Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur

Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^

Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu

Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre

amusez vous bien!

Star light

Chapitre 12 :

Lorsqu'Evan se réveilla ce fameux premier matin, Amber était roulée en boule contre ses jambes et Hedwige rentrait tout juste de sa nuit à chasser les mulots et stationnait juste au dessus de son oreiller, en attente de grattouilles bien méritées. Comme à son habitude, le jeune homme s'exécuta avec un sourire attendrit. Bien vite, Amber se rapprocha pour y avoir droit, elle aussi.

Il était encore tout groggy de sommeil, pas bien sûr de savoir comment appréhender sa journée. C'est une des raison, qu'il lui faisait aimer ces petits moments tendres et contemplatifs, qui ne lui demandaient pas de réfléchir à autre chose qu'à la douce présence de ses compagnes.

Lorsqu'il avait découvert la petite biche dans la chambre de son cousin, Jacob avait eu un pet d'esprit quelque peu suicidaire.

« -Il ne te manque plus que les lapins et les écureuils et je pourrais t'appeler Blanche-Neige. »

Evan l'avait regardé comme Sebastian regardait certains Pouffsouffles et le change forme avait eu le bon goût de frisonner, mais pas assez pour comprendre où était son intérêt. Ce qui ne saurait tarder...

« -Je te déconseille de m'appeler comme ça...

-Comme quoi ? Avait répondu le Quileute joueur. Blanche-Neige ? »

Evan avait à peine sourcillé, mais le sortilège cuisant lui, était partit claquer la cuisse de l'Alpha qui glapit de douleur.

« -Tu as osé ?

-Je peux recommencer, si tu as le moindre doute ? »

A la lumière de la douleur au moment de marcher -Bordel!- Jacob ne tenta plus le diable. Sage décision, qu'il apprit plus vite qu'un certain animagus, qui mit trois jours à pouvoir s'asseoir sans glapir de même...

Après plusieurs minutes de câlinage, Evan eut suffisamment d'énergie pour bouger ses jambes, et se traîner dans la salle de bain. Il prit son temps, appréciant l'eau chaude qui lui tombait sur le dos, malgré les bellements d'Amber de l'autre côté de la porte. C'est qu'il commençait à se faire faim !

Il sortit et s'habilla prestement, à la chaussette prêt, lorsqu'il ne put plus supporter ses récriminations. Il attrapa le faon, qui ne maîtrisait pas encore la descente des escaliers, ainsi que son sac de cours. Dans la cuisine les attendaient Shawn et Sebastian. L'un avec un biberon et l'autre avec une assiette de pancakes recouvert de sauce au chocolat et surtout un café serré, accompagnés de ses potions du matin. Amber se tortilla pour descendre des bras de sa maman de substitution. Evan la posa et elle se rua vers Shawn.

« -C'est la reconnaissance du ventre ! Se réjouit-il. On va passer une bonne journée tous les deux, hein mini Bambi ? »

L'animagus était complètement gâteux avec Amber, au point que Sebastian leva les yeux au ciel. Heureusement, il avait beaucoup de potion à réaliser aujourd'hui et il pourrait ainsi ne pas l'entendre gagatiser béatement. Evan lui, sourit tendrement, rassuré quant au sort de sa petite protégée. Elle aussi aimait passer du temps avec ceux qui lui donnaient à manger.

« -Comment se fait-il que tu sois plus mâture que lui en étant plus jeune, se lamenta faussement Sebastian. »

Evan rit doucement avant de s'attaquer à très petite bouchée à son petit déjeuné. Le cœur n'y était pas ce matin. L'angoisse lui tordait les boyaux.

Ses tuteurs connaissaient la chanson et n'insistèrent pas pour qu'il mange. Cela n'aurait servit à rien, à part rajouter du stress à l'angoisse, tout en saupoudrant le tout de culpabilité et c'était ce que tout le monde voulait éviter. A la place, Sebastian glissa un sachet en papier dans le sac d'Evan, avec à l'intérieur, une banane, un roulé à la cannelle et des energy balls. Bref, de quoi grignoter gentiment et emmagasiner de l'énergie en cas de besoin.

Pour finir, Shawn déposa le miroir à double sens, protégé par un coupon de velours devant son assiette de crêpes.

