Je reçus une seule rose à chacun de mes cours de l'après-midi et je trouvai mon vase sacrément plein à la fin de la journée. J'attachai le ballon au col du vase par mesure de précaution. Je ne voulais pas qu'il s'envole dès que je serai à l'extérieur.
"Besoin d'un coup de main ?"
Je souris au son de sa voix. "Tu ne devrais pas être à l'entraînement ?"
"Pas aujourd'hui."
Je me tournai et vis Edward appuyé contre le casier à côté du mien, tout aussi magnifique que Jake Ryan appuyé contre sa Porsche alors qu'il attendait Sam à l'extérieur de l'église.
"C'est l'anniversaire de ma nana."
Le frisson qui me parcourut à ses paroles ne pouvait être nié. "D'une manière ou d'une autre, je ne pense pas que ton entraîneur considérerait cela comme une excuse valable."
Le sourire d'Edward éclata alors qu'il tendait la main pour prendre mon vase. "Si quelqu'un me le demande, j'avais un rendez-vous chez le dentiste que je ne pouvais absolument pas manquer."
Ha ! Je le savais ! "Tu as menti à ton coach. C'est pas bien ça, Edward."
Il rit en m'enfermant avec les bras de chaque côté de mon casier. "Voyons alors ce que nous pouvons faire à ce sujet."
Et puis il m'embrassa, et c'était chaud et incroyable, comme cela avait été plus tôt dans la journée. Je gémis alors que ma bouche s'ouvrait sur la sienne et que sa langue se glissait à l'intérieur. Sa moitié inférieure était pressée contre moi et oh mon Dieu, c'était dur et je me sentais à nouveau toute chaude et prête à défaillir.
Edward se recula et me sourit. "Je pense que cela compte comme une inspection assez approfondie de ma bouche, n'est-ce pas ?"
Il ne plaisantait pas ! Il l'avait totalement fait. Je lui tapai le bras pendant qu'il riait et je reculai pour pouvoir fermer mon casier. Il glissa le bras qui ne tenait pas mes fleurs et mon ballon, autour de ma taille, et je ris lorsque sa main glissa dans ma poche arrière.
Nous nous dirigeâmes vers le parking et je réalisai que nous ne pouvions pas partir. "Et Alice ?"
Edward m'accompagna du côté passager et m'ouvrit la portière. "Nous viendrons la chercher devant son école. Je veux à nouveau t'emmener dans mon coin tranquille."
Eh bien… ça avait l'air intéressant. Et prometteur, puisque cette fois je ne pleurerais pas pour un autre garçon. "D'accord."
Il nous conduisit auce même endroit où il s'était garé la dernière fois et m'entraina à travers les arbres, en me tenant la main tout au long du trajet. Je pensais que c'était un peu bizarre qu'il ait son sac à dos avec lui, mais peut-être qu'il voulait faire quelques devoirs pendant que nous attendions et nous cachions de son entraîneur.
Nous nous perchâmes sur le même tronc que la dernière fois et Edward sourit en faisant glisser son sac à dos de son épaule. "Je pensais te donner tes cadeaux en privé."
Hum. "Pourquoi en privé ?"
Edward rigola en sortant un paquet plat de son sac à dos et me le tendit. Il était joliment enveloppé dans du papier violet brillant.
"Tu verras."
Je m'en doutais. Je n'allais pas poser d'autres questions alors que je pouvais simplement déchirer, alors je le fis, et oui, maintenant je savais pourquoi il voulait me le donner quand nous serions seuls.
"Un journal ?"
Il me lança un sourire espiègle. "Un journal. Avec un cadenas dessus. J'ai pensé qu'à partir de maintenant, tu voudrais peut-être isoler tes pensées du reste du monde."
Mec. Ouais, si seulement j'avais été assez intelligente pour ne pas écrire de vraies lettres avec le nom du destinataire.
Edward tendit la main et tira sur les pointes de mes cheveux. "A moins, bien sûr, que ces pensées ne me concernent. Tu peux m'écrire une lettre à tout moment."
