Mot de l'auteur :
Nous voilà pour l'OS Théo x Luna ! J'espère qu'il vous plaira !
Un grand merci à La Canne Tordue qui prend, depuis récemment, du temps pour me relire et me conseiller. J'espère ainsi vous proposer des textes plus fluides et moins de coquilles ;)
Il soupira intérieurement, fatigué de tout ce bruit.
Pourquoi riaient-ils tous ?
Il donna un regard à Draco qui était fou de rage.
Mais pourquoi ?
Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions qu'il fila sur Potter. Encore et toujours la même chose avec lui. Mais qu'ils se lâchent la grappe ces deux-là, ça devenait vraiment fatiguant à force ! Il vit Blaise le suivre et s'interposer.
Il fallait toujours lui sauver les miches à ce blond…
Ne vous y trompez pas, il appréciait tout de même ses camarades. En tout cas, il avait appris à les supporter et à se faire à l'idée que dormir dans des dortoirs et vivre au sein d'une maison laissaient peu d'opportunités pour une vie réellement solitaire.
Ses tentatives pour s'isoler se soldaient très souvent par un échec. Que cela soit par Blaise qui venait lui raconter ses derniers ébats, comme s'il en avait quelque chose à faire…Pansy qui le bassinait avec les derniers potins, comme s'il en avait quelque chose à faire…Draco et ses longs discours sur la suprématie du sang et leurs devoirs, comme s'il en avait quelque chose à faire…ou Vincent et Grégory qui aimaient décidément lui faire goûter leurs dernières trouvailles, comme s'il allait ne serait-ce que toucher ce qu'ils avaient eux-même touché au préalable… il n'était pas suicidaire non plus ! Qui savait où est-ce qu'ils avaient pu laisser traîner leurs doigts juste avant…
Il n'attendit même pas que le brouhaha cesse et il prit ses affaires, sortant de la Grande Salle pour juste chercher le calme. Ses pas le menèrent jusqu'à une fontaine où il y vit Luna Lovegood. Aussi étrange que cela puisse paraître, il appréciait réellement passer du temps en sa compagnie. Ils étaient tous deux comme en décalage avec le reste des élèves. Puis, lorsqu'on passait au-dessus de son air perdu dans les nuages, on discernait une grande intelligence. Elle faisait des remarques très pertinentes. Il aimait l'écouter lui parler de toutes ces mystérieuses créatures qu'elle seule semblait connaître.
Il avait à plusieurs reprises été mis en groupe avec elle que cela soit en cours de potion ou histoire de la magie. Il ne pouvait pas nier que la première fois qu'il s'était retrouvé avec elle, il n'avait pas pu s'empêcher de garder en tête les rumeurs qui circulaient sur elle. Mais très vite, il les avait mises de côté et s'était rendu compte qu'ils s'accordaient vraiment bien. Ils étaient tous deux méthodiques et savaient aller directement à l'essentiel, discernant l'important de l'inutile. C'était un plaisir de ne pas avoir à combler les lacunes de son/sa partenaire de devoir. Ils se mirent alors à faire leurs devoirs ensemble, puis à se promener à Pré-au-lard à la recherche de nouveaux livres.
Il avait même partagé sa première Bière-au-beurre avec elle.
Sa présence à ses côtés devenait juste…une évidence.
Plusieurs fois ses camarades Serpentards s'étaient amusés à le vanner mais il n'en avait que faire. Il savait très bien qu'elle valait bien plus que ces crétins destinés à servir le Seigneur des Ténèbres. Oh ses parents souhaitaient tout autant qu'il en fasse partie, mais il n'avait pas pour but de lécher le sol et les pieds d'un autre mage. Il avait bien plus d'ambition pour sa vie. Il n'avait pas peur de se retrouver déshérité par ses parents, ayant déjà de l'argent hérité par son oncle décédé qui l'avait mis en seul héritier. Puis, il savait qu'il avait toutes les compétences pour se trouver une place confortable à la sortie de Poudlard.
Rien ne pouvait l'obliger à faire ce qu'il ne voulait pas.
Il prit place aux côtés de Luna, lui accordant un sourire auquel elle répondit.
« Que se passe-t-il dans la Grande Salle ? » demanda-t-elle, curieuse.
« Je ne sais pas. Encore une dispute entre Potter et Draco. »
« Ils devraient enfin s'avouer leurs sentiments. Cela ferait des vacances à tout le monde. » lâcha-t-elle d'une franchise implacable.
Il pouffa, totalement d'accord.
« Plus têtus que ces deux-là, ça n'existe pas. »
« Tu es têtu aussi, je trouve. » avoua-t-elle en le regardant.
« Je sais ce que je veux. » rectifia-t-il sans se vexer.
Il appréciait son honnêteté et avait appris à ne pas s'en formaliser. Elle s'approcha soudainement, faisant flotter son parfum fruité.
« Et qu'est-ce que tu veux Théo ? »
Par Merlin, cette femme ne connaissait pas la notion d'espace personnel.
« Je veux devenir chercheur. Et toi ? »
« Je vais sûrement travailler avec mon père à la rédaction du Chicaneur. Mais je ne sais pas encore si c'est ce que je veux vraiment faire… » répondit-elle en jouant avec des feuilles flottant sur l'eau de la fontaine.
« Tu trouveras bien à un moment ou à un autre. »
« Oui, tu as sûrement raison… » lâcha-t-elle en le regardant de nouveau dans les yeux.
Il lui avait fallu du temps cependant pour s'habituer à cette manière de le regarder droit dans les yeux. Personne de nos jours maintenait aussi longtemps un regard aussi franc et direct.
Il n'y voyait pas de malice ou de faux-semblants. Non, avec elle, il pouvait se reposer et ne pas calculer tous ses prochains coups. Il pouvait dire ce qu'il pensait sans être jugé durement. C'était si apaisant.
Oui, il pourrait rester comme ça toute sa vie, se fit-il la réflexion en fermant les yeux, laissant la brise emporter des feuilles dans leur direction.
Si simple.
Si ce première année n'arrêtait pas tout de suite de mâchouiller la bouche ouverte, il allait lui lancer un sort qu'il n'oublierait pas de si tôt. Par Merlin, ce bruit lui donnait des envies de meurtre. Que cela cesse…TOUT DE SUITE !
