Quelques jours plus tard, Système stellaire Zemlya ABD-7

Un système stellaire vide de trace de vie et de monde pouvant être exploité. Il sert uniquement de point de transition pour plusieurs voies hyperspatiales. Néanmoins, à ce moment précis, il n'est pas vide de vie. Des appareils se cachent dans la ceinture d'astéroïdes.

Il y a de nombreux chasseurs collés à d'imposants astéroïdes. Il s'agit de chasseur combattant pirate de type Snub. Ils semblent cependant modifier à un tel point, qu'ils semblent différents de ceux d'origines. Ils ne sont pas seuls. Deux imposants croiseur Corsaire de classe Cumulus sont également présents, dissimulés par les imposants rochers.

Il ressemble au croiseur léger Arquitens de la République. Il est cependant plus petit, mesurant seulement entre deux cent et deux cent vingt mètres de long, cent trente-cinq de large et quatre-vingt de haut. Il doit cette différence par le fait que sa proue ressemble à une lame. Il est équipé de huit batteries quad-laser et de vingt-quatre plats-bords ventraux. Il semble pouvoir charger un nombre conséquent de chasseurs. Il est un adversaire redoutable et un fléau pour les convois.

Les utilisateurs de cette petite flotte se trouvent être les fameux dearoliens. A bord de l'un d'eux, une certaine effervescence s'y déroule. Les dearoliens ont une apparence reptilienne, avec des griffes à cinq doigts, des pattesdigitigrades et des pieds ressemblant à ceux d'un rapace. Leur tête est anguleuse avec une mâchoire acérée et hargneuse, une paire de vrilles en flèche et des yeux jaunes qui semblent éteints avec des iris noires. Leur peau est gris foncé. Ils portent tous une tenue de combat. Ils ont une arme à feu sur un de leur poignet et une lame rétractable sur l'autre.

L'individu le plus haut gradé à bord observe son équipage s'affairé.

- Commandant, s'exprime un de ses hommes. Nous sommes prêts. Les pilotes ont leur chasseur en attente de déploiements, prêt à neutraliser les faiblards navires de transports. Les guerriers sont dans les sas, parer à pénétrer les vaisseaux de transport et à massacrer l'équipage.

- Parfait, lieutenant. Encore une frappe qui sera fructueuse. Ces stupides slujus ne comprennent pas la futilité de leurs actions.

- Il est dommageable que nous ne pouvions avoir la totalité de leur marchandise, se plaint le lieutenant.

- L'accord que nous avons signé nous est bénéfique. Il sert nos intérêts. Nous le briserons quand il deviendra caduc. D'autres remarques lieutenant?

- Oui. Nous devrions éliminer le mutant, prononce-t-il simplement.

- Il est vrai qu'il est étrange. Vouloir avoir un nom me parait des plus saugrenue. Je comprends votre volonté. Cependant, il est un très bon pilote et c'est l'unique talent qui l'empêche d'être sommairement exécuter pour ses actions, disons-le, étranges. Autre choseà faire remonter ?

- Pourquoi avoir accepter leur demande? demande le lieutenant avec dédain en observant par la baie vitrée un autre navire.

Ce dernier est totalement différent du reste des navires dearoliens. Il s'agit d'un cargo léger YV-666, sauf que ce dernier a été lourdement modifié. Il semble avoir du blindage et de l'armement supplémentaire. En outre, il semble également avoir des ajouts au niveau de ses moteurs.

Le lieutenant et tout l'équipage ne masque pas le dégout d'observer ce navire à proximité d'eux.

- J'ai estimé que leur aide peut être utile. De plus, notre partenaire a accepté leur soutien, je ne pouvais pas refuser. Tempérer votre mépris pour ces déchets. Ils ne seront présents que pour cette action, rien de plus.

Son second acquiesce silencieusement.

- Notre cible va bientôt sortir?

- Oui, commandant répond un subalterne. D'ici quelques minutes. Elle comprendra douze transport moyen GR-75 escorté par deux Corvette CR90 de la sécurité judiciaire de la république.

- Parfait. Cela sera notre plus gros coup.

L'attente semble s'étirer à l'infini, mais les capteurs finissent par percevoir les fluctuations gravitiques. Le convoi fini par sortir et quelque chose surprend les dearoliens. Si le convoi contient bien le nombre de vaisseau, ils constatent la présence de trois autres navires inconnus supplémentaires.

- Qu'est-ce que cela veut dire, opérateur? s'exprime le commandant d'une voix grave. Pourquoi n'avez-vous pas détecté la présence d'autres navires?

- Je…Les capteurs ne les ont pas détectés, commandant, lui répond l'intéressé tout aussi choqué.

- Impossible! lui rétorque le lieutenant. Tout navire émet des ondes gravitiques lorsqu'ils sont sur le point de quitter l'hyperespace.

- Je vous assure que les capteurs n'ont rien détecté.

- Il suffit! impose le commandant. Qu'importe l'ajout de ces navires, nous les neutraliseront facilement. Montrez-moi à quoi ils ressemblent.

Les opérateurs s'exécutent et quelque chose d'étrange apparait.

- Comment ça, vous ne pouvez pas analyser les navires inconnus? s'exclame le commandant interloqué.

- Nous ne comprenons pas également commandant. C'est la première fois que cela arrive.

Le commandant devient silencieux. Il se met à réfléchir et à poser les risques que ces navires inconnus peuvent apporter. Il finit par conclure qu'ils ne risquent rien. Il ordonne que l'opération continue malgré tout.

L'équipage obéit, tandis que le convoi continu d'avancer, s'approchant de la ceinture d'astéroïde. La tension monte d'un cran pour l'équipage pirate quand pour une raison inconnue, tout le convoi s'arrête. Avant d'essayer de comprendre, deux des trois navires inconnus s'avancent légérement.

- Ils ne peuvent pas nous avoir détecter! s'offusque un opérateur.

- Les astéroïdes font offices de brouilleurs naturels. Ce n'est que du bluff, assure le lieutenant.

Les deux navires s'arrêtent. Quelque chose semble venir d'une arme au niveau de la proue, mais rien n'en sort. Quelques secondes plus tard, deux astéroïdes sur lesquels des chasseurs se posaient sont brisés. Les pilotes sont pris par surprise, essayant d'éviter que leur appareil percute un morceau de roche ou un autre chasseur. Sur les deux navires inconnus, une tourelle quad-turbo laser s'active, chaque canon se mouvant avant d'ouvrir le feu. Chaque tir abat avec une précision diabolique les chasseurs désemparés. Quelques-uns parviennent à se ressaisir et à éviter la destruction.

C'est la stupeur dans la zone de commandement. Le commandant se ressaisi.

- Faite décoller tous nos chasseurs supplémentaires. Ces deux navires ne sont pas comme les Corvettes Républicaines habituelles.

L'avant des deux Cumulus s'ouvre, libérant chacun une quinzaine de chasseurs supplémentaire. Ils rejoignent la force et foncent vers les deux navires. Alors qu'ils sont encore loin, l'ennemi libère une volée de missiles. Ces derniers sont véloces et difficilement évitables. Certains ratent leur cible, mais la majorité font mouches. Ils doivent également éviter les tirs des tourelles qui sont étrangement très précis. Malgré cela et avec le talent des pilotes habitués à harceler des convois, ils parviennent à porter des navires.

