Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur

Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^

Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu

Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre

amusez vous bien!

Star light

Chapitre 9 :

Jacob avait beau être sur enthousiaste et confiant, les premières minutes, il s'accrocha fermement à Evan. La hauteur autant que la vitesse était impressionnante et lui donnèrent des suées. Et encore, Evan n'avait pas poussé son balais à fond ! Puis tout doucement, il avait levé la tête et ouvert les yeux, préférant admirer le paysage incroyable qui se livrait à lui. Il avait beau avoir vécu toute sa vie à Forks, c'était comme s'il la voyait pour la première fois. Il profita de l'expérience et pria même son « chauffeur » d'aller plus vite. Histoire de voir ce que son bébé en bois avait dans le ventre.

La sensation en vole était proche de celle qu'il ressentait sur sa moto. Lorsqu'il le dit au sorcier, celui-ci s'illumina d'autant.

« -Tu as une moto ?

-Ma sœur Rachel en avait une, elle m'a appris à en faire. Mais elle est partie avec quand elle a déménagé. »

De retour à la réserve, Jacob lui fit visiter le garage. Son repère. Là où son père lui avait appris à bricoler sa voiture et ou Rachel avait fait de même avec sa bécane.

« -Shawn adorerait avoir le même. Il a une passion pour les motos. Il a bricolé une Triumph Bonneville T120 de 59. Il l'avait bardé de sortilèges. Il en était complètement gaga. Je crois que ça lui manque de ne pas mettre les mains dans le cambouis...

-Il y a une casse pas loin, j'y ai déniché pas mal de truc pour la camionnette... Parfois, ils ont des motos, même si elles sont en très mauvaises état... Je pourrais l'y emmener ? »

Evan éclata d'un rire franc à cette idée, ce qui ravit le cœur du Quileute.

« -Tu ferais deux heureux ! Sebastian l'adore, mais il aime aussi pouvoir faire des potions tranquille, en bon ermite qu'il est... »

Soudainement, Evan se donna un air pincé, presque pédant, avec le menton en avant et l'œil critique. Sa voix se fit traînante, ce qui donna d'étrange frisson au change forme.

« -Mon cher, l'art noble et subtil des potions nécessite calme et précision. Ce qui est très loin d'être à la portée d'un griffon tel que toi... »

Il finit sa phrase en faisant un geste de la main, comme s'il repoussait un insecte particulièrement répugnant. Cela acheva Jacob qui éclata de rire, vite imité par l'imitateur.

« -Oh Frac ! S'écria Jacob. Qui parle comme ça ?!

-Dray, le cousin de Shawn, un peu le tien aussi et un ancien camarade de classe à moi. Il me transformerait en ingrédient pour potion s'il apprenait ce que je viens de faire.. Il a un ego qui frôle la stratosphère, la rancune tenace, un humour pince sans rire et une obsession pour les fringues que je n'arrive pas à saisir. On ne pouvait pas s'encadrer quand on était gosse... Mais une fois nos rivalités mise de côté, on est devenu ami. C'est le genre de mec à mettre le monde à feu et à sang pour ses proches... »

En entendant cette phrase, Jacob sut que c'était exactement ce que « Dray » avait fait pour lui. Qu'importe son petit air d'aristo, il était sûr de l'apprécier rien que pour ça et aussi peut être pour sa voix. Il n'avait jamais ressentit un truc pareil. C'était presque flippant !

« -Il devait passer Samhain avec nous, mais... Peut-être pour les fêtes de Yule... »

Jacob passa rapidement sur les fêtes païennes, pour aller directement au sujet qui l'intéressait.

« -Ses parents seront là aussi ? »

Evan soupira tristement et secoua la tête.

« -Son seul parent maintenant c'est Shawn et Sebastian qui est son parrain...

-Pourquoi ne vit-il pas avec vous dans ce cas ? »

Il se sentait terriblement curieux à propos de ce garçon, sans qu'il ne sache pourquoi. Misère c'était quoi ça ?! Evan le regarda étrangement, mi amusé, mi intrigué. Jacob ne posait jamais autant de question.

