« Oui. Si elle est heureuse ainsi et qu'elle arrive à gagner sa vie ainsi, je la supporterai.
- Si elle arrive à gagner sa vie ? répétai-je. » L'amertume déjà prit au fond de la gorge. Je pris une gorgée de thé qui avait refroidi pour l'enlever. « Donc… vous la supporterez conditionnellement ? Seulement si elle répond à vos conditions, dis-je lentement. » Je voulais être sûre de bien comprendre ce qu'elle venait de me raconter.
La mère se mordit la lèvre. Ce n'était pas ce qu'elle voulait dire, pas complètement, mais savait aussi que c'était ce qu'elle avait dit et ce qu'elle avait pensé. Il semblerait que les mêmes propos sortis par la bouche d'une inconnue ne résonnaient pas aussi bien à ses oreilles. À la voir se tordre les mains et se mordre la lèvre inférieure me rappelait tellement ma douce. C'était un portrait d'elle un peu plus âgée. Hermione aurait été son portrait dans un ou trois ans. Mais en plus belle. Un pincement se fit au niveau de ma poitrine, mais je le chassai rapidement en me concentrant sur le moment présent. Maintenant n'était pas le moment. Pas quand je pouvais enfin être utile. La figure maternelle prit deux longues gorgées. Retardant le moment. Finalement, ce fut le paternel qui prit la parole :
« Ça ne me dérangerait pas, répondit Mr Granger. Aussi longtemps qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait. Mais quand nous serons plus là, elle doit être capable de s'arranger toute seule. Elle doit atteindre son autonomie et pour cela, elle doit être réaliste. Tout bon parent veut savoir leur enfant autonome et accompli.
- Réaliste ? Donc si elle vous dit qu'elle veut apprendre la magie comme dans les films,
- mais —
- à retourner dans le passé plus loin que 5 heures, à se transformer en un animal, à créer la vie sans passé par un homme et une femme.
- Enfin, ce n' —
- Si son bonheur dépendait de tout cela, mais parce que cela vous semble irréaliste, vous arrêtiez de la supporter ? »
Le père se tut. Les deux parents étaient en profonde méditation. Si mes enfants m'arrivaient avec une de ces demandes ou d'autres encore plus excentriques, je les supporterais et je les pousserais à faire des recherches. Je mettrais toutes mes ressources, mes contacts, mes économies, à leur disposition pour les outillés. Merlin ! Je l'aurais fait, peu importe ma situation. J'aurais été simplement leur admiratrice #1 et ce, depuis leur premier souffle de vie.
« Non. » Fit doucement la mère plus aussi sûre d'elle. « Mais tout cela est impossible. Ne serait-il pas préférable que lui dire de trouver des aspirations atteignables pour qu'elle ne soit jamais déçue ?
- Donc si Hermione vous annonce qu'elle veut devenir une princesse, vous allez lui dire que c'est impossible ? Vous n'irez pas au magasin pour lui acheter une robe avec un diadème ? Vous ne lui construirez pas un fort avec les meubles et des couvertures ? Vous n'irez pas visiter les châteaux ?
- Non. Non. Nous le ferions, dit le père en déposant sa tasse avant d'aller quêter subtilement du support dans la main de sa femme. Mais ce n'est pas pareil. Hermione dans votre exemple est jeune. Avec l'âge, elle doit être réaliste avec des buts atteignables. Autrement, elle sera constamment déçue. »
Je me tus et j'y réfléchis. C'était vrai ce qu'il racontait, mais ce n'était pas une raison pour la décourager. Je devais bien trouver un contre-exemple. Lorsque mes yeux firent le tour de la pièce, je me rappelai un vieux fait que mon génie avait sorti au sujet de l'électricité lorsque mon père lui avait posé des questions dessus.
« On m'a déjà raconté que l'homme qui a inventé l'ampoule lui ait pris mille essais avant d'en avoir une concluante.
- Oui… et ?
- D'après vous… Combien de personnes ont dû lui dire que c'était impossible et de tout abandonner au 100e échec ou même au 500e. À son 900e essai, combien de personnes ont dû lui dire d'arrêter de magouiller pour enfin produire quelque chose d'utile. Combien ont dû lui dire, comme vous dites, d'être réaliste ? Et regardez maintenant, lui demandais-je. » Je soutins son regard avant de lui indiquer le plafonnier, puis la lampe derrière lui. « Il a réussi et nous nous retrouvons son invention dans chaque maison. Et je suis sûr que vous le bénissez, maintenant, qu'il n'ait pas écouté les autres voix.
- Cela dit, Edison est un génie.
- Tout comme le sera Hermione. Votre fille possède un réel potentiel. Et si votre fille voulait trouver un remède au cancer, éradiquer la pauvreté et la famine dans le monde, la soutiendrait-vous ?
- Oui, évidemment.
- Étrange, dis-en trempant mes lèvres.
- Étrange ? répéta la mère, confuse.
