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Edward m'emmena jusqu'à sa voiture, Angela et Alice avec nous, tandis qu'il me guidait lentement.
"Comment est-ce arrivé ?" demanda-t-il. "Tu as trébuché ?"
Je commençai à secouer la tête mais même bouger un peu me faisait mal. "Non. Quelqu'un m'a donné un coup de coude."
Les yeux vert foncé se plissèrent. "Quelqu'un t'a poussé exprès ?" demanda-t-il.
Comment pouvais-je le savoir ? "Peut-être ? Peut-être que quelqu'un était juste pressé et ne s'en est pas rendu compte."
"Je pense qu'elle l'a fait exprès," intervint Alice.
Elle ? Oh, merde.
"Qui elle ?" demanda Edward, sa voix devenant plus dure. "C'était Tanya ?" ajouta-t-il, exprimant exactement ce que je pensais.
"Non. Je connais Tanya. C'était une fille blonde que je ne connaissais pas," nous dit Alice.
Edward poussa un soupir. "As-tu vu autre chose ?" demanda-t-il à Ali, adoucissant sa voix parce qu'elle pleurait toujours à cause de ma blessure.
"Je ne pense pas. Je suis désolée, Bella !" gémit-elle, en passant ses bras autour de ma taille. Elle était définitivement beaucoup plus douce que d'habitude, mon poignet et moi apprécions cela.
"Ce n'était pas de ta faute, ma puce. Je suis juste contente que tu ne sois pas tombée aussi," l'assurai-je. Je jetai un coup d'œil à Angela, qui avait l'air presque aussi bouleversée que ma sœur. "Peux-tu la ramener à la maison ?"
"Je viens avec toi ! Tu es blessée, je ne te quitte pas !" Alice me regarda, même si des larmes coulaient sur son visage.
"Ali, il est tard et tu dois rentrer à la maison. Papa t'attendra." Merde. J'avais besoin de lui en parler mais j'allais attendre. Il m'aurait amenée à l'hôpital avant que je puisse finir de parler. Je laisserais Alice lui en parler.
"Papa voudrait que tu ailles à l'hôpital," m'informa-t-elle, bien sûr.
"Dis-lui juste que je l'emmène chez mon père. Il comprendra," dit Edward.
Angela passa son bras autour d'Alice. "Viens, ma belle. Ben et moi allons te ramener à la maison, et quand nous serons arrivés, nous pourrons manger ta glace. Je pense que nous le méritons."
Ali avait l'air déchiré mais je lui fis signe d'aller avec Angela. "Je serai bientôt à la maison."
Elle se tourna vers Edward. "Tu promets que tu t'occuperas d'elle, même si elle doit finalement aller à l'hôpital ?"
Il s'accroupit devant elle. "Je te le promets, Cat. Elle sera complètement guérie quand je la ramènerai à la maison. Tu as ma parole."
"D'accord." Elle tendit la main et le serra dans ses bras, et même si mon poignet me faisait très mal, c'était vraiment doux de le voir lui rendre son étreinte. Ils chuchotèrent tous les deux pendant une minute avant qu'elle ne se retire et lui sourit. "Bien."
"Appelle-moi quand tu auras un diagnostic," me dit Angela, ou peut-être à Edward. Quoi qu'il en soit, nous étions d'accord.
Ali et elle se dirigèrent vers sa voiture pendant qu'Edward m'aidait à monter dans la sienne.
"Tiens bien ton poignet," me dit-il en mettant la ceinture pour moi.
Je le tins contre moi pendant qu'Edward courait pour monter dans sa voiture. Il la démarra et s'éloigna très rapidement. C'est alors que je remarquai qu'il portait toujours sa tenue.
"Tu ne t'es pas changé."
"Ni douché. Désolé pour ça." Il m'envoya un petit sourire. "J'étais plus préoccupé par le fait de te rejoindre. Tout ce que j'ai fait, c'est enlever mes rembourrages."
Il était si gentil. Il était là, en sueur et dégoûtant - mais toujours sexy - m'emmenant dans l'un des derniers endroits où il voulait probablement aller. Le meilleur petit ami du monde.