"Ouais ?" Pourquoi ses paroles me touchèrent-elles, je ne pouvais pas le dire. Mais je savais que toutes mes pensées en ce moment seraient destinées à Edward. Il avait fait irruption et les avait emmenés partout, me faisant comprendre que ce que je pensais ressentir pour Emmett concernait vraiment plus ce que je voulais pour moi-même. Et maintenant, d'une manière étrange et tordue, je l'avais.
"Oh, ouais. J'adorerais voir ce qu'il se passe dans ta tête."
Non, il ne le voudrait probablement pas. C'était un endroit déroutant, surtout ces jours-ci. Mais je pourrais lui en donner un morceau.
"J'adore ça. Et même si ces lettres m'ont beaucoup embarrassé, je ne serais pas ici avec toi en ce moment si quelqu'un ne les avait pas trouvées et envoyées, et alors je n'aurais pas eu le meilleur anniversaire de ma vie."
Edward sourit et se pencha en avant pour déposer un doux baiser sur mes lèvres. "Je ne peux pas non plus être désolé pour ça."
Nous devions parler. Je le savais. Il n'y avait aucune raison de s'embrasser quand nous n'étions que deux, mais la vérité était que je ne voulais pas revenir à cette règle. Et j'avais peur que parler de ce qu'il se passait n'y mette fin avant que ça n'ait commencé. Je ne voulais pas ça. Je voulais ça, quoi que ce soit. Cela risquait de me coûter cher à la fin mais j'étais déterminée à en profiter tant que je le pouvais.
"Bella ? Est-ce que ça va ?"
Et voilà. Ce n'était pas le moment de se perdre dans des pensées sur cette relation, quelle qu'elle soit.
"Oui. Désolée. Je pensais juste à la façon dont je pourrais commencer ce journal aujourd'hui. Tu parles d'un commencement en fanfare."
Edward toussa et j'aurais juré l'avoir entendu marmonner quelque chose mais je n'étais pas sûr de quoi. "Quoi ?"
"Rien." Il sourit. "Quelque chose pour mon journal."
D'accord, alors. "Eh bien, de toute façon, ça a été une excellente journée."
"Ce n'est pas encore fini." Il sortit une petite boîte de son sac et la tendit. "C'est ton vrai cadeau de ma part."
"Edward ! Tu m'en as assez donné !"
Il secoua la tête. "Tout le monde mérite de passer un super anniversaire. Je sais que c'est ton premier sans Rose et tu as eu quelques semaines folles, je veux te gâter un peu. Il n'y a rien de mal à ça, n'est-ce pas ?"
Avais-je déjà pensé qu'il était superficiel pour sortir avec Tanya ? Cela montrait simplement que je ne savais pas à quel point le véritable Edward était vraiment génial. Et quelle idiote avait été Tanya de rompre avec lui. Il me traitait comme une reine et nous n'étions pas… eh bien, je ne savais pas ce que nous étions. Mais quand même, comment pouvait-elle penser qu'un autre homme pourrait mieux la traiter ? Je suppose que je devrais être heureuse qu'elle soit idiote.
Edward attendait avec impatience, alors j'ouvris la plus petite boîte avec le même enthousiasme que la plus grande. A l'intérieur se trouvait une boîte à bijoux en velours qui fit battre mon cœur un peu plus vite. Je ne regardais pas Edward alors que j'ouvrais la boîte.
Oh, c'était si joli ! Le collier en argent portait un médaillon en forme de livre, finement sculpté de petites lignes et de fleurs. Je passai mon doigt dessus avant de le regarder.
"Il est splendide."
Il sourit en tendant la main et en sortant la chaîne de la boîte. Il souleva le couvercle du livre et ça me fit sourire de voir une photo de nous deux à l'intérieur. Elle avait été prise à la cafétéria, quand je lui avais donné une de mes carottes. Je n'avais aucune idée de qui avait pris la photo mais nous avions l'air aussi sexy que je l'avais ressenti sur le moment. Notre porno de carottes avait été capturé par quelqu'un d'autre.
"Qui a pris cette photo ?"
Il rit et secoua la tête. "J'ai juré de garder le secret."
Alors… "Angela."
Edward secoua la tête et mima ses lèvres fermées. Peu importe. De toute façon, je lui parlerai bientôt. Je devais me renseigner sur la situation avec Ben.
"Tu peux toujours la changer. Je pensais juste que c'était plutôt amusant." Il haussa les épaules, sans croiser mon regard.
