Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur
Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^
Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu
Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre
amusez vous bien!
Star light
Chapitre 15 :
« -Il a peint tout ça ?!
-Oui, tout ça, Répondit Rosalie en souriant, attendrit de voir Edward scroler les photos qu'elle avait prise des œuvres d'Evan, avec sa permission. »
Le télépathe babillait sur son coup de pinceau, sa façon de jouer avec la lumière, ou d'apporter de la lumière. Il notait le moindres défauts, ou rattrapage, Repérait les fameuses proportions, parfois bancales et ses améliorations. Il décortiquait les palettes de couleurs, les techniques, les matériaux utilisés...
Il était assoiffé, tel Tantale. Il en voulait toujours plus, n'étais jamais rassasié. Il connaissait par cœur l'emplacement de chaque objet, meuble et biblo, jusqu'aux titres de tous les livres de sa bibliothèques, même ceux qui traitent de magie. Il était capable de redessiner les visages et les sourires qui peuplaient ses cadres photos, encore plus celui du jeune homme qui lui ressemblait tant. Il avait inspecté ses traits et épinglés toutes les différences avec les siennes.
Il plongeait régulièrement dans l'esprit de sa sœur pour voir Evan à travers ses yeux. Il était hypnotisé par cette façon qu'il avait de froncer les sourcils, jusqu'à la pointe de son nez lorsqu'il était concentré, ou la façon dont il soufflait sur une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, pour éviter de se mettre une énième tache de peinture sur le visage.
Il écoutait en boucle les chansons qu'il passait durant les séances de pause de Rosalie, cuisinait les pâtisseries et snacks que lui préparaient ses parrains, juste pour s'imprégner de l'odeur.
Il ne vivait qu'à travers toutes ses petites choses qui faisaient le quotidien de son compagnon, et trépignait à l'idée d'en apprendre d'avantage.
Etre simple spectateur, lorsqu'il rêvait de prendre part à la vie d'Evan, avait de quoi le rendre marteau. Au moins, il ne végétait plus de désespoir... Son obsession lui permettait de tenir le coup, d'avoir un but, l'empêchait de se ruer au manoir, pour supplier de le voir, lui parler, le sentir, le toucher... !
Par moment, il se regardait faire et se trouvait abjecte. Indigne de l'attention de son compagnon, s'il la lui accordait un jour. IL était comme un stalker, un camé en mal de coke ! C'était malsain, infâme ! Il en aurait pleuré s'il en avait été encore capable...
Dans ces moments, il ne devait qu'à l'intervention de Jasper de ne pas tomber dans l'apathie ou la rage destructrice. Il faisait de son mieux pour se dominer, mais ça devenait de plus en plus dur. Le manque le dévorait de l'intérieur, l'anéantissait comme il l'avait fait avec le canapé du salon, la gazinière, le mur de l'entrée, le chêne centenaire du jardin...
Sa famille le surveillait comme le lait sur le feu. Nombre de vampire serait devenu fou depuis longtemps à sa place, ou aurait cherché un moyen d'en finir. Combien de temps leur restait-il avant que cela soit le cas ?...
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Thanksgiving approchait à grand pas. Voyant l'occasion de changer les idées de tout le monde, Sebastian et Shawn avaient décidé d'organiser l'événement chez eux. Ils invitèrent les Blacks, père, fils et filles, les Clearwater, Julia, et un certain chérif Swan.
« -Je suis désolé de vous l 'imposer, mais il passera la journée tout seul. Sa fille ne vient plus le voir depuis qu'elle est assez grande pour dire « non ». Je ne le lui reproches pas ! Il n'y a pas grand chose à faire dans cette cambrousse pour une jeune fille qui ne connaît quasi personne, et qui préfère le soleil à la pluie... »
Les sorciers avaient accepté, sans condition, ni récrimination. De toute façon, Charlie Swan ne resterait pas toute la journée, puisqu'il devait prendre son service au commissariat en milieu d'après midi. Il n'y aurait donc pas à expliquer l'arrivée d'une Marseillaise par la cheminée du salon. Elle aussi travaillait, ce jour-là, comme quoi, pas de repos pour les braves, et les rejoindrait pour l'heure du goûter ou du dessert. Les grands repas, on sait quand ça commence, mais jamais quand ça se termine..