« -Le réseau est si mauvais dans le coin... Au moins avec ça, tu pourras nous joindre n'importe où !

-T-Tu l'as réparé ? Balbutia Evan. »

La dernière fois qu'il avait vu cet objet, il était au fond de sa malle, en petits morceaux. Soudain, une boule lui monta dans la gorge, suivit de prêt par une envie de pleurer, où se mêlaient joie, reconnaissance et mélancolie.

« -Oh 'Ry !

-Poussin ! »

Les deux hommes se précipitèrent comme un seul et pressèrent doucement l'épaule du plus jeune, pas certains qu'il accepte une étreinte plus importante dans son état. Mais il les détrompa en se plaquant contre le premier torse venu et en l'agrippant de toutes ses forces. S'en suivit un câlin sandwich qui distilla force, amour et protection à un Evan bien trop bouleversé.

Une fois qu'il eut repris ses esprits et essuyer ses joues ruisselantes, il fut temps de partir. Il caressa Amber une dernière fois, fit une accolade à son parrain, avant d'attraper son sac de cours et son mug de café entamé.

Le voyage se passa dans un silence reposant, presque méditatif. La conduite de Sebastian était toujours prudente et fluide, aussi pouvait-il se laisser aller. Il contempla le paysage bordé d'arbre, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans le centre ville, puis devant le lycée de Forks qui était une suite de bâtiments en brique rouge. Arrivé à quelques mètres, Sebastian se gara et coupa le moteur.

« -Veux-tu que je viennes avec toi ? »

Evan parut hésiter pendant un centième de seconde, avant de se raviser.

« -Tu as peur que mon merveilleux sens de l'orientation fasse encore des miracles ?

-S'il n'était pas aussi aiguisé que celui de ta mère, je ne m'en ferais pas... Le premier sort qu'elle a appris était pointe au Nord, pour ne plus jamais se perdre dans les couloirs de Poudlard...

-Il y a plus de panneau ici qu'à Poudlard, n'est ce pas ?

-Moui. »

Evan posa sa tasse dans le porte gobelet, saisit son sac, et prit une grande inspiration.

« -Je vais y arriver ! Déclara-t-il »

Il disait cela d'une telle façon que le potionniste ne sut pas si c'était pour se rassurer, ou le rassurer lui. Il pouvait bien dire de Paddy, mais il était à deux doigts de retourner au manoir avec son filleul sous le bras...

« -Je sais que tu vas y arriver ! »

Evan le gratifia d'un sourire un poil tordu, puis sortit de l'habitacle. Il se dirigea vers l'accueil d'une démarche qui se voulait aussi assurée que possible et qui faisait illusion, sauf peut être pour un Serpentard aguerrit. L'ancien espion resta là jusqu'à le voir disparaître complètement de son champs de vision. Une fois fait, il démarra au quart de tour. Il fallait absolument qu'il rentre s'enfermer dans son laboratoire pour brasser ses potions ! Pour ne pas penser...

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Sur le chemin pavé qui menait à l'accueil, Evan psalmodiait des encouragements comme on récite un mantra. Comme Sebastian l'avait déjà dit, il avait combattu des tas de bestioles capables de vous tuer, juste parce que vous aviez eu l'audace, ou le malheur, c'est au choix, de croiser leur chemin. Conduire une voiture, affronter le monde, ou des ados bourrés d'hormones, ne devrait pas être si insurmontable ? Et pourtant...

Il prit la peine de se regarder faire et sans nul doute, il aurait préféré être dans un nid d'acromentule à l'heure actuelle. Ses mains seraient moins moites, son cœur tambourinerait moins vite dans sa poitrine. Il aurait sa magie et son instinct pour l'aider, qui au contraire des gens ne l'avaient jamais trahi.

Ils étaient bien trop versatiles dans leurs inclinations et faire preuve de socialisation demandait trop d'efforts, surtout lorsque la déception pointait immanquablement le bout de son nez. Quelle vienne de lui ou des autres. Qu'importe qu'il se soit fait des amis à Forks, il en revenait toujours au même point : se confronter aux gens, s'ouvrir, être accepté, ou rejeté et souffrir...

Merlin, c'était si fastidieux ! Il voulait rentrer à la maison !

