Automne 2007

« Non ! Je refuse d'arrêter le Quidditch !

- Ginevra, tu dois —

- Non ! Pas de Ginevra ! Tu n'as pas le droit me demander ça. »

Le ton de la conversation montait. Il le faisait à chaque fois qu'Hermione empruntait cette route. J'étais prête à faire bien des sacrifices, mais pas le Quidditch. Juste pas le Quidditch. Du moins pas pour l'instant. Je ne lui disais pas d'abandonner sa carrière, même si je trouvais que visiter les vampires, géants et ogres était plus dangereux que n'importe quel cognard. Il y avait aussi les trolls ! On ne peut pas discuter avec un troll. Tout le monde le sait et pourtant Hermione s'entêtait ! Pourtant ! Pourtant, je ne lui demandais pas de tout plaquer, parce que je savais à quel point son métier lui importait. Alors pourquoi ne pouvait-elle pas faire de même ? Le Quidditch ; voler sur un balai ; passer le souaffle ; c'était aussi important pour moi que son poste au DRCMC l'était pour elle.

« Ginevra Molly Weasley Granger, tu vas m'écouter.

- Mais c'est ce que j'ai fait et j'ai même très bien entendu ! Tu me demandes de quitter les Harpies. Et c'est non. Juste non

- ARGH ! Tu peux tellement être –, s'arrêta Hermione en me toisant du regard avant de rouler des yeux. » Obstinée ? Niaise ? Aveugle ? Têtue ? Stupide ? Quel adjectif allait-elle utiliser cette fois ? Certainement pas passionnée, il y avait longtemps qu'elle ne m'avait pas appelé ainsi. « … bornée ! termina-t-elle en me fixant de nouveau dans les yeux.

- Tu n'es pas mieux, dis-je en soutenant son regard. »

Ses sourcils se plissèrent. Je fis pareillement. Je n'étais pas la seule à être bornée. Elle l'était tout autant.

« Tu sais très bien que je —

- Veux devenir Capitaine, soupira Hermione en roulant des yeux.

- Oui ! Et je ne compte pas quitter avant ! Je suis encore jeune, avec de la chance, j'ai encore sept ans avant de devoir me retirer pour la prochaine génération.

- Et moi ? Je serais où dans l'histoire durant ces sept ans ? Je serais à la maison à s'occuper docilement de nos enfants tandis que tu t'amuses à jouer au Quidditch ?

- Tu sais que ça n'a jamais été que juste un jeu pour moi ! Essaie de comprendre! C'est important pour moi et je n'ai plus beaucoup de temps pour y arriver. Mais après ! Après, promis, je vais me retirer. »

Après, on pourrait envisager que je restasse à la maison pour m'occuper des enfants… Mais entre-temps, chaque match était important et si je voulais réussir mon rêve, je ne pouvais en manquer aucun… Du moins, je ne pouvais pas me permettre de rater toute une saison pour m'occuper de nos enfants. Ceci, avec le fardeau d'être célèbre, étaient le prix à payer lorsqu'on nous étions une joueuse professionnelle de Quidditch. À la manière qu'Hermione expira par le nez à la fin de ma réponse, je compris qu'elle ne me croyait pas ou peut-être ne croyait pas en moi. Du moins, elle n'était pas satisfaite par ma réponse.

« Dès l'année prochaine —

- L'année prochaine ? Je ne suis pas née de la dernière pluie, Ginevra ! Même moi sais que ça ne fonctionne pas ainsi ! Être capitaine, c'est un engagement à long terme ! D'abord un an, ensuite un deuxième, puis un troisième. Puis viendra le deuxième enfant et le scénario se répétera. Et ça ! non ! Hors de question ! Je refuse de devenir comme ta mère ! Je ne suis pas faite pour ce genre de vie.

- Merlin ! Voyons, Hermione ! Ce n'est pas ce que j'ai demandé. Je ne t'ai jamais demandé de faire une croix sur ta carrière.

- Alors pourquoi ça serait moi qui sacrifierais ma carrière ? Pourquoi ça serait moi qui resterais en arrière ? Sache aussi que j'ai aussi des plans ! »

Je le savais ! Je le savais bien ! Comment l'oublier ? Elle m'en parlait constamment ! Hermione a toujours été quelqu'un avec un plan. Je roulai des yeux, lasse d'entendre ce même refrain, ça ne valait même pas la peine d'être commenter.

« Je te jure, dès que la saison où je suis capitaine finie, je vais tout quitter et changer de carrière. Je vais aller en journalisme ou je ne sais pas quoi encore. Je vais trouver à ce moment…

- Entre le moment où tu arrêtes et que tu trouves ce que tu voudras faire, tu seras au chômage et -

- Au moins quand je serais au chômage, je pourrais concentrée toute mon attention à Rosie et à toi, tu pourras dédiée ta vie à ton tra —

- ET je vais être là avec toi et Rose sur les bras. Bravo, ça sera très malin ! Mais pour cela, il faudrait déjà que tu arrives à te faire nommer capitaine.