« -Ce petit génie est terriblement anglais. Il a refusé de venir étudier à Ilvermony, l'école de sorcellerie d'Amérique, et a préféré, je cite, « l'excellence à la française de Beaux Bâtons, que la rustauderie Yankee ». Lorsqu'il aura fini son cursus, en avance, oui il aime se challenger tout seul, il viendra étudier auprès de Sebastian pour passer sa Maîtrise de Potionniste. Personne d'autre ne saurait lui enseigner son art avec plus de virtuosité. Être le meilleur ou rien, c'est ça devise... »

C'était la première fois qu'Evan lui parlait de ses proches avec autant de facilité. Était ce parce qu'il se sentait assez à l'aise pour le faire? Parce que parler de lui ne le replongeait pas dans ses affreux souvenirs ? Ou parce qu'il osait lui demander plus de choses sur ce garçon aux allures aristocratiques qui suscitait tant d'intérêt auprès de son loup ? Est ce qu'il pouvait se permettre d'être aussi curieux à son sujet ? Il voulait dire que non, il n'avait pas le droit, mais son loup trépignait d'impatience au fond de lui. Et c'était troublant. Trop...

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Le lendemain Sirius et Severus attendaient qu'Harry les rejoigne dans le jardin pour mieux tenir la promesse de la veille. Severus avait préparé de quoi manger et avait tout mis dans une banane magiquement agrandi, qu'il s'évertuait à accrocher au cou de son amant devenu chien. L'exercice prenait des airs de supplice, tant l'animagus était surexcité à l'idée d'aller en balade. Tout en lui criait Jouer ! Jouer ! JOUER !

« -Paddy ! Le prévint le potionniste au bord de la crise de nerfs. Tiens-toi tranquille une micro seconde, par Merlin ! »

A l'annonce du fameux surnom, le susnommé arrêta de sautiller et de se tortiller le temps que son compagnon passe les lanières autour de son cou et ne boucle l'attache. Harry arriva sur ces entre-faits, encore un peu groggy de sommeil.

Sirius l'avait réveillé aux aurores en bondissant sur le lit comme un sauvage, lui malmenant les côtes et ce qui restait de ses abdominaux... Il s'était défendu à coup de traversin et s'était réfugié dans la salle de bain, sous les aboiements incessant de son parrain.

En le voyant sortir du manoir, Sirius bondit vers lui en jappant, menaçant de lui sauter dessus.

« -Plus un geste ! Sinon je te balances de la première falaise que l'on croisera ! »

Le lévrier écossais freina des quatre fers et s'assit promptement sur son derrière qui ne cessait de se trémousser.

«-Avant de t'en débarrasser, tu penseras à récupérer le picnic mon Poussin ? Ce serait gâcher... »

Le ton froid employé par « Monsieur », fit couiner Sirius, qui se recroquevilla par terre, en ce concentrant pour retrouver un peu de sefl control.

« -Bon chien, complimenta « Monsieur » avec un sourire en coin. A toi Poussin, transformes-toi que je te lances le sort. »

Harry acquiesça mollement, pourvu qu'il parvienne à ne pas montrer sa très légère appréhension à cette annonce. Puisque durant les essais de la veille, il avait plusieurs fois viré au fushia ou à l'anis, pour ne citer que cela. La métamorphose, ce n'était vraiment pas la partie de Severus. Mais nul ne pouvait être doué en tout... Il soupira discrètement et se métamorphosa. En quelques secondes, une panthère noire remplaça l'adolescent. Presque aussitôt, Severus prononça le sort qui changerait sa fourrure pour une au couleur locale.

Son poil vira d'abord au gris, puis au beige avant de prendre la teinte désirée : un taupe légèrement doré, similaire à la toison d'un puma. Si quelqu'un l'apercevait, il ne s'étonnerait pas, puisqu'on en croisait parfois dans la région. Ou en tout cas, plus souvent qu'une panthère noire.

Grisé par son instinct animal, bridé depuis des mois, Harry ressentit une bouffée d'enthousiasme, qui le fit bondir à l'unisson avec son parrain. Très vite, ils coururent vers la forêt. Avant qu'ils ne soient hors de portée de voix, le Serpentard s'écria :

« -Revenez défoulez et heureux ! »

Après quoi, il rentra se mettre au chaud. Un pumpkin spice latté, noyé sous la chantilly et la cannelle, accompagné de roulé qu'il avait préparé la veille, plus tard, il se dirigea vers son laboratoire d'un pas guilleret. Il aimait son homme plus que tout au monde, mais il était aussi ravit de ne pas l'avoir devant oui derrière lui pour le distraire. Il était connu pour sa rapidité d'action autant que pour l'exceptionnelle maîtrise de ses recettes. Et si la qualité restait immuable, son temps de travail, lui, augmentait. Car lorsque Paddy était là, il passait plus de temps à ravager son corps qu'à découper des ingrédients ou touiller des potions. Impensable !

Il avait une réputation à tenir ! Et il allait s'atteler à la tâche avec ardeur, il apprécierait d'autant plus d'être distrait par son amant ce soir...