- Oui, étrange. Elle — Enfin, les probabilités sont contre vous… et pourtant, cette fois-ci vous la soutiendrait. » Je leur souris légèrement. « Et… je ne crois pas que ce que je viens de vous raconter sur Edison soit la raison de ce nouveau soutien. »
Je haussai les épaules et pris une gorgée. C'était ma dernière. Les parents gardèrent le silence. Ils réfléchissaient. De toute évidence, ils n'avaient pas réfléchi à tout ceci. Quand Hermione était enceinte, je n'y avais pas réfléchi aussi, mais je savais que j'aurais aimé tous mes enfants inconditionnellement et que je les aurais encouragés dans tous leurs projets. Je n'allais certainement pas commettre les mêmes erreurs que leurs grands-parents.
« Vous ne préfériez pas apprendre à Hermione de courir après ses rêves malgré ce que les autres disent et croient ? repris-je en déposant la tasse devant moi. De lui apprendre à ne pas abandonner et de continuer d'être forte face aux difficultés ? Ne croyez-vous pas que le rôle du parent est d'aimer et de supporter son enfant ? Même quand c'est insensé ou impossible. »
Automne 2007
« Ça va mieux ? » demandais-je en regardant le visage d'Hermione. Elle avait les yeux fermés et malgré tout le temps que je venais à lui masser les jambes, elle continuait à avoir un petit froncement au niveau du front. Signe indéniable que quelque chose la travaillait.
« Hum… continue, dit-elle dans un souffle presque inaudible. » Et ce fut ce que je fis. Je continuai mon travail au niveau des mollets. Ils étaient encore tendus. Elle laissa échapper un gémissement. Oh. Je venais de toucher un point sensible. Je repassai à l'endroit en y allant plus doucement. Ma moitié laissa échapper un autre gémissement de contentement.
« Ah quoi penses-tu, ma douce ?
- À rien.
- Arrête. J'entends très bien les engrenages de ton cerveau fonctionner. »
Elle sourit. Je crois bien qu'elle a failli rire.
« À rien de spécial, murmura-t-elle les yeux fermés.
- Vraiment ? Partage toujours. Je suis intéressée. »
Hermione enfonça sa tête dans la pile d'oreillers, sourit puis répondit faiblement.
« Je me disais juste que tu avais des doigts magiques.
- Ah ! Merci, mais je le savais déjà, rigolais-je.
- Vraiment ? Et puis-je savoir qui est cette autre personne à qui tu fais des massages ? s'enquit Hermione, un petit sourire joueur aux lèvres.
- Personne. Tu es la seule et l'unique. Mais je n'ai pas besoin de masser pour le savoir.
- Alors comment tu peux en être aussi certaine ?»
À son sourire, elle devait croire qu'elle venait de me piéger. Elle devait sûrement m'imaginer hausser les épaules ignorant quoi répondre. Je le crus aussi. Pendant un centième de seconde.
« Oh, tu sais… » commençai-je en massant de plus en plus haut. « À la manière que tu prononces mon nom… » arriver à ces cuisses, je serrai avant de caresser qu'avec le bout des doigts. Je souris sournoisement lorsque le rouge s'empara des joues de ma douce. « et comment tu me supplies pour… » J'approchai ma tête de la sienne pour mieux l'observer. Elle était mignonne à garder les yeux résolument fermés et à se mordiller la lèvre inférieure pour taire tout gémissement. Je continuai avec mes caresses qui s'approchaient toujours plus proche de son centre, avant de saisir le devant de son pantalon. Je la sentis arquer son dos. Satisfaite, je lui chuchotai : « que je n'arrête pas. » Je sentis son souffle s'arrêter un instant avant de soupirer bruyamment quand rien ne vient autre qu'une bise. Je repris ma place au pied du lit, riant intérieurement de ma victoire. Elle soupira une nouvelle fois avant de me regarder.
« Oh toi, laissa-t-elle échapper finalement. » Ses yeux avaient tourné couleur expresso. Elle me regarda avec un désir si ardent, tandis que je fis mine de rien. Elle se passa une main dans le front et tira un peu sur le collet de sa chemise. Cette fois-ci, je ne pus m'empêcher de sourire. Sa maigre remarque qui arriva longtemps après mon commentaire était très loin de ses longs discours habituels. Si Hermione pouvait à peine prononcer deux mots, je devais lui faire énormément de bien.
« Tu finiras par me tuer, dit Hermione en prenant de profondes respirations pour essayer de retrouver un rythme normal. » Je souris de plus belle, tandis que je me reconcentrai sur le massage. Nous restâmes dans un silence reposant seulement briser par ma douce qui échappait ici et là des gémissements de satisfaction.
Je déposai sa jambe et pris l'autre et je recommençai mes bienfaits. Elle émit une sorte de roucoulement guttural. Je sentis sa chair se tendre avant de commencer à se relaxer.