- Est-ce que tu es en train de dire que tu ne crois pas en mes chances d'être capitaine ? Tu crois que je ne suis pas assez bonne pour l'être ? demandai-je les dents serrées.

- Ah ! Pour cela, il faudrait déjà que tu survives jusqu'à là, soupira Hermione avec un sourire amer. Mais à ton rythme, je ne donne pas cher de ta peau. »

À cette réponse, je ne pus retenir un grognement de mécontentement et de serrer poings. C'était quoi son maudit problème à me rabaisser ainsi ? J'avais prouvé à maintes reprises mes habilités aux vols ! Exécuter n'importe quelle figure était un risque calculé, mais comment pouvait-elle le savoir ? Elle était loin d'être experte dans en Quidditch. Et elle était là, à me donner son avis alors qu'elle ne savait absolument rien autre que les statistiques.

« Je refuse de devenir seule avec un enfant sur le bras.

- Mais je ne vais pas mourir ! m'exclamai-je en roulant les yeux. »

La revoilà avec sa paranoïa sur le Quidditch. Merlin ! Oui, il y avait des jeux de coudes sur le terrain, comme dans n'importe quel autre sport. Même le rugby me semblait plus violent que le Quidditch.

« Et puis, maintenant, nous avons un meilleur équipement et des sortilèges de protections... –

- Mais ce n'est pas mon point, s'écria ma femme en levant les bras dans les airs. Tu prends des risques inconsidérés ! Ton désir de gagner est si grand que tu accomplis des figures dangereuses !

- C'est —

- Essaie pas de me contredire ! s'écria Hermione en pointant un doigt accusateur vers moi puis vers la direction du salon. Tu as reçu deux fois la médaille du Dangereux ! Merlin ! La putain de médaille commémorative du Dangereux !

- Hey ! C'est un bel —

- Tu ne peux pas savoir à quel point je les hais et comment je déteste comment tu es là à hausser les épaules comme si c'était rien, dit-elle en roulant les yeux.

- C'est pas ri –

- C'est quoi la prochaine étape ? Tu vas te faire bouffer par une chimère à ton tour ?

- NON ! Évidemment que non ! Je ne suis pas con —

- Alors pourquoi tu fais tout ça ? Qu'est-ce que t'essaies de prouver ? me cria-t-elle à bout de souffle.

- Rien ! »

À ma réponse, Hermione lâcha un cri de frustration en se passant les mains dans les cheveux, les yeux fermés. Lorsqu'elle les ré-ouvert pour me fixer lourdement, mi-chemin entre la déception et la colère.

« C'est toi qui a définitivement quelque chose à prouver, répliquai-je fermement en soutenant son regard.

- ARRRGGHHH… ! » Sur ce, elle se détourna brusquement pour marcher jusqu'à la fenêtre.

J'avais juste le goût d'hurler à mon tour ou de lancer la première chose qui me tombait sous la main, mais je ne fis rien. Je restai immobile à regarder mes mains, à les serrer et les desserrer, espérant y faire disparaître les picotements et cette boule dans la gorge.

« J'ai rien à prouver, dis-je finalement, en redressant le dos. J'ai déjà fait mes preuves. J'ai jamais cherché à obtenir ces médailles. Je ne les ai jamais demandées. On me les a juste données. »

Hermione ne réagit pas et aucun signe ne me confirmait qu'elle m'écoutait. Elle était résolument décidée à fixer l'extérieur. Cela ne m'empêcha pas de parler.

« Je suis contente et fière que le monde reconnaisse mes efforts ! Et tu devrais être contente pour moi. Toi, la première ! mais nooooon ! dis-je énervée et dégoûtée par le comportement de ma femme. Tu es là, à faire une crise de gamine. À exiger que j'abandonne ma passion et en plus ! Que j'aie honte de mes accompliss — »

Elle m'interrompit calmement : « Tu ne peux pas savoir dans quel état ça me met d'assister à tes parties et te voir faire toutes ces acrobaties où tu risques ta vie. » Elle était trop calme. « Et pourquoi ? Pour attraper un maudit ballon et le lancer dans des putains anneaux. »

Même murmurés, ses mots continuaient d'être clairs et tranchants.

« Alors, arrête d'y assister ! m'écriai-je levant les bras au ciel. Je ne vois pas pourquoi, parce que tu n'es pas capable de le supporter le stress d'être spectatrice, je devrais arrêter de jouer !

- C'est ce que j'ai fait, hurla-t-elle en se retournant pour vers moi. Penses-tu sérieusement que j'arrêtais venir te voir juste à cause du travail ? T'es pas aussi idiote ! »

Je n'aimais vraiment pas comment la dernière remarque avait été annoncée. Je retins mon souffle, pour ne pas traiter ma femme d'idiote de s'en faire pour si peu. Elle était spectatrice ! Une spectatrice ! Ce n'était pas elle qui se prenait les coups de poings et de cognard. C'était des coups que j'acceptais et que j'assumais parfaitement et cela faisait des années que j'étais pourchasseuse chez les Harpies, ce n'était rien de nouveau. Alors pourquoi ne pouvait-elle pas faire autant et me laisser vivre ma passion ?! . Si je laissais ses peurs menées, nous vivrions dans une cage avec des protège-coins et des couteaux émoussés remplissant un tiroir scellé.