Il fusilla le coupable du regard. D'autres premières années s'en rendirent compte et blêmirent mais pas lui. Non, lui, il continuait toujours sa sale besogne en mâchouillant toujours plus fort. Il était totalement inconscient que chaque bruit l'approchait toujours plus de la mort.
« Hey le petit blond, oui, toi avec les grands yeux verts innocents. » intercepta Blaise en lui faisant un signe de la main pour capter son attention. « Tu aimes ta vie en ce moment ? »
Le petit fut perdu, regardant tout autour de lui pour trouver du soutien. Qu'on lui donne la réponse à avoir ! Cependant, personne ne l'aida, seul le silence accueillit son angoisse. Il avala difficilement sa bouchée avec un Blaise qui le fixait d'un regard pétillant.
« Je..euh..oui j'aime…ma-ma-ma vie… » réussit-il à balbutier.
Blaise sembla songeur un instant.
« Vraiment…? Alors pourquoi as-tu un comportement si suicidaire ? »
Là, le plus jeune glapit furieusement.
« Je..je-je…Je ne…neuuhh…! »
« Oh, je t'assure mon jeune ami que de manger comme tu oses le faire, c'est appeler la mort avec désespoir. Alors… » il laissa un temps en suspend, sentant la poitrine du blond se gonfler de peur. « Si tu ne veux que mon ami Théo ne t'ensorcèle dans la seconde, je te conseille vivement d'apprendre à manger la bouche fermée comme elle devrait l'être. Compris ? » finit-il par un sourire glacial qui se voulait jovial.
L'élève était si blanc qu'on aurait pu le prendre pour un fantôme. Il hocha la tête avec force, les larmes prêtes à couler de ses yeux lorsqu'il avait croisé le regard assassin du fameux Théo qui se retenait de soupirer d'aise.
Merci Merlin, ses prières avaient été entendues !
Blaise lui accorda un clin d'œil avant de se replonger dans son propre repas. Oui, il n'y avait pas que mauvais côtés à conserver quelques amitiés en fin de compte.
Il apprécia ce calme, ses oreilles s'adoucissant par ce manque de son si disgracieux. Mais ça, c'était sans compter sous les sons stridents que Pansy se mit à pousser.
Il ne pouvait pas être tranquille !
Il se tourna vers la Grande Porte et y vit Pansy, battant les bras en l'air, cherchant visiblement à atteindre un objet volant tout autour d'elle. Du coin de l'œil, il vit Londubat se lever pour…quoi, l'aider ? L'idée était plutôt marrante. À son étonnement, il laissa la scène se passer, attendant la suite avec presque impatience.
La furie de Pansy qui se faisait aider par ce lourdeau de Londubat. Du pain béni !
Il apprécia de voir la colère de sa camarade s'intensifier, incendiant le Gryffondor qui avait la stupidité de se mêler à ce qui ne le regardait pas. Il voyait le lion se décomposer, impuissant. Jusqu'à ce que tout se stoppe. Il ne voyait pas ce qui se passait mais vu l'expression que Londubat tirait, cela devait être unique à voir. Deux autres Serpentards se précipitèrent pour sauver la belle. De là où il se trouvait, il constata que les deux chevalières furent remises à leur place bien proprement.
Bon, le spectacle était terminé. Il se retourna vers son assiette, gardant dans un coin de la tête cette question : mais quel était cet objet volant ?
Encore et toujours plus de bruit…
Qu'est-ce qu'il faisait là déjà ?
Ah oui, elle l'avait traîné ici ! Il faut soutenir nos amis ! Avait-elle dit ! Pfffff ! Supporter quoi ? Des singes agressifs sur un balais ? Il ne comprenait réellement pas toute cette agitation et engouement pour ce sport. Alors oui, certains démontraient d'une dextérité plutôt impressionnante mais…cela ne justifiait pas de gâcher autant de temps à assister à TOUS les matchs et entraînements juste pour quelques maigres secondes appréciables.
Non, vraiment pas…
« Oh c'est étrange cet objet qui tourne autour de Zabini… » commenta-t-elle. « J'espère que ça ne va pas lui manger ses yeux. J'aime beaucoup ses yeux en chocolat » ajouta-t-elle distraitement.
Théo fut partagé dans sa manière de réagir. Qu'est-ce qui était le plus étrange ? Qu'elle puisse immédiatement à ce genre de chose ou qu'il ait ressenti une désagréable sensation lorsqu'elle a complimenté les yeux de Blaise ? Les yeux marrons étaient si classiques, non…?
Après une claque mentale acérée, il reporta son attention sur le Serpentard qui se faisait attaquer par la Lovelysent. Théo fronça les sourcils. Mais qu'est-ce que c'était que cette chose ? On aurait dit…
« On dirait l'objet qui a attaqué Parkinson. » dit-elle en finissant le fil de sa pensée.
Oui…Cette manière de tourner autour de sa proie. Et cela expliquait la tête qu'avait tiré le Gryffondor l'autre jour avec Pansy : cet objet avait sûrement lui aussi embrassé son amie. Oh oui, il aurait donné cher pour voir son visage se figer d'effroi. Pourtant, blague à part, cela restait très étrange. Quelle était cette chose qui s'attaquait aux élèves ?
« Oh mais ça ne ressemblerait pas à ce qui a embrassé Malfoy à la rentrée ?! » soulevèrent deux Serpentards non loin d'eux.
L'information était capitale. Trois Serpentards attaqués depuis la rentrée. Est-ce que d'autres élèves avaient subi le même traitement ? Non, peu de chance. Il en aurait entendu parler avec Pansy. Oui, ses potins pouvaient être utiles parfois…
Le match continuait et sous leurs yeux, ils virent Blaise se tenir à la Weasley après avoir raté son coup. Il avait beau ne pas s'intéresser à ce sport, il était sûr que cela ne faisait pas partie des règles que d'attraper ses adversaires. Les chuchotements tout autour confirmèrent ses pensées.
« J'espère que Ron ne frappera pas trop fort…» souffla distraitement Luna.
Ron ? Quel était le rapport avec cette belette ? Il le vit alors sortir de ses cages et foncer telle une flèche sur son ami. Il avait presque fait tomber sa petite sœur ce crétin…
Il soupira un coup et se releva, prêt à partir. Potter venait d'attraper le vif d'or, le match était terminé.
« Mais où vas-tu ? »
« Je préfère partir avant que le peuple en fasse de même. C'est plus pratique et calme. » répondit-il à la blonde qui le suivit, acceptant son argument logique.