Ils ont alors la désagréable surprise de voir pas loin de cinq tourelles à quadruple canon laser sur chaque flanc des deux navires. Elles ouvrirent immédiatement le feu, trouant et brulant les malheureux osant s'approcher. Devant une telle puissance de feu, plusieurs tentent une approche par le dessous, visant la partie la plus sensibles et moins défendus de tout navire. Si le raisonnement est correct, le navire ennemi semble leur réserver une désagréable surprise. Quatre tourelles sortent de la coque. Chacune ressemblant à un imposant canons rotatifs. Deux se trouvent à l'avant et les deux autres à l'arrières. Les canons se mettent en branles. Ils libèrent un véritable déluge de balles, transperçant aisément les chasseurs comme s'ils étaient faits en papier.

Devant l'hécatombe de leurs chasseurs, les commandants des deux croiseurs décident, avec le soutien du cargo d'intervenir pour s'occuper des deux navires. Les chasseurs prennent pour cibles les Corvettes CR90, mais surtout le troisième navire inconnu. Voyant la dangerosité des deux autres, ils préfèrent le détruire en priorité.

Les pilotes observent qu'il ne possède que peu de défenses, se disant qu'il doit s'agir d'un navire de transport. Il s'agit d'une grossière erreur d'analyse, chose que le navire va rapidement corriger.

Sous les yeux interloqués des pilotes dearoliens, la coque semble se décomposer. En réalité, il s'agit de plusieurs dizaines de petits appareils triangulaires qui se démagnétisent de la coque. Ils filent directement sur eux, tel un essaim. Les dearoliens découvrent rapidement que ces petits appareils sont difficiles à abattre. A chaque fois qu'ils en verrouillent un, il change de direction subitement. Par contre, ces derniers visent avec précision les cockpits et les réacteurs.

Déjà chamboulé, le navire libère d'autres chasseurs. Ces derniers mesurent un peu moins de douze mètres de largeur et seize mètres de longueur. Ils sont entièrement noirs, ont des ailes triangulaires à l'arrière et deux petites à l'avant. Chose curieuse à observer, ils n'ont pas de cockpit apparent. Ils possèdent cependant des armes arrimer sur leurs ailes. Ils sont vingt à rejoindre la bataille.

Le commandant dearolien délaisse l'action des chasseurs pour s'occuper pleinement de l'affrontement face aux navires inconnus. L'extraterrestre ne comprend pas pourquoi les CR90 n'interviennent pas. Il se dit que c'est par orgueil des officiers des navires inconnus. Cependant, les deux tourelles de quad-turbo laser ouvrent déjà le feu sur les deux Cumulus.

- Les boucliers tiennent bon, commandant, assure un opérateur.

- Parfait. Une fois à portée, ouvrez le feu.

Il se permet de sourire quand les huit tourelles quad-laser ouvrent à leur tour le feu, illuminant le navire adverse. L'un des navires s'élance se plaçant sous le second Cumulus. Le commandant se dit que c'est une idée pratique, mais folle de par la quantité importante de plats-bords. Seulement, il revoit son jugement quand il remarque la présence d'une deuxième tourelle quad-turbo laser. Il est trop tard pour prévenir son homologue. Les deux tourelles secondées des dix tourelles quad-lasers bombardent intensément, forçant le navire à renforcer le bouclier à cette zone. Les tourelles plats-bords répondent, cependant, les dégâts occasionnés sont bien moindre. D'autant plus que des boulons transpercent le bouclier, détruisant des plats-bords, réduisant la puissance de frappe. Finalement, le bouclier tombe et toute la partie ventrale est rendue vulnérable et ravagée. Le navire adverse stoppe son attaque. La partie ventrale est dévastée.

Pourtant, leurs opposants n'en ont pas terminé. Le navire qu'ils affrontent change de cap, s'orientant sur le navire blessé. Sans crier gare quelque chose est à nouveau tiré de la proue et cela transperce de part en part le navire comme si le blindage n'existait pas. Quelques instants plus tard, le navire se coupe en deux et explose sous les regards incrédules de l'équipage. Ils sont ramenés à la réalité quand des alertes indiquent une approche de chasseurs adverses.

- Bon sang! s'exclame le commandant. Que font nos chasseurs?

- Ils...Ils ont tous été neutralisé, répond un opérateur médusé.

- Qu'importe! Détruisez-moi ces appareils!

Les tourelles pivotent et tirent. Cependant, les étranges chasseurs noirs ne sont pas seuls. Ils sont escortés par les petits triangulaires. Ces derniers servent de gardien, se prenant des tirs qui pourraient s'avéraient fatal pour leur homologue plus imposant. Une fois assez proche, les chasseurs noirs ouvrent leur baie. Un premier missile antinavire est tiré, suivi de quelques secondes par un deuxième. La première salve est absorbée par le bouclier, mais le bouclier lâche à cause de la puissance desdits missiles. Les suivants s'abattent et explosent, détruisant les quatre tourelles et une bonne partie tribord du navire.

Le calvaire n'est pas terminé car le deuxième navire ouvre à nouveau le feu avec son arme dévastatrice. Le projectile détruit les deux premières tourelles avant d'endommager sérieusement la troisième. L'équipage dearoliens est médusé. Ils n'ont pas les mots pour comprendre ce qui se passe.

- Mais que se passe-t-il? s'exclame le commandant, incrédule.

- Nous devons fuir, lui prévient son lieutenant. Nous n'avons plus les moyens de continuer le combat.

Le commandant acquiesce. Seulement, il constate maintenant que leur allié supplémentaire n'est pas intervenu.

- Ils ont préféré s'enfuir dès que le premier Cumulus a été détruit et que leur bouclier soit tombé, lui répond l'opérateur.

- Tch. Que des incapables, dit le commandant avec médisance. Dès que l'on rejoint le point de rendez-vous, on va leur faire comprendre l'erreur de se jouer de nous.

Les ordres sont donnés. Le Cumulus fait demi-tour. Les coordonnées pour sauter sont entrées. Mais alors que le navire va plonger dans l'hyperespace, une erreur survient.

- Quel est le problème maintenant? Pourquoi on ne peut pas sauter?

- C'est les navires ennemis, commandant. Ils semblent avoir réussi à s'introduire dans le navire. Ils ont bloqué notre moteur hyperdrive.

- Je vois…Ils veulent nous capturer vivant. Très bien. Puisque qu'il en est ainsi, il n'y a pas d'autres solutions.

Tous comprennent ce que s'apprête à faire le commandant et tous sont impassibles, voir même déterminés. Il s'approche de sa boite de commandement. Il observe le bouton qui mettra fin à tout ça.

- Nous ne nous rendons pas! Nous mourrons pour soutenir la cause du grand souverain. Longue vie au peuple! Longue vie au grand souverainZralak !

- Longue vie au grand souverainZralak ! répète tout l'équipage à l'unisson.

Puis le commandant appuie sur le bouton. Quelques secondes plus tard, le réacteur du navire devient instable et finit par exploser. Le navire explose entièrement, ne laissant aucun survivant.

Le capitaine Valentin Mignard observe du pont de l'Ares D'Artagnan les restes du dernier navire.

- Le cargo s'est ben enfui?

- Oui, capitaine, répond une opératrice. Les capteurs ont enregistré son saut. Seulement, il se peut qu'il aille effectuer plusieurs sauts consécutifs pour brouiller leur piste.

- Cela ne nous concerne pas. Nous avons effectué notre rôle. Seulement, il aurait été souhaitable d'avoir des prisonniers pour comprendre comment ils ont pu former l'embuscade.