Etait-il blessé à l'idée que je ne veuille peut-être pas garder la photo ? Garçon idiot.
"C'est une superbe photo. Je l'adore. Et le pendentif. C'est incroyable. Merci." Cette fois, je l'embrassai. C'était mon remerciement, après tout.
Il me sourit quand nous nous séparâmes. "Tiens. Laisse-moi le mettre."
Je réprimai un rire lorsqu'il s'emmêla avec le fermoir pendant quelques minutes avant de finalement l'ouvrir. Il écarta mes cheveux sur le côté et attacha la chaine autour de mon cou.
"Là." Il toucha légèrement le médaillon avant de me sourire. "Parfait."
Oui. Ça l'était. "C'est vrai. Merci."
Edward se leva et me tira pour me mettre debout. "Nous devons aller chercher Alice pour le reste de ton anniversaire."
Je ne pus m'empêcher de mettre mes bras autour de ses épaules et de me serrer fermement contre lui. "Je n'arrive pas à croire que j'ai encore un anniversaire à fêter."
Edward me sourit avant de se pencher en avant et d'embrasser le bout de mon nez. "Crois-le. Il y a un gâteau mi-fraise mi-chocolat qui nous attend à la boulangerie."
J'adorais qu'il ait cédé à la demande d'Alice d'un gâteau représentant la moitié de chacun. "Eh bien, allons chercher ma sœur et prendre mon gâteau, alors."
Il rit et recula, seulement pour prendre ma main dans la sienne. "Comme le souhaite la fille dont c'est l'anniversaire."
Oserais-je souhaiter plus que cela ? Cela semblait égoïste, mais c'est ce que je voulais. Pour une fois, je savais ce que je souhaiterais en soufflant les bougies.
"As-tu adoré ton ballon ? Et les roses ?" demanda Alice, rebondissant sur la banquette arrière alors qu'elle tenait les deux dans ses mains.
"Oui. Edward m'a offert un anniversaire incroyable."
"Ouais ! Je lui ai dit que tu adorerais ça."
Je jetai un coup d'œil à Edward, qui rit et secoua la tête. "Je le jure, c'étaient mes idées. Alice a choisi le ballon."
Elle rigola. "J'ai choisi le plus gros !"
Bien sûr qu'elle l'avait fait.
"Mais il ne voulait pas tout me dire. Il avait peur que je gâche la surprise."
Je ris. "Je suis choquée que tu ne l'aies pas fait. Surtout le déjeuner."
"Quel déjeuner ?"
Un autre regard vers Edward me valut un sourire suffisant. "C'était tout moi. Cat n'en sait rien."
J'adorais ça. Je veux dire, j'adorais qu'il ait inclus ma petite sœur dans les projets d'anniversaire mais j'avais vraiment adoré que ce qu'il s'était passé au déjeuner soit son idée.
"Il s'est assis sur une table de déjeuner avec un gâteau et a recréé pour moi la fin de Seize Bougies ." Je savais exactement ce que cela allait faire au cœur romantique de ma sœur, et bien sûr, elle poussa un petit cri.
"Oh mon Dieu ! Devant toute l'école ? C'est trop cool !"
Je dus rire à l'air satisfait d'Edward, me réjouissant à l'éloge de son idée. "C'était le meilleur."
Edward s'arrêta devant chez moi et nous portâmes tout l'attirail d'anniversaire. Je portai mon journal et les fleurs, Ali le ballon et Edward avait un gâteau qui était bien trop gros pour quatre personnes. Nous allions manger du gâteau toute la semaine. Pour autant ce n'était pas un problème.
Papa poussa la porte et nous sourions en remontant l'allée. "Eh bien, regarde tout ça !"
Je rougis en faisant signe à Edward. "Papa, voici Edward, celui derrière le ballon et les fleurs. Edward, voici mon père."
"Bonjour, chef." Edward déplaça le gâteau dans sa main gauche pour pouvoir serrer la main de mon père avec sa main droite.
"S'il te plaît, appelle-moi Charlie. C'est un plaisir de te rencontrer officiellement, Edward." Face au regard confus d'Edward, mon père continua. "Je consulte ton père sur des cas de temps en temps."