« -Tu comptes rester enfermé tout ta vie avec tes souvenirs, bons comme mauvais?Plus fidèles aux morts qu'aux vivants ? Que diraient-ils en te voyant ?

-Quelle importance ! Ils sont morts !

-Quelle importance de vivre avec eux dans l'ombre alors ?

-Je ne veux plus souffrir ! C'est trop j'en ai assez !

-Mon chat, avoir le cœur brisé c'est la preuve que tu as tenté quelque chose. Et pour guérir ce petit cœur il faut tenter à nouveau et faire confiance. »

Evan soupira

« -Confiance ? Souffla-t-il comme pour l'invoquer et ouvrit enfin la porte. »

la pièce était exactement telle que Sebastian l'avait décrite, Gladys Hewitt de même. Il s'avança droit sur elle, son plus beau sourire crispé aux lèvres. Il n'eut même pas le temps de se présenter ou de dire « Bonjour », que la secrétaire se redressait sur son siège. Elle zieuta derrière lui, mine de rien, dans l'espoir d'apercevoir son « Mr Darcy », peine perdue. Sans laisser paraître sa déception, elle accueilli Evan comme elle l'avait promis à son tuteur.

« -Bonjour ! Tu es Evan James, n'est ce pas ?! »

Le susnommé sursauta devant tant d'enthousiasme et acquiesça timidement.

« -Oui, c'est moi. Bonjour. »

Intérieurement Gladys s'extasia. Quel beau jeune homme, bien qu'un peu frêle. Il avait des yeux magnifique ! En plus de dégager quelque chose de magnétique, comme Mr Prince. De quoi tenir la dragée haute aux 5 mannequins qu'étaient les enfants Cullen.

Elle farfouilla avec énergie dans une pile de document dangereusement haute et qui semblait sur le point de se fracasser. Elle en sortit, victorieusement et sans le moindre éboulement, ce qu'elle cherchait, pour mieux le brandir sous son nez.

« -Voici ton emploie du temps et un plan de l'établissement. »

Le reste ne fut qu'un babillage ininterrompu, où elle prit soin de lui indiquer toutes ses salles de classes, en surlignant avec un feutre de couleur différentes, les itinéraires. En ponctuant le tout d'information sur la vie scolaire qu'Evan ne put retenir. Très vite, son plan ressembla à une œuvre abstraite multicolore dont il n'était pas sûr de pouvoir se servir...

Par dessus venait s'ajouter une fiche à faire signer à chacun de ses professeurs et qu'il devait lui rapporter à la fin de la journée.

« -Bienvenue à Forks ! J'espère que tu te plairas parmi nous ! Passe une bonne journée ! »

Était ce un vœu pieu ou un ordre ?

Il la remercia chaleureusement et se dirigea vers le bâtiment 3 pour son cours d'Anglais. Tout le long du chemin, il garda le nez collé contre son plan, dans l'espoir de ne pas croiser le regard d'un autre élève. Dans une petite ville, un nouveau venu ne pouvait décemment pas passer inaperçu, et il sentait un millier d'yeux le scruter avec un mélange de fascination béate et de curiosité malsaine. Il avait presque oublié l'effet que cela faisait d'être le centre d'une attention dont il n'avait que faire, mais qui le mettait mal à l'aise.

Au détour d'un couloir, il vérifia l'état de ses barrières mentales et magiques. Elles étaient toujours bien en place. Merci Merlin et les Quatre Fondateurs !

Il s'engouffra rapidement dans sa salle de cour et salua Mr Mason, qui se regarda d'un œil morne et lui répondit du bout des lèvres. Il signa négligemment sa fiche avant de lui donner la liste des livres au programme et de lui indiquer une place tout au fond de la salle. Là au moins, il ne subirait pas les regards inquisiteurs de ses camarades, ou l'espérait-il, mais cela aussi était un vœu pieu.

Lorsque la fin du cour arriva, il se résigna à déchiffrer son plan, lorsqu'un jeune homme dégingandé, à lunettes et cheveux noir se pencha vers lui armé d'un immense sourire.

« -Salut ! Tu es Evan ? Moi c'est Eric !

