Je ne possède aucun des personnages de la série.

Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Burn Notice , nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES SUR BURN NOTICE

Veille nocturne

Alors que la nuit avançait, la condition de Michael semblait empirer. La fièvre s'était installée, faisant alterner des périodes de chaleur intense et de frissons incontrôlables. Sam ne quittait pas son chevet, épongeant régulièrement son front avec un linge humide et frais.

- Sam, murmura Michael dans un moment de lucidité, sa voix à peine audible. Je crois... je crois que j'ai besoin d'un hôpital.

Le cœur de Sam se serra. Il savait que si Michael admettait avoir besoin d'aide médicale, la situation était vraiment grave, mais il savait aussi que l'hôpital n'était pas une option sûre pour le moment.

- Je sais, Mike, répondit-il doucement, mais tu sais qu'on ne peut pas. Pas encore. Les types qui t'ont fait ça... ils surveillent sûrement les hôpitaux.

Michael acquiesça faiblement, comprenant la logique malgré la douleur qui embrumait son esprit. Un gémissement s'échappa de ses lèvres alors qu'une nouvelle vague de souffrance le traversait. Sam pressa sa main et se leva, allant chercher plus d'analgésiques.

- Tiens, Mikey. Ça devrait t'aider un peu avec la douleur.

Avec une infinie précaution, il aida Michael à avaler les pilules et à boire un peu d'eau. Chaque mouvement semblait causer une agonie à son ami, et Sam se sentait impuissant face à sa souffrance.

- Sam, murmura Michael après un moment. Si... si je ne m'en sors pas...

- Non, Mike, l'interrompit Sam, sa voix ferme malgré l'émotion qui la faisait trembler. On ne va pas avoir cette conversation. Tu vas t'en sortir, tu m'entends ?

Michael esquissa un faible sourire.

- Laisse-moi finir, tu veux ? Si je ne m'en sors pas... je veux que tu saches que tu as été le meilleur ami que j'aie jamais eu. Plus qu'un ami... un frère.

Les yeux de Sam s'embuèrent de larmes qu'il refusait de laisser couler.

- Je sais, Mikey. Tu es mon frère aussi et c'est pour ça que je ne te laisserai pas partir. On a encore trop de bières à boire ensemble et trop de missions à accomplir.

Michael rit faiblement, mais son rire se transforma vite en une quinte de toux douloureuse. Sam l'aida à se redresser légèrement, soutenant son dos jusqu'à ce que la toux passe.

- Tu te souviens, dit Sam, essayant de distraire Michael de la douleur, de cette mission à Bogota ? Quand on s'est retrouvés coincés dans ce hangar pendant trois jours ?

Michael hocha la tête, un fantôme de sourire sur ses lèvres.

- Comment... comment je pourrais oublier ? Tu n'arrêtais pas de te plaindre de la chaleur.

- Hé, j'ai grandi dans le Midwest, je ne suis pas fait pour les tropiques, protesta Sam avec un sourire, mais on s'en est sortis, pas vrai ? Comme on s'en est toujours sortis.

- Ouais, murmura Michael. On s'en est toujours sortis.

Ils restèrent silencieux un moment, Sam continuant d'éponger le front de Michael. La respiration de ce dernier était laborieuse, chaque inspiration semblant lui causer une douleur intense.

- Sam, dit soudain Michael, sa voix plus claire qu'elle ne l'avait été depuis des heures. Promets-moi quelque chose.

- Tout ce que tu veux, Mikey.

- Si... si je ne m'en sors pas... promets-moi que tu prendras soin de ma mère et de Nate. Ils auront besoin de quelqu'un.

Sam sentit son cœur se serrer.

- Je te le promets, Mike, mais tu seras là pour le faire toi-même, d'accord ? Tu vas t'en sortir.

Michael hocha faiblement la tête, ses yeux se fermant sous le poids de l'épuisement et de la douleur. Sam resta là, tenant la main de son ami, écoutant sa respiration difficile.

Les heures passèrent, longues et angoissantes. Sam alternait entre vérifier les bandages de Michael, lui donner des antidouleurs et simplement être présent, une présence rassurante dans la nuit.

Vers l'aube, la fièvre de Michael sembla enfin baisser un peu. Sa respiration devint plus régulière, moins laborieuse. Sam sentit un mélange de soulagement et d'espoir l'envahir.

- Tu vois, Mike, murmura-t-il à son ami endormi. Je te l'avais dit que tu étais un dur à cuire. Tu vas t'en sortir.

Alors que les premiers rayons du soleil commençaient à filtrer à travers les rideaux, Sam se permit enfin de fermer les yeux un moment. Cependant, il ne lâcha pas la main de Michael, déterminé à être là quand son ami se réveillerait.

- Repose-toi, petit frère, murmura-t-il. Je veille sur toi. Toujours.