J'observai le sourire d'Edward qui sembla se figer alors qu'il hochait la tête avec tension. "Oh."
"Papa, prends le gâteau d'Edward, tu veux ?"
Il se dépêcha de le faire. "Bien sûr ! Entrez, Edward. Désolé, je n'étais pas là pour te rencontrer l'autre jour."
Le sourire d'Edward semblait plus naturel maintenant. "Pas de problème. Je doute que les films vous auraient plu."
Papa rit. "J'ai trois filles. Il n'y a pas un seul film pour enfants ou filles que je n'ai pas vu. Mais mieux vaut toi que moi, fils."
Il mit le gâteau dans la cuisine. "Le grill est en train de chauffer. Comment veux-tu ton steak, Edward ?
"Moyen."
Papa sourit. "Bien." Il lui donna une tape dans le dos. "Asseyez-vous. Nous allons continuer avec les cadeaux pendant que j'attends que la braise soit parfaite."
Edward s'assit à côté de moi sur le canapé, avec Alice de l'autre côté. Il fouilla de nouveau dans son sac à dos et en sortit un autre paquet. Sérieusement ?
"Edward…" commençai-je, mais il leva la main.
"Cela vient d'Alice. Je n'ai rien à voir avec ça." Au rire de ma sœur, il sourit. "Eh bien, je n'ai pas grand-chose à voir avec ça." Il lui remit le cadeau.
Oh mec. Papa entra dans la pièce avec le sac qu'Emmett m'avait offert de Rose, ainsi qu'un sac cadeau que je n'avais jamais vu auparavant.
"Qui en premier ?" demanda-t-il, comme si nous ne savions pas qui était sur le point de se porter volontaire.
"Moi !" cria Ali, me frappant pratiquement avec la boîte qu'elle avait prise à Edward.
Je ris et souris en voyant qu'il était enveloppé dans le même papier que celui d'Edward. "Avez-vous payé quelqu'un pour emballer ça ?"
Edward secoua la tête.
"Toi ?"
"Ouais moi."
Bon sang. Le garçon pouvait même bien emballer les cadeaux. "N'y a-t-il rien pour quoi tu ne sois pas doué ?"
Cela me valut juste un sourire suffisant. Je soupirai et commençai à déchirer l'emballage, révélant une boîte blanche. Vêtements ? J'ouvris le couvercle et waouh. C'était une belle robe, faite de dentelle bleu marine, de style dos nu, qui s'enroulait autour du cou en cercle.
"C'est beau." Je touchai la dentelle, stupéfaite par sa beauté. Cependant, je n'avais aucune idée de ce qui avait poussé Alice à m'offrir une telle chose. "Je ne sais pas quand je le porterai."
"Je sais moi !" Elle passa ses bras autour de mon cou. "Edward m'a dit qu'il voulait t'emmener au bal dans quelques semaines, alors je l'ai choisie pour que tu la portes ! Ai-je bien fait ? Est-ce que tu l'aimes vraiment ?"
"Je l'adore, Ali." Je la serrai en retour, jetant un regard par-dessus mon épaule à Edward, qui avait l'air assez fier de lui.
"C'est sur la liste," murmura-t-il doucement, et je savais qu'il m'avait eue. Bien sûr, aucun baiser n'était également sur la liste et nous l'avions jeté par la fenêtre, même si je devrais peut-être le rajouter à la liste puisqu'il m'avait si habilement manœuvré pour que j'aille à ce stupide bal.
"Ouais ! Edward m'a dit que tu serais aussi l'une des princesses du bal !"
Oh mon Dieu. "Il ne le sait pas, Ali." Et j'allais soudoyer Eric pour m'en sortir, d'une manière ou d'une autre. Je ferais tout ce qu'il faudrait, jusqu'à lui laisser la veste d'Edward. D'accord, peut-être pas tout à fait ça.
"Oui je le sais."
"Chut, toi," le prévins-je, laissant Ali partir et lançant un regard noir à Edward.
"Tu peux le nier autant que tu veux. C'est en train d'arriver. Tu rouleras à côté de moi dans une décapotable à la mi-temps."
Eh bien, ce n'était pas si mal. "Est-ce tout ?"