Le chemin était vide de monde, leur offrant un peu de calme avant la tempête. Pourtant, devant l'alcôve, cet objet les attendait. Oui, il le sentait au fond de lui que c'était bien ça. Elle ressemblait à une beuglante, étirant un grand sourire malicieux.
Il agrippa sa baguette, prêt à en user. Il était le prochain, il le savait.
La Lovelysent fonça sur lui, évitant gracieusement le sort qu'il lui jeta. D'une belle pirouette, elle accéda à ses lèvres. Elle devait sentir qu'elle n'avait cette fois-ci pas beaucoup de temps pour jouer avec lui. Il sentit ses lèvres en papier se poser sur les siennes.
« Petrificus totalus. » souffla Luna en direction de l'objet voleur de baiser qui se figea avant de tomber lourdement au sol.
« Tu aurais pu me toucher avec le sort ! » dit-il en se frottant la bouche, grincheux de s'être fait avoir si facilement.
« Sans vouloir me vanter, je suis plutôt douée niveau précision. Je ne t'aurai pas touché. Et puis, même si c'était le cas, le sort n'était pas mortel. Donc il n'y avait rien à craindre. » Ça coulait de sens bien-sûr…
Il ne répondit pas, gardant ses sourcils froncés alors qu'il se penchait sur l'objet qu'il avait envie d'écraser dans ses mains.
« Si tu fais cela, nous ne pourrons pas l'étudier. »
Oui…C'était peut-être leur chance pour comprendre ce qu'était cette chose. Il murmura un sort, créant une fine barrière tout autour de l'objet. Il resterait ainsi pétrifié. Autrement, il savait bien qu'il s'auto-détruirait. Il l'avait vu pour Blaise. Il n'avait pas attendu avant de se déchirer.
Non, il ne lui laisserait pas ce plaisir.
Il l'attrapa du bout des doigts et fit un rictus mauvais. Il pouvait presque voir de la sueur sur l'objet enchanté. Luna s'approcha également, avide de découvrir tous ses secrets. Elle le prit à son tour, frôlant le doigt du Serpentard qui frissonna.
« Tu penses qu'on pourrait trouver son créateur ? »
« Peut-être un sort de traçabilité pour trouver d'où elle est partie avant d'arriver à Poudlard ? » proposa-t-il tout en se tenant le doigt, comme brûlé.
Luna pointa sa baguette, testant sa proposition mais rien. Le sort se dissipait, se confrontant à une barrière.
Oh, ils avaient prévu une protection ? Théo testa un second sort, plus vicieux et ancien mais la barrière était infranchissable. Intéressant. Il sentait le challenge monter en lui. Luna observa leur cobaye qui semblait la regarder à son tour.
« On dirait que ça nous suit du regard. Tu penses que celui à l'origine de cet objet peut nous voir ? » s'interrogea Luna
Mais bien-sûr ! Il lui fit face et étira un regard mauvais.
« Hey bouse de dragon, j'espère que tu es prêt à finir en Enfer parce que je vais te retrouver, sois en sûr. Je vais te retrouver et te montrer pourquoi on ne doit pas se moquer d'un Nott. Attends-moi bien au chaud, j'arrive. » menaça t-il d'une voix basse et grave de milles tortures.
Théo bouillonnait de l'intérieur. Il avait osé s'attaquer à lui. Il lui tardait de se venger. Ses idées de vengeance le détournaient de cette sensation de chaleur qui ne l'avait plus quitté depuis qu'elle l'avait touchée. Par Merlin, était-ce un des symptômes de ce foutu baiser ?
Luna sourit à son tour, amusée par ce nouveau défi qu'il leur tendait les bras. Elle sautillait sur place, fredonnant et heureuse.
Oui, la Lovelysent venait de tomber entre les mains de deux sorciers chercheurs dans l'âme mais un peu trop barrés pour son propre bien être.
Ces lamentations avaient-elles une fin ?
Si proches de son oreille…Il repoussa le visage de Pansy, soupirant furieusement.
« Pansy, pourquoi tu me fais ça ? » se plaint-il finalement.
« Vous iriez si bien ensemble Théo ! C'est vraiment une gentille fille ! Elle est juste incomprise » argumenta-t-elle. « Puis, tu traînes avec Loufoca Lovegood, je pense que tu es habitué à un peu de complexité chez les femmes. » ajouta-t-elle sans réelle malice. Elle énonçait juste des faits.
Luna se prit le menton, en pleine réflexion.
« Elle tient un argument plus pertinent. » conclut-elle sous le regard horrifié de Théo. « Pourquoi refuses-tu cette proposition ? »
Il avait envie de hurler. Non mais si elle s'y mettait aussi, qu'est-ce qu'il pouvait faire ?!
« Ha bien dit ! Tu vois Théo, même Lovegood le dit. C'est que ça fait sens. C'est conclu ! Je vais prévenir Mélinda ! » s'écria-t-elle sans attendre sa réponse.
Théo en resta bouche bée. Il se massa les tempes, tentant de prévenir un affreux mal de tête.
« Tu sembles tourmenté… »
« Oui, assez. Je n'aime pas la tournure qu'a pris cet échange de sourds. Pourquoi tu l'as aidé ? »
« Je ne l'ai pas aidée. J'ai juste trouvé son argument plutôt logique et j'étais curieuse de connaître la raison de ton refus. Dale n'est pas moche en plus. » expliqua-t-elle d'une voix calme.
« Elle n'est peut-être pas moche mais elle est…d'un ennui mortel…le niveau de conversation, si on peut encore parler de niveau, est tellement bas que même des Trolls des montagnes pourraient s'endormir à ses côtés. Je n'aime déjà pas beaucoup qu'on envahisse mon espace personnel, alors si cette personne ne sait pas me stimuler, je refuse de perdre mon précieux temps. »
Elle approcha son visage, son regard brillant de curiosité.
« Donc, si je peux autant rester avec toi, c'est que je te stimule Théo ? »
Par Salazar…! Tout dans cette scène lui donnait furieusement envie de rougir. Il savait bien qu'elle n'avait pas l'esprit tordu mais cela pouvait tellement être pris comme une avance, une tentative plus…intime.
Il déglutit avant de répondre le plus posément possible.
