Petit mot de l'auteure : Quand yen a plus, y'en a encore ! C'est reparti pour le SV31 ! Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, 31 jours, 31 mots, pour un seul et même duo / couple ! Ici nous mettrons à l'honneur le Lancerei j'ai nommé Lancel et Amerei ! Le mot peut être simplement placé dans le texte, servir de point de départ à l'histoire, ne pas être placé mais l'OS tourne autour de lui... C'est libre quoi. Ah oui, c'est un défi de Bibliothèque de fiction.
Comme c'est pas le couple avec lequel je suis le plus confortable, ça sera vraiment des drabbles mais j'espère que vous aimerez.
Jour 1 : Main
Contexte : UA post saison 8
Depuis quelques semaines, Lancel est morose.
La raison tient à un petit carton, reçu quelques mois plus tôt : un carton d'invitation à la célébration de l'anniversaire du règne de Cersei I. Malgré ce que Lancel avait d'abord craint, le règne de sa cousine a été une période de paix ; enfin, pas vraiment au début, mais depuis la fin de la guerre contre les marcheurs blancs et la mort de Daenerys, les choses sont vraiment apaisées. Tant et si bien que la reine est en mesure de fêter les cinq ans de son accession au trône. Pour l'occasion, une fête est organisée, rassemblant tous les seigneurs de Westeros. Il s'agit là pour la reine de faire sa propagande, mais aussi de créer des liens entre les différentes couronnes. Et c'est bien pour cette raison que Lancel a répondu favorablement à l'invitation. Il veut croire qu'un paix est possible.
Cependant, plus la date s'approche, plus il se renferme sur lui-même.
Tous pensent qu'il redoute la séparation avec Amerei qui, enceinte de cinq mois, ne peut faire le déplacement. Mais la demoiselle en question connaît bien la vérité : Lancel a peur. Il ne lui a pas dit, n'en a pas eu besoin. Elle sait combien les souvenirs qu'il garde de la capitale sont douloureux, combien sa relation avec Cersei a été loin d'être saine. Elle imagine donc sans peine sa peur de la revoir, de retourner dans cette ville qu'il a faillit le tuer. Même s'il est en voie de guérison, toutes ses blessures n'ont pas encore cicatrisées. La preuve ; lorsqu'il finit enfin par lui partager ses craintes, des larmes coulent de ses yeux.
- Je suis si faible... murmure-t-il. Avoir peur comme ça... on dirait un enfant.
Là, Amerei pose sa main sur la sienne, et la serre.
- Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. Et ça, je sais que tu peux y arriver. Alors ne pense jamais que tu es faible. Tu possèdes beaucoup de force en toi.
La phrase lui fait du bien ; comme à chaque fois, Amerei parvient à lui donner de l'espoir. Mais il n'est pas vraiment d'accord avec sa femme. Toute la force qu'il possède, c'est celle qu'elle lui donne.