« Si tu te blesses durant une partie, continua Hermione après un silence en me fusillant du regard que je ne me préoccupe pas plus des risques. Que tu finisses à l'hôpital et que tu tombes dans le coma ? Ou que tu perdes la mémoire ? Ou-Ou même que tu deviens débile ! »

À chaque question, elle réduisait la distance entre nous, pour finalement me dire à quelques centimètres du visage et les dents serrées :

« Tout ça à cause d'un coup à la tête.

- Mais tu débloques complètement, chuchotai-je sidérée me reculant pour mieux l'observer.

- VRAIMENT ?! Hurla Hermione en se pointant. C'est moi qui débloque ?! Vraiment ?!

- Est-ce que seulement tu t'entends!?Je sais que tu as peur, mais là, dis-je en me tournant et en chassant l'idée du revers de la main. Merlin ! C'est comme si tu avais aucune confiance en moi ! Ce n'est pas la première fois que j'arrive à la maison écorchée après une partie. Mais là ! Hermione, tu te dépasses. Le coma ? La perte de mémoire ? Tu pouss —

- Et pourtant, c'est pas comme si ça t'avais jamais arrivée, dit-elle en retroussant la lèvre et soulevant le sourcil. Tout me dit que ça se répétera et que ça sera notre avenir. Tes acrobaties, tes médailles, tes visites fréquentes à l'infirmerie et durant la dernière saison, tu as — 8 mois. Ginevra ! Ça t'avait pris 8 mois pour te rétablir. »

À ce souvenir, je ne pus m'empêcher de rouler des yeux. J'inspirai profondément pour maîtriser ma colère, mais ce fut sans grand résultat. Ce que je pouvais détester cette manie qu'elle avait de te foutre sous le nez tes fautes passées pour prouver son point.

« Ils ont une bonne équipe pour nous remettre sur pied.

- Alors ? demanda Hermione en se croisant les bras, nullement impressionnée. Cette année, ça sera quoi ? Combien de temps ? Qu'est-ce que je fais si ça arrive ? Hum ! Je vais avoir l'air beeeenn fiiinne avec un nouveau-né dans un bras et une épouse légume dans l'autre. »

Je me mordis l'intérieur de la joue tout en retenant mon souffle. Sérieux ?!

« Je n'ai pas à répondre, car ça n'arrivera pas, soufflai-je les dents serrées. »

Hermione haussa les épaules et chassa une mouche imaginaire, comme si c'était la réponse qu'elle s'attendait à recevoir ou que cela ne changeait pas la suite.

« Je dis juste qu'avec un enfant et aucun support, nous ne pouvons pas nous permettre de suivre toutes les folies qui passent dans ton cerveau, continua Hermione dans un soupir. Ouvre les yeux, Ginny ! Sois réaliste ! J'avoue, avant, c'était drôle, mais le temps à passer et tu dois grandir. Nous avons des responsabilités. Nous allons avoir un être vivant qui va dépendre entièrement sur nous pour survivre. »

Je serrais les dents et les poings. Elle m'énervait tellement. Le Quidditch était ma vie, ce n'était ni simplement un jeu ou une de ces folies qui me passaient dans le cerveau. Donc ne pouvait-elle pas le comprendre ? Hermione était ma vie aussi, mais jusqu'à présent, ils ont toujours réussi à cohabiter en harmonie. Pourquoi, maintenant, devrais-je choisir entre eux ? Pourquoi ça devenait aussi urgent ?

« Et puis, ceci est inutile d'en discuter, dit-elle en faisant non de la tête. Tu vas quitter les Harpies.

- ET POURQUOI ?, m'écriai-je énervée en croisant les bras. Parce que TU as peur qu'il m'arrive de quoi ?

- PARCE QUE ÇA SERA LA PREMIÈRE FOIS AVEC UN ENFANT ! J'aurai besoin que tu me soutiennes ! Pour une fois !

- QUOOOIII ?!, criai-je m'étranglant presque avec ma langue. JE NE TE SOUTIENS PAS ? MAIS VAS CH —

- GINEVRA ! »

Je fermai les yeux un instant, pour chasser les larmes qui voulaient se former. Je me passai une main dans les cheveux. Mes mains et mes bras tremblaient. J'expirai bruyamment avant de me reculer de quelques pas, incapable de supporter cette proximité.

« Tu trouves que je ne te soutiens pas ? soufflai-je découragée. »

Ma femme trouvait que je ne la soutinsse pas ?! Que JE ne la soutinsse pas ! J'étais sur le point d'exploser. Comment pouvait-elle croire cela ? COMMENT ? Je sentais une immense colère monter à force de la regarder si sûre d'elle. Ma respiration s'accéléra malgré mes efforts pour rester calme. Mes ongles pénétrèrent dans ma paume tant je serais les points.