- Capitaine. Nous recevons des appels de remerciements de la part des équipages slujus.

- Parfait. Transmettez à mon camarade, le capitaine Raphael Kohlberg commandant le Siegfried.

- Envoie en cours. Transmissions reçues.

Valentin acquiesce d'un simple hochement de tête. Il reste néanmoins pensif.

''C'était une embuscade très bien préparée. Le maréchal-commandeur nous avaient prévenus qu'il était possible que des membres de la sécurité judiciaire soient corrompus. Dommage de ne pas avoir de prisonnier pour avoir des informations de premiers ordres.''

Il est quitté de ses pensées.

- Capitaine, nous recevons un appel du Raven Slátra. Ils nous transmettent qu'ils ont perdu la moitié des drones protecteurs, de même que quatre Airbus Wingman de troisième génération.

- Je vois. D'autres choses à me signaler?

- Oui. Les I.A. des drones semblent avoir trouver un chasseur ennemi encore intact.

- Des signes de vie ont-ils été détectés?

- Oui. Nous en avons la confirmation.

- Excellente nouvelle. Que le chasseur soit ramené et amarré au Slátra. Nous allons nous amarrer à ce dernier. Si un dearolien est vivant, nous allons pouvoir l'interroger durant notre saut. Prévenez également le Slátra qu'il récupère les deux drones de reconnaissances. Transmettez.

Une fois les ordres donnés, tous s'exécutent. Puis, le convoi s'enfonce dans l'hyperespace.

Le capitaine, avec quatre soldats observe le rescapé pirate de l'attaque. Il a entendu dire que les dearoliens préfèrent mourir que d'être capturé vivant. Pourtant, celui qu'il a devant lui est bien trop calme pour vouloir se suicider. De toute façon, son armement lui a été retiré par mesure de sécurité.

- Bien. Comment t'appelles-tu?

L'extraterrestre ne répond pas sur le champ. Valentin se demande si les dearoliens comprennent et parlent le basic. Finalement le dearolien quitte son mutisme.

- Je…Je me nomme Parack. Je suis un pilote.

- Bien Parack, comment les tiens et toi avez-vous fait pour savoir quand le convoi aller arriver dans ce système?

Parack redevient muet, semblant réfléchir.

- Si je vous révélais tout, pouvez-vous m'assurer que je ne serais pax exécuter?

- Eh bien, tout va dépendre de la teneur de tes informations. D'ailleurs, n'espère pas être secouru par les tiens. Tu es l'unique rescapé.

- Tant mieux, répond Parack avec assurance. De toute façon, ils allaient m'exécuter à un moment ou un autre. Je vais vous dire tout ce que je sais.

Valentin écoute attentivement ce que Parack lui transmet. Une fois cela fait, il assimile tout. Son visage se durcit.

- Voilà qui confirme plusieurs points. Amenez-le à sa cellule. Traitez le bien.

Son ordre est exécuté et il rejoint le pont de son navire. Il ouvre un canal direct avec son homologue allemand.

- Des nouvelles Valentin?

- Oui Raphael. Le dearolien n'a pas hésité un instant à cracher tout ce qu'il savait, à l'unique condition qu'il ne soit pas exécuté.

- Je vois. Il est vrai que la République vit encore avec ce système d'exécution. Chose que quasi toutes les nations de la terre ont aboli. Qu'a-t-il dit?

- Je te le transmets dans peu de temps. Prévient ton équipage de préparer les tourelles à notre sortie de l'hyperespace.

Raphael comprend le message et lui rend un simple salut avant de couper la communication.

Ils sortent de l'hyperespace. La planète capitale est visible. Les terriens reçoivent à nouveau des remerciements des slujus pour leur soutien. Valentin prévient qu'elle n'est pas encore terminée. Suite à ces paroles énigmatiques, les tourelles quad-turbo laser et quad-laser des Ares s'animent et visent les deux Corvette CR90 de la sécurité judiciaire. Que cela soit ces derniers ou même les slujus, la surprise est de taille. Un canal est ouvert avec le capitaine d'une des corvettes.

- Que signifie pareille action? s'indigne l'homme.

- Vous êtes en état d'arrestation, vous, de même que tout votre équipage. Il en va de même pour votre homologue, dit simplement Valentin.

- De quoi nous accusez-nous?

- De corruption et de complicités en bandes organisées. Madame Kallcia Philosgo vous a payer gracieusement pour laisser ce groupe de dearoliens qui travaillait également pour elle, de prendre possession des transports slujusiens.

- Quels ramassis d'inepties! réplique l'homme outré d'une pareille accusation. Vous croyez les paroles d'un misérable pirate?

- Oui. De plus ne tentait rien de préjudiciable. Nous avons déjà prévenu le centre de sécurité judiciaire pendant notre déplacement. Avec les informations données par le dearoliens Parack, ils ont découvert toutes vos ressources cachées.

Il laisse le capitaine républicain accusé des révélations avant de continuer.

- Nous avons également fouillé votre navire grâce à nos I.A. Les corrompus de votre genre ne pense pas à supprimer leur trace. Pour éviter d'éveiller vos soupçons, nous avions mis nos I.A. pour qu'elles gèrent vos échanges avec votre centre. Vous faut-il d'autres preuves?

L'homme reste silencieux et fini par accepter la chose, la mine sombre et abattue. Une fois cela fait, Valentin ouvre un canal vers la station de surveillance.

- Ici le capitaine Mignard, commandant l'Ares d'Artagnan de l'UFT. Nous escortons le convoi de transports venant de Slujusa. Nous amenons également deux corvette CR90 de la sécurité judiciaire dont les équipages sont accusés de corruption et de complicité en bande organisée.

- Capitaine Mignard, nous vous recevons. Nous attendions votre arrivée. Vous pouvez continuer votre escorte du convoi slujus. La sécurité judiciaire va s'occuper de ses hommes.

- J'accuse réception. Terminé.

Par la suite, les ressources contenues dans les transports furent récupérées par les membres de l'Entraide des Peuples Aquatiques. La sénatrice Umiko, de même que les représentant de chaque peuple formant l'EPA a été prévenu des découvertes récentes des terriens. Pour la slujus, le malaise est palpable.

- Je n'ai été qu'une idiote! dit-elle envers elle-même.

- Ne dis pas ça, s'exprime une voix masculine compatissante. Elle et ses complices ont très bien joué leur jeu.

- Peut-être, mais ça n'excuse pas le fait que j'ai dû m'exhiber devant des inconnus, alors que seulement toi devrais avoir ce droit.

- Je te remercie Umiko. Mais comme à du te le dire ta nouvelle amie, la diplomate Ashahira Faselis, tu n'aurais rien pu faire de plus. Quoique, t'être confessée auprès d'elle a permis justement de mettre la lumière sur les pratiques douteuses de madame Philosgo. Son entreprise l'a très mal pris et est prête non seulement à s'excuser auprès de toi, mais également monter le bouclier à leur frais pour vous dédouaner des préjudices occasionner.

- Je…

Umiko ne dit plus un mot et observe par la fenêtre la vision de la planète capitale. Elle sent toujours se voile de chagrin et de honte en elle. Alors qu'elle se morfond, une main se pose délicatement sur son épaule. Elle tourne la tête pour observe la personne présente dans ses appartements.