« Oui, tu me stimules mentalement. » Mentalement et clairement physiquement. Il lui avait fallu réunir le peu de neurones encore fonctionnels pour ne pas sauter sur ses lèvres roses.
« Oh vraiment….? Et qu'en est-il de l'aspect physique ? »
Ok…Elle avait prononcé ces paroles…ALERTE ROUGE ! Il devait retenir ses mains et réanimer le cerveau avant de répondre quoique ce soit ! La voix était convoquée immédiatement. Le silence devenait bien trop long ! Répondre. Répondre quelque chose, maintenant !
« L'aspect…physique…? »
Bon…Il n'avait fait que la paraphraser mais par Merlin, il ne pouvait pas faire mieux pour l'instant. Elle l'avait tellement pris par surprise avec cette question sortie de l'espace. Luna qui parlait de ça avec lui !
« Et bien, si je sais stimuler mentalement quelqu'un, je me demandais si c'était l'aspect physique qui pouvait rebuter les garçons à m'inviter pour le bal. » lâcha-t-elle en perçant le cœur de notre preu Serpentard.
Voulait-elle sa mort subite ?
« Non, ce ne sont que des abrutis aveugles, c'est tout ! »
Elle souleva un sourcil de surprise, accusant le coup avant de finalement lui faire un sourire taquin.
« Je vois. Oui, de bons gros abrutis aveugles. » accepta-t-elle avant de se replonger dans son devoir d'arithmancie. Théo en fit de même, tentant de dissimuler le son des furieux tambourinements de son cœur.
Combien de temps allait-il pouvoir tenir comme ça ?
Car oui, depuis ce baiser avec cet objet démoniaque, il ne pouvait pas s'empêcher de la désirer. Il l'avait toujours trouvé belle, intéressante et unique mais là…son corps prenait le pas sur sa raison. Il se sentait tel un pauvre adolescent en chaleur qui ne savait pas maîtriser ses hormones.
Il avait toujours eu un contrôle absolu sur son corps et sur lui-même en général. Ce n'était pas quelque chose qui l'avait déjà intéressé. Il avait, bien-sûr, déjà procédé à des moments de masturbations afin de répondre à des besoins naturels qui obstruaient ses capacités mentales à bien fonctionner. Il ne pouvait pas se laisser freiner par les limites physiques de son corps.
Mais là, c'était totalement différent.
Il n'avait aucun contrôle. Ou en tout cas, plus autant. Car oui, il pouvait se féliciter de ne pas avoir ravagé ses lèvres qui semblaient le réclamer. Puis, il ne pouvait plus douter du lien plus qu'évident entre cet incident et les réactions de son corps.
Tout était lié, il en était sûr.
Ils n'avaient pas encore pris le temps de continuer leur étude sur ce malheureux objet mais il se devait de partager ses doutes avec sa camarade.
« D'ailleurs, je pense en savoir un peu plus sur cette mystérieuse Beuglante. » initia-t-il en récupérant toute l'attention de la blonde.
« Vraiment ?! Dis-moi tout ! » s'écria-t-elle tout en se rapprochant de lui.
Ouh, là c'était trop pour son coeur. Il inspira profondément et s'éloigna quelque peu. Juste assez pour respirer. Juste assez pour reprendre son souffle.
« Bon, il n'y a pas 10 000 possibilités de l'exposer mais depuis ce baiser, la proximité avec toi est devenue…compliquée... » commença-t-il en voyant son expression changer. Elle fronçait quelque peu les sourcils, intriguée.
« Que veux-tu dire par là ? »
« Et bien…mon corps réagit à ta personne. »
« C'est-à-dire ? » insista-t-elle tout en s'approchant de nouveau, lui volant les quelques millimètres de répit qu'il avait réussi à gagner.
Il déglutit, essoufflé avant de se reculer.
« Comme là. Si tu es trop proche, je me sens essoufflé. Mon corps bat la chamade et j'ai… »
« Tu as…? »
« J'ai… »
Oh par Merlin ! Comment pouvait-il lui avouer qu'il avait envie de la plaquer contre cette table et voulait découvrir les plaisirs de la chair avec elle. Non fouuuu il devait respirer. Il fallait y mettre les formes.
« Je te désire. Oui, il n'y a pas meilleure manière de le décrire. Mon corps te désire. »
Le choc s'inscrit sur les traits de son visage. Puis, elle s'approcha de nouveau avec une expression déterminée.
« Et tu penses donc que c'est à cause de cette Beuglante ? »
« Ou..oui, oui, je pense. »
« Donc…tu ne me désirais pas avant ça ? »
« Non, ce n'est pas…! »
La réponse était sortie toute seule, le faisant rougir comme jamais. Que Salazar lui vienne en aide, il venait d'avouer haut et fort qu'il l'avait toujours désiré. Elle s'approcha encore, frôlant presque ses lèvres.
« Intéressant… » chuchota-t-elle avant de finalement remettre de la distance entre eux. « Nous devrons tester tout ça alors. » proposa-t-elle en l'observant, son visage posé sur ses mains.
« Tester ? »
« Oui, ne sommes-nous pas là pour comprendre l'impact de ce baiser ? »
« Oui, mais…! »
« Alors c'est réglé. Il me tarde notre prochaine session d'étude ensemble. » avoua-t-elle d'un sourire malicieux avant de ranger ses affaires et quitter la salle.
Théo était pantelant.
Cette femme allait le rendre fou.
Il entendait le son des potions mijoter dans leurs chaudrons. Quelques bulles éclataient, projetant une goutte ou deux contre les parois métalliques.
Pourtant, il ne les entendait même pas, bien trop occupé à observer un duo qui mettait ses nerfs à l'épreuve. Comme à leur habitude, Théo et Luna allaient se mettre ensemble pour la confection de la potion du jour mais ça, c'était avant que la douce voix de Rogue leur annonce tout autre chose.
« Nous allons un peu changer les duos habituels. Il est important que vous sachiez travailler avec tous types de profils. » avait-il commencé avant de continuer de l'achever. « Lovegood et Londubat, sur le chaudron au premier rang. » Il n'avait plus rien entendu après ça.
Comment avait-il osé mettre Luna avec ce…cet incapable ! Il allait lui ruiner toute sa potion ! Rien ne pouvait rattraper le niveau catastrophique du lion. Pourtant, il se savait de mauvaise foi. Le Gryffondor avait fait de fabuleux progrès depuis la rentrée et avait, depuis bien longtemps, un niveau plus que correct en potion. Matière qui ne demandait pas beaucoup de pratique de la baguette en somme.