« -Tu la connaîs la fille du chérif ? Demanda Evan lorsqu'il fut seul avec Jacob.
-Isabella ? Si faire des gâteaux de boues en culottes courtes compte, alors oui. Pourquoi ?
-Elle ne vient jamais voir son père ?
-Non, plus depuis au moins quatre ans. C'est Charlie qui se rend à Phoenix pour Noël. Ils ne sont pas très proches. Bella était à peine sortit du ventre, que sa mère l'embarquait sous le bras en braillant qu'elle refusait de pourrir ici... Rajoute à ça le fait que ni l'un ni l'autre ne soit de grand bavard ... Ils sont de ceux qui souffrent en silence... Tu connais ça, n'est ce pas ? Rétorqua-t-il en un clin d'oeil. »
Evan rougit, mais acquiesça mollement.
Pour certaines personnes, les liens du sang étaient plus proches du fardeau qu'autre chose. Une chaîne biologique pour de parfaits étrangers. Cela, il pouvait le comprendre, surtout avec la famille qui lui restait... Mais que dire pour un homme à la vie simple et au cœur généreux, comme le chérif ? Lui qui avait prit de ses nouvelles, en apprenant pour sa « pneumonie », alors qu'ils ne s'étaient jamais vu, mais était un proche de son meilleur ami.
Il est malheureux de voir que beaucoup trop de gens se rendent compte trop tard de la valeur des choses, ou des relations. Il espérait que «Bella » n'aurait jamais à regretter ses choix... Mais il en doutait...
Jacob l'observait du coin de l'œil. Son visage était si expressif par moment, quant à ses yeux, n'en parlons pas... Qu'il n'avait pas besoin de dire ce qu'il pensait. Il était comme un livre ouvert.
Le change-forme soupira doucement et étira le bras. Il passa la main dans les cheveux brun et exerça une légère pression sur la base du crâne pour l'attirer à lui. Evan eut un léger sursaut, tant il était perdu dans ses pensées, mais se laissa faire sans rien dire. Il cala sa joue sur l'épaule réconfortante.
« -Je ne dis pas que tu ne dois te soucier de personne, mais soit sélectif, d'accord ? Charlie est un grand garçon qui aime aller à la pêche avec Harry, marger des burgers et mater des matchs sur l'écran plat en buvant des bières avec mon père. IL aime sa communauté et son travail... Ce n'est peut être pas la définition du bonheur pour une fille d'Arizona, mais c'est la sienne. Quant à sa solitude, on s'en occupe. Et pour Thanksgiving tu pourras participer. »
Evan hocha doucement la tête et se pelotonna un peu plus contre le Quileute, tandis que Tully Alford badinait avec portail sur l'écran en face de lui.
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Quelques jours avant l'évènement, la cuisine pris des airs de labo gastronomique. Shawn et Sebastian avaient un liste conséquente de plats à préparer, les loups mangeant chacun comme quatre, et même aidé de la magie, ce n'était pas une mince affaire. Evan tourna autour de la cuisine durant de longues heures, sous les coups de langues sentencieux d'un potionniste loin d'apprécier qu'il vienne mette son grain de sel la dedans. Il avait assez fait la cuisine pour les autres pour les trente prochaines années ! Il l'avait dit et redit ! Il n'avait pas autre choses à faire de son temps par Merlin !
« -Allez ! Pour une fois, supplia le jeune homme.
-Poussin, j'ai dit non ! On peut s'en sortir tout seul !
-En ne dormant pas la nuit, grommela Shawn. Pourquoi on a proposé un truc pareil déjà ?
-Paddyyyyyy ?! L'avertit Monsieur, l'œil sombre.
-Sev' s'il te plait ? On a qu'à dire que j'ai le droit pour les grandes occasions ?...J'aime ça et j'ai vraiment, vraiment vraiment envie de participer ! »
Evan lui fit ses yeux de chiot, Paddy de même... Salazar ! Il était cerné comme un preneur d'otage ! Il souffla vaincu... Si ça lui faisait plaisir...