« Je t'ai soutenue quand tu allais visiter tes parents, alors que je savais pertinemment que ça allait mal finir. Je suis resté de nombreuses nuits avec toi à écrire des invitations pour tes évènements, alors que j'avais de l'entraînement à l'aurore. Je t'ai apporté des repas lorsque tu restais à travailler tard le soir. J'étais là quand tu organisais des levées des fonds ! Et durant les galas ! Je t'ai aidé à rendre publiques tes causes et à te trouver du financement, énumérais-je la toisant dégoûtée et furax. Aux dernières nouvelles, ce n'est pas le voisin qui t'a apporté le travail ! Qui a fait le hibou entre toi et ton assistant. Je l'ai fait même si j'étais contre l'idée, même si c'était à l'encontre des conseils du médecin ! Parce que Madame ne voulait pas arrêter de travailler. Que veux-tu que je fasse de plus! ALLEZ ! Dis-moi comment je peux te supporter plus de ce que je fais déjà? MERLIN ! ALORS, VIENS PAS ME DIRE QUE JE NE TE SUPPORTE PAS !

- QUOI ?! JE TE SUPPORTE !, cria Hermione effarée que je fasse une telle affirmation. COMPLÈTEMENT ! J'ai assisté à tous tes matchs avant et je retournerai volontiers te voir si tu n'étais pas aussi résolue à te tuer. Je suis là. Je suis toujours là à t'attendre que ça soit après une victoire ou une défaite. Je suis à ton chevet à chaque fois que tu finis à l'infirmerie. J'étais avec toi pour chaque étape de ta réadaptation. Donc, ne viens pas me dire que JE ne TE soutiens pas. C'est toi qui me laisses derrière pour accomplir ton rêve ! MOI AUSSI, J'AI besoin de support. Ne confonds pas mes craintes et mon incapacité à te voi—

- OOOOOOHHHH ! VRAAAIMEEENT ? Parce que ça ne sonne pas comme ça quand tu me demandes d'abandonner ma carrière à cause de TES STUPIDES CRAINTES ! ALORS TU N'AS PAS LE DROIT !

- C'EST PAS DES CRAINTES ! C'EST LE FUTUR !

- QUOI ?! ET COMMENT TU SAIS ÇA ! Depuis quand tu verses dans la divinition !?

- C'est pas de la divination ! C'est du gros bon sens, Ginevra ! Et c'est soit qu'il te reste moins de matière grise intacte que je le pensais, soit que tu es complètement aveugle et partie dans ton monde fleuri où tout va bien.

- Je suis parfaitement consciente que le monde n'est pas rose. Je refuse simplement que le néga —

- Ah, qu'est-ce qui me tente de faire ce matin ? Ah ! Pourquoi pas déjeuner avec les parents, ça fait longtemps que je les ai pas vu. Réveille Ginevra ! Réveille putain ! Ni tes parents ni les miens. Nous avons personne ! PERSONNE !

- JE SAIS ! et je l'ai compris ! J'ai bien compris que mes parents ne me voulaient plus, j'ai appris à lâcher prise. Je ne suis pas aussi coincée que toi. T'es là à toujours pleurer et être dépressive parce qu'ils te manquent.

- Arrête !

- Merde ! Apprends donc qu'ils ne veulent plus de toi dans leur vie ! Comprends dont qu'ils ne te veulent plus ! Mais ça ne veut pas dire qu'il faut arrêter de vivre. Il faut quand même continuer à avancer. Il faut passer à autre chose.

- Tu n'as pas le droit de dire cela, Ginevra !

- Bien sûr que j'ai le droit puisque c'est vrai ! Merde ! Hermione, ouvres-toi les yeux ! Tu n'es plus leur fille. Bon sang ! Ils t'ont déshérité ! Le message était très clair. La lettre et l'avocat l'étaient. Je ne comprends pas pourquoi tu ne comprends pas. ILS. NE. TE. VEULENT. PLUS. »

PAF. La gifle est venue si vite que je n'ai pas su l'éviter. Mais ce n'était pas comme si elle faisait mal non plus. C'était à peine si je l'avais senti en réalité. C'était à peine si ma joue picotait. Je tentai de reprendre contrôle de mon souffle. Je ne pouvais pas me laisser emporter et lui répondre pareil sans y perdre la vie. Je ne pouvais pas laisser mon caractère de Weasley sortir. C'était trop dangereux.

« T'es vraiment qu'une égoïste, Ginevra Weasley, cracha-t-elle les larmes aux yeux. Qu'une putain d'égoïste.

- C'est Granger, mon nom, persifflai-je entre les dents pendant que je me remettais lentement du coup.