"Merci de faire ça. Je sais que ce n'est pas facile pour toi."
Il posa sa main sur mon genou. "Je ferai n'importe quoi pour toi. Ne t'inquiète pas pour moi. Je vais bien."
Mais j'entendis la tension dans sa voix et je me sentis mal à ce sujet. Pas au point d'être prête à aller à l'hôpital cependant. Et j'avais voulu réunir Edward et son père mais ce n'était certainement pas comme ça que je voulais m'y prendre. Pas du tout. Je me rattraperais auprès de lui.
Nous nous arrêtâmes devant une maison qui n'était pas si différente de celle dans laquelle vivait Edward. Elle n'était qu'à quelques pâtés de maisons de la maison d'Edward également. Il la regarda pendant un moment avant d'éteindre la voiture et de sortir.
Il m'aida à descendre de la voiture, encore une fois en étant si gentil avec moi que j'avais envie de pleurer. Mais je ne me laissais pas faire. Nous allâmes à la porte et Edward frappa doucement. Quand je lui lança un regard, il haussa les épaules. "Ils ont un bébé."
C'est vrai. Son petit frère qu'il ne connaissait même pas. C'était tellement triste.
Comme personne ne répondait, il sortit son téléphone de la poche de sa veste. "Je l'ai pris quand Angela m'a dit que tu étais blessée. Je savais que j'aurais besoin de mes clés pour t'aider."
Ouais. Le meilleur petit ami du monde. J'avais tellement de chance.
"Papa. Je suis devant ta maison. Ma petite amie s'est blessée au poignet et a besoin qu'on le soigne." Il s'arrêta quelques instants, écoutant ce que son père disait en réponse. "Ok. Merci."
Quelques secondes plus tard, la lumière du porche s'alluma puis la porte s'ouvrit et le père d'Edward apparut. Carlisle Cullen ressemblait beaucoup à son fils, ce qui signifiait qu'il était très attirant. Edward ressemblait à sa mère en termes de colorimétrie mais sa taille, sa carrure et son visage étaient assez similaires à ceux de son père.
"Edward !" La façon dont son visage s'illumina à la vue de son fils aurait pu me faire sourire si je n'avais pas eu mal.
"Papa." Mon Edward n'eut pas la même réaction en voyant son père. Il garda un visage plutôt stoïque. "Voici Bella. Elle est tombée dans les gradins et s'est blessée au poignet. Nous pensons qu'il est cassé."
"Salut Bella. Je suis ravi de te rencontrer. J'aurais aimé que ce soit dans d'autres circonstances. Je serais heureux de te voir mais si c'est cassé, nous devrons t'emmener à l'hôpital pour que je puisse faire la radio et te mettre un plâtre."
Je commençai à secouer la tête à nouveau tandis qu'Edward m'entourait de ses bras. "Chut Bella. Tout ira bien. Rien de mal ne t'arrivera. Je te le promets."
J'enfouis ma tête dans son épaule, sans me soucier le moins du monde de la sueur. Edward sentait bon pour moi de toute façon. Il murmura quelque chose à son père tout en me caressant le dos.
"Ok. Fais-la entrer."
Nous entrâmes dans le salon et je remarquai immédiatement tout le matériel pour bébé. Il y avait un parc, un tapis et un de ces engins dans lesquels on met l'enfant pour qu'il puisse marcher sans se blesser, une balançoire… c'était le paradis des bébés ici.
Edward me conduisit vers un canapé gris moelleux et je m'assis pendant que son père s'excusait pour aller chercher sa trousse médicale.
"Mon père va appeler le tien et obtenir la permission de te soigner."
Pauvre papa. Il allait paniquer à l'idée que je sois blessée. Je me souvenais de sa panique quand Rose s'était foulé la cheville lors d'un accident de luge à Thanksgiving. Ils étaient allés aux urgences, alors que j'étais restée à la maison avec Alice. Je n'avais pas mis les pieds dans un hôpital depuis la mort de ma mère et j'avais prévu de continuer sur cette lancée ce soir, merci beaucoup.
"Ok. Ne le laisse pas m'emmener à l'hôpital."