Mais non, il ne pouvait empêcher la boule de grossir dans sa gorge. Il ne prêta même pas attention à l'idiote qui avait pris place à côté de lui. Il avait mécaniquement exécuté la potion demandée sans lâcher son attention sur eux.
Sa gorge se serra.
Elle venait de lui sourire !
Sans pouvoir se retenir, il murmura un sort, sa baguette dirigée vers le brun. Celui-ci émit un grognement, se tenant le bras à présent douloureux. Luna s'inquiéta, mais il la rassura rapidement. Théo fit claquer sa langue. Il ne perdait rien pour attendre cet imbécile heureux.
Théo enchaîna les petits sortilèges. Le faisant trébucher, perdre ses instruments, avoir froid. Il lui lançait tout ce qui lui venait en tête. À la fin du cours, Rogue se pencha vers lui.
« Monsieur Nott, je ne suis jamais contre une remise en place des élèves de Gryffondor cependant, je vous demanderai la prochaine fois d'être…plus discret et moins véhément dans vos sortilèges. Tout amusement a ses limites. » lui conseilla-t-il dans un petit rictus réprobateur.
Théo hocha la tête, peu fier de s'être fait prendre la main dans le sac. Mais peu importait, il n'aurait pas pu rester sans rien faire ! Il sortit de la salle et sentit qu'il perdait l'équilibre, s'écrasant douloureusement au sol.
Il lui fallut quelques secondes pour comprendre qu'il s'était rétamé, sous les rires gras de certains élèves. Que s'était-il passé ? En tentant de se relever, il évita de justesse une seconde chute. Qui était l'abruti qui lui avait attaché les lassés de ses chaussures ensemble ?!
Il donna un regard furieux à l'ensemble des élèves qui le regardaient mais ne remarqua pas Pansy qui était déjà repartie, fière d'elle. Ça lui apprendrait de s'en prendre à Neville comme ça !
Une main se tendit qu'il accepta après une légère hésitation.
« Ce n'est rien comparé à tout ce qu'a vécu Neville. » pointa Luna.
« C'est toi qui…?! »
« Non, mais tu le mérites. » répondit-elle simplement avec un petit sourire. « Prêt pour notre session ? » ajouta-t-elle en accentuant son sourire espiègle.
Il en frissonna.
Il ne savait pas à quoi s'attendre. Il avait l'affreuse impression d'être lui-même devenu le cobaye.
Ils se dirigèrent vers la Salle sur Demande qui les accueillit avec de confortables canapés. Luna prit place sur l'un d'eux et lui fit signe de le rejoindre. Il déglutit.
Oui, il ne la sentait pas du tout cette session…
Il prit finalement place le plus loin possible d'elle.
« Voici ce que je te propose. Nous devons savoir tous les effets que te procurent ce sortilège. Et pour ça, nous allons devoir tester tes réactions. »
Ses réactions…?
Il n'eut même pas le temps de répondre qu'elle s'était rapprochée, sa cuisse collée à la sienne.
Oh Merlin tout puissant…!
« Il va donc falloir que nous initions des contacts physiques pour comprendre en quoi ils t'influencent. »
Il baissa la tête, incapable de contrer sa demande qui le rendait fou. Des contacts physiques avec Luna ! Il ferma les yeux, accusant le coup. Il devait reprendre le contrôle, maintenant.
« Théo, regarde-moi. » souffla-t-elle d'une voix basse.
Il s'exécuta, frôlant l'arrêt cardiaque. Ses yeux d'un bleu si pâle l'engloutissaient entièrement.
« Je ne vais rien faire si tu ne m'en donnes pas l'autorisation. » l'informa-t-elle en laissant en suspens sa main qui était prête à se poser sa cuisse.
Ses doigts étaient si proches !
Il tenta de calmer sa respiration. C'était si difficile !
« Qu'en dis-tu Théo ? » continua-t-elle d'une voix qu'il qualifiait de langoureuse. « Puis-je te toucher ? » chuchota-t-elle.
« Oui par Merlin, fais-le ! » craqua-t-il, fermant brutalement les yeux pour retenir le gémissement qui grondait dans sa gorge alors qu'elle venait de poser sa main sur sa cuisse. Le contact était bouillant. Pourtant, pour rien au monde il ne voudrait le stopper.
« Comment te sens-tu ? »
« Je… »
« Si tu ne me décris pas ce que tu ressens, tout ça n'aura aucun intérêt. » lui expliqua-t-elle tout en remontant lentement sa main.
« C'est brûlant… » réussit-il enfin à répondre. Il ne voulait pas prendre le risque qu'elle s'arrête.
« Ça te fait mal ? »
« Non, non ! Non pas du tout, au contraire. » avoua-t-il en espérant que cette main ne mette pas autant de temps à se diriger vers ses hanches.
La progression était lente. La torture de plus en plus appuyée. Lorsqu'elle arriva en haut de sa cuisse, son souffle était court et chaud. Il étouffait d'impatience. Il voulut à son tour poser une main sur elle mais celle-ci fut brutalement claquée.
« Ce sont tes réactions que nous analysons aujourd'hui, Théo. » susurra-t-elle vicieusement.
Il étira un rictus. Cette fille était une Serpentard déguisée en Serdaigle.
« Pourtant, nous pouvons aussi analyser ce que je ressens lorsque moi je te touche. » contra-t-il avant d'inverser les rôles. D'une pirouette plus athlétique qu'il ne se connaissait, il la positionna à califourchon sur lui, ses mains sur ses hanches et son visage plongé dans sa poitrine.
Luna s'était laissée faire. Elle sentait son membre durcit par l'excitation s'écraser contre sa culotte. Il poussait des râles qui s'étouffaient dans ses seins qu'il se retenait de mordre. Il avait une furieuse envie de se frotter contre ce petit bout de tissu qui le séparait de cette antre chaude.
« Alors, comment te sens-tu de me toucher ? » lui demanda-t-elle dans son oreille.
Ses mains dérivèrent sur ses fesses qu'il agrippa avec force, lui arrachant un petit glapissement.
« Je meurs d'envie de te prendre, là, tout de suite. De plonger ta chatte que j'espère humide pour moi. De te faire crier sous mes coups de butoir et que tu t'égosilles à hurler mon nom alors que je te donnerai orgasme sur orgasme. » lâcha-t-il d'une voix rauque d'excitation.