- Et je le regrette ! Amèrement ! En fin de compte, je n'aurais jamais dû te marier ou même tomber amoureuse de toi ! C'est la seule chose que j'ai retenue depuis que je te fréquente. Vraiment, parfois j'ai le goût de retourner dans le passé et d'aller me dire à quel point je suis en train de commettre la plus grosse erreur de ma vie. »

Je serais les poings. J'allais exploser. Je vais exploser. Je le sens. Ces mots remplis de poison me blessaient beaucoup plus que n'importe quelle gifle ou coup de cognard. Ses paroles m'assommaient une nouvelle fois. Plus puissantes que le coup physique, me laissant dans une transe semi-consciente. Je sentais les larmes me monter aux yeux, je crois. Je ne pourrai le dire ; mes yeux me piquaient ; une boule dans la gorge s'étouffait. J'étouffais.

Si c'était si horrible, pourquoi elle n'utilisait pas le retourneur de temps ? Elle avait réglé le problème des Cinq Heures. Je ne vois pas ce qui la retenait ici plus longtemps si ma présence était si horrible.

« Retire cela tout de suite, murmurai-je de peur que je si parlais plus fort, j'allais exploser.

- Non ! Car c'est la vérité, dit-elle, satisfaite de retourner mes paroles contre moi. Je regrette toute les fois où je t'ai dit oui. Oui à l'enfant, oui au mariage, aux fiançailles, à l'emménagement, à être ta petite amie. Tu m'as juste apporté malheur après malheur ! Putain ! Regarde notre situation! Depuis que je suis avec toi, tout va mal. Tu ne m'apportes que du malheur. »

Elle avait juré. Marque indéfectible que la goutte avait été de trop et je ne comprenais pas pourquoi. Elle avait tout. Tout ce dont tout le monde peut rêver et cela ne lui étaient pas suffisants. Future maman. Mariée à une femme qui lui était dédiée. Vivant dans une maison douillette. Un bon compte en banque. Avec une carrière du tonnerre. Elle ne pouvait pas avoir mieux. Je ne vois pas ce qu'elle pourrait avoir de plus.

Pourtant ceci ne lui était clairement pas suffisant. Je ne lui étais clairement pas suffisante.

Je me retournai, face au mur, dos à elle. Je sentais très bien l'eau salée me couler le long des joues. Et je refusai qu'Hermione le voie. Je m'appuyai contre le mur avec les mains, sentant mes jambes devenir défaillantes sous moi. Mes bras tremblaient. Et la boule dans la bouche était si grosse que je n'arrivai pas à l'avalé. Elle m'empêchait presque de respirer. J'avais la poitrine comprimée par une force. Fais chier ! Tais-toi. Tais-toi.

« T'es qu'une putain d'égo Ginevra Weasley ! Peux-tu sortir ta tête de ton putain de p'tit cul et regarder autour de toi! C'est à toi d'ouvrir les yeux ! Putain ! Nous avons rien ! Nous avons personne ! Arrête tes caprices d'enfant gâtée et grandis un peu, dit-elle d'un ton sec. » Il y eut un silence. Je nous entendais sangloter chacune de son côté. Arrête de parler ! Bon sang de Merlin ! Tais-toi !

« Actuellement, je regrette tellement, souffla ma femme. Je regrette tellement. Tu ne peux pas savoir comment… Toi et tes putains d'idées de génie. C'était quoi ton putain de problème à faire un Serment Inviolable ? Bravo ! Toutes mes félicitations ! Tu viens d'atteindre un nouvel échelon dans l'imbécillité. C'était très malin de ta part. Putain… C'est pas possible… Putain… Qu'est-ce que je vais faire de toi ? »

J'explosai quand finalement mon cerveau se mit à comprendre ses mots. Je me mis par frapper le mur avec mes poings ou paumes, je ne sais pas trop.

Tais-toi ! Tais-toi ! TAIS-TOI !

Je crois qu'une de mes mains a traversé le mur. Je crois que je saigne. Je ne sais pas. Tout me semble flou. Je sais que j'ai mal. Tellement mal. Je sais que je crie. Je ne sais pas si je crie seulement ma colère et ma frustration ou si je lui demande de se taire. Je crois que je hurle plus qu'autre chose. Tout ce que je sais, c'est que je crache tout ce que j'ai retenu depuis longtemps. Tout ce que j'ai enterré pour devenir la personne sur qui Hermione pouvait se reposer entièrement. Toutes les fois où je me suis retenue lorsqu'elle me sortait un nouveau caprice de femme enceinte. Tout ce que je sais, c'est que je pleure à grand coup de larmes et elles me semblent inarrêtables. Je crois que quelque part durant, Hermione s'est tue pour me regarder.