« -D'accord...
-Oh Merci mercimercimercimerci ! »
Un câlin sandwich plus tard et ils étaient trois à éplucher, rôtir et pâtisser dans la grande cuisine.
En entrée, couronne de petits pains à la patate douce et camembert rôti, avec un velouté de champignons, de panais et de céleri rave, avec granola salé. En plats principale, la fameuse dinde rôti, et sa sauce aux airelles, des pommes de terres écrasées au four, avec burrata au pesto, rizotto à la courge butternut, épis de maïs grillés, haricots verts, petits pois et fondues de poireaux. Un gigantesque plateau de fromage et pour le dessert, pécan pie, pumpkin pie, carrot cake, tarte à la mélasse et banofee.
Heureusement, la table était grande !
Comme de coutume, Leah, Seth et Jacob vinrent au manoir après les cours et en profitèrent pour donner un coup de main, ou rapporter différents aliments, dont des truites pêchées par Harry et fumées par Sue, et des légumes cultivés à la Réserve. Sue vint aider Shawn à décorer l'immense salle à manger, dans laquelle ils s'étaient rassemblées lors de leur première réunion.
Lorsque ce fut le tour de la table, elle s'interrrogea.
« -Il n'y a pas deux couverts de trop ? A moins que j'ai mal compté ?
-C'est une surprise pour Evan. Avec tout ce qu'il s'est passé dernièrement, on s'est dit que ce serait une bonne idée.
-De qui s'agit-il ?
-Du père de son meilleur ami et d'un de ses frères. Ils arriveront demain soir, tout droit d'Amérique du Sud. »
En disant cela, Shawn eut un sourire triste. La grande famille Weasley n'en avait plus que le nom. Depuis la fin de la guerre, tous ses membres étaient dispersés aux quatre vents.
Bill vivait dans le Sud de la France avec Fleur. C'était grâce à eux et leur soutient qu'ils avaient pu fuir et demander de l'aide auprès du Ministère Français.
Les jumeaux s'étaient expatriés au Japon, avec leur boutique. Une des dernières idées de leur petit frère. Peu le savait, mais Ron cachait ses talents depuis la deuxième année, pour mieux soutenir son meilleur ami et berner les adultes qui n'avaient de cesse d'en demander toujours plus. Il était fin stratège, intrépide, loyal, mais aussi doués avec les chiffres. Ce qui n'était pas le cas de ses frères, plus artistes fous que génies incompris. Loin de vouloir entrer à l'école de Aurors, Ron voulait faire une école de commerce, afin de les aider dans leurs affaires, ce qu'il faisait déjà en faisant leur comptes.
Durant les mois d'été, il étudiait les tendances sur le net, grâce à une vieille machine bricolée par son père. Le Japon et sa façon de mêler l'ancien et le nouveau, dans une décadence parfois étourdissante d'ingéniosité, qui imprégnait autant la culture sorcière que moldu, lui avait tapé dans l'oeil. Il en avait parlé à ses frères en s'aidant de diagrammes et de vidéos, pour que ces deux zouaves se rendent compte de l'opportunité de cette exportation.
Aussitôt, ils le nommèrent actionnaire au même titre qu'Harry. Quel dommage que son esprit visionnaire ne l'ai pas protégé des machinations de Dumbledore ni du bras meurtrier de Voldemort...
Au moins, sa vision pour l'affaire de ses frères était sur le point de se réaliser, car les jumeaux cartonnaient au pays du soleil levant !
Percy était le seul à être resté en Angleterre. Il faisait partit d'un réseau qui agissait dans l'ombre pour mieux œuvrer à un changement nécessaire et urgent. Ils guettaient le bon moment pour renverser la situation et les prévenaient des attaques à leur encontre. C'est grâce à Percy, qu'ils avaient fuis inextrémis de Menton pour Forks.