Edward soupira en s'accroupissant devant moi. "Et si ton poignet est cassé ?"
Je secouai mon épaule droite pour hausser les épaules car utiliser ma gauche me tuerait probablement.
"Peut-être qu'il peut le réparer avec ces anneaux en plastique là-bas ?" suggéra Edward, faisant un geste vers les jouets pour bébé, et oui, me faisant rire malgré moi.
"Le rouge est ma couleur," répondis-je tandis qu'Edward secouait la tête et me souriait.
"Qu'est-ce que je vais faire de toi ?"
Eh bien, maintenant. C'était une très bonne question. "Je peux penser à plusieurs choses."
Ses magnifiques yeux verts s'échauffèrent. "Bella…"
"Quoi?" J'essayai de garder ma voix innocente mais nous savions tous les deux à quoi je faisais référence. J'étais juste contente d'avoir Edward comme distraction. La douleur était très présente mais c'était beaucoup plus facile à supporter quand le plus beau garçon du monde était devant moi.
"On ne commence pas quelque chose qu'on ne peut pas finir ce soir."
Je commençai à répondre quelque chose sur le fait qu'il deviendrait mon infirmière attentive mais son père revint, vêtu maintenant d'un jeans et d'un T-shirt, ce qui était bien. Une robe serait un peu distrayante. Je me tendis en voyant le sac noir et Edward s'écarta et s'assit à ma droite, prenant ma bonne main dans la sienne.
Le Dr Cullen était assis de l'autre côté, posant son sac par terre à côté de lui, hors de mon champ de vision, ce qui était bien.
"J'ai appelé ton père et j'ai obtenu la permission de te soigner. Il a fallu quelques mots pour l'empêcher de monter dans sa voiture avec les gyrophares."
Je poussai un gémissement. Je le savais.
"Je pense qu'il est probablement en route, de toute façon."
C'était probablement vrai. "Désolée pour ça."
"Ce n'est pas du tout un problème. Je suis content que tu sois venue me voir." Même s'il me regardait, nous savions tous que ces mots étaient destinés à son fils.
"D'accord, Bella. Je vais regarder ton poignet maintenant. Je serai doux, je le promets."
J'acquiesçai et enfouis ma tête dans le cou d'Edward pendant que le Dr Cullen prenait doucement mon bras dans ses mains. J'inspirai au simple contact de ses doigts sur mon poignet.
"Eh bien, même si je n'ai pas de radiographie pour le confirmer, tu as une fracture ici."
Merde. Blague à part, je savais que je n'allais pas lui faire mettre le plâtre en plastique rouge pour bébé.
"Je vais te donner quelque chose pour soulager la douleur après avoir appelé ton père à nouveau pour le tenir au courant."
Le Dr Cullen nous quitta et je gardai mon visage enfoui dans le cou d'Edward. Il sentait la sueur et l'herbe, et c'était plutôt réconfortant. Edward relâcha ma main droite et passa son bras autour de moi, me frottant le dos.
"Ça ira très bien, je le promets. Mon père a l'habitude des fractures, y compris quelques-unes des miennes," me rassura Edward.
"Ouais?" demandai-je en me penchant un peu en arrière pour pouvoir voir son visage. "Vraiment ?"
Il sourit. "Je me suis cassé le bras gauche deux fois. Une fois, quand j'avais cinq ans, je suis tombé d'un arbre. L'autre fois, j'avais environ sept ans, je crois ?"
"Huit," dit son père en revenant dans la pièce. "Il s'est glissé vers la deuxième base, face en premier. Mon cœur a failli s'arrêter quand il a crié et a commencé à serrer le bras."
Ohh. Je parie qu'il était si mignon dans son petit uniforme de baseball. "Tu as crié ? Je n'ai pas crié."
Edward rit et tira sur mes cheveux. "J'avais huit ans. Je n'étais pas encore adulte ni viril."
"Bella, j'ai besoin que tu prennes ça pour moi." Le Dr Cullen lui tendit une pilule et de l'eau. "Cela t'aidera à te détendre."