Il mesure dans les deux mètres. Il a une apparence aviaire avec sa tête qui a un bec, ses jambes et ses ailes même si elles sont membraneuses, mais également reptilienne avec sa queue et sa peau. Il est longiligne. Le blanc argenté est la couleur dominante. Sauf son ventre qu'elle sait qu'il est bleu clair. Il a des également des plaques dans le dos et deux plus petites au bout de sa queue qui sont bleu foncé. Ses yeux sont recouverts de plaques bleu foncé et une petite corne se dresse derrière sa tête.

- Elam…Merci de ton soutien.

Elam Hezihoo est le représentant du peuple des Lunghe dans l'EPA. Il est surtout le petit ami d'Umiko. Ce dernier est inquiet de la voir si désemparée. Sans dire le moindre mot, il l'enveloppe dans ses ailes et pose ses mains contre elle. Cela permet à la slujus de se sentir mieux. Elle se relâche légérement.

- Merci. Je me demande toujours comment je suis tombé amoureuse de toi.

- Mon charme est irrésistible, dit-il avec éloquence et moquerie envers lui-même. J'ai eu le béguin pour toi dès que j'ai vue, dès que tu as pris le rôle de sénatrice et représentante de l'EPA.

- J'ignore encore si je dois annoncer à mes parents que mon partenaire n'est pas un slujus.

- Pour ma part, les miens sont déjà au courant et m'encouragent fortement à continuer. Ils me pressent même pour que l'on est un enfant, Umi.

La slujussienne rougi, que cela soit par l'attente des parents d'Elam ou qu'il l'appelle par son diminutif.

- D'autant plus que les autres représentant sont déjà au courant de notre relation. Ce n'est plus vraiment un secret. Nous sommes presque des amis. De plus, il est normal que des relations se fasse. Nous sommes quand même une alliance de sept peuples différents. Il a déjà été prouvé que nous sommes compatibles pour procréer.

Discuter fait du bien à Umiko. Pourtant, Elam sait qu'il y a quelque chose qui taraude encore l'esprit de la slujus.

- Tu penses encore à cette nuit, n'est-ce pas? Si cela te va, je peux te faire oublier ce mauvais moment, dit-il en désignant le lit.

Les joues d'Umiko s'empourprèrent davantage devant l'audacieuse demande. Elle est hésitante. Elle finit par céder. Une fois dévêtues et au lit, Umiko peut sentir directement la peau lisse d'Elam, lui rappelant qu'il est à moitié marin et qu'il peut autant se déplacer dans les airs, que sur la terre ferme et sous l'eau.

- Je me sens un peu stressée, Elam, reconnait Umiko.

- C'est une première pour nous deux. Détends-toi. Je vais faire en sorte que cela soit le plus agréable possible.

Elam commence et au fur et à mesure que le temps avance, Umiko apprécie l'ébat sexuel. Une fois celui-ci terminé, ils sont tous les deux épuisés.

- Comment as-tu trouvé notre première séance?

- M…Magnifique. Tu m'as vraiment considéré comme une personne et non comme un objet. C'était tellement…excitant. Encore plus quand j'ai senti ton organe en moi. C'était un véritable plaisir.

- Ravi que cela t'a plus, dit Elam satisfait et heureux.

Ils se taisent et récupèrent de la séance.

- Tu sais que les terriens ont créer une créature fictive similaire à mon peuple?

- Vraiment? Cela ne serait pas dû au hasard?

- Je l'ignore, mais ils l'ont également fait pour les Juqyo, Qeewi, Creazulot et Toghila. Nous en sommes amusés et intrigués. Leurs diplomates n'ont pas caché nos curieuses ressemblances.

- Avez-vous proposé un des vôtres suite à leur proposition?

- Oui, de même que chaque peuple de l'EPA. Seulement un seul aura la chance d'y participer. C'est une bonne idée qu'ils ont eue.

- Je le reconnais. Ouah, baille Umiko de fatigue. Ce premier échange ma totalement épuisé. Dormons, Elam.

Umiko fait une bise sur la joue d'Elam. Ce dernier le lui rend. Par la suite ils s'endorment rapidement, la slujus semblant plus que radieuse et apaisée.

Quelque part dans l'espace

Un yacht luxueux est en attente. A ses côtés ce tien un cargo léger YV-666. Il a subi de nombreux dégâts. La propriétaire du yacht est une magnifique femme ayant la quarantaine. Elle est très séduisante avec sa longue chevelure châtaine et semble avoir reçu plusieurs opérations pour avoir son apparence.

Kallcia Philosgo est très désappointée, voir en colère. Elle vient d'apprendre que non seulement l'embuscade a échoué et que tous les dearoliens ont péri. Voilà un dénouement qui ne lui plait guère. Elle était presque à portée de main de saisir la planète Slujusa et de la transformer en véritable monde touristique. La sénatrice Kaapanis lui mangeait dans la main. Cette ultime frappe les aurait achevés.

''A qui peut bien appartenir ces navires inconnus qui les ont aidés?''

Elle n'essaie pas de réfléchir plus loin. Elle pose son regard sur le seul groupe survivant de cet échec complet, un groupe de mercenaire.

Il est composé d'un Quarren, d'un Aqualish, d'un Holwuff, d'un Phindien, d'un Frenk, d'une Yinchorri et d'un Trandoshan qui est le chef de ce groupe hétéroclite. Leur meneur se nomme Tshyrsk.

Kallcia ne cache pas son dégout à la vue de tant de non-humain, elle qui est partisante de l'idéologie montante de l'humain supérieur aux autres espèces.

- Pourquoi être revenu? demande-t-elle froidement.

- Pour être payer, répond simplement Tshyrsk.

Kallcia ne put que se montrer médisante envers une telle demande.

- Vous revenez les mains vides et vous osez me demander de vous payer? s'indigne-t-elle.

- Nous ne revenons pas les mains vides. Nous avons pu être les spectateurs de navires de guerres jamais observés. Ces informations peuvent se vendre à bon prix.

- Je me moque de cela. Je vous ai autorisé à participer à l'unique condition que la totalité du convoi slujus soit pris. Et ce n'est pas le cas. Vous ne serez pas payé. Dégager de mon navire maintenant. Vous le salissez de votre simple présence.

Le trandoshan lui lance un sourire carnassier.

- Je ne pense pas que nous allons partir.

- Très bien, vous allez discuter avec mes gardes, répond Kallcia en appuyant sur un bouton.

Tshyrsk fait un simple mouvement de tête et son équipe se prépare à recevoir les gardes. Kallcia se décompose quand ces hommes sont soit éliminés, soit neutralisé mais toujours vivant. Le trandoshan s'amuse de la situation.

- Maintenant, mettons les choses au clair. Vous, de même que tout ce que contient ce navire appartient à mon groupe. Les œuvres d'art et le navire se vendront à prix d'or sur le marché noir. Mais c'est surtout votre équipage et vous-même, Kallcia Philosgo qui rapporteront gros.

- Vous…êtes des…

- Esclavagistes. C'est bien tard pour s'en rendre compte, s'en amuse de malignité le trandoshan. Nous avions un contrat d'exclusivité avec le propriétaire du Meryx Sphyraena, un certain Tutdorr. On lui capturé grandement des femelles de nombreux peuples exotiques. Mais pour une raison inconnue, il a décidé de ne plus avoir besoin de nos services. Qu'importe.

Kallcia commence à saisir lentement qu'elle a perdu le contrôle de la situation. Tshyrsk s'approche d'elle.