Quant à Charlie, il avait quitté la Roumanie après s'être vu offrir une place de professeur en zoomagie à l'école de Castelobruxo, au Brésil. Il avait emmené son père avec lui. Le Terrier n'était plus ce qu'il était et refermait bien trop de souvenirs douloureux pour qu'il y reste. C'était certes précipité, la guerre prenait à peine fin, Molly venait tout juste de rejoindre ses plus jeunes enfants dans la tombe, Dumbledore l'avait supplié de rester ! On avait besoin d'homme comme lui pour redresser le pays ! Mais rien n'y avait fait... Il avait longtemps cru en ce vieil empli de fausse sagesse et avait bien trop de regret et de ressentiment à son égard pour faire ce que Percy faisait. Partir était la seule solution, pour vivre, ou survivre...
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Evan avait les mains dans la farine, de même que Jacob, avec qui il confectionnait les nombreux petits pains pour le lendemain. Ils s'évertuaient à les façonner sans en mettre partout,... peine perdue... Lorsque la cheminée émit un bruit caractéristique, qui fit se dresser le jeune sorcier. Une voix s'éleva et son visage s'illumina, avant qu'il n'abandonne son pâton, qui allât s'écraser mollement sur le dallage, en un « prout » peu ragoutant, et file dans le salon en quatrième vitesse.
« -Evan ? S'enquit Jacob interloqué en le suivant, curieux de ce brusque revirement. »
Lorsqu'il arriva dans le salon, il le découvrit dans les bras d'un homme aux cheveux roux, méchés d'argent, dont les yeux baignés de larmes, étaient griffés de rides, signes que d'ordinaire, il souriait beaucoup. Cet homme, il le connaissait pour être présent sur les photos d'Evan, mais il ne connaissait pas son nom. Il n'avait de cesse de bercer Evan et de murmurer :
« -Mon garçon... Mon cher grand garçon... »
Evan pleurait tout autant, submergé par l'émotion et enserrait sa taille à lui en broyer les côtes.
Une gerbe de flammes vertes plus tard, et un autre rouquin sortit de l'âtre. Celui-là, il n'était pas sur les photos, mais au vue de ses traits, il était le fils du Monsieur. Son visage était moucheté de tâche de rousseur et mangé par d'immense yeux bleus marine. Il avait une cicatrise sur le menton, et une autre à l'arcade sourcilière qui lui donnait un air de guerrier, en plus de sa carrure de nageur olympique et de la fossette sur la joue gauche qu'il arborait en souriant.
Lorsqu'il l'aperçut Evan éclata d'un :
« -Charlie ! »
Tonitruant avant de lui sauter dans les bras.
Ainsi c'était lui le fameux dragonnier ? Seigneur ! Il ne le pensait pas si vieux ! Combien d'années avait-il de différence avec Evan ?
A les voir ainsi enlacé, le grondement dans son estomac s'intensifia et il préféra s'éclipser de peur de bouffer du dragon. Il abandonna le pâton qu'il avait encore dans les mains et se réfugia dans un recoin du cellier. Là, il espérait avoir le temps de se calmer avant d'être découvert.
C'est là que Leah le découvrit, quelques minutes plus tard, alors qu'elle revenait de Port Angeles avec la commande de fromage de Shawn. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle regrettait amèrement de le lui avoir proposé ! La voiture de sa mère empestait le marouale, le bris, le camembert et le roquefort, pour ne citer qu'eux. Ou était-ce son flair de loup qui n'avait pas apprécié ces mets délicats ?
Ils avaient beau être soigneusement emballés et disposés dans une glacière, elle avait dut rouler les fenêtres ouvertes pour ne pas mourir asphyxiée !
Habituée des lieux, elle passa directement par le garage, pour se débarrasser des bombes nucléaires qu'elle transportait, directement dans le cellier, en priant pour qu'elles ne lui explosent pas à la figure avant...
Elle alluma la lumière et découvrit, recroquevillé dans un coin à souffler trop fort et trop vite, pour essayer de calmer ses instincts, son Alpha.
« -Jake ? Qu'est ce que tu fais là ?
-Rien, grommela-t-il. Tout va bien, je gères... »
Sa Bêta fronça les sourcils avant de ranger rapidement les fromages dans un placard magique que lui avait indiqué Shawn. Une fois le plus gros du danger écarté, elle se planta devant Jacob et se cala contre un pan de mur, pour mieux attendre qu'il est finit de « gérer »
Dans la maison, elle entendait des voix jusqu'ici inconnu au bataillon, mais qu'elle se doutait être les invités surprises dont lui avait parlé sa mère.