Se détendre serait bien. Je pensais qu'il en avait parlé à mon père et avait également obtenu la permission, alors je m'assis et pris la pilule.
"Est-ce que ça va aider à soulager la douleur ?"
"Certainement," dit-il en se rasseyant. "Malheureusement, nous ne pouvons pas donner grand-chose pour les fractures. Tu pourras prendre n'importe quel analgésique en vente libre."
Cela avait du sens. Nous avions beaucoup de sortes d'ibuprofène à la maison, merci le syndrome pré-menstruel.
"Ton père est en route."
Merde. Cela ne pouvait que vouloir dire… "Vous m'amenez à l'hôpital, n'est-ce pas?" Je pouvais sentir mon cœur s'emballer.
"Détends-toi, Bella. Personne ne t'emmène nulle part pour l'instant. Nous allons laisser cette pilule agir et je vais t'envelopper le poignet."
D'accord. Je pourrais gérer ça. Edward continua à me frotter le dos alors que je m'asseyais, laissant son père enrouler doucement un bandage autour de mon poignet. Cela pourrait fonctionner. Je n'avais pas besoin d'un plâtre en soi. Je me sentais déjà mieux. J'étais déjà… Waouh. La pièce tournait-elle ou c'était juste moi ?
"Qu'est-ce que tu lui as donné ?"demanda Edward, alors que je me laissais tomber dans ses bras.
"C'est juste un léger sédatif. Charlie m'a donné la permission. Il a dit qu'elle était complètement phobique à l'égard de tout ce qui touche aux hôpitaux et je suis désolé, mon fils, mais nous devons l'emmener pour régler le problème. De cette façon, elle ne sera pas effrayée."
Effrayée, effrayée. La douleur avait disparu maintenant. J'étais prête à rentrer chez moi. "Peux-tu m'emmener au lit ?" demandai-je à Edward.
Il toussa tandis que son père riait. "C'est une bonne chose qu'elle ait demandé ça avant que son père n'arrive."
"Ouais."
"Es-tu prudent ?" demanda son père.
Edward était très prudent. Il était si gentil et doux, sauf parfois quand il m'embrassait et que j'avais chaud.
"Bella ! Tu me tues ! S'il te plaît, arrête de parler."
Est-ce que je parlais ? J'étais sûre que non. Je me sentais toute bien et flottante comme la fois où il…
"Papa, donne-lui autre chose qui l'assommera avant que Charlie n'arrive. Il a une arme."
Le Dr Cullen riait et Edward avait l'air drôle.
"Qu'est-ce qui ne va pas?" lui demandai-je. Ma langue était drôle, vraiment épaisse et lourde.
"Tu es défoncée. Tu aurais dû lui donner une demi-dose."
"Apparemment," répondit le Dr Cullen. "Au moins, elle partira sans se plaindre."
Je ne me plains jamais. De quoi parlaient-ils ?
"Carlisle, qu'est-ce que… Oh ! Bonjour, Edward." Une nouvelle voix entra dans la pièce. Qui était-ce ? Mec, il fallait que j'ouvre les yeux pour le savoir. Ce n'était pas cool. Mais au moins je pourrai voir le joli visage d'Edward.
"Mon visage n'est pas joli."
Oups. J'ouvris les yeux et vis ce joli visage qui me regardait d'un air renfrogné. "Eh bien, pas maintenant." Je tendis ma main valide et essayai de relever ses lèvres. "Souris."
Un son doux me fit me détourner le regard du joli visage renfrogné, et là se tenait une très jolie femme brune avec son bébé. Oh ! C'était sa belle-mère et son frère.
"Bébé !" Je tendis la main, mais le bébé ne vint pas vers moi. Impoli.
"Esmée. Voici la petite amie d'Edward, Bella. Elle s'est fracturé au poignet et je lui ai donné quelque chose pour soulager la douleur."
"Je me sens bien," l'assurai-je en essayant de m'asseoir. Edward m'aida et je lui fis un sourire. "Merci. Je peux tenir le bébé dans mes bras, tu sais. Avant, je tenais Alice dans mes bras tout le temps."