-Enchanté de faire ta connaissance, bredouilla-t-il pris au dépourvut. »

Il était bien le premier à oser lui adresser la parole et son enthousiasme lui en rappelait un autre. Il ne manquait plus qu'un flash d'appareil photo et se serait parfait.

« -Besoin d'un guide touristique ?

-Heu...

-Dis oui avant que les filles ne te mangent tout cru, le pressa-t-il dans un souffle. »

Evan jeta un œil autour de lui pour constater qu'il avait raison et s'empressa de se lever et de dire « oui ».

« -Génial ! C'est quoi ton prochain cours ?

-Français avec les terminales. »

Impressionné, Eric siffla avant de le conduire.

« -Impressionnant ! C'est pas commun... Comment ça se fait ?

-Je … j'ai une correspondante très capable et un séjour de plusieurs mois dans le sud de la France à mon actif.

-Cool !...Pas trop choqué par le changement de température ? »

Insidieusement, le reste des élèves faisait mine de s'approcher suffisamment d'eux pour saisir des brides de conversations. Evan en frissonna légèrement et fit de son mieux pour focaliser son attention sur son guide.

« -La pluie, le brouillard... Ca ne me dérange pas... J'ai vécu 6 ans dans un pensionnat en Écosse, d'où mon hâle naturel. »

Son blague était grinçante, si bien qu'il crut qu'elle était tombée à l'eau, mais Eric éclata de rire.

« -Excellent ! Cultivé et avec de l'humour ! Je mettrais ça dans le journal !

-Le journal?!...

-J'en suis le rédacteur en chef, si jamais tu es intéressé, n'hésite pas à …

-Non, non ! C'est... ! Ne parles pas de moi !... Dans le journal... S'il te plaît... »

Evan se sentait déjà comme une bête curieuse... qu'est ce que ça allait être après l'article ? Il sentait la panique le gagner, les mots lui échapper, sa respiration se raréfier, son cœur accélérer, jusqu'à ce que les néons se mettent à grésiller.

Eric fronça les sourcils devant cette étrange réaction. Il savait reconnaître les prémices d'une crise d'angoisse pour en avoir fait un certains nombres.

« -Auguste a parlé ! L'article est mort ! Je n'en parlerai plus... T'inquiète je te couvres !On aura qu'à trouver un autre sujet ! Genre... Les garçons qui rembourrent leur maillot de bain ? »

Evan eut un rire nerveux, puis finit par reprendre une respiration normale.

« -Merci, parvint-il à articuler d'une voix rauque.

-Pas de quoi !... Te voilà rendu !... On se dit à plus tard ?!

-Oui, a plus tard. »

Evan l'observa s'en aller pendant une longue minute, heureux d'avoir réussi à se faire comprendre avec si peu de verbalisation. Quelle idée de réagir si violemment à la seule mention d'un article dans le journal du lycée... IL tritura machinalement son pendentif et rentrant dans la classe à la suite des autres élèves.

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Comme à son habitude Rosalie s'apprêtait à faire son entrée dans la salle de classe de sa démarche de reine. Une attitude des plus efficaces pour réduire au silence tout les nuisibles qui souhaiteraient, ne serait ce que lui sourire ou lui jeter un coup d'oeil trop appuyé. Pourtant, ce matin, c'est elle qui perdit ses mots, tout autant que le contrôle de son corps, qui resta bloqué dans l'entrebâillement de la porte.

Son odeur, à la fois intoxicante et enivrante, lui piqua le nez avant qu'elle ne l'aperçoive. C'était entêtant, mais pas au point d'entrer en soif de sang. Tous les humains présents pouvaient aller se rhabiller. Rien que part l'odeur il les renvoyait au stade larvaire. Alors c'était cela un sorcier ? Car elle en était persuadée, le jeune homme dont tout Forks ne cessait de parler, échafaudant les théories les plus ridicules à son sujet, était là devant elle.

Sa démarche autant que sa posture se voulait assurées, mais il y avait une crispation dans son cou et ses épaules qui ne la trompèrent pas. Chaque fois que quelqu'un passait prêt de lui, il frissonnait imperceptiblement. Comme si l'aura qui émanait de chaque individu entrait en collision avec la sienne. Et quelle aura ! Elle était magnétique !

