologne, où ils tentent de mobiliser l'aide des pays occidentaux pour continuer la lutte sous d'autres formes.

Cette perte secoue le monde. L'OTAN et l'Union européenne sont sous le choc. La chute de l'Ukraine représente plus qu'une défaite stratégique : elle est perçue comme un revers idéologique, la victoire d'un régime autoritaire sur une nation démocratique. En réponse, un projet inédit naît parmi les nations européennes : la construction d'un mur le long des frontières entre la Russie et ses voisins, formant une zone tampon que l'on appelle rapidement "le Nouveau Rideau de Fer". Un no man's land militarisé, gardé nuit et jour par des forces armées de Pologne, des États baltes, de la Finlande et de la Moldavie, est érigé pour contenir toute expansion future de l'influence russe.

Ce mur est plus qu'une barrière physique : il est le symbole de la ligne infranchissable entre deux idéologies irréconciliables. L'Europe s'organise, se renforce. En 2025, la création de l'armée européenne marque un tournant. L'Europe ne souhaite plus compter uniquement sur l'OTAN ou sur les États-Unis pour sa défense