« -Les Weasley sont là ? Demanda-t-elle distraitement. »
Un grommellement de plus lui répondit.
« -C'est pour leur laisser de l'espace que tu te planques, ou y a autr'chose ?
-Tu avais compris toi ? Que Charlie était aussi âgé ? »
La hargne dans la voix du jeune Quileute et le grognement qui passa malgré lui la barrière de ses lèvres, la firent tiquer d'avantage. Quelqu'un n'était-il pas en train de faire un déni cosmique ?
« -Âgé ? C'est à dire ?
-Ils ont au moins 6 ans de différence ! »
7, mais qui tenait les comptes.
« -Deux, trois ans à la rigueur j'aurais compris, mais là ! Bordel ! Evan est même pas majeur !
-J'ai pas l'impression que Evan ce soit sentit forcé... D'après Dray, je cite : « Saint James aime lorsqu'ils sont plus vieux ! Et il aime montrer qu'il en veut ! Notamment en glissant sa main dans le pantalon d'un dragonnier, au détour d'un couloir... »
-Mais je veux pas savoir ! Brailla Jacob en se bouchant les oreilles.
-Tu veux pas savoir, mais tu fais une crise existentielle planqué dans une cave, dans le noir. C'est assez contradictoire...
-Je sais que je n'ai pas la bonne réaction ! Evan est assez grand pour savoir ce qu'il fait ou veut, ou avec qui... Mais...
-Mais ?
-Je ne sais pas...
-J'aurais bien une idée, mais je ne suis pas sûr que ça te plaise...
-Vas-y shoot !
-Tu es jaloux. »
Jacob fut tellement soufflé, que sur le moment, il ne trouva rien à redire, avant de s'insurger ! Il avait une emprunte qui vivait quelque part au fin fond des Pyrénées !
« -Peut être, mais tu ne t'es pas encore imprégné que je saches. Qu'est ce qui t'empêche d'avoir un crush sur Evan ?
- T'es pas bien !? J'ai pas de crush sur Evan !
-Je t'avais dit que ça ne te plairait pas... »
A ces mots, elle se décrocha du mur et sortit de la pièce pour rejoindre les autres dans le salon.
« -Apprends à parler à ton emprunte avant de venir donner des leçons !S'écria Jacob.»
Avant de fermer la porte et d'éteindre la lumière, Leah se tourna vers lui et le toisa, l'oeil froid.
« -Ne joues pas au connard avec moi Black, tu vas perdre... »
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Jacob pouvait jouer au connard, mais il était loin d'avoir tord. Depuis qu'elle s'était imprégnée, Leah cherchait désespérément un moyen de parler avec Julia sans y parvenir, incapable de savoir comment s'y prendre, trop dépendante de ce que voudrait ou choisirait la psychomage.
Elle finit par se donner de l'élan juste avant de rentrer chez elle après le repas et la soirée de Thanksgiving. Ils avaient joué tous ensemble, au charade, à la bataille explosive, certain avait la salle de billard nouvellement restaurée à l'étage près de la bibliothèque, d'autre avaient joué aux jeux vidéos que Seth avait rapporté. Elle avait jeté de multiples coups d'oeil à Jacob, qui avait rongé son frein toute la soirée en avisant les regards appuyés et les gestes parfois équivoques d'Evan et Charlie. Ce qui lui avait permis de prendre une revanche rapport à ce qu'il avait osé lui balancer... Bref, une excellente soirée, pleine de rires et de bonne nourriture, mais peu propice à une conversation.
Julia allait se rendait dans la chambre qu'on lui avait préparé pour y passer la nuit, il était trop tard pour retourner au MACUSA avant de rentrer chez elle, flemme ! Lorsqu'elle l'attrapa dans un couloir.
« -Julia ?
-Mais c'est qu'elle parle ! S'extasia Julia amusée. Qu'est ce que je peux faire pour toi, beauté gracieuse ?