Evan, puisque tel était son nom ( tous les élèves le murmuraient depuis le début de la matinée), était charismatique, mais ne voulait ni ne savait en jouer. Ses émotions se lisaient sur son visage, d'avantage sur ses yeux. D'immenses yeux vert bordés de long cils. Une bée vitrée sur son âme d'écorché vif.

Il était mince, presque frêle, sans être dépourvu d'une légère musculature. Ses doigts étaient fins et délicats, quoique mouchetés de tâches de peinture. Un artiste. Qui par le plus grand des hasards se trouva installé à sa table par Me Legrand, leur professeur, très impressionnée par son accent et son niveau dans sa matière. Il avait rougit sous le compliment et était partit se faufiler à la place indiqué aussi vite qu'il le pouvait.

Le hasard pousserait-il le vis jusqu'à apporter le compagnon de son frère jusque dans son sillage ? Elle l'espérait tellement !

Une dinde quelconque se tourna vers Evan qui balbutia un « Bonjour » qui manquait de corps autant que de conviction. Cette vision de lui, semblable à un chiot qu'on aurait abandonné, lui fit l'effet d'une douche froide et elle se remit en marche. Elle s'installa à sa place avec grâce et son indifférence naturelle, en toisant la mécréante qui osait embarrasser son futur beau-frère. Oui elle en était sûr ! Personne ne pouvait l'en détromper !

« -Le cours c'est de l'autre côté Dickson. Laisse ceux qui veulent se cultiver intelligemment en paix. »

La voix de la vampire avait claqué, au point de faire se recroqueviller le dite Dickson, qui se réinstalla en couinant comme une souris.

« -Merci, souffla Evan avec reconnaissance. »

Rosalie lui fit son plus beau sourire, ce qui acheva de dissuader les autres de l'approcher sans son entière approbation. La Reine des glaces ne souriait jamais à personne, ormis son petit ami et ses frères et sœur, même si c'était plus rare pour cer derniers. Qu'elle ait un tel comportement ne pouvait signifier qu'une chose : Evan James était sacré ! Pas touche et Chasse gardée ! Le premier qui fait mine de l'approcher se fera mordre ! Car si elle était d'une beauté froide et racée, la blonde avait un caractère de chien.

« -La conversation est un art trop subtil pour certain, dit-elle en français. Peu savent lorsqu'il faut se taire. »

Evan papillonna des yeux et un sourire rêveur en contemplant sa sauveuse.

« -Dray l'adorerait, se dit-il. »

« -Rosalie, enchanté, déclara-t-elle en tendant la main.

-Charmé. »

Sous le coup d'une impulsion, qu'il ne s'expliqua pas, il saisit délicatement la dite main, pour l'effleurer plus que pour la baiser. SI elle avait put Rosalie en aurait rougit. Décidément, ce petit sorcier lui plaisait énormément. Elle avait hâte de lui présenter son frère. Ils seraient parfaits l'un pour l'autre, elle en était certaine !

Lorsque la fin de l'heure arriva, la vampire lui proposa de la rejoindre avec sa famille pour le déjeuner, s'il voulait être sûr de manger tranquillement.

Evan hésita un instant avant de répondre. Après tout, les vampires et les sorciers n'étaient pas censés se côtoyer, surtout si les deuxièmes figurent au menu des premiers. Mais les Cullen étaient hors catégories avec leur régime particulier. Quant au MACUSA, il leur avait laissé carte blanche à ce propos, connaissant leur capacité magique, il n'avait une qu'une seule exigence, la prudence avec les sorts de trop grande puissance, même pour se débarrasser d'un vampire qui aurait une fringale et ce temps que Dumbledore était à leur trousse.

La meute avait été plus circonspect, mais n'avait rien à dire non plus, tant que les Cullens ne violaient pas le traité, ce qui n'était jamais arrivé en plus de 200 ans. Jacob avait ajouté qu'il croyait en son jugement et que s'il parvenait à se faire des amis des Cullens, s'est que ces derniers en étaient digne.

« -Du moment que je ne suis pas obligé de les croiser trop souvent. Toi tu ne sens pas, mais ils puent ! C'est un enfer ! »

Quant à Rosalie, elle ne pouvait ignorer qu'il était un sorcier. Elle savait donc à quoi elle s'exposait. Il n'avait dons pas à lui rappeler les tabous Volturiens.