Je retenue un soupir en me souvenant pourquoi j'étais ici. Hermione venait encore de réaménager la chambre de notre futur enfant. Elle a sorti le berceau pour le mettre dans notre chambre. Elle a éloigné la chaise berceuse de la fenêtre pour y rapprocher le meuble pour changer les couches. Ce qui libéra l'espace à côté de la penderie. Elle y mit l'armoire où nous avions déjà commencé à entreposer notre provision de couches et de vêtements. Je n'avais rien contre l'idée. Par contre, tandis qu'elle essayait de tout rendre parfait pour la venue de notre premier enfant, elle ne se ménageait pas et passait de longues heures debout à tasser des meubles à droite et à gauche. Ce qui lui donnait mal aux pieds et aux mollets ainsi qu'au bas du dos. Je lui répétais de m'attendre afin que je puisse l'aider, mais Hermione ne fut jamais une procrastinatrice. Parfois, je me demandai si elle ne faisait pas exprès de s'épuiser ainsi pour que je la masse.
« Est-ce que je t'ai déjà dit que j'aimais tes doigts ? dit-elle doucement.
- Oui. Il y a juste un instant, gloussais-je. Mais si ça te fait plaisir, tu peux le dire de nouveau.
- J'aime tes doigts, Vix, ria-t-elle.
- Alors tu vas sûrement encore plus les apprécier quand je vais te masser le dos.
- Le dos aussi ? Hum… ce soir, je suis gâtée.
- Seulement si tu me dis ce qui te travaille. »
Son sourire s'évanouit. Voilà ! Je savais que c'était plus grave que ce qu'elle voulait l'admettre. Elle ouvrit les yeux pour me regarder, je lui souris, l'encourageant à s'ouvrir. Elle ôta une mèche bouclée de son visage, soupira, ferma les yeux de nouveau, et enfonça de nouveau sa tête dans les oreillers. Un moment passa, puis un instant, et finalement, dit : « Nous n'avons toujours pas de nom pour notre fille. »
Je ris. Je m'attendais tellement à pire. Oui. Effectivement, nous n'avions toujours pas choisi un, mais je savais aussi que ce n'était pas ce qui préoccupait ma femme. Il nous restait encore du temps, un couple de mois, pour trouver.
« Est-ce que tu as pensé à des noms ? demandai-je. »
Évidemment. Sinon, elle n'aurait pas abordé le sujet. De mon côté, je n'y avais pas encore accordé beaucoup de réflexion. Au début, je cherchais un nom commençant par G. Grace, Gael, Gaby… Puis, je me suis rappelé qu'elle portera le nom de Granger, donc j'ai arrêté d'y réfléchir. Ainsi, peu importe notre choix, elle pourra rejoindre les Harpies si elle possédait le désir et le talent. Je ne la forcerais pas à monter sur un balai, mais il serait bête de l'empêcher de rejoindre cette équipe parce qu'elle ne possédait pas un nom commençant par G.
« Oui. J'ai pensé à Viviane ensuite à Emilia puis à Rose, commença Hermione. » Et Hermione ne serait pas Hermione, si elle ne voyait pas un symbolisme derrière ces choix. Je levai un sourcil l'encourageant à développer tandis que je fis craquer sa jointure au niveau de la cheville.
« J'ai remarqué que toute ta famille possède des noms reliés à une royauté… et la plupart sont reliés à la légende du roi Arthur. Par exemple, Molly pourrait s'apparenter à la fée Morgane. » Hum. C'était forcé. Hormis la première syllabe, il n'y avait pas grand-chose de ressemblant. « Tes frères sont les chevaliers de la Table ronde. Prenons Percy qui serait en réalité Percival. Sauf que Ron est le nom de la lance d'Arthur… et Geoffroy, aka George, était l'auteur de la légende… » Le seul chevalier que je connais était Lancelot et je n'avais aucun frère avec un nom qui se rapprochait de lui. De loin ou de proche. Encore, je ne connais pas le nom de tous les chevaliers, mais si Hermione le dit, ça devait être vrai. « Et toi, Ginevra, tu serais Guenièvre, la femme d'Arthur. Donc, je me suis dit qu'il ne manquait que la fée Viviane pour avoir le tableau complet. »
Je grimaçai violemment. Moi, épouse de mon père. EURK! Je ne voulais pas de cette image dans mon esprit ! Eurk ! Eurk ! Eurk ! Merlin ! EEEEEEEEEEUUUUUURKKKK. Qu'on me brûle le cerveau. Je crois que je vais vomir.
« Hermione ! Eurk ! Non ! Ark ! Non ! S'il te plaît ! Non ! Non. Juste non. C'est horrible l'image que tu viens de me donner. Je ne suis pas sûre que je vais réussir à dormir cette nuit. »
Elle me regarda surprise par ma réaction, puis soudain elle comprit. Son visage se tordu mi-chemin entre le dégoût et un fou rire. Elle me regarda de nouveau, je devais actuellement afficher ma plus belle grimace de dégoût. Son rire s'amplifia.
« Voyons, Vix. Fais pas cette tête, dit-elle difficilement entre deux rires.
- Chut. J'essaie vraiment de —
- Imagine-moi prenant un bain de chocolat. »
...