Elle passa une main sous son visage qu'elle redressa vers le sien.
« Pourtant Théo, je ne pense pas t'avoir donné l'autorisation de me toucher. »
Sans pouvoir se retenir plus longtemps, il agrippa plus fortement ses fesses et se laissa submerger par l'orgasme, ne lâchant pas un instant le regard sur elle et son expression si…si dominante.
Oui, elle contrôlait totalement la situation. Elle menait le jeu et restait imperturbable alors que lui, mourrait de désir. Il n'était plus qu'une boule de nerf prête à répondre à tous ses désirs.
« C'était…très intéressant. Il me tarde de notre prochaine session. » lui ronronna-t-elle dans l'oreille.
Elle le contrôlait totalement.
Toujours et encore plus de jacassements sans intérêt. Mais que quelqu'un le sauve de cette situation atroce ! Il hésitait fortement entre lui couper la langue ou lui crever les yeux. Ou même, les deux, pourquoi pas ?
À son bras, se tenait Mélinda Dale en tant que partenaire pour le bal de Slughorn. Étonnant ? Oui, tout à fait. Certainement pas de son fait…pas entièrement, en tout cas.
Voyons voir les effets lorsqu'on reste une soirée séparée tout en étant proche l'un de l'autre, avait-elle dit malicieusement avant d'accepter la proposition de l'Élu pour l'accompagner à cet événement.
Pansy n'avait pas perdu son temps en lui rappelant que lui-même avait déjà une partenaire. Oh, elle voulait jouer ? Il avait confirmé avec un rictus mauvais.
Il ne perdrait pas cette manche !
Elle serait à ses pieds, pour une fois…
Et voilà comment il se retrouvait là avec cet…énergumène vide neurones qui blablatait sur il ne savait quoi. Pourtant, en voyant Luna arriver, il fit mine de s'intéresser à cet échange. La Serdaigle passa près d'eux, lui accordant un sourire énigmatique avant d'aller saluer quelques camarades.
« Alors, ça se passe bien pour vous deux ? »
Il reporta son attention sur Blaise qui venait d'arriver, un sourire moqueur aux lèvres. Car oui, il se doutait bien de la souffrance de son ami. Il s'amusait énormément de la situation depuis le début. Il ne pouvait plus résister de voir ça de plus près.
« Ohh c'est une soirée fantastique ! Théo est fantastique ! LE MONDE est fantastique ! » s'enquit Mélinda à répondre, accentuant la moquerie pourtant plus qu'évidente du Serpentard.
Théo se retint de s'arracher le visage de frustration. Non, ce n'était pas fantastique !
« Et toi mon ami, qu'en penses-tu ? » ajouta Blaise, bien décidé à ne pas en finir tout de suite.
« C'est…unique. » trouva-t-il à dire sous le regard curieux de sa compagne.
« Oui unique, tu as parfaitement bien décrit tout ça Théo ! »
Son prénom dans sa bouche lui envoyait des frissons de dégoût. Il avait pourtant répété qu'ils n'étaient pas assez proches pour se désigner ainsi mais elle n'en faisait qu'à sa tête. Au bout de la trentième fois, il avait juste abandonné. Ce n'était que le temps d'une soirée, se répétait-il nerveusement.
« Tu n'as pas une partenaire à qui tenir compagnie ? » pointa Théo avec espoir.
« Non, mais il n'est jamais trop tard pour en trouver une. J'ai le sentiment qu'une lionne a perdu la notion du temps. Je vais voir où elle se trouve. » déclara-t-il sans s'expliquer avant de partir vers la sortie.
« Et si on allait danser ? »
Sa première réponse aurait été un bon NON mais lorsqu'il vit du coin de l'œil un élève s'approcher de Luna avec un verre, sa réponse mourra dans sa gorge pour laisser la place à une autre plus surprenante.
« Oui, pourquoi pas. » concéda-t-il en lui présentant sa main.
Lorsqu'elle lui agrippa sa main en y plantant ses ongles, il se retint de lâcher un commentaire sanglant. Il regrettait déjà sa réponse spontanée. Ils prirent place au milieu de la piste, s'ajoutant à la vague rythmée de corps qui s'animaient avec grâce et harmonie.
Il s'attendait déjà à devoir sauver la face mais fut très surpris par sa dextérité et souplesse. Elle ne faisait aucun faux pas. La danse devenait plaisante même.
Elle émit un rire en voyant son expression.
« Tu pensais que je ne savais pas danser ? »
« Coupable. » répondit-il avec un sourire en coin.
Oui, il lui avait souri. Il la fit tourner sous ses éclats de rire. Elle figea le mouvement pour le faire lui-même tourner après un monsieur, si vous le voulez bien. Il s'était laissé allé à l'expérience, enclin à ne plus penser à une Serdaigle qui les observait.
Leur danse se fit de plus en plus éclectique, enchaînant les pas de plus en plus loufoques et originaux. Lui-même se surprenait à en proposer sans penser un seul instant à ce que pourrait penser leur entourage. Il s'amusait, c'était tout ce qui comptait. Il s'était même mis à rire sincèrement avec sa camarade.
C'était exaltant de totalement se lâcher.
Tous deux essoufflés, ils se dirigèrent vers le buffet. Il lui tendit une coupe qu'elle accepta vigoureusement.
« Je ne te savais pas aussi bon danseur. » avoua-t-elle entre deux gorgées.
« L'éducation oblige. »
« Non. L'éducation apprend les danses traditionnelles. Ce que tu as fait tient uniquement au talent et à l'inventivité. C'était rafraîchissant, n'est-ce pas ? »
« Oui…oui, rafraîchissant en effet. »
« Bravo, c'était très divertissant. » les félicita Luna en s'approchant.
Un frisson le traversa.
« Oh merci Lovegood. J'aime beaucoup certains de tes pas. » complimenta Mélinda en lui tendant à son tour une coupe que la blonde accepta.
« Merci, nous aimons beaucoup la danse avec mon père. C'est une pratique très exultante. On y trouve beaucoup de réconfort. »
Mélinda lui attrapa sa main libre, une vague d'émotions traversant son regard.
« Je te comprends tellement ! La danse est une pratique utilisée par de nombreuses cultures pour s'exprimer et se purifier. Je rencontre rarement des personnes qui le comprennent ! »
Luna lui adressa un sourire tendre.