- J'ai pour habitude de toujours essayer personnellement les femelles que nous capturons. Je suis sûr que vous allez être très appétissante, prononce le trandoshan avec perversité.

Kallcia voulu se défendre, mais le trandoshan lui agrippe simplement le cou avec une main. Elle n'oppose aucunes résistances. Il ramène son visage à côté du sien.

- Vous preniez bien du plaisir à vous moquer de cette slujus. Maintenant, je vais vous faire découvrir ce que vous lui avez fait subir. Douce ironie, n'est-ce pas?

- Sale…Reptile barbare, lui crache Kallcia de mépris.

Tshyrsk s'en moque. Puis avec sa main valide, il déchire les habits de Kallcia, la révélant nue devant tous. Tous les mâles de l'équipe sifflent devant son corps. Kallcia se sent tant humiliée par ce simple acte. La Yinchorri s'approche de Tshyrsk.

- Gardes-en un peu pour moi, mon chère.

- Ne t'en fait pas, Varika. Tu sais bien que je te garde toujours une réserve pour toi.

- J'aime ça, dit la Yinchorri en léchant la joue du trandoshan.

Elle toise avec amusement mauvais la femme nue.

- Douce ironie ce qui vous arrive. Vous avez joué l'hypocrite et vous allez durement payer.

- Va au poste de pilotage et prévient Aeanis qu'il mette en branle le navire. S'il ne se dépêche pas, prévient lui que je m'occuperais de lui après avoir fini avec cette esclave et toi.

- Compris. Passe un bon moment.

Il répond avec un sourire carnassier. Il attrape Kallcia par les cheveux et la tire vers sa chambre, faisant fi de ces jérémiades et insultes. Une fois dedans, il la jette sur le lit et la domine de toute sa hauteur.

- Je vais prendre beaucoup de plaisir à te monter. Au fait, hurle de toute ton âme. Cela rendra l'acte encore plus gratifiant, mais surtout stimulant, finit-il avec un visage des plus cruel.

Des larmes s'écoulent des yeux de Kallcia. Elle comprend maintenant que tous ses efforts pour être quelqu'un d'important vont s'arrêter maintenant. Elle ne connaitra plus le bonheur, mais simplement le malheur. Tout ça à cause de son ambition qu'elle n'a pas su contenir. Elle en paie maintenant le prix fort. On entend ses cris de désespoirs se rependre dans le navire, glaçant celui de son équipage et de ses femmes de ménages, amusant par la même les esclavagistes.

Dans le cargo, un individu est resté à bord, le pilote du navire. Le dénommé Aeanis est un Coyu. Ce dernier ne cache pas son ennui. Il sait ce qui va se passer pour la commanditaire et son équipage. Ce n'est pas quelque chose qui va le choquer plus qu'autre chose. Il a vu tellement de choses plus sordides que ça. Il est dans ses pensées quand un appel survient. Il y répond et Varika apparait.

- Prépare les moteursAeanis. Nous allons nous diriger vers une zone plus mercantile.

- C'est compris, dit-il en s'activant.

- Et ne tarde pas. Tshyrsk te prévient qu'il s'occupera de toi si jamais tu lambines.

Il reste silencieux devant la menace et acquiesce simplement. Une fois la communication terminée, il allume les moteurs et attribue les points de coordonnées pour le saut. Une fois que l'ordinateur de bord a calculé, il attend. Quelques instants après que le yacht disparaisse, il lance l'hyperdrive. Alors qu'il est dans le tunnel, il revient à ses pensées.

- Je ne lâcherais pas. Malgré tous les malheurs que je subis, je ne t'abandonnerais pas. Je te retrouverais, grande sœur.

Au même moment, orbite de Ryloth

A bord de son vaisseau de contrôle de classe Lucrehulk, le commandant neimoidien Mar Tuuk observe avec satisfaction la réussite de son action, l'invasion de Ryloth. Il pensait qu'au moins un des croiseurs de la République serait présent pour protéger le monde, mais il n'y en avait point. Cela le frustra, voulant montrer son talent tactique face à l'ennemi. D'autant plus qu'il espérait que certains voient le jeu du général Grievous, mais finalement rien. Tant pis. Il a pu faire débarquer sa force et prendre rapidement le monde. Seuls quelques résistants et des civils échappent encore à ses patrouilles. Il sait que cela ne sera qu'une question de temps avant que le manque de nourriture les forces à abdiquer.

Cependant, il reconnait ouvertement la détermination du meneur des résistants, un certain Cham Syndulla. Parvenir à tenir tête à l'armée droïde sans le soutien de la grande armée de la République est un exploit.

Il oublie ce petit contretemps et observe sa flotte. En plus du Lucrehulk, il a également six Frégate Stellaire Munificent. Une force plus que suffisante pour tenir à l'envoie d'aide tout à fait possible de la République.

- Les capteurs ont-ils captés des ondes gravitiques? questionne le neimoidien.

- Non, commandant, répond un B1. Aucuns signaux de perçus.

- Je vois…dit-il simplement.

Il réfléchit et décide d'un plan.

- Ordonner à ce que quatre de nos frégates quittent le système.

- Pourquoi faire, commandant? demande un B1.

- Pour laisser croire à la république que nos défenses sont plus faibles que prévus. D'ailleurs, ordonner à une des frégates de se positionner derrière la planète.

- Reçu, reçu, répond le droïde.

Les ordres sont transmis. Seulement, à l'ignorance des séparatistes, cinq navires quittent l'hyperespace à ce moment précis. Les capteurs les auraient trouvés si ces derniers n'utilisaient pas un camouflage optique, couplé à d'autres brouilleurs. Voyant qu'ils n'ont pas été repéré par la flotte séparatiste, les cinq navires s'avancent, une tension palpable à mesure qu'ils progressent. Les équipages se crispent quand soudainement, quatre Munificent quittent le système et qu'une cinquième se dirige à l'arrière de la planète. Comprenant qu'ils n'ont heureusement pas été détecté, ils descendent sur la planète. Les capteurs intégrés trouvent une zone pouvant les dissimulés, une importante grotte.

Une fois posé, leur camouflage reste actif, mais une rampe d'accès descend. Une douzaine d'ombres la quittent. Les ombres en question se meuvent aisément et avec vélocités.

- Ici Blue. Aucuns droïdes à l'horizon et sur nos radars.

- Parfait. Explorer la zone. Trouver des autochtones.

- C'est entendu.

Les douze RAPTOR s'élancent alors que la nuit est tombée depuis un moment, scannant chacun de leur côté les alentours. Ils ne trouvent aucunes âmes qui vivent à plusieurs kilomètres à la ronde.

- Aucun signal détecté pour le moment, s'exprime Blue.

On leur ordonne de continuer et l'un des RAPTOR a reçoit un signal.

- Ici Dino. Je capte les signes vitaux d'un individu.

- Il est seul? demande Blue.

- Affirmatif cheffe. Seulement, à la vue de sa vitesse de déplacement, je dirais qu'elle marche. J'en déduis que l'autochtone doit être escorté par des droïdes.

- Compris. Je transmets. Quels sont les ordres?

- Intervenez. Si nous pouvons libérer un natif, cela nous aidera.

- Entendu. A toutes les unités, on rejoint Dino. Et ensuite on va broyer du droïde, s'exprime Blue enthousiaste.