Wouf. L'image. Elle était… indescriptible. Et son regard pendant qu'elle le disait et son mouvement de sourcil. C'était efficace.
« Hm-Hm. Tu — Tu es pardonnée. » Dis-je après m'être à plusieurs reprise racler la gorge, afin de retrouver une voix similinormale. Hermione me regardait avec un regard de connaisseuse. Est-ce que c'était une invitation ? Devais-je aller chercher le chocolat ?
Puis elle m'attira à elle en m'attrapant doucement par le menton afin qu'elle puisse me déposer un bec sur les lèvres. Je ne résistai pas. Elle recommença. Encore et encore. Suffisamment que les seules pensées que j'aie soient d'elles. Puis je sentis ses mains glissées sous mon chandail. OK. Ceci était définitivement une invitation. Et tandis que mes mains caressaient le corps de ma femme et que ses mains sortirent leur cachette, je les ai sentis poussés contre mes clavicules entre deux baisers. Je me reculai.
« Et il y a Emilia, continua Hermione normalement. »
Noooonnnnn! Ce l'était pas ! Ahhhh pourquoi?! J'enfuie la tête dans l'oreiller. Merlin ! Par la barbe de Merlin, elle va causer ma mort. J'inspirai profondément, pour calmer les ardeurs. J'avais besoin d'une longue douche froide si c'était ainsi. Je la sentis jouer de nouveau avec mes cheveux. Quand elle commença à tracer le contour de mon oreille, je chassai ses doigts en grommelant. Noooonnn… J'étais dégoûtée. Prise à mon propre jeu.
« Je suis désolée, Gin. » Sa voix tremblota, je levai la tête suffisamment pour voir qu'elle pleurait. Merlin, je passai un bras autour d'elle et la serra contre moi.
« Ça va aller Mione. Je vais m'en remettre. » Sacrée hormone. Un moment, elle était normale, puis elle était chaude, avant d'être triste. Je la consolai en lui flattant les cheveux et lui embrassant le front et lui chuchotant des mots doux. Quand je sentis qu'elle allait mieux, je lui demandai :
« Alors pourquoi Emilia ?
- Emilia ?
- Oui, tu avais pensé au prénom Emila et je me demandais pourquoi celui-ci en particulier.
- Oh. Et bien, c'est parce que c'est un autre personnage féminin dans le Conte d'Hiver de Shakespeare. Après tout, c'est là où mes parents ont trouvé leur inspiration. »
Les prénoms étaient beaux, mais je n'aimais pas qu'ils rappelassent autant notre famille. Elles nous ont toutes de même déshéritées et choisir des noms qui les ramenaient autant dans le tableau ne me plaisait guère. J'aurais sûrement une autre opinion si notre relation avec ces dernières était meilleure, mais pour le moment, elle ne le était pas. Voire inexistante.
« Et Rose ? Tu ne m'as toujours pas expliqué pourquoi tu as retenu ce prénom, dis-je afin de me forcer à détourner mon esprit vers la spirale infernale que je connaissais que trop bien.
- Initialement, je pensais à Fleur après l'une de ses visites avec Victoire. Puis elle m'a dit que notre enfant était vraiment le fruit de notre amour. Elle disait que nous devions énormément s'aimer pour que nous continuions d'être ensemble après tout ce qui est arrivé. Puis j'ai réfléchi. Et je me suis dit que rose est la fleur de l'amour. Notre fille serait la représentation de notre amour. L'union d'un peu de moi avec un peu de toi. En même temps, cela de rendre un hommage à Fleur pour tout son support depuis le départ. »
Elle avait maintenant les joues rosées. Elle était mignonne ainsi. Je ne réussis pas à me contenir pour l'embrasser de nouveau.
« Oui, ça me plaît, finis-je par dire après plusieurs minutes de réflexion. Je parle pour Rose. Rose Granger sonne bien. Rose Luna Granger.
- Rose Luna ?
- Oui. Pourquoi pas ? Après tout Luna est notre amie et elle nous a toujours soutenues. Rose Hermione Granger ou Rose Ginevra Granger, ça commence à faire long.
- Moi, j'aime Rose Ginevra Granger.
- Et moi, je n'aime pas Ginevra.
- Et moi, je l'adore ! Serais-tu en train d'insinuer que j'ai de mauvais goûts ? »
Je levais les yeux, mais restai muette. Mon silence laissant dire plus que les mots sauraient le faire sur ce que j'en pensais. Elle me tira la langue et dit :
« Sachez Madame Granger que je vous ai choisie comme compagne de vie parmi les millions qui n'attendent juste que la place se libère.
- Millions ? T'exagères pas un peu ? réussis-je à dire entre deux éclats de rire.
- Serais-tu en train de sous-entendre que je ne suis pas aussi incroyable et extraordinaire que tu me le répètes ? me demanda-t-elle. »
Mon épouse releva la tête, le sourcil levé en défiance de la contredire avec un sourire narquois qui étirait ses lèvres. Malheureusement, je ne pus rien ajouter. Juste répéter qu'elle était merveilleuse en lui embrassant les lèvres espérant effacer son sourire de son visage. Mission échouée. Au contraire, elle se mit à rire. Satisfaite, elle s'enfonça de nouveau dans son oreiller en plume en laissant échapper un soupir de satisfaction.