« En effet, j'aime tout particulièrement le Maloya dansé sur l'île de la Réunion. » informa-t-elle, des étoiles dans les yeux.
Mélinda n'eut pas le temps de lui répondre que Ginny arriva en trombe, arrachant la coupe de la main de Luna et l'engloutir d'une traite.
« Désolée Luna, j'étais assoiffée. De quoi parliez-vous ? » demanda-t-elle en remarquant les Serpentards.
« De danse. D'ailleurs, tu n'arrêtes pas depuis tout à l'heure. Les partenaires font la queue pour toi. » releva Luna, admirative.
« Et j'espère d'ailleurs être le prochain. » intervint Blaise en lui proposant sa main.
« Malheureusement Zabini, j'ai déjà mon prochain partenaire qui m'attend. » rectifia-t-elle en pointant un élève de Pouffsouffle qui se décomposa presque en voyant toutes ces têtes se tourner vers lui.
La rousse le rejoignit, faisant rager Blaise sur place. Elle venait de le refouler, une nouvelle fois. Oh elle voulait jouer à ça ? Il proposa sa main alors à la Serdaigle qui releva un sourcil, surprise.
« Me feriez-vous l'honneur de votre prochaine danse, Lovegood ? »
Luna donna un regard vers Théo avant de répondre. Celui-ci s'était figé d'effroi. Depuis quand Blaise s'intéressait à elle ?! S'il jetait son dévolu sur elle, il n'avait aucune chance…Il n'était pas arrogant au point de ne pas voir que son ami était divinement beau. Il savait parler aux femmes et surtout, les satisfaire.
La blonde prit sa main et la posa dans celle de Mélinda.
« C'est très gentil de ta part Zabini mais j'ai déjà promis à Théo ma prochaine danse. Tu trouveras en Miss Dale une charmante partenaire. » dit-elle avant de proposer sa main à Théo qui la prit sans hésitation.
Ils étaient enfin l'un contre l'autre.
Son parfum l'avait tant manqué. Cette peau si douce contre la sienne. Pourtant, il sut se contenir et garder constance alors qu'elle se collait à lui.
« Je vois que tu supportes bien mieux la distance que ce que j'avais prédit. » commença-t-elle d'un ton presque déçu.
« Que veux-tu dire ? »
« Tu t'amusais bien avec Dale. »
« Oui, passer du temps avec elle sur la piste de danse était bien plus amusant que je ne le pensais. » avoua-t-il. « Mais, c'était un unique moment de répit dans cet éternel manque que je ressens. » avoua-t-il en plongeant son visage dans sa nuque. « Cette envie de te caresser et sentir ta peau se crisper alors que tu te retiens d'émettre un gémissement. » continua-t-il dans son oreille. « Cette envie de t'entendre m'en demander plus alors que mes doigts retraceraient toutes les courbes de ton corps. » reprit-il en mordillant son cou. « Cette envie d'écarter tes lèvres gonflées par l'envie et plonger mes doigts dans ton antre humide prête à accueillir mon sexe. » enchaîna-t-il en laissant ses doigts caresser de leur bout sa nuque.
Son corps se tendit alors qu'il sentit la main de Luna passer à l'arrière de sa propre nuque.
« Et que comptes-tu faire lorsque je gémirai ton prénom ? Passeras-tu enfin à l'action ? Me feras-tu totalement perdre la tête ? »
Il ferma les yeux, accusant le coup.
« Non, il ne faudrait pas précipiter tout ça. »
« Oh vraiment ? Pourtant, il ne faudrait pas me laisser me refroidir. »
« Rassure-toi, je saurai te garder chaude. Chaude à point pour m'accueillir. »
Elle rit discrètement avant de répondre.
« Nous verrons cela. »
Alors qu'il se penchait vers ses lèvres, prêt à les ravir, ils entendirent des cris s'élever. Une violente dispute semblait s'opérer à la sortie de la salle de réception. Ils virent Rogue foncer vers l'origine de tout ce chahut. Certains courageux le suivirent à quelques pas, curieux de savoir ce qui se passait.
Les noms Potter, Zabini et Weasley sortirent rapidement, les rumeurs commençant déjà à naître et s'étendre.
« Merci pour cette danse Théo. » lui chuchota-t-elle avant de déposer une bise sur sa joue et de rejoindre Ginny qui était secouée par tout ce qui venait de se passer.
Le Serpentard resta planté sur place, maudissant l'existence de Blaise et ce foutu Élu. Toujours présents pour tout gâcher.
Il entendait son cœur battre à tout rompre.
Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il y avait encore une minute de cela, elle était à califourchon sur lui, se laissant dévorer le cou par ses soins. Il lui palpait ses fesses fermes et la comblait de compliments. Il ne la voyait qu'elle.
Mais elle avait soudainement tout stoppé. Elle avait repoussé ses mains avant de se relever et s'éloigner, le visage fermé. Elle s'était alors soudainement assise par terre, le faisant face en silence.
La scène l'avait laissé plutôt perplexe. Il ne comprenait pas ce qui se passait.
« Qu'est-ce qui se passe ? »
« Cette situation ne me convient plus. » lâcha-t-elle sans appel.
D'accord…Mais pourquoi ? Pourquoi d'un coup comme ça ?!
« J'avais l'impression pourtant que cela te plaisait. » tenta-t-il d'argumenter.
« Oh pour me plaire ça me plaît oui. Mais cela ne suffit plus. »
« Tu veux parler de sexe ? Je ne suis jamais allé plus loin parce que je… »
« Non, ce n'est pas ça. » le rassura-t-elle. « Lorsque tout a commencé j'étais flattée et heureuse que tu puisses te sentir comme ça envers moi. J'étais même excitée par toute cette situation. Mais maintenant, je la trouve amère… »
« Amère…? C'est quelque chose que j'ai fait ? Je peux changer, il suffit juste de me dire ce qui n'allait pas…! »
« Non, ce n'est pas toi. Enfin, pas vraiment toi, même si tout de même toi. »
Il était perdu. C'était lui ou pas lui, par Merlin ?
« Explique-moi simplement. Je ne comprends rien, Luna. »
« Je t'aime. » avoua-t-elle d'un coup en le regardant droit dans les yeux.
Son cœur sembla s'arrêter. Cette révélation était si merveilleuse.