Il haussa les épaules. "Tu auras une fleur, un diadème et une ceinture à porter. Nous partageons une danse. C'est à peu près tout."
Cela n'avait pas l'air si horrible. Surtout pas la partie dansante avec Edward. "D'accord je suppose."
"Ouiii !" rit Ali en applaudissant.
"Je suppose que cela explique la première partie de mon cadeau." Papa me remit le sac cadeau.
Je fouillai et en sortis une boîte qui, à ma grande surprise, contenait des chaussures. Des chaussures bleu marine qui semblaient avoir été faites pour la robe. Elles avaient de petites pierres scintillantes sur la partie qui passait sur le dessus du pied, avec des orteils ouverts et des brides qui remontaient sur le côté.
"On les appelle des escarpins," annonça fièrement Alice, ne laissant aucun doute sur qui avait choisi les chaussures, même si je n'en avais pas.
Je regardai mon père, qui avait l'air embarrassé. "Alice les avait déjà réservées au magasin. J'ai juste donné mon nom et payé."
Sa gêne me fit rire. "Merci, papa. J'espère pouvoir marcher dedans."
"Je ne te laisserai pas tomber," promit Edward en passant son bras autour de moi.
Comme je le croyais, je me détendis dans ses bras. "Tu as rendu ma famille complice de tes projets, Cullen."
Il sourit. "Je l'ai fait, Swan. Mais pour être honnête, Alice a trouvé la robe et les chaussures toute seule une fois que j'ai mentionné que j'avais prévu de t'emmener au bal."
"M'a rendu les choses plus faciles." Papa me tendit une carte. "Voici le reste."
Je souris à la jolie carte qu'il avait choisie, décrivant à quel point j'étais une jeune femme adulte. Et la carte-cadeau pour la librairie me convenait parfaitement.
"Merci papa." Je me levai pour le serrer dans mes bras.
"De rien, gamine." Il m'ébouriffa les cheveux et me tendit le sac de Rose. "Voyons ce que ta sœur t'a offert."
Rose. C'était la seule chose qui manquait. Et elle aurait adoré cette journée entière qu'on m'avait offerte. J'avais hâte de lui en parler.
La première partie du cadeau était un sweat à capuche Oxford. La note qu'elle avait incluse disait qu'elle voulait que je porte avec moi un petit morceau de l'endroit où elle se trouvait. Cette idée me plaisait beaucoup. Il était également bleu marine, qui se trouvait être l'une de mes couleurs préférées. Mes sœurs me connaissaient bien toutes les deux.
L'autre cadeau était un bracelet avec trois cœurs, un rose, un en argent et un en or. La note qui y était attachée me fit pleurer.
Qu'elles soient côte à côte ou à des kilomètres l'une de l'autre, les sœurs seront toujours liées par le cœur.
"Ooh, trois cœurs, pour nous trois ?" demanda Ali, ravie.
"Bien sûr. Peu importe où l'une de nous ira, nous serons toujours sœurs et meilleures amies." Je serrai Ali contre moi, souhaitant que Rose soit là aussi pour faire un câlin.
"Eh bien, Edward, que dirais-tu de laisser les filles parler de robes et de danses et d'aller poser ces steaks sur le grill ?" demanda papa.
"Bien sûr." Edward toucha ma joue. "Ça ira pour toi?" demanda-t-il doucement.
Je hochai la tête. Ça allait vraiment bien. Rose me manquait. Et j'aurais aimé qu'elle puisse être là pour parler de cette journée incroyable et de ce garçon tout aussi incroyable qui chamboulait énormément mes émotions.
"Ouais. Tout ira bien."
"D'accord." Il suivit mon père jusqu'à la cuisine pour chercher la viande.
Ali me sourit. "Il t'aime vraiment."
"Je l'aime beaucoup aussi."
Peut-être trop, mais j'espérais que non. Si mes souhaits d'anniversaire se réalisaient, peut-être qu'il serait à moi pour de vrai. Avec un peu de chance…
L'auteur : Progrès ! Elle réalise enfin qu'elle l'aime vraiment ! Et nous ne voyons peut-être pas ses pensées mais nous voyons ses actions, donc il est assez clair qu'Edward est avec elle, même si elle ne le voit pas encore. Elle y arrivera !