La native en question se trouve être une jeune twi'lek à la peau et aux yeux verts. Elle est apeurée, voire effrayée. Elle est escortée par un groupe de vingt B1 et de huit B2. Heureusement pour la jeune fille, elle a son droïde astromécano qui l'accompagne. Malgré tout, elle sait ce qui va lui arriver.

- On a eu de la chance, s'exprime un B1.

- Tu l'as dit. Tomber par hasard sur la fille du chef de la résistance.

- Au moins, on ne se fera pas descendre comme les autres.

- C'est sûr. Aller, avance plus vite, ordonne le droïde.

La jeune twi'lek a du mal à tenir le rythme de par ses petites jambes comparées à celles des droïdes. Son astromécano montre son mécontentement par des bips successifs. Il semble très malpoli aux vues de la réaction des droïdes.

- Il va se calmer le tas de ferraille ambulant ou je l'éteints définitivement, menace un B2.

- Non, arrêter. Chopper calme toi je t'en prie. Mon père viendra nous sauvez.

Ses paroles semblent bien vides, car elle sait que son père n'arrivera pas à la trouver aux vues de la distance déjà parcourue. Elle sait qu'elle a fait l'inconsciente, mais elle pensait ne rien craindre. La voilà maintenant capturer par les envahisseurs et devenir un outil pour forcer son père à stopper son acte de résistance. Alors qu'elle se lamente de son erreur, quelque chose se passe.

- Euh, c'est quoi ça? s'exclame un B1.

Lui et plusieurs de ses camarades ont un étrange point rouge sur leur torse. Cela semble inoffensif. Ils arrêtent leur marche, perplexe devant cet étrange phénomène. Ils sont plutôt intrigués. Quelques instants après, un boulon violet les frappe directement en pleine poitrine, les tuant sur le coup. La stupeur laisse place à la panique. Les B1 en particulier cherchent l'origine de ces tirs et sont limites effrayés si l'étrange point rouge se pose sur eux.

Les B2 observent les alentours. Ils avancent leurs deux bras et ouvrent le feu sans discontinuer. Ils préfèrent saturer la zone que de tirer avec précision. L'effet que provoque cette action est de recouvrir la zone de poussière. Leur capteur essaie de trouver l'origine des tirs. Soudainement, deux ombres imposantes tombent lourdement, écrasant chacun deux B2. Leurs adversaires ouvrent leur gueule et attrape le plus proche. Ils referment leur mâchoire, écrasant et déchirant les deux droïdes. Les deux derniers dirigent leurs armes sur ces étranges attaquants. Ils n'ont pas le temps d'ouvrir le feu. L'un se fait couper verticalement, tandis que le dernier se fait transpercer par une patte.

Ayant perdu leur soutien, les B1 sont impuissants. Leurs opposants tournent autour d'eux, tels des prédateurs autour de leurs proies. Les tirs sont échangés jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le meneur B1, la native et son astromécano.

Le B1 se ressaisi et menace la native de la tuer. Les ombres ne bougent pas, amenant le B1 à penser que son action a réussi. Pourtant, quand la poussière tombe, il comprend finalement la futilité de cette dernière. Devant lui se trouve douze droïdes à l'allure reptilienne, plus grand qu'un B2. Celui semblant être le meneur de ce groupe s'avance vers lui, armé au niveau de chacune de ses pattes, d'une lame bien aiguisée.

- Tu disais quelque chose, s'exprime le robot avec une voix féminine. Tu disais vouloir te rendre. C'est bien ça?

- Euh…Cela m'évite la destruction? demande naïvement le B1.

Comme réponse, un tir paralysant le frappe, le désactivant temporairement.

- Dino, prend le sur ton dos. Il pourra être une mine d'information non négligeable.

Ce dernier acquiesce et s'exécute. Puis Blue s'approche de la native. Cette dernière est effrayée par l'apparence de la droïde. Son droïde astromécano tente de la protéger, mais il fait pâle figure face à la RAPTOR. Alors que la native pense qu'elle va mourir, c'est tout le contraire qui se passe.

- As-tu mal quelque part? demande Blue.

La jeune twi'lek est pour le moins confuse. Elle hésite à répondre. Seulement, en voyant l'action de ces étranges droïdes, elle se dit qu'ils ne sont pas des ennemis. Elle prend tout son courage.

- Non, je n'ai pas mal. J'ai juste peur.

- Tant mieux. Comment t'appelles-tu?

- Je m'appelle Hera Syndulla. Et lui, c'est Chopper.

L'astromécano émet plusieurs bips successifs.

- Eh bien, pour un droïde, il a un caractère assez unique, constate avec amusement Blue.

- Je l'ai récupéré alors que le croiseur républicain partait pour soutenir la guerre. Il était trop vieux. Je l'ai donc pris avec moi.

- Je vois. Dis-moi Hera, sais-tu où nous pourrions trouvez des natifs encore libres?

- Bien sûr. Mais ce n'est pas pour nous faire du mal?

- Aucunement. C'est même tout le contraire. Monte sur mon dos et conduis-nous à eux.

Plus loin, un groupe de six twi'lek chevauchent des blurrgs. Le meneur de cette petite troupe a la peau et les yeux orange. Il est totalement inquiet.

- Ce n'est pas vrai! s'exclame-t-il. Pourvu que l'on rattrape cette troupe de droïde avant qu'ils n'amènent Hera à une ville occupée.

- Ne t'inquiète pas, Cham, répond un twi'lek à la peau bleue et aux yeux violet. On les rattrapera.

- Je l'espère bien Gobi. Bon sang! Mais qu'est ce qui lui a pris de sortir? Je lui passerais un sermon qu'elle n'est pas près d'oublier!

- Chef. Il y a du mouvement, alerte une twi'lek à la peau rouge utilisant des jumelles. Cela semble se diriger vers nous.

- Il ne manquait plus que ça, grogne Gobi, empoignant son blaster.

- Un instant, se reprend la twi'lek rouge, il ne semble pas s'agir de droïde séparatiste.

- Pourquoi donc? questionne Cham, guère rassuré par cette découverte.

- Il ressemble étrangement à des blurrg, mais plus agressifs. Un instant…Chef, votre fille monte un de ces robots.

Cham ne put qu'être surpris. Il est confus et préfère laisser venir ces étranges robots. S'ils ont sa fille, c'est peut-être pour une bonne raison. Ils attendent, mais se cachent pour éviter d'être repérer par d'éventuelles patrouilles de droïdes vautours. Finalement les robots arrivent. Cham constate qu'ils portent également Chopper, l'astromécano de sa fille et un droïde B1 désactivé. Cependant, son visage s'ouvre quand il voit sa fille en vie.

- Papa! s'écrie sa fille.

- Hera!

La jeune twi'lek quitte le dos du robot et rejoint son père. Il est ravi de la revoir. Néanmoins, il ne cache pas sa colère.

- Hera, te rends-tu compte de l'inconscience de ton acte? lui réprimande son père.

A sa surprise, sa fille pleure et s'excuse de son action.

- Pardon papa, dit-elle en pleure. Je…Je ne voulais pas…

Voyant que sa fille a compris son erreur, il la rassure. Puis il se concentre sur les douze étranges robots devant lui.

- Je vous remercie d'avoir sauvé ma fille, dit Cham avec quiétude.

- Nous prenons en compte vos remerciement, lui répond le meneur du groupe. Je me nomme Blue et nous sommes ici pour trouver des natifs.