-Je...J'ai...vous...
-Oui ? »
Leah avait du mal à la regarder en face, qu'importe qu'il n'y ait aucun signe d'agacement dans sa voix. Elle pouvait même percevoir un sourire engageant. Et c'était justement ça, qui ne la rassurait pas. Ce sourire allait disparaître une fois qu'elle aurait articulé sa phrase.
« -Mon emprunte...
-... ?
-C'est vous... »
Julia émit un son étranglé, proche du couinement de souris. Leah se pressa d'ajouter.
« -Ça veut pas forcément dire ce que vous croyez !
-Je sais, ma belle. Crois moi je sais. »
Le destin avait un drôle de sens de l'humour ! Elle avait fait sa thèse sur le sujet des âmes sœurs magiques et de leur implication sur la magie et la psyché , de la créature en générale et de leur compagne ou compagnon. Elle savait donc très bien que toute la relation s'articulerait autour de ses propres besoins et de ses envies. Que Leah se conformerait naturellement à tout ce qu'elle était pour devenir la partenaire idéale, l'amie idéale, etc... En fonction de ce qu'elle attendrait. Qu'elle deviendrait le tout, le centre de gravité de la Quileute.
Ça avait quelque chose de grisant et de rassurant d'avoir quelqu'un fait exclusivement pour vous et inversement, qui évoluera avec vous, dans la même direction, mêlant passion, tendresse et harmonie. Mais c'était aussi un peu injuste, parce que la pauvre allait subir avec abnégation tout son baguage émotionnel et si elle n'en faisait pas étalage, c'est qu'il y avait une raison...
« -Est ce que tu as seulement une idée du panier crabe dans lequel tu vas foutre les pieds ?! Quand les gens me voient pour la première fois, ils font une tête de 6 pieds de longs à cause de mon sens esthétique capable de provoquer des crises d'épylepsie ! C'est encore pire quant ils voient mes tatouages ! Et je parles même pas de quand j'ouvre la bouche ! Parce qu'avec mes référence à moitié geek et mon humour à trois balles, j'en ai fait fuir plus d'un ! Y a la moitié de ma famille qui pense que je suis la réincarnation de l'antéchrist depuis qu'ils savent que je suis une sorcière ! J'ai arrêté de parler au tiers restant depuis que j'ai fait mon comming out, vu les commentaires que j'ai osé entendre !... Si je suis très douée pour voir les sociopathes et autre spécimens du genre qui s'approchent des autres, pour moi c'est tout le contraire !A croire que je collectionne les dingues dans mes relations intimes ! Du coup pour palier à ce désert social, j'ai une mère hypra contrôlante et invasive ! Je fais de mon mieux pour lui poser des limites, mais à cause de son immaturité émotionnelle c'est du domaine de l'impossible ! Et le pompon sur la Garonne y a quand même un Océan qui nous sépare, et que j'ai bien entamé ma trentaine... Alors oui, je sais les sorciers ne vieillisse pas aussi vite que les non magiques, mais quand même... Du coup, c'est quoi ton âge ? »
Abasourdie par le flot de parole qui venait de sortir de la bouche de son emprunte, Leah mit quelques secondes avant de réagir.
« -Je viens d'avoir 22 ans. »
Julia se mit à chouiner. DOUZE ANS ! Elle venait de se prendre DOUZE ANS dans la figure !
«-Le mieux serait de... »
Leah arrêta de respirer, s'attendant a être repoussé, encore...
« ...commencer par un café, non ?
-Un café ? Balbutia la change forme en la fixant de ses yeux ronds.
-L'Amérique c'est bien le berceau de Starbucks ?
-Le plus proche est à Port Angeles.
-Ca fera deux alors...
-Deux ?
-Première fois. Pour le transplanage et le rencard avec une fille ? Je me trompe ?
-Heu...non.
-Demain 9h00 ? »
Hello tout le monde
Et voilà un chapitre de plus, j'espère qu'il vous a plu?
Merci à Marie pour ses commentaires, j'espère que la suite te plaira tout autant^^
Je vous dit a bientôt j'espère^^
Angel