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Edward allait pour s'installer à son piano pour mieux tromper l'ennuie, comme il le faisait souvent, entouré de trois couples ultra fusionnels, lorsque Emmett arriva vers lui, le saisit par la taille, avant de la câler sur son épaule, comme on balance un sac de pomme de terre.

Le rouquin hurla au scandale ! Exigea d'être relâché, sous peine de mort effroyablement lente et douloureuse.

« -Râles petit frère ! Je t'embarque, que tu sois okay avec ça ou pas ! Répondit le colosse hilare.

-Va te faire foutre ! »

Il s'apprêtait à rouer son frère de coups, histoire de lui apprendre la vie, qu'importe qu'il ne fasse pas le poids sur la distance, mais c'était sans compter sur les pouvoirs de son autre frère... La colère et la frustration refluèrent comme le ressac, le faisant soupirer de lassitude. Quelle sensation étrange d'être énervé sans toutefois y parvenir...

« -Traître, grommela-t-il en apercevant le visage amusé de l'empathe. C'est un gai tapant !

-C'est pour ton bien Edward.

-Ouais ! Y en a marre de t'entendre jouer des morceaux à en faire pleurer les pierres ! On va sortir entre mec ! Se faire quelque pumas et pourquoi pas quelque grizzlis... Les Dames font des emplettes et Carlisle est partit parlementer avec le nouvel Alpha de la meute... »

Fait étrange, puisque l'Alpha était encore un adolescent de tout juste 16 ans. Il avait beau être le fils de Billy Black et le descendant du dernier grand chef Quileute : Ephraïm Black, il avait déclaré après sa mutation, qu'il se sentait trop jeune pour prendre ce rôle. Il préférait attendre d'avoir au moins terminé le lycée.

Edward se demandait, et il n'était pas le seul, pourquoi il avait changé d'avis si subitement. De son point de vue, rien n'avait changé dans le vie quelque peu morne et routinière de Forks. Exception faite de l'arrivée de cousins au énième degré du dit Black. Une nouvelle famille atypique qui avait fait retaper un manoir victorien digne d'un film d'horreur et qui alimentait toutes les rumeurs.

Le couple d'homme faisait glousser les dindes et autres fan girl de la ville, lorsqu'il ne faisait pas grincer certaines dents. Ils étaient tous les deux d'un charme et d'une élégance certaine. Le côté Anglais, sans nul doute. L'un d'eux avait des airs de Monsieur Darcy et veillait farouchement sur l'intégrité de son amant, qui si il était tout aussi ténébreux, avait un caractère proche d'un gamin shooté au sirop de glucose. Quant au troisième membre de leur famille, personne ne l'avait jamais vu. Il vivait enfermé dans le manoir, probablement à chasser les fantômes, pour mieux tromper l'ennui. Les seuls à l'avoir vu étaient les membres de sa famille, dont le nouvel Alpha.

En ville et encore plus au lycée, tout le monde y allait de sa petite théorie sur la question, au point de donner la migraine au télépathe. Etait-il à moitié aussi beau que ses tuteurs ? Ou était il défiguré au point de ne pas vouloir être vu ? Etait-il agoraphobe ? Célèbre au point de préféré garder l'anonymat ? Atteint d'une maladie incurable ? Un geek préférant la vie virtuelle à la vie réelle ?

Le jour où il mettrait enfin le nez dehors, Forks allait se déchaîner ! L'engouement de la brumeuse petite bourgade, était pire qu'à l'arrivée des Cullen. Pourtant, cela n'avait en rien diminué l'intérêt de toutes les célibataires en mal d'amour de son « âge ». Il n'en pouvait plus des regards énamourés des petites jouvencelles pétries de fausses pudibonderies. Il avait atteint ses limites après les dernières tentatives de Kate, leur « cousine » d'Alaska., au point qu'il finisse par lui hurler ce qu'il avait mis 60 ans à reconnaître. Il aimait les garçons !

La blonde avait reculé comme s'il l'avait frappé, tandis que lui s'enfuyait dans la montagne, abasourdi par son propre aveux. L'Époque de sa transformation n'avait pas rendu facile la découverte de son orientation sexuelle. Entre dégout et incompréhension de lui-même, il avait préjugé des sentiments des membres de sa famille à cet égard. Préférant se tenir loin de leur pensées lorsque le sujet n'était qu'abordé, de peur d'y découvrir la même horreur...

