Chants d'amour
Le 26 décembre 2024
Le matin était arrivé sans se presser, enveloppant leur maison d'une douceur paisible.
Buck ouvrit les yeux doucement, accueilli par la lumière hivernale qui se glissait à travers les rideaux entrouverts. À côté de lui, Eddie dormait encore, la respiration lente et régulière, ses traits détendus, comme un tableau parfait de sérénité.
Buck resta immobile un moment, absorbé par la simple vision de son fiancé. C'était un spectacle dont il ne se lassait jamais : Eddie, vulnérable et paisible, perdu dans ses rêves. Il tendit doucement la main, effleurant la joue d'Eddie du bout des doigts.
Eddie émit un léger grognement, ses paupières battant doucement avant de s'ouvrir. Son regard brun, encore embrumé de sommeil, trouva immédiatement celui de Buck. Un sourire étira ses lèvres alors qu'il murmurait d'une voix rauque :
– Bonjour, querido.
Buck se pencha pour déposer un baiser léger sur ses lèvres.
– Bonjour, mon fiancé.
Le mot lui semblait encore nouveau, presque irréel, mais il adorait le prononcer. Eddie passa une main autour de sa taille, l'attirant encore plus contre lui.
– Tu as bien dormi ?
– Comme un bébé, répondit Buck, nichant son visage contre le cou d'Eddie, inspirant son odeur familière et réconfortante. Et toi ?
Eddie hocha la tête, ses doigts traçant des cercles paresseux dans son dos.
– Toujours mieux depuis que tu es là.
Ils restèrent ainsi, blottis l'un contre l'autre, profitant de la chaleur et de la tranquillité du moment. Aucune urgence, aucun bruit extérieur ne venait perturber cette bulle qu'ils s'étaient créée.
Christopher était restée chez Pepa pour profiter de la journée avec ses cousins et Eddie en avait profiter pour l'entrainer dans une folle nuit d'amour pour fêter leur fiançailles. Buck en avait savouré chaque seconde.
Après quelques instants, il releva la tête vers lui, un sourire espiègle sur le visage.
– Je crois que j'ai une idée pour commencer cette journée.
Eddie haussa un sourcil, curieux.
– Oh ? Et qu'est-ce que tu proposes ?
Sans répondre, Buck glissa ses mains sur le torse d'Eddie, ses doigts effleurant sa peau nue. Il sentit Eddie frissonner sous son toucher, son sourire s'élargissant.
– Je pense qu'on pourrait rester ici, dans notre lit, un peu plus longtemps...
Eddie éclata d'un rire bas, rauque de désir.
– Ah oui ? Et qu'est-ce que tu as en tête, exactement ?
Buck répondit en capturant ses lèvres dans un baiser profond, ses mains explorant lentement le corps d'Eddie. Le baiser devint rapidement plus intense, Eddie répondant avec autant de ferveur. Ils se laissèrent emporter par la chaleur de leur désir, leurs corps se pressant l'un contre l'autre dans une danse familière mais toujours nouvelle.
Chaque caresse, chaque murmure, chaque soupir renforçait le lien entre eux. Buck aimait la manière dont Eddie le touchait, avec une combinaison parfaite de passion et de tendresse. Il se sentait aimé, désiré, mais surtout, il se sentait entier.
Eddie le fit basculer sur le matelas, prenant place au-dessus de lui.
– Tu triches, se moqua Buck.
– J'aime être au-dessus.
– J'aime quand tu es au-dessus.
Eddie l'embrassa tendrement passant sa main entre leurs deux corps et Buck se cambra quand sa main se referma sur son membre. Eddie en profita pour s'attaquer à son cou et son épaule et Buck savait qu'il allait avoir des marques, qu'Eddie appelait ses morsures d'amour.
Mais il aimait comment Eddie prenait soin de lui.
Il se perdit dans son désir et entoura le corps de son fiancé de ses longues jambes quand il le sentit en lui, en gémissant de plaisir. Eddie savait toujours comment faire réagir son corps, que ce soit lors d'ébats passionné et pressant ou quand ils prenaient son temps pour le faire ressentir dans chaque fibre de son être.
Lorsqu'ils s'effondrèrent finalement dans les bras l'un de l'autre, leurs respirations mêlées, Buck sentit une vague de bonheur l'envahir. Il se blottit contre Eddie, son cœur battant encore rapidement.
– Je t'aime, haleta-t-il en venant se pelotonner entre les bras d'Eddie qui le serra contre lui.
– Je t'aime aussi, querido.
Buck profita du silence post-coïtale quelques minutes avant de ne plus pouvoir contenir son fou rire. Eddie se redressa pour le regarda complètement interdit.
– Désolé… je… n'imaginais pas… passer cette… journée… comme ça.
– Tu avais d'autres projets, querido? souffla-t-il avec le sourire.
Buck joua avec les plis de la couverture, hésitant un instant avant de répondre.
– C'est quelque chose que mon père mentionnait parfois. Il disait que notre famille avait du sang irlandais, et que le 26 décembre, la Saint Stephen, était une journée spéciale là-bas. Les gens célèbrent cette fête en chantant des cantiques de Noël. J'ai toujours trouvé ça beau.
Eddie sourit, son regard doux.
– Et tu veux qu'on chante des cantiques aujourd'hui ?
Buck rit doucement, secouant la tête.
– Non, pas aujourd'hui. Mais peut-être l'année prochaine ? Ce serait bien de perpétuer cette tradition. Enfin, si ça ne te dérange pas.
Eddie fronça les sourcils, feignant une réflexion intense.
– Hmm, tu sais que je chante horriblement faux, pas vrai ?
Buck éclata de rire, un éclat de joie pure dans ses yeux.
– Je m'en fiche complètement, Eddie. Ce n'est pas une compétition. C'est juste… partager un moment spécial avec toi.
Eddie serra Buck contre lui, déposant un baiser sur son front.
– D'accord. L'année prochaine, on ira chanter des cantiques. Même si je fais fuir tous les voisins.
Buck leva les yeux vers lui, ému.
– Tu promets ? demanda-t-il en tendant son petit doigt.
– Je promets, répondit Eddie en l'attrapant avec le sien avec tendresse. Parce que tout ce qui compte, c'est d'être avec toi pour tous les moments qui compte. En plus, Chris va adorer ça.
Buck se sentit submergé par une vague d'amour pour cet homme, son fiancé, son partenaire, celui qui transformait chaque jour ordinaire en quelque chose de spécial.
– Je t'aime, murmura-t-il, nichant son visage contre le torse d'Eddie. Tellement.
– Je t'aime aussi, répondit Eddie, sa voix pleine d'amour.
Et dans ce moment de douceur et de promesses, Buck sut qu'il avait tout ce qu'il avait toujours désiré.