Comme avec n'importe quelle tempête, je finis par me calmer. Hermione recommença : « Tu fais vraiment pitié ! Tu viens de faire un putain de trou dans notre putain mur… Veux-tu une médaille avec ça ?! » NOOOON ! NO-O-o-on. Je n'ai - L'air me manquait et mes larmes me noyaient. Tais-toi s'il te plaît… « Tu ne connais que la destruction et la désolation... Tout ce que tu touches finit brisé… Le mur, les amis, la famille, toi… Et tu es tellement conne que tu ne t'en rends même pas compte ! Mais je ne serais pas la prochaine » Je n'ai jamais voulu. Jamais… Arrête Hermione… « Tu détruis tout pour montrer à quel point tu es forte et en contrôle… en réalité, tu essayes juste de cacher à quel point tu es impuissante. » non… C'est- C'est pas vrai... Arrête... Tais-toi. Tu me tues. Arrête Hermione… Alors- t-t-tais-toi. Tais-toi! « Hm ! même pas. T'es inutile. Tu n'es qu'une égocentrique aveugle. Ton plus grand accomplissement, c'est d'avoir confirmé Einstein ; il n'y a pas de limite à l'imbécillité. »

Je ne suis pas la seule coupable. Je ne suis pas la seule qui veut continuer sa carrière. Je n'étais pas la seule à vouloir un enfant. Le mariage, ça prend deux parties. Un couple, ça se compose de deux personnes. Je ne suis pas la seule fautive pour tout ce qui arrive. Si ça ne lui plaisait pas, elle aurait dû se retirer plus tôt, pas quand nous sommes sur le point d'avoir notre premier enfant. Elle devait mettre ses pantalons et prendre la responsabilité de ses choix. Elle devait devenir le Gryffondor qu'elle était. Je l'avais fait et je ne les regrettais pas. Du moins, je ne le regrettais pas jusqu'à ce jour. Ce n'était pas elle qui était damnée à la même personne pour le reste de sa vie sous peine de mourir.

Elle continua de blablater et de me traiter de noms. Sa colère n'était pas aussi violente que la fois avec son assistant, mais ses mots ne contenaient aucun filtre. Elle savait exactement où tirer pour me blesser et elle me blessait. Profondément. Et je ne pouvais même pas me défendre sans risquer d'y perdre ma peau en chemin. Avec mon Serment, je venais de me bâillonner et de m'attacher pieds et mains. J'avais déjà ressenti cette impression durant nos précédentes chicanes, mais jamais de façon aussi intense et désagréable que maintenant. Je me sentais complètement impuissante… et là, j'étais la seule à blâmer…

Des larmes remplirent une fois de plus mes yeux. J'appuyai ma tête contre le mur en la secouant de gauche à droite, serrant les dents pour étouffer les sanglots. Je ne produisais peut-être aucun son, mais je sentais mon menton trembler et mes joues s'inonder de larmes. Tais-toi… s'il te plaît… Tais-toi… Mes jambes tremblaient de plus en plus. Je m'appuyai plus sur la cloison, essayant de rester debout pour ne pas m'écrouler en boule sur le plancher. Pour éviter de devenir une larve pleurnicharde. J'en peux plus… J'en peux plus… Je vais lâcher Mione… s'il te plaît, tais-toi.

Elle ne se tut pas.

« Je devrais peut-être t'écouter et retourner dans le passé et épouser Ron à la place. Avec lui, j'aurais toujours mes amis ! Harry ! Mes parents ! Ce que tu m'as enlevé, lui il me l'aura donné. Au final, il était tellement mieux que toi ! Tu es constamment en train de fuir sur ton balai, à prendre tous ces risques pour te blesser. Pour que plus rien ne t'affecte. Tu es tellement égoïste. Tu mens constamment, en te justifiant que c'est pour devenir capitaine, réaliser ton rêve. C'est de la grosse bullshit. Tout ce que tu essayes d'accomplir, c'est de te tuer. Le Serment est juste une autre manière d'y réussir et en plus de rejeter la faute sur les autres. Hein !? Ginevra. C'est tout le temps la faute des autres si tu n'es pas contente. Hm. C'est tellement facile à blâmer les autres, alors que le problème, c'est clairement toi. Personne ne t'a demandé de faire le Serment, personne ne te demande de risquer ta vie pour le souaffle… »

À ces mots de haines, je pris ma baguette et Accio mon sac d'entraînement qui avait été laissé près de la machine à laver. Tais-toi. Tais-toi. Tais-toi… Je n'en peux plus. Je dois partir. Je dois partir avant de faire quelque chose que je regrette. Je dois partir pour que je puisse encore respirer demain. Je me suis mise à le remplir de mes vêtements qui me tombèrent sous la main. Je dois partir. Partir avant qu'un geste incontrôlé ne prenne possession de mon corps ou une parole blessante s'échappe de ma bouche. Je dois partir. C'était une question de survie. Je ne sais pas encore combien de temps je pourrais tenir.

« Qu'est-ce que tu fais Ginevra Molly Weasley, demanda-t-elle en me prenant le coude violemment, ses ongles pénétrant ma chair. J'avais l'impression que ses yeux voulaient lui sortir de la tête.