« Laisse-moi le temps d'y réfléchir, finit-elle par dire.
- T'as tout le temps que tu veux.
- Pas TOUT le temps quand même. Ça arrive vite. Plus vite qu'on le croit.
- Pardon, mais quand on compte le temps en mois —
- En semaines. Une grossesse se compte en semaines.
- Peu importe. S'il reste encore plusieurs mois ou semaines. Ça signifie qu'il reste encore beaucoup de temps. Nous aurons encore temps pour choisir, même après qu'elle soit née.
- J'ai toujours le droit à mon massage du dos ? »
Je souris, ça, elle ne l'avait pas oubliée. Je me séparais d'elle, mais j'avais plus l'énergie de me lever.
« Allez. Tu avais dit que tu allais m'en faire un. Et j'ai mal aux dos.
- Un instant, ma douce. Je suis confo.
- Non, sinon, tu vas t'endormir et tu es la meilleure épouse au monde, donc tu ne vas pas me laisser, hen ? »
Je soupirai. Et comment, je pouvais refuser après ça ? Je me donnai un élan pour me lever et toute de suite, je me sentais plus éveillée. Je lui demandai de se mettre sur le côté, car elle ne pouvait se mettre sur le ventre. Avant elle ôta sa chemise et sa brassière afin de me permettre un meilleur accès à son dos. J'installai les cousins pour la rendre plus confortable puis commença mon travail.
« Je te masse peut-être le dos, mais je n'ai toujours pas oublié que tu ne m'as dit ce qui t'inquiétait.
- Mince. J'avais cru que tu avais oublié, dit-elle en riant, le cœur à moitié-là. »
Je déposai un baiser dans sa nuque, ce qui lui fit dresser le poil dans le cou, tandis que je montais le long de sa colonne avec mes pouces dans un mouvement circulaire.
« Désoler, mais tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement. »
Elle ne réagit pas. Du moins, je ne la vis pas réagir. Ma douce resta plusieurs minutes silencieuses. Elle resta ainsi pendant la majorité du massage en réalité. Je n'avais pas besoin de reposer ma question, elle m'avait compris. Elle prenait juste son temps pour classer ses idées et trouver les mots.
« C'est juste que je pense à l'éducation que nous allons donner à nos enfants. À la vie que nous pourrons leur offrir. » L'éducation ? Devais-je m'étonner ? Je souris, mais je ne prononçai pas un mot. Ce fut déjà assez long pour qu'elle commence à me parler de ses tracas. Je n'allais pas briser son élan avec un commentaire comique bien qu'il se pendait à ma langue. Ça, ça sera pour après.
« Nous sommes seules, Gin. Et ne commence pas à m'énumérer ta liste de personnes, me coupa-t-elle. » Elle savait exactement ce que j'étais sur le point de dire. « Je la connais. Je pense au fait que nos enfants n'auront jamais de grands-parents aimants. D'oncles ou de tante vers qui ils pourront se tourner en tout temps et qui participeront activement à leur développement. Nous avons juste… des amis de la famille… Ce n'est pas que c'est mal, mais c'est juste que… ce n'est pas pareil. Malgré tout l'amour que nos amis pourront leur porter, ils ne remplaceront jamais vraiment la famille. Et nos amis… Je suis inquiète si pour nos enfants finissaient avec ceux-ci. Luna est bien, mais franchement, laisser mon enfant dans les bras d'une personne qui croit que les morsures des gnomes ont des effets bienfaiteurs et qui n'arrive pas à reconnaître une corne d'un Éruptif n'est pas rassurant. Et Harry, il est gentil, mais on ne se cachera pas. Notre relation est au plus mal. Sans parler qu'il n'a jamais réussi à rester loin des ennuis. Hannah et Neville ; Hannah vit au-dessus de son pub, ce que je ne considère pas comme étant le meilleur endroit pour éduquer un enfant. Du moins, mon enfant. Bien que Neville soit un véritable Gryffondor en plus d'être aimable et attentionné, cela ne l'empêche pas d'avoir deux pieds gauches et que des pouces à la place des doigts. Je ne me sentirais pas totalement assuré de la savoir parmi eux. Finalement, je ne compte pas laisser notre fille au soin de Minerva en croisant les doigts pour que notre enfant atteigne sa maturité et son indépendance avant qu'elle meure. De plus, j'ai appris à mes dépens que Poudlard n'est pas l'endroit le plus sécuritaire comme sa réputation le prétend. Pas après le nombre de fois que j'ai failli y mourir… »
Elle se tut, mais je savais aussi qu'à la profonde respiration qu'elle prit qu'elle n'avait pas fini et non parce que je venais de toucher une zone sensible.