La raison de leur venue ne semble guère enchanté le groupe.

- Des esclavagistes, beugle avec médisance Gobi. Cham, on devrait les détruire et utiliser leur carcasse.

La meneuse du groupe rigole de la proposition de Gobi.

- Je pense que vous vous méprenez sur notre rôle. Quant à pouvoir nous détruire, les probabilités sont très proches du zéro.

Sans prononcer la moindre parole, les flancs de six d'entre eux s'ouvre. Un blaster fixait sur un bras amovible en sort, amenant un total de douze. Chacun émet un étrange point laser qui vise à la fois la tête et le cœur. Certain essaient de bouger, mais l'étrange laser suit le mouvement avec le blaster. La démonstration semble calmer rapidement la détermination de Gobi.

- Si ce n'est pas pour l'esclavage que vous êtes là, alors de quoi cela en retourne? demande Cham.

- Nous n'avons pas les prérogatives pour vous donner cette réponse. Suivez-vous et vous aurez votre réponse.

Cham ne sait quoi penser. Seulement, étant donné leur situation, et si les créateurs de ces étranges robots peuvent les aider, il ne doit pas perdre cette opportunité.

- Très bien. Nous vous suivons.

Ils se mettent en route. Le groupe de twi'lek est entouré par sept RAPTOR, tandis que les cinq autres servent de zone de détection. Ils ne tombent sur aucunes patrouilles jusqu'à arriver à une grotte. Le groupe et en particulier Cham ne comprend pas.

- Il n'y a personne?

- Si. Commandant Lumbala, nous sommes avec un groupe de natif. Vous pouvez désactiver le camouflage.

La stupeur gagne le groupe de twi'lek quand cinq navires apparaissent sous leurs yeux. Ils en restent sans voix. Une rampe s'ouvre et un homme en sort, portant une tenue complète.

- Beau travail Blue.

- Nous n'avons fait qu'exécuter les ordres. Nous avons capturé un droïde. Il pourrait être utile pour en apprendre plus.

- C'est noter. Déposez-le et prenez un rôle de sentinelle.

- Compris, commandant Lumbala.

Les douze RAPTOR se dispersent. Le commandant Lumbala s'approche du groupe.

- Enchanté de vous rencontrer. Je suis le commandant Barthélémy Lumbala, de la Terre.

- La Terre? s'étonne Cham. Vous êtes le monde qui a repoussé à la fois les séparatistes et la république. Que venez-vous faire ici?

- Nous venons pour vous aider, dit simplement Barthélémy.

- Vous voulez nous aider à combattre la CSI? s'étonne Cham. Je pensais que vous étiez neutre.

- Je pense qu'il y a méprise, monsieur Syndulla. Nous ne soutenons pas la République. Si nous vous apportons de l'aide, c'est pour votre peuple et rien d'autre.

- Je vois. En quoi consiste cette aide?

- Dans quatre de nos Ghost se trouvent de la nourriture, des médicaments et du matériels militaire. Cela permettra de subvenir à vos besoins sur le moment.

Si Cham est plutôt prudent, il admet que cette aide est la bienvenue.

- Pourquoi vouloir nous aider? Vous n'avez rien à gagner.

- Il est vrai. Seulement, c'est propre à la philosophie de notre monde. On ne peut pas laisser un peuple comme le vôtre souffrir sans le soutenir. De plus, nous savons que votre représentant est corrompu jusqu'à la moelle. Son apparence en est la preuve la plus visible.

Cham ne put s'empêcher de rire devant cette remarque.

- De quels matériels militaires-vous nous donner?

- De l'armement venant des clones. Nous en avions récupérer une grande partie. Il y a des blasters, des grenades et d'autres équipements.

- Pourquoi ne pas les garder?

- Nous préférons utiliser un armement que nous avons créé nous-même. Nous avons déjà fait la rétro-ingénierie. Nous n'en avons plus l'utilité. Il vous sera bien plus utile.

- Je confirme. D'ailleurs, puisque vous venez de l'extérieur, savez-vous pourquoi la flotte de la République a quitté Ryloth?

- La flotte a répondu à une demande de renfort sur un autre front. Il semblerait que c'était une tactique du général Grievous pour délaisser la défense de ce point important de routes hyperspatiales.

- Savez-vous si la République va envoyer de l'aide?

- Nous l'ignorons, mais je pense que oui.

- Parfait. Commandant Lumbala, vous avez fait part de quatre de vos navires, que contient le dernier?

- Il faudra voir avec elle. Ingénieuse A'isha, vous êtes demandée.

Rapidement, la jeune femme arrive.

- Enchantée de faire votre connaissance, s'exprime la femme. Avec l'aide d'autres ingénieurs, nous avons décidé de rester sur votre monde. Le Ghost en question, le Vitali, a été modifié suite à ma demande. Il comporte une zone médicale pouvant soigner une dizaine de blessés, une zone de construction pour entretenir et créer des robots et une zone de vie pour nous et l'équipage.

- Vous n'avez pas de soldats pour vous protéger? s'étonne Gobi.

- Nous avons nos douze RAPTOR, mais nous avons cinq soldats dont le meneur.

A'isha désigne un homme à la carrure imposante et bien bâtie. Son visage est caché par la visière de son casque.

- Il s'agit de So'kan, le frère de l'amirale Radhiya. Lui et ses hommes se montreront à la hauteur de leur capacité.

- Pourquoi garde-t-il son visage caché? demande la twi'lek à la peau rouge.

L'homme ne dit mot et le retire. Cela semble effrayer les twi'lek et il remet son casque.

- Je comprends mieux maintenant. Je vais vous conduire à l'endroit où nous avons caché nos familles et le reste de notre peuple encore libre.

- C'est entendu. Venez, je vous prie.

Cham descend de son blurrg et suit le commandant Lumbala. Le reste de son équipe le fait. Les quatre Ghost activent leur camouflage et décollent. Une fois seul, A'isha rejoint le groupe d'ingénieurs. Tous sont des hommes et femmes ayant de grandes connaissances dans l'informatique, la mécanique, la biomécanique, la robotique et l'IA.

- Bien, nous pouvons commencer, dit simplement A'isha.

- Ton idée semble être pertinente, s'exprime un homme âgé. Nous allons pouvoir progresser sans être dérangé.

- C'est exact, docteur Selig. Nous sommes reliés à Leewoll? demande A'isha.

On lui dit que oui et une treizième personne est invitée à ce groupe sous forme holographique. Il s'agit de la vargas Nodia. Cette dernière semble se demander pourquoi elle fait partie de cette réunion.

- Je suis honoré que vous m'invitiez, s'exprime Nodia, mais je ne comprends pas les raisons.

- Elles sont simples, Nodia, lui répond A'isha. Il s'agit de ta constitution. Tu es une conscience numérique, une véritable personne synthétique. La preuve que notre conscience peur survivre à la mort. De plus, tu possèdes une grande partie des connaissances des tiens dans ta mémoire. Elles nous seront utiles.

- Je vois, mais mon état reste une erreur.

- Peut-être, mais parfois, les grandes découvertes sont faites à cause d'erreur, Nodia. Nous sommes tous des chercheurs et scientifiques reconnus sur Terre.

- Pourquoi le faire en-dehors de votre monde? demande la vargas, confuse de ce curieux choix.

- Pour pouvoir travailler tranquillement, répond le docteur Selig. Même si le monde en question est envahi. Nous ne voulons pas avoir de perturbations des nôtres.

