Je ne possède aucun des personnages des différents fandoms.

Recueil de textes tout fandom confondus dans le cadre du Whumptober IA Less 2024

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


15. La prison de Belgrade (The Man from UNCLE)

Simulation de noyade

L'obscurité et l'humidité imprégnaient la petite pièce où Napoléon Solo se trouvait, ses poignets enchaînés à une chaise métallique. Les murs étaient nus, le sol sale, et l'air humide dégageait une odeur de moisissure. Il avait du mal à se rappeler… Belgrade peut-être, non ? Devant lui se tenaient deux hommes vêtus de noir, leurs visages dissimulés derrière des masques. Ils le regardaient avec une froideur calculée, dénuée de toute émotion. Leurs outils de torture étaient posés sur une table proche : une simple bassine remplie d'eau.

Le premier homme s'avança, attrapant les cheveux de Napoléon pour lui faire relever la tête. Le regard de Solo croisa brièvement celui de son bourreau, avant que l'homme ne plonge sa tête dans l'eau glacée. L'effet fut instantané. L'eau envahit ses narines, sa bouche, ses poumons, brûlant comme du feu liquide. Solo se débattit, mais les chaînes l'empêchaient de bouger suffisamment. Ses poumons le suppliaient d'inspirer, de trouver de l'air, mais il n'y avait que de l'eau. Le silence absolu de l'immersion était terrifiant, isolant, le coupant du reste du monde.

Juste au moment où il pensait que son corps ne pourrait plus tenir, que ses poumons allaient exploser, ils le tirèrent hors de l'eau. Solo inspira avec force, ses poumons se gorgeant d'air avec avidité. Sa vision était floue, ses oreilles bourdonnaient. Le soulagement d'être à l'air libre ne dura qu'un instant, car déjà, il savait que ce n'était qu'une pause temporaire.

- Dis-nous ce que tu sais, Solo et ça pourrait s'arrêter ici, murmura l'un des hommes avec une voix dénuée de compassion.

Napoléon, malgré la douleur et l'épuisement, resta silencieux. Il savait que parler ne mettrait pas fin à cette torture et il ne trahirait personne, surtout pas Illya et Gaby qui était bien plus que ses partenaires, ils étaient sa famille.

Sans attendre de réponse, l'homme le replongea dans l'eau. Cette fois, l'effet fut plus rapide, plus brutal. Ses poumons encore affaiblis se contractèrent douloureusement, cherchant désespérément à aspirer l'air qui n'était pas là. Ses mouvements se firent plus frénétiques, ses pieds cherchant un appui inexistant, sa tête se débattant pour remonter à la surface. La sensation de noyade était atroce, chaque seconde étirée en une éternité.

Quand ils le sortirent de nouveau de l'eau, il était à bout de forces. Son corps tremblait violemment, sa tête tournait et son cœur battait irrégulièrement. Solo sentit le goût métallique du sang dans sa bouche, ses poumons brûlant d'une douleur lancinante. Le froid de l'air le glaçait, mais il était trop faible pour se réchauffer. Les hommes restaient silencieux, observant leur travail avec un calme glacial. L'un d'eux donna un coup à Solo, juste assez pour qu'il relève un peu la tête.

- Dernière chance, dit-il, mais Napoléon ne répondit toujours pas.

Peut-être était-ce de la folie, ou simplement la volonté de ne pas céder, mais il savait qu'il ne parlerait pas. L'homme soupira et d'un mouvement brusque, replongea la tête de Solo sous l'eau. Cette fois, c'était différent. Napoléon sentit immédiatement que ses forces l'abandonnaient. Le monde autour de lui semblait rétrécir, se refermant en un petit cercle sombre au centre de sa vision. Il n'avait plus la force de se débattre, plus la force de lutter contre l'inévitable.

Ses poumons se contractèrent une dernière fois dans une tentative désespérée de trouver de l'air. Sa vision s'obscurcissait, le bruit de ses battements de cœur résonnait dans ses oreilles comme le tonnerre. Le froid de l'eau était partout, envahissant ses pensées, éteignant peu à peu sa conscience. Il était sur le point de céder, de laisser l'eau l'envahir complètement et de se noyer enfin. Le sentiment de fin imminente était là, lourd, inéluctable. Napoléon Solo comprit à cet instant que cette fois, il n'y aurait pas de retour en arrière. C'était la fin.

Alors qu'il se laissait glisser dans l'inconscience, ses dernières pensées furent pour ses coéquipiers, puis le monde s'éteignit alors qu'il se laissait enfin sombrer dans l'abîme.