Et pourtant, il n'aurait pas pu être plus loin de la vérité. Si Kate avait été choquée par sa déclaration, sa famille, elle, se doutait depuis longtemps de la teneur de ses tourments. Pour le rassurer sur leur sentiment, ils envoyèrent Jasper avec qui Edward avait une forte relation. L'empathe lui avait certifié leur soutient et leur amour indéfectible. Qu'ils allaient quitter l'Alaska, puis tout le monde n'en était pas capable. Qu'il ne devait pas avoir peur. Jamais ils ne pourraient le rejeter pour quelque chose d'aussi simple et naturelle qu'aimer un autre être. Ils espéraient tous qu'il rencontre au plus vite son compagnon, et qu'en attendant, ils seraient là pour lui, et avec lui. La preuve étant ce kidnapping...

Edward esquissa un sourire ému, emplit de reconnaissance.

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Harry et Sirius avait parcourut plusieurs kilomètres, ponctuant leur marathon de bagarres innocentes, de courses poursuites effrénées, notamment après un lapin, qui eu la peur de sa vie... Ils avaient sauté dans une rivière pour se rafraîchir, puis paressé au somment d'un promontoire rocheux nimbé d'un soleil hivernal pour sécher. L'insouciance régnait en maître sur cette belle journée.

Lorsque la faim fit gronder leur estomac, ils reprirent forme humaine et s'installèrent pour déjeuner prêt d'une cascade. Sirius sortit de la banane, une miche de pain frais, une épaisse tranche de fromage, un jambonneau, des œufs durs, des dips de carottes et de concombres, ainsi que quelques tomates, les fameux roulés à la cannelle et bien sûr de la bierreaubeure, Nectar des Dieux, boisson suprême, sans qui ce picnic n'aurait pas été le même.

Sirius fut ravi de voir son filleul manger de tout, même si en petite quantité, avec entrain. Aujourd'hui était définitivement un jour avec et cela le rendait d'autant plus euphorique.

Après s'être copieusement remplit la panse, le plus âgé fit une sieste, métamorphosé, sur les genoux du plus jeune. Celui-ci décida de profiter du moment pour croquer le paysage à l'aquarelle, qu'il n'avait pas manqué de préparé la veille au soir, et que Severus avait glissé dans la fameuse banane. Il rajouta un plaid sur son dos et bientôt on entendit plus que les ronflements bienheureux du lévrier écossais et le fortement du pinceau sur le papier. Un long intermède contemplatif qui fut interrompu par un étrange bellement. Sirius leva la tête, le oreilles dressées. Il renifla l'air et sa queue se mit a taper en rythme sur le sol.

Harry posa son matériel de dessin et se mit debout, vite suivit par le grand chien. Le bellement reprit, plus désespéré. Sirius jappa et fila entre les arbres.

« -Merde ! PADDY au pied ! Hurla Harry. »

En catastrophe, il fit un moulinet avec sa main pour que leurs affaires se rangent toutes seules dans la banane, qu'il accrocha prestement à sa taille, avant de foncer à la suite de son parrain. Il se faufila entre les arbres, slaloma entre les racines et les branches, en priant pour ne pas s'en prendre une en plein visage, ou ne pas se rétamer.

« -PADDY! Hurla-t-il à nouveau. PADDY REVIENS ! »

Harry jeta un regard affolé à gauche, puis à droite, hésitant quand à la direction à prendre. Devait-il se transformer pour retrouver son imbécile de parrain au flair ? Lorsqu'un bellement de plus retentit, suivit d'un jappement surexcité, il fonça dans la direction indiquée, manquant buter dans son « chien », qui venait à sa rencontre.

Sirius sautait dans tous les sens, encore plus exubérant qu'au matin, ce qu'il n'aurait pas cru possible.

« -Calmes toi, espère ce marteau ! Le rabroua-t-il de plus belle. »

Mais c'était peine perdu, tout trace de bon sens semblait l'avoir quitté ? Avait-il été présent un jour ? L'animal à ses pieds se tortillait, se roulait en tout sens, couinant comme un fou. Il le saisit par le cou, l'intima de nouveau au calme, en priant pour que la vingtième fois soit la bonne. Au milieu de cette pagaille, un énième bellement lui fit lever les yeux.

« -Oh ! Souffla le sorcier. »

Une forme brune, presque rousse, tacheté de blanc, se tenait là, recroquevillée et tremblante de froid et de peur.

« -C'est bon Paddy ! Oui, tu es un bon chien... Maintenant, assis grande folle ! Tu lui fais peur... »

Cette dernière phrase eut l'effet escomptée. Enfin !