« Pense à ce que la société va penser d'elle. Ça sera déjà assez dur pour elle et pour tous nos autres enfants. De devoir vivre dans notre fantôme. Ils seront toujours référencés comme étant l'enfant d'une de nous. Les autres s'attendront aux mêmes résultats académiques que moi et même niveau de maîtrise au vol que toi. Elle aura une pression incroyable de performance, dit Hermione avant de souffler à voix basse. Réputation à merde. » J'arrêtai de masser. J'en étais incapable. Pas quand je voyais ma femme dans un tel état. « Je ne veux pas que, reprit-elle faiblement. » Elle souffla un bon coup et repris plus fermement : « Je ne veux pas que mes enfants subissent cette pression, de devoir de ne pas être juste bon, mais doué… et encore moins que j'en sois l'une des causes principales. »
Elle prit une grande inspiration avant d'expirer l'air lentement. Elle était bouleversée. Elle reprit une respiration avant que sa main monte jusqu'à son visage. J'ignorais si c'était pour ôter une mèche rebelle de devant ses yeux ou pour essuyer un fluide. Je trouvai sa nuque et y appliqua une légère pression. Cela sembla la calmer, comme je m'y attendis. Elle se calma suffisamment pour continuer, même si sa voix tremblait à l'occasion.
« J'ai peur qu'ils sentent toute la pression que de telles aspirations et espérances. Ils n'ont pas à subir cela. Ils devraient être libres. Libres de faire ce qu'ils veulent sans devoir se sentir obligés de marcher dans nos pas, de peur de décevoir quelqu'un. J'ai connu cette peur, Gin, et elle est terrifiante. » Je sais. « Elle me tuait à petit feu quand j'étais à Poudlard. » Je sais Mione. Je sais. C'était même ton épouvantard à l'époque. « Au final, ils ne vivront qu'à travers de personnes qui ne sont pas eux… Ils ne se feront pas reconnaître pour qui ils sont. Et ils devront se battre contre ce fait tout le reste de leur vie. Et on ne pourra rien y faire. Rien changer. Juste regarder et essayer de les consoler lorsque la charge deviendra trop lourde. Car si on intervenait, nos actions enterraient une nouvelle fois leur identité. Constante crise d'identité. Je ne veux pas leur offrir cela. »
Je ne savais pas quoi dire. Je n'y avais jamais réfléchi. Je ne m'étais jamais rendue aussi loin dans la réflexion qui se résumait que ça allait être mes enfants et j'allais être heureuse de les accueillir et les guider dans ce monde. Mes lèvres remplacèrent ma main dans sa nuque afin que je puisse la prendre dans mes bras. Je l'entourai de mes bras. La serrant contre-moi. Lui faire savoir que j'étais ici. Que j'étais avec elle.
« Encore ! reprit Hermione. Ça, c'est s'ils sont chanceux, car ils pourraient très bien se faire intimidés et rejetés par les autres. Parce que nous, leurs parents, avons décidé de mener notre vie hors des conventions sociales en décidant d'aimer une femme même si nous sommes une femme. Ils se verront fermer des portes pour des choix qu'ils n'ont pas commis. Encore dans ce contexte, on sera impuissantes, Gin, car nous en serons la cause. On ne pourra pas nier ni prétendre le contraire. Juste encaisser et leur montrer à se battre. »
Il y eut un long silence. Je la serrais contre moi. J'étais là, je suis là et je serais là Mione. Tu n'es pas seule. Je sentais ses soubresauts. Sa respiration irrégulière. Ses frissons. Ses tumultes. Je nous couvris, créant un cocon de chaleur. Étanche, chaleureux et protecteur avant de nouveau me coller à son dos. Je la serrai plus fort contre moi. Une de ses mains rejoignit les miennes. Mes yeux s'humidifiaient. Merlin ! Je réfléchissais, mais je n'arrivais pas à un point de départ pour la démentir. Je sentais mon cerveau s'emballer et courir dans toutes les directions sans jamais pouvoir s'accrocher à quelques choses de concrets suffisamment longtemps pour que je puisse l'énoncer à voix haute.
« Toujours se battre, murmura-t-elle de manière à peine audible. Est-ce que ça finira un jour ? »
À ce commentaire, ce fut le coup de grâce. Mon cœur se serra. Tout comme ma gorge. Une grosse boule se forma rapidement dans ma bouche et rendit la respiration difficile.
La paix que ma douce recherchait, je ne pourrais jamais vraiment le lui offrir, car tout simplement ce n'était pas moi qui la possédais. Je pouvais lui offrir au mieux un havre de paix rempli d'amour et de tendresse. Un abri sécuritaire où elle pourra se reposer en toute tranquillité, mais en dehors de ses murs, j'étais impuissante. En dehors, c'était un champ de bataille. Chaque jour. Pour s'affirmer librement et pour se faire respecter. Il y aura toujours de ses commentaires blessants lancer car nous avons choisi de vivre notre amour. Ce n'était pas une tâche facile de poursuivre notre course quand nous nous sentions épuisées. Que nous souhaitions juste tout abandonner, car nous n'en vîmes pas la fin et que tout semblait pointer contre nous.