- Je pars. Je n'ai jamais accepté que quelqu'un me traite comme ça, et c'est pas aujourd'hui que je vais commencer, dis-je me libérant de sa prise dans un mouvement sec. Et ne me touches pas ! Je suis sous Serment, tu le sais et t'en profites, mais il ne m'empêchera pas de partir. DONC, je pars. De toute évidence, tu ne me veux plus à tes côtés. »

Je continuai à lancer pantalon, short, t-shirt, chandail, sous-vêtement dans mon sac. Ce que j'allais oublier, je l'achèterais.

« Je rappelle que nous étions deux dans cette histoire. Je ne suis pas la seule à avoir pris les décisions, dis-je en la regardant fixement dans les yeux. » Cela prit toutes mes forces pour ne pas hurler sans filtre de peur de m'échapper. « Je ne suis pas la seule coupable, continuai-je dans un murmure. Merde ! Ensemble, disait-on… Quelle merde. »

Je crois que mon visage était rouge, du moins mes oreilles me chauffaient. Mes mains tremblaient quand ils lançaient mes vêtements dans mon sac, elles étaient aussi moites et me picotaient. Pas seulement mes mains tremblaient, tout mon corps. Mon souffle était court. Je n'avais pas le temps pour le ralentir. Je voulais juste partir. Partir au plus vite avant que je ne regrette.

« Et où vas-tu ainsi, demanda-t-elle. »

Son ton me semblait être paniqué, mais ses yeux me traitaient silencieusement de coupable et de fuyarde. Qu'est-ce que je pouvais m'en balancer maintenant. Mon esprit était fixé sur une seule chose : je dois partir.

« N'importe où tu n'es pas, crachai-je en enfonçant violemment mon dernier jean dans mon sac. »

Quand j'eus finis, j'ouvris la porte violemment, la poignée de celle-ci fit un sonore TOC contre le mur. Il fallait partir d'ici au plus vite, de peur que ce qui a fait ma gloire se retournent contre ma femme. Je dois me calmer et je n'y arriverais pas quand elle est dans cet état.

Je me suis mise à descendre à coup de 4 marches l'escalier. J'entendais Hermione qui m'appelait derrière moi, mais je m'en balançais. Je l'entendais descendre les escaliers derrière moi. Plus lentement. Ça devait être moins évident avec un gros ventre, mais je m'en balançais. Une fois dans notre entrée, je me suis mise à débattre furieusement avec mes souliers.

« Est-ce que… Est-ce que tu vas revenir ? demanda-t-elle faiblement. »

Il semblerait qu'elle s'était calmée et qu'elle avait aussi compris que j'étais sérieuse. Je la regardai juste quelques secondes pour la fusiller du regard avant d'attraper mon manteau. Cela l'arrêta dans son approche pour essayer de me prendre dans ses bras. Si elle me touchait, j'allais exploser et je ne serais plus responsable de ce qui arriverait. Elle l'avait compris, elle connaissait très bien le caractère caractéristique des Weasley. Elle ne tenta rien. Elle pleurait maintenant. Ça ne m'arrêta pas. Pas cette fois-ci. J'ai toujours été là quand elle pleurait. J'ai toujours essayé de la consoler et de la rendre heureuse. Merde ! Je suis même allée jusqu'à m'humilier devant ses parents pour son bonheur! Mais pas cette fois. Ce n'était pas à mon tour de ramper. Pas après m'avoir fait autant insultée. « Honore-la » dit-on. Je crois qu'elle a manqué ce couplet. Merde ! C'était moi qui dois être consolée, pas Hermione.

Du fait que je ne répondais pas, elle continua : « Tu as promis que c'était pour le meilleur et pour le pire, rappela-t-elle d'une voix faiblarde. » Je me contentai de faire un « Hum ! » Ah oui ! Le coup du Serment Inviolable, c'est bon seulement quand cela fait son affaire !

« Tu vas revenir, n'est-ce pas, me pressa-t-elle.

- Je vais revenir quand je vais avoir de putain d'excuses –

- Je m'excuse, me cria-t-elle en pleur en se lançant dans mes bras. Pardonne-moi, Vix… Pardonne-moi. Je ne pensais pas ce que je disais. Ne m'abandonne pas. »

Je la repoussai à bout de bras. J'eus un mal fou de ne pas la repousser violemment comme je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre. Je n'étais pas d'humeur câline et j'avais trop peur de ne plus contrôler mes gestes et de la blesser si je la touchais plus longtemps.

« Et quand je vais m'être calmée. Je suis un putain humain. J'ai des émotions. Je ne suis pas un patin que tu peux pousser quand ça te va et ramener dans tes bras l'instant d'après. »

Je pris la poignée dans mes mains. Mes mains étaient moites ce qui rendait la tâche de tourner la boule plus difficile ! Merde, faut-il vraiment que j'aille les mains humides ? Je tremblais de rage contre Hermione et presque autant contre moi-même, car je n'arrivais pas à quitter ma maison. Car je n'arrivais pas à tourner une fichue poignée de porte ! Merde à la fin ! Irritée, je donnai un coup de pied à la porte. Merde ! Tu vas finir par t'ouvrir ?!