Tout cela mise à part, il n'avait pas été mieux de la matinée qu'en sa présence. Les autres élèves gardaient leur distance et c'était reposant. Alors pourquoi refuser ?

« -Tu es sûr ? Je ne voudrais pas m'imposer.

-Du tout, c'est avec plaisir. »

Ainsi le sort en fut jeté.

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Les deux heures suivantes, furent des heures de sport dans le gymnase qu'Evan n'eut aucun mal a trouvé tout seul. Le seul problème fut avec la discipline en lui même, car il n'avait jamais joué à rien d'autre que le Quidditch. Il mentit donc à moitié à son professeur en lui disant qu'il ne connaissait que le criquet.

« -C'est un peu le sport national, plaisanta-t-il. »

Histoire de ne pas le laisser sur le banc de touche durant toute la durée du cour, Tyler l'un des joueurs de l'équipe de football et de basket du lycée fut réquisitionner pour lui apprendre les bases du volley. L'athlète avait l'allure qui allait avec sa passion et le caractère enthousiaste qui allait avec. Il était ravit de jouer les coachs sportifs.

« -T'as une bonne détente et de bons réflexes ! Lui dit-il au bout d'un quart d'heure. J'aurais pas cru ça d'un joueur de criquet...

-Et encore, tu ne m'as pas vu avec une batte !

-T'es un marrant toi, s'esclaffa-t-il. »

Lors de la deuxième période, Evan eut tout le loisir de faire souffrir ses poignets et ses avant bras et fut plus qu'heurex de pouvoir aller déjeuner. Tyler lui proposa de squater sa table, mais il dût refuser.

« -J'ai déjà dit oui à Rosalie.

-Cullen ?! Bah mon cochon ! T'as bien raison, elle est plus sexy que nous autres !

-Je les préfères avec moins de poitrine, répliqua Evan énigmatique.

-Genre la petite Angela ? De l'équipe adverse ?

-Non, genre toi, … A plus beau brun ! »

Et il le laissa là, les bras ballants et la bouche grande ouverte, à se faire charrier par ses potes.

« -Tas une touche, mon vieux !

-Mais non ! Il plaisante !... Hein, qui plaisante ?... J'aurais rien contre, hein... Mais, moi j'aime les fortes poitrines... »

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Emmett était fier de sa petite femme, même si personne à part Edward ne savait qu'il l'appelait comme cela dans le secret de son cœur. Chacun s'accordait pour dire que Rosie jolie était asociale, caustique, souvent de mauvaise et facilement irritable. Sauf lui. Il la savait prudente, sélective, anxieuse de souffrir ou de voir souffrir des proches. Emmett en premier lieu.

Apprendre qu'une personne avait trouvé grâce à ses yeux, à fortiori un être humain, quoique sorcier, piquait sa curiosité. Il trépignait à son bras, tandis qu'ils se rendaient à la cafétéria avec leur fratrie.

« -Tiens toi bien, lui recommanda-t-elle pour la enième fois. Ne va pas me l'effrayer. Il n'est pas à l'aise avec les gens trop frontaux et les questions trop directes. C'est valable pour toi aussi Alice.

-Je serais sage promis ! Surtout s'il s'agit du compagnon d'Edward.

-Votre espoir est touchant, mais le hasard est une garce...

-Edward, souffla Rosalie. J'en suis persuadée.

-Laisse moi douter de tes intuitions, pria-t-il. »

La blonde soupira devant la lassitude et la mélancolie qui ne cessaient d'empirer dans le cœur du pianiste. Jasper pressa doucement l'épaule de son frère pour lui signifier son soutient. Edward le gratifia d'un pauvre sourire avant de s'échouer sur une chaise et de baisser la tête pour mieux se perdre dans la contemplation de son plateau repas.

Depuis leur chasse, plus rien n'avait de sens. En avait-il eu un jour ? Le monde était devenu gris, insipide, même la musique ne parvenait plus à l'égayer, ne serait ce qu'un peu.