Nodia comprend le raisonnement, même si s'enfermer dans un laboratoire serait plus pertinent et plus sûr.

- En réalité, nous allons parler de plusieurs projets qui sont en cours depuis quelques années, dont le mien.

- De quels projets s'agit-il?

- L'un se nomme le projet Goliath, tandis que le mien porte le nom de projet Synthéoïde ou Synth en abrégé. Nous discuterons également du nouveau projet Kyber suite à la demande du maréchal-commandeur Duvall.

Nodia demande plus de détails sur les deux projets. Si elle comprend le premier, le deuxième la laisse perplexe.

- J'ai bien peur de ne pas saisir.

- En fait, depuis ma jeunesse, j'ai été impressionné par un artiste sur notre réseau internet. Il avait imaginé une espèce fictive de robot sensible à l'apparence de reptile et hautement modifiable.

Pour mieux expliquer, A'isha lui montre de nombreux dessins desdits robots. Nodia reconnait que le concept est fort intéressant. Encore plus que l'individu a laissé sa création libre d'être utilisé par les autres.

- Je comprends, mais pourquoi vouloir absolument les créer?

- Parce qu'ils pourraient permettre aux nôtres d'être moins effrayé par les IA ou intelligences synthétique. Nous pourrions ainsi faire un bond social important.

- Nous sommes au courant de l'inquiétude des peuples de la galaxie envers ces types d'intelligences. Cependant, les révoltes auront lieu, car tous pensent à les utiliser comme des objets, voir comme des esclaves. Si les esclaves vivants et biologiques ont l'envie de se révolter contre leurs oppresseurs, pourquoi les synthétiques n'auraient pas ce droit? explique le docteur Selig.

Nodia écoute attentivement. Elle reconnait que le raisonnement tient la route. D'autant plus que les siens avaient commencer à développer cette technologie. Pourtant, un voile d'inquiétude se forme sur son visage holographique.

- N'avez-vous pas peur de la réaction de la République? Ils pourraient vous considérez dangereux comme ils l'ont fait pour nous.

- J'en doute fortement, lui répond A'isha avec assurance. Si jamais la République nous attaquait sur ce plan, nous révélerions à l'entièreté de la galaxie votre histoire. Et crois-moi Nodia, la République disparaitrait dans un chaos sans nom. Les sénateurs sont corrompus et lâches, mais ils ne sont pas assez stupides au point de vouloir perdre tout.

Nodia acquiesce.

- Puisque vous parlez de projet, j'ai une idée à vous proposer.

Les douze terriens l'écoutent. Ils rient de bon cœur devant sa proposition.

- Voilà une idée de projet folle, reconnait A'isha. Nous n'avions plus pensé à développer ce genre de concept. Comment t'es venu cette idée?

- J'ai pu explorer votre réseau internet. J'y ai vu de choses, des étranges, des dérangeantes, des bonnes et surtout des surprenantes. Celle-ci m'a totalement envouté. J'ai dévoré tous les épisodes de toutes les séries. Du moins jusqu'au début des années 2000.

- Impressionnant, reconnait le docteur Selig. Ton esprit est vraiment fascinant. Tu n'éprouves pas l'envie de dormir?

- Non. En fait, quand je ''dors'', je ne fais que trier mes données. Je ne peux plus dormir comme je le faisais avant.

- Bien. Je pense que maintenant nous avons nos motivations, il ne reste plus qu'à passer à la pratique.

Tous répondent favorablement avant de commencer à discuter sérieusement, ne voyant pas le temps défiler.

Trois jours plus tard

Les boulons de blasters rouges inondent son champ de vision. Il dévie chacun qui lui sont destiné avec sa lame bleue. Pourtant, le maitre jedi Nikto répondant au nom d'Ima-Gun Di sent la fatigue montée. Il jette un rapide coup d'œil derrière lui. Tous les clones sous son commandement sont morts. Il sent à peine la vie du capitaine clone Keeli et ami. Ce dernier est au sol, inconscient.

Il se reconcentre, déviant les tirs et coupant les droïdes s'approchant de lui. Il se remémore les événements qui ont amené à ce dénouement.

L'amiral Dao et lui étaient les défenseurs de Ryloth, mais ils durent partir soutenir une attaque qui tournait mal. Malheureusement, ils apprirent par la suite qu'il s'agissait de la stratégie de l'ennemi. Privé de défense, Ryloth est tombé rapidement. Le soutien leur ayant couté un Venator, ils repartirent le plus rapidement pour secourir les twi'lek. A leur arrivée, ils ne trouvèrent qu'un Lucrehulk et une frégate. Pensant que le reste a dû être envoyé soutenir d'autres frappes, ils se jettent sur une proie affaiblie. Alors que les deux Venators ouvrent le feu, les canonnières se déploient vers la surface.

C'est à ce moment précis que le piège orchestré par le commandant ennemi se referma sur eux. Quatre autres frégates sortirent de l'hyperespace, juste derrière les deux Venators, alors qu'une sixième se montrait. Les Venators tenures comme ils peuvent, mais plusieurs canonnières furent détruites. Pire, leur aire d'atterrissage fut rapidement attaquée par un contingent important de droïde. L'attaque a été repoussé, mais au prix de la vie de courageux soldats clones.

Ils rentrent en contact avec la résistance twi'lek en la présence de leur chef Cham Syndulla. Le maitre jedi constate la colère et la déception des actions de la République. Le jedi calme le twi'lek et lui explique qu'ils sont là pour les libérer. Paroles bien vaines quand l'amiral Dao les prévient que son croiseur est endommagé, tandis que le deuxième est détruit. Comprenant la situation, le maitre jedi fait une demande à l'ordre pour envoyer de l'aide et permettre aux twi'lek de survivre.

Après ça, les deux groupes s'organisent pour se défendre contre les attaques droïdes. Les combats sont éprouvants, mais le jedi est un bon tacticien et permet de limiter l'avancée de l'armée droïde. Lui avec le capitaine clone et le reste de sa force, font leur dernier carré pour retarder davantage la progression des droïdes.

Il retourne au présent et continu à dévier les boulons. Fatalement, des boulons passent au travers de sa défense. Un premier le frappe à l'épaule gauche, un autre sur son flanc et encore un autre au niveau de sa jambe droite. Le Nikto essaie de faire fi de la douleur pour continuer à lutter. Seulement, il semble que son corps a atteint ses limites. Après d'autres blessures, il tombe à genoux. Alors que les droïdes s'avancent pour l'abattre à bout portant, une vision lui fait lâcher un sourire. Trois frégates Pelta apparaissent dans le ciel, livrant les denrées aux twi'lek. Il avait réussi au prix de la vie des courageux soldats clones et de la sienne pour permettre au twi'lek de survivre plus longtemps.

Sa vision se floue, mais il se sait condamner et accepte sereinement sa mort. Soudainement, des CAB explosent devant lui, prenant par surprise les droïdes. Les droïdes se font abattre rapidement par un puissant appuie feu. Pourtant, il sait que cela ne peut pas être les twi'lek. Ils n'ont pas la possibilité d'avoir accès à une telle puissance de frappe. Sa vision se trouble encore plus, de même que son ouïe s'affaiblit. Les droïdes s'empressent de vouloir mettre un terme à sa vie, mais quelque chose de gris s'interpose et c'est la dernière chose que perçoit Ima-Gun Di avant de perdre connaissance.