Je retournai doucement Hermione sur le dos, je remarquai les traces humides sur ses joues. Mes larmes se mirent aussitôt à dégringoler le long des miennes. Je n'ai jamais supporté la vue d'Hermione qui pleure. C'était bien la chose la plus triste au monde. Je voulus lui faire des « Chut », mais la boule dans ma gorge m'en empêcha. Je me contentai de tasser ses boucles brunes pour que celles-ci encadrent son visage. J'essayai de sourire et lui dire qu'avec le temps, ça ira mieux, mais ma voix me fit défaut. C'était mieux ainsi de toute façon, car je n'y aurais pas cru suffisamment pour que cela fasse un quelconque bien à ma douce. Je me contentai de la reprendre dans mes bras et d'embrasser ses larmes d'un côté et de les essuyer avec mon pouce de l'autre. Elle me prit à son tour dans ses bras et me colla contre elle, me forçant presque à l'écraser avec tout mon poids. Je l'entendis éclater en sanglots contre mon oreille tandis qu'elle enfonçait ses doigts dans ma chevelure. Aussitôt, mes larmes doublèrent de tailles.
J'étais inutile. Complètement inutile. Malgré tout mon amour, tout l'amour que je pouvais lui donner, elle aura toujours mal. Je ne pourrais jamais chasser complètement sa douleur et ses doutes. Je ne pouvais que m'asseoir et attendre que le monde change en quelque chose qui nous accepterait. J'étais tellement impuissante. Et Merlin savait à quel point je haïssais ce sentiment. Surtout quand cela concernait la femme que j'aime.
Je fus la première à arrêter de pleurer. Mon polo ainsi que quelques mèches de mes cheveux étaient maintenant trempes. Je me reculai lentement luttant contre la prise d'Hermione qu'avait autour de mes épaules. Ma femme pleurait toujours, mais silencieusement. Je lui embrassai de ses nouvelles larmes pour les chasser, puis embrassai ses paupières, son front, son nez, son menton, sa mâchoire. Je voudrais tellement lui enlever sa souffrance et la chasser au loin ou sinon de la garder pour moi.
« Ça va aller Mione. Tu vas voir, ça va aller, dis-je faiblement. » J'avais toujours la boule dans la bouche, mais plus que je parlais plus qu'elle semblait disparaître. « Personne ne peut éviter les problèmes indéfiniment. Chacun possède la leur et ça, personne ne peut rien y changer. Tu l'as déjà expérimenté avec Malfoy et tes parents. Pourtant, ça ne t'a jamais arrêté. Je l'ai vécue aussi, j'étais une traîtresse au sang ou la sœur d'un de mes frères. Et Merlin ! Tu sais que j'en ai des frères. Et tu vois où je suis rendue maintenant? Je suis Ginny Granger. Poursuiveuse chez les Harpies d'Holyhead. C'est sûrement eux qui doivent se présenter comme étant de ma famille maintenant. »
Je me reculai encore pour que ma douce puisse bien voir mon expression faciale. Je fronçai les sourcils et pris une voix grave : « Alors vous êtes parenté à Miss Granger, la poursuiveuse chez les Harpies ? — Oh oui ! C'est ma petite sœur en réalité, dis-je en changeant ma voix pour imiter un de mes frères. » Mon petit numéro fit rire silencieusement ma femme. Elle s'essuya le reste des traces de larmes avec sa paume. Voyant que c'était preneur, je continuai à m'autocomplimentant dans le personnage d'un de mes frangins. Ceci déclencha le rire d'Hermione et lorsqu'elle fut suffisamment remise de ses émotions, elle me tapa gentiment le bras en demandant :
« Je vois tout de suite que ton ego se porte à merveille.
- Comment peut-il être autrement quand je suis mariée à toi ? »
Elle roula des yeux, mais sourit toute de même. Tant mieux, je la préférais ainsi. Je n'aimais pas la voir pleurer et la savoir triste.
« Sur une note plus sérieuse, continuai-je. Nos enfants devront apprendre à s'affirmer dès leur plus jeune âge et ils deviendront de véritable battant. Alors, je n'aurais pas à m'inquiéter de leur avenir, car je saurai qu'ils peuvent se prendre en main et se défendre quand je ne serais plus là pour le faire. D'ici là, je les protégerai avec chaque fibre de mon corps, mais autant que je le souhaite, je ne pourrais pas mener toutes les batailles à leur place. Tu devras les laisser se débrouiller seuls un jour, tu peux seulement les outiller, leur montrer que tu les aimes et les soutenir jusqu'au jour où ils se trouveront quelqu'un de spécial. Et personnellement, devoir se défendre contre quelques vils commentaires qui ne les concernent pas est très loin d'avoir Voldemort et tous ses sbires à ses trousses. Qui sait ? Peut-être rencontreront-ils des nés-moldus qui n'auront aucune idée de qui nous sommes. Et qu'ils seront gentils et brillants. »
Les yeux couleur café me percèrent de leur regard. Je lui souris, puis je lui embrassai à nouveau le front. Je lui flattai les joues avec mes pouces. Elle expira longuement. Quand je me reculai de nouveau pour la regarder, elle avait toujours les yeux fermés, mais elle me semblait plus calme. Sa crise d'hormone devait avoir fini de passer.