Il était tellement perdu en lui-même, qu'il ne huma pas l'odeur du sorcier qui s'approchait timidement de leur table. Il avait cessé de respirer depuis longtemps, pourvu qu'il ne garde que Son odeur. Aussi, ce fut Jasper qui la reconnu en premier, puis Emmett.

« -Eddy ! Grogna Emmett pour le sortir de sa rêverie morbide. Edward, bordel ! Lèv... ! »

Il se tut après un coup de coude de sa chère et tendre. Sage, elle avait dit !

« -Bonjour, merci de m'avoir invité. »

La voix ! Sa Voix ! Seigneur ! Etait-il en train de rêver ?

« -Avec plaisir. Laisse moi te présenter. Voici Emmett.

-L'élan de ton cœur ?

-Le seul et l'unique !

-Alice et Jasper.

-Enchanté.

-De même !

-Et Edward...

-Rav... »

Le sourire d'Evan s'évanouit en une fraction de seconde lorsqu'il aperçut enfin le visage du télépathe. Jasper ressentit du jeune sorcier, une déchirure mortelle en son cœur qui le fit frémir et gémir, au point qu'Alice dût le soutenir. Aussitôt après, Edward fut happé par l'esprit du sorcier, dont les barrières mentales venaient de s'effondrer comme un château de carte.

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« -Tu es doué ! A ce compte là c'est du génie. A croire que tu as fait ça toute ta vie !

-Je ne suis pas si doué... Tu l'es plus que moi... Tu me donnerais quelques conseils ?

-Bien sûr ! Avec plaisir ! »

« -Beau Match Golden ! La prochaine victoire sera pour moi ! »

« -Tu n'es pas à Pré-Au-Lard ?

-J'ai pas d'autorisation... Et toi c'est quoi ton excuse ?

-Tu n'as pas d'autorisation. »

« -Tu as une de ces cotes !

-C'est le côté inaccessible qui leur plait.

-Je ne savais pas que tu étais avec quelqu'un...

-Je ne le suis pas... Je préfère les bruns aux brunes. »

« -Merlin, Golden ! J'ai eu tellement peur ! Une chute de trente mètres ! Ne me refais jamais ça !

-Sinon quoi ? Tu savais que mes potes on gravé mon nom sur ce lit ?!

-Sinon je t'embrasses à mort !

-Chiche ! »

« -Pourquoi tu m'appelle Golden ?

-Parce que comme le Golden Snitch, tu es rapide, petit...

-Hé !

-Et incroyablement brillant.

-N'importe quoi...

-Et que seul les meilleurs attrapeurs te voient. Te voient vraiment... »

« -J'aurais voulu t'inviter au bal, mais on nous aurait gâché la soirée, alors voilà... Notre bal perso, rien qu'à nous...

-Tu es fou !

-Ça te plait ?

-J'adore !... Mais tu devrais plutôt t'inquiéter pour tes pieds... »

« -Reste derrière moi !

-Non ! Va t'en ! Je t'en supplies va t'en !

-Pas sans toi Golden !

-Tues l'autre !

-Non ! Cédric ! »

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Ce défilement de souvenirs n'avait duré que le temps d'un battement de cœur, mais il était si intense qu'il aurait suffi à toute une vie.

« -Sors de ma tête ! Grinça Evan. »

Le télépathe n'eut même pas le temps de dire qu'il ne pouvait pas, qu'une vague de magie le percuta de plein fouet et le fit tomber. Malgré tout personne ne s'en rendit compte car autour du sorcier vrombissait sa magie. Un vent souffla dans la cafétéria, faisait crisser les fenêtres jusqu'à les fissurer. Elles ne tarderaient pas à exploser. Puis les néons grésillèrent de plus en plus fort jusqu'à exploser.

En une fraction de seconde l'enfer c'était déchaîné sur la petite ville de Forks et dans la cohue Evan s'échappa. Aucun des Cullen n'eut le temps de le rattraper ni de voir par où il allait. Quant aux membres du corps enseignant, ils ne remarquèrent sa disparition que bien plus tard.

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Hello !

Alors qui s'en doutait?^^

Ce chapitre a été long a démarré mais je suis contente du résultat, comme vous voyez les choses avancent et comme d'habitude, ça ne va pas être facile^^

N'hésitez pas à me faire des retours

A tres vite

Angel