Esmée sourit alors qu'elle se rapprochait. "Je suis sûre que tu peux, mais peut-être que nous attendrons que ton poignet ne te fasse plus mal." Elle s'arrêta devant moi, jetant un coup d'œil à Edward. "Voici Alexander. Nous l'appelons Alex."
"Oh. Il est mignon." Au moins, je le trouvais mignon. Il était un peu flou. Probablement parce qu'il venait de se réveiller.
"Chut ! N'insulte pas le bébé. C'est ton frère."
"Je sais. Je ne l'ai pas insulté. Tu l'as traité de flou."
Oh. Il n'avait plus l'air amusé. Les émotions. Elles étaient fortes. J'allais aider. C'était mon travail en tant que petite amie. Et même pas avec un contrat ou quoi que ce soit.
"De quoi parle-t-elle ?" demanda Esmée.
Edward soupira. "Rien. Elle exprime chacune de ses pensées à voix haute à cause des médicaments que mon père lui a donnés."
"Je suis désolée. Je vais arrêter de penser." Etait-ce possible ? Les pensées étaient toujours là. Même maintenant, je réfléchissais. Le bébé était vraiment mignon.
"Merci. Nous l'aimons bien," me dit Esmée, et le bébé gargouilla son accord.
"Nous devrions le garder pour vous un jour. Je suis une bonne baby-sitter. Et puis Edward apprendra à connaître son frère. Je sais que c'est bizarre, mais les frères et sœurs devraient s'aimer et être ensemble. Ma Rose est à l'autre bout du monde et elle me manque beaucoup. Appelons-la. Je peux l'appeler ? Edward va chercher mon téléphone. Il est dans ma poche. Tu as le droit de me toucher là. N'importe où, vraiment."
"Oh, mon Dieu. S'il te plaît, arrête de parler. Je t'en supplie. Je ferai n'importe quoi si tu arrêtes de parler, surtout quand ton père est là."
Son père et sa belle-mère riaient aux éclats pour une raison quelconque. Edward tirait sur ses cheveux et avait l'air blessé. Est-ce qu'il avait mal ?
"Je ne suis pas blessé pour le moment mais je le serais si tu dis certaines choses devant ton père."
C'est vrai. D'accord. Je pourrais faire ça. Surtout qu'il avait promis qu'il ferait n'importe quoi. J'avais plein d'idées pour n'importe quoi.
"Bella!"
Oups. Je pourrais faire ça. Je pourrais me taire. Mais d'abord… "Tu vas garder ton frère avec moi et apprendre à le connaître ?"
Edward hocha la tête. "Oui. Je le jure."
"Tiens-le maintenant," demandai-je. C'était cool. J'avais du pouvoir. Il devait faire ce que je disais.
"Je vais m'en souvenir," me dit Edward.
"Bien sûr que tu le feras ! C'est la première fois que tu vas tenir ton petit frère dans tes bras. Fais-le ! Puisque je ne peux pas."
La belle-mère sourit en tendant le bébé à Edward. Il le prit dans ses bras, et le bébé fit un petit gargouillis et agita son bras, frappant Edward au menton. C'était tellement mignon.
"Il ressemble beaucoup à toi quand tu étais petit," dit le père d'Edward, sa voix étant calme pour une raison quelconque. Oh, probablement à cause du bébé.
Alex était très mignon et il ressemblait un peu à Edward. Ses cheveux étaient plus clairs et ses yeux étaient bleus mais c'était aussi un joli visage d'Edward.
Edward soupira à côté de moi. "Je ne suis pas joli. C'est beau. Et Alex a un joli visage, parce que c'est un bébé."
"Tellement joli." Je touchai la joue d'Edward puis passai un doigt sur celle du bébé. "Prends une photo. Où est mon téléphone?"
"J'ai la photo," déclara le père d'Edward.
"D'accord, bien." Je pourrais me reposer maintenant. Edward se liait avec son frère. C'était le but.
"Quel but ?"
Je ne savais pas. Je fermai les yeux et appuyai ma tête sur son épaule. C'était bien. Je l'aimais.
"Je t'aime aussi, chérie. Endors-toi."
Bon plan.