« Mione, lorsque nous devenons parents, cela ne vient pas avec un manuel d'instruction. C'est normal d'avoir des doutes. Fleur peut bien t'apprendre comment changer un nourrisson, lui donner à manger et le calmer. Tu pourrais lire tous les livres sur l'éducation que tu veux et sur la psychologie, mais je suis sûre que la majorité du temps, tu improviseras plus qu'autre chose. Ça va arriver de nous tromper, mais on va s'excuser et montrer à nos enfants que ce n'est pas la fin du monde d'avoir tort. On profitera de ces occasions pour leur montrer que l'important, c'est de se relever, de réessayer et de continuer à faire de notre mieux. Personne ne peut toujours réussir du premier coup, même quand tu t'appelles Hermione Jean Granger. Ils comprendront. »
Ma femme me sourit timidement. Je lui souris avant de lui poser mes lèvres sur sa paupière droite.
« Et pour les autres problèmes, laissons les arrivées. Je ne suis pas pressée de les voir de toute façon. Entre-temps, je vais aimer nos enfants inconditionnellement et les supporter dans tous les projets qu'ils décideront de se lancer. Tu es une femme extrêmement intelligente, et sans me vanter quelqu'un avec des capacités intellectuelles au-dessus de la moyenne a dit que j'étais brillante. Tu vas voir, à nous deux, on trouvera une solution pour toutes les difficultés qui se présenteront. Je ne sais pas pour toi, mais je trouve qu'on se débrouille plutôt pas mal jusqu'à présent, non ? »
Hermione ria. Je la vis hocher la tête avant de me tirer à elle.
« Merci, Gin. » Souffla ma femme tandis que je lui flattais les cheveux.
Ça fait plaisir. Je n'aime pas te voir pleurer.
Après un moment de silence, où je passais mon temps à les scruter. À voir leur regard et aux mordillements de la mère, je crois que je pourrais dire que mon point était gagné. Mais je ne m'arrêterais pas là. Je voulais m'assurer que ses parents continueront de lui porter du support, même si Hermione finissait par aimer une femme. Ils vidèrent leur tasse. Ils n'avaient plus le choix de me répondre.
« Je ne peux pas malheureusement vous contredire, dit le père.
- Alors vous allez la supporter même si elle devient serveuse, dessinatrice ou caissière, demandai-je en souriant.
- Oui. Si elle veut le devenir, je vais être là en l'encourager. Je vais en profiter pour lui montrer qu'il est toujours possible de faire que nous aimons et de se débrouiller dans la vie, dit la mère en hochant doucement la tête comme pour marquer son point. »
Je lui offris un vrai sourire. C'était mon premier sourire depuis des mois.
Bonjour tout le monde!
Et voilà, un autre chapitre de sortie! J'espère en sortir un deuxième d'ici la fin des vacances. et peut-être un one-shot =). (C'est le temps des fêtes... et j'ai enfin du temps.) Je pensais sortir celui-ci beaucoup plus tôt dans mes vacances . Mais il y avait toujours un passage qui m'énervait. J'avais toujours le sentiments "que le potentiel est là, mais mal exploité", donc j'ai vraiment travaillée pour aller le chercher. J'ai encore ce sentiment, mais suffisamment moins pour que je le poste (enfin) ici. =)
Pour le passage des noms, les trucs sur les Weasley, je ne parle pas complètement au travers de mon chapeau. (Ça m'a vraiment surprise d'apprendre que le roi Arthur avait une lance et il l'avait nommé 'Ron'. Ils aimaient vraiment ça nommer leurs armes à l'époque X) ) Mais Geoffroy, bien qu'il soit celui dont nous attribuons l'écriture de la légende, je ne crois pas qu'il a de lien avec George... C'est juste moi qui fait des liens dans le néant. Autrement, on dit vraiment que la famille tire ses prénoms de la royauté. (Et je trouve l'histoire derrière le choix de Fred et George est particulièrement cool et chou ).
Pour les prénoms du futur enfant, c'était mon raisonnement de pourquoi j'ai pensé à ceux-là (et la nouvelle signification que j'ai donné à Rose =3. Avec ça, je suis assez satisfaite! ). Et pour ceux qui ont lu : "Je connais ton secret maman" et "Vieille Connaissance"... et bien voili-voilou du pourquoi. =)
et dire, que j'ai écouté une vidéo d'une 15aine de minutes pour savoir comment faire pour masser le dos à une femme enceinte. et après toute la relecture et les reformulation, il a basiquement que 1-2 phrases dans le texte qui reste de ça...
Je vous envois tout pleins d'amour et mes meilleurs voeux pour le temps des fêtes! =) (si je ne sors rien d'ici Noël ou le nouvel an )
Encore merci pour tous vos messages
F0rtitude.