Paddy se coucha au sol et ne bougea plus du tout, laissant Harry s'occuper de Bambi Troisième du nom.

« -Coucou petit bout... Tu es tout seul ?... Ou est ta maman ?... »

Comme s'il comprenait, le faon bêla tristement, brisant le cœur des deux animagus. Harry lança un sort de localisation qui n'aboutit à rien, malgré sa puissance magique, ce qui ne voulait dire qu'une chose : il n'y avait plus de maman à retrouver.

Après un soupire, le jeune sorcier envoya une vague de magie apaisante vers la petite créature. Une astuce que Charlie lui avait apprise et dont il servait lui même sur ses « pensionnaires ». Il le coupla avec un sortilège de chauffage. Presque aussitôt, Bambi III ne bêlait ni ne tremblait plus, somnolant presque, apaisé par la magie de son sauveur.

Durant toute l'opération, Harry continua de lui parler d'une voix douce. Sans geste brusque, il sortit le plaid de la banane et s'approcha, petit pas par petit pas., en priant pour que Sirius ne fasse rien de stupide. Mais il était tellement concentré sur leur nouvel ami que rien n'aurait pu le faire bouger.

Lorsque le petit fut à sa portée, il l'enroula dans le plaid et le souleva dans ses bras. Il lui caressa gentiment le haut de la tête et continuant de lui parler.

« -Ça va aller, tu vas voir. Je vais bien m'occuper de toi. »

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Edward était rapide. Plus qu'Emmett, mais serait ce suffisant pour arrêter un vampire en pleine chasse ? Il l'espérait de toute son âme, car si ce n'était pas le cas, Jasper s'en voudrait toute sa vie pour son geste. Il avait fait tellement d'effort pour combattre sa soif de sang humain... Commettre l'irréparable lui serait fatal...

Il se sentait responsable de n'avoir pas été assez vigilant. Trop pris dans sa propre tourmente et dans sa propre chasse pour remarquer la présence d'un jeune homme et de son chien non loin d'eux. Cette zone était pourtant connu pour son accès difficile, voir impossible.

Alors que ses sens étaient empli du sang de la biche qu'il venait d'abattre, il avait perçut les pensées de son frère. Sans attendre, il avait abandonnée le cadavre de sa proie et s'était lancée à sa poursuite. A défaut de suivre son odeur, lui suivait ses pensées, tournées vers le même objectif macabre.

Emmett le suivait à bonne distance, braillant des obscénités, comme pour se donner force et courage, car lui aussi souffrait de la faim, ce qui mettait à mal ses performances physiques. Le télépathe accéléra encore et put enfin bondit sur Jasper et le clouer au sol. Il l'empoigna avec force pour l'empêcher de bouger et de se ruer sur le jeune homme qu'il savait à quelques centaines de mètres devant eux.

Rendu presque fou par la soif, Jasper grogna et planta ses crocs dans le bras d'Edward avec une telle force, qu'il aurait put lui arracher, si Emmett n'était pas intervenu. Edward se retint de hurler de douleur. L'humain était trop prêt ! Il pouvait l'entendre murmurer, son cœur battre et soudain, son odeur emplit ses poumons, annihilant l'odeur du sang de sa proie.

Loin d'avoir envie de le vider de son sang, il eut l'irrépréssible envie de le protéger, mais pas pour épargner à son frère un crime... Il voulait mettre un visage sur cette voix... Une peau sur cette odeur... Un prénom sur le sentiment d'hyperattachement qu'il ressentait pour lui et qui prenait toute la place, aussi bien dans son cœur que dans son âme. Ceux-là même qu'il avait cru vide quelques heures à peine.

Une bouffée de tendresse et d'amour, presque de dévotion, lui ravagea le cœur... Il se sentait comme au porte du paradis et ne rêvait que d'y entrer en lui tenant la main. Mais il devait lâcher Jasper pour cela, transformant le paradis en enfer...

Non ! Il devait le protéger à tout prix ! Tant pis s'il ne le revoyait jamais. Au moins, il le saurait en bonne santé et c'est tout ce qui comptait. Il redoubla d'effort et enfin, ils purent éloigner Jasper.

Une dernière fois, il se saoula de la voix de son compagnon, pour en connaître la moindre note. Il emplit ses poumons de son odeur, pour être incapable de l'oublier et peut être un jour, réussir à le retrouver...

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Hello !

J'espère n'avoir pas été trop longue?^^

Ce chapitre est un peu une amorce pour les relations qui arriveront plus tard dans le récit, j'espère qu'il vous aura plus

N'hésitez pas à me faire des retours

A tres vite

Angel