« Quand Rosie va naître, envoie-la-moi. Je vais m'occuper de l'enfant que finalement tu ne voulais pas. Ça me fera un bonheur quotidien dans ma pauvre vie de conne, crachai-je. »

Hermione pleurait de plus belle. Elle attrapa mon sac que j'avais déposé le temps de mettre mes souliers. Hum ! Vaine tentative de m'arrêter. Je pris mon balai et lui fis signe de me le rendre. À contrecœur, elle le fit. Si elle avait refusé, je serais partie quand même.

« Je t'aime Ginny. Dis-moi que tu m'aimes toujours, dit-elle précipitamment lorsque j'ouvris finalement la porte.

- Là. J'en suis incapable. » Sur ce je partis.

C'était notre plus violente dispute. Jamais avant nous avions atteint un tel niveau de colère. Jamais nous ne nous étions frappées. Les dernières semaines, nos disputes étaient plus fréquentes et s'amplifiaient avec le temps. Je cherchais à les éviter, sachant que ce n'était pas bon pour le développement du bébé, mais Hermione semblait les chercher et elle savait exactement où frapper pour que j'embarque à mon tour dans son carrousel. Il fallait dire que mon tempérament bouillant lui rendait la vie facile.

Nous étions toutes les deux des femmes fortes avec chacune nos opinions et pourtant… les chicanes, proprement parlées, étaient rares. Nous étions tellement complices. Hermione était ma partenaire, celle avec qui je partageais, simplement, tout. Les défaites et les victoires, les larmes et les joies. C'était nous contre le monde… C'était pour le meilleur et le pire. Certes, on avait des désaccords, comme n'importe quel couple, mais cela ressemblait plus à des débats vifs et passionnés. Puis, depuis mon accident, on avait commencé à s'énerver pour des choses sans grande importance et ça s'est empiré lorsque Hermione était tombée enceinte. Nous nous énervions pour des choses qui auparavant ne nous avaient jamais posé problème. Sur l'aménagement de la chambre de Rosie. Si finalement nous déménagions ou nous faisions des ajouts. Si nous allions envoyer nos enfants à l'école moldue jusqu'au jour où ils rentreront à Poudlard. Si on transformait la cour en jardin pour y faire pousser nos légumes ou en parc à jouer pour l'enfant. L'utilité du futur cabanon, l'heure à manger, Merlin ! même à cause d'un poulet… Avec du recul, je ne me peux m'empêcher de me dire que nos disputes étaient juste ridicules et inutiles.

Pourtant, quand je repense à cette querelle, je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable. J'ai raté l'appel à l'aide d'Hermione. Je n'avais pas réussi à comprendre ses raisons pour une telle demande. Je n'avais pas réussi à la comprendre…

Au final, peut-être que je n'aurais pas dû partir un mois… Peut-être pas aussi longtemps. Deux semaines auraient été suffisantes, non ? Voire une semaine, non ? Elle était tout de même enceinte et sur le point d'accoucher… Peut-être que j'aurais dû lui dire : « Je t'aime. » avant de claquer la porte… Peut-être j'aurais dû lui écrire… Ne serait-ce que répondre à ses messages ? … Peut-être que je n'aurais pas dû partir tout court…

J'aurais dû lui dire que j'avais encore besoin de temps… J'aurais dû la rassurer à un certain point… J'aurais dû lui demander pardon à mon tour, après tout moi aussi, j'avais dit des choses blessantes… J'aurais dû arranger une rencontre à un petit café pour qu'on puisse en discuter tranquillement… J'aurais dû m'informer de son état… J'aurais dû au moins envoyer Ron pour vérifier son état… ou lire ses lettres…

Maintenant c'est trop tard… Non attends, c'est vrai, je suis dans le passé. J'ai encore une chance. Une chance et une seule. Je dois avaler mon égo. Dompter la bête Weasley et rester calme. Je n'ai pas le droit à l'erreur. Pour Hermione. Pour Rose. Et pour tous nos futurs enfants.


Bonjour tout le monde!

Quand j'avais publié le chapitre 9, je pensais être bonne pour publier ce chapitre peu de temps après... Oh làlà là... Je me suis tellement trompée... et je voudrais m'en excuser. Ça fait presque 1 an et j'en suis désolée. Cette année scolaire fut particulièrement pénible et maintenant que c'est l'été... je peux afin respirer et me remettre à écrire sans que la culpabilité me nargue. Et du fait que c'est l'été, j'ai pu retrouver mon beta lecteur =) donc j'espère que vous saurez apprécier nos efforts investis.

et un merci à Clexa pour m'avoir avertie que le chapitre 9 et 8 était le même. C'est aussi régler.

et merci à tous aussi de lire mon histoire et d'être patient. =)

Pour le prochain chapitre, je préfère juste pas prévision, si c'est pour donner de tel résultat. Mais je travailles toujours sur mon histoire et vous aurez la fin.

F0rtitude.