« Et c'est parce que je t'aime que je n'arrive plus à apprécier l'idée que tu puisses être comme ça uniquement à cause d'un sortilège. Tu ne m'aimes pas. Tu as l'impression de m'aimer et me désirer. Je ne le supporte plus. » expliqua-t-elle, ses yeux devenant larmoyants.
« Mais, je t'aime aussi ! »
Ses larmes coulèrent enfin et elle se mit à lui frapper le torse.
« Non tu n'as pas le droit ! Comment tu peux me dire ça en étant sous l'emprise de cette chose ? » commença-t-elle tout en désignant la Lovelysent toujours pétrifiée. « Je voulais tellement t'entendre me dire ça mais tu m'as volé ce moment si beau pour le rendre si triste. Triste, car tellement faux ! »
Théo se décomposa en la voyant ainsi. Il ne savait pas quoi faire. Il se mit à lui répéter qu'il l'aimait mais elle ne fit que remuer la tête, refusant de le croire avant de finalement sortir de la Salle sur Demande.
Non, elle ne le croyait pas.
Un agaçant sifflement lui broyait les oreilles. La fatigue le rongeait et son cerveau savait trouver des manières pour l'achever.
Les semaines étaient passées depuis leur confession et Luna avait été claire : elle souhaitait que leur relation redevienne comme avant. Plus de sous-entendus, de caresses, de baisers ou quoique ce soit.
Ils étaient uniquement des amis.
Il avait accepté à contre cœur en se souvenant de ses larmes. Il ne voulait plus la voir dans cet état. Mais il ne s'avouait pas vaincu. S'il avait abandonné ses recherches sur ce maudit objet, il allait reprendre de plus belle. Il devait retrouver cet impertinent et lui faire cracher le contre-sort.
Il devait lui prouver.
Lui prouver que ses sentiments étaient sincères. Ce sortilège n'avait fait que lui donner le courage de s'avouer tout ce qu'il n'avait jamais réussi à assumer. C'était pourtant si évident. C'était devant ses yeux et pourtant, elle pensait que tout était faux.
Il se retrouvait le plus souvent seul, incapable de garder ce masque d'indifférence bien longtemps. Plus rien n'était pareil. Même elle ne passait plus autant de temps avec lui. Leurs conversations n'étaient plus aussi naturelles et reposantes mais comme forcées et oppressantes. Ils s'obligeaient à faire comme si de rien n'était mais aucun des deux n'était assez bon acteur pour ne rien laisser transparaître.
Ainsi posé dans la Salle Commune, il était une parfaite proie pour un Blaise alcoolisé. Celui-ci s'écroula sur Théo, riant à gorge déployée sous son effet de surprise.
« Que Salazar m'empêche de t'envoyer un maléfice cuisant Blaise Zabini ! » s'écria Théo furieusement, se bouchant déjà le nez devant l'haleine de son agresseur.
« Théo, mon petit Théoooo, mon ami, mon précieux ami ! » s'époumona-t-il en l'enlaçant avec force.
« Oui, oui, nous sommes amis Blaise mais nulle besoin de…me serrer aussi fort ! » précisa-t-il en appuyant sur les épaules larges du Serpentard qui ne le lâcha pas pour autant. « Que t'arrive-t-il Blaise ? » demanda-t-il enfin, voyant visiblement que la force ne le sortirait pas de cette situation fâcheuse.
« J'ai besoin de ton aide ! » dit-il en se redressant, les yeux grands ouverts.
« Et pourquoi ? »
« Pour dépecer ces foutus jumeaux ! Ces bouses de dragons, ils ont tout gâché ! »
Ok…
« De quels jumeaux tu parles ? »
« Les Weasley bien sûr ! » précisa-t-il en prenant une gorgée d'un breuvage bien douteux.
Théo y passa les doigts dessus, tentant de la subtiliser mais le propriétaire ne l'entendît pas de la même oreille et le repoussa, prenant une autre gorgée.
« Ces maudis rouquins de malheur ! Si seulement ils ne m'avaient pas ensorcelé ! Si seulement… »
Ensorcelé ?
« Que veux-tu dire par ensorcelé ? Tu parles de cet objet qui t'a embrassé ? »
Blaise posa un doigt sur ses lèvres, le mettant au silence.
« Chuuuuttt ! Je ne veux pas que d'autres le sachent ! Mais…oui, cette fichue Lovelysent comme ils l'appellent. Elle m'a rendu fou de ma belle Ginny. Ma lionne. » finit-il par dire en s'écroulant sur les cuisses de Théo.
Son sang ne fit qu'un tour. C'était eux ! Il devait aller les confronter, tout de suite ! Il tenta de repousser l'adolescent alcoolisé mais rien à faire, il était bien trop lourd pour lui.
« Il s'est mis dans un bien sale état… » commenta Draco qui venait d'arriver dans la pièce. « Cette Lovelysent aura fait de sacrés ravages… »
« Parce que tu étais au courant ?! » fustigea-t-il, comme trahi.
« Oh…t'aurait-elle aussi embrassé ? » s'amusa le blond, un rictus en coin. « Et pour qui ton cœur balance maintenant Théo ? »
Celui-ci se renfrogna, refroidi par cet acte moqueur.
« Je parie que c'est Loufoca Lovegood, n'est-ce pas ? »
Nourri d'une nouvelle force, il se redressa, laissant tomber Blaise au sol avant de chopper Draco par le col.
« Ne l'appelle pas comme ça ! »
« Ha ha ha ! J'ai donc raison. Pas trop déçu par le choix du destin ? Une traître à son sang et folle de sûrcroit»
« Parce que tu penses que tu es le mieux placé pour me sortir ça ? On sait tous que tu te tapes Potter, Draco ! Alors cesse ce petit jeu, ça ne prend plus avec moi. Tu es dans une merde bien profonde Draco. Il serait plus avisé pour toi de garder tes amis plutôt que de t'en faire des ennemis. » finit-il par dire avant de le relâcher, lui accordant un dernier regard polaire avant de partir.
Il se mit à courir comme jamais jusqu'à la bibliothèque. Luna devait s'y trouver à cette heure-ci. Il déboula dans la pièce sous le regard sévère de Madame Pince qui se retenait de mettre immédiatement le malheureux dehors.
Théo traversa les nombreuses allées de livres jusqu'à apercevoir la chevelure si emblématique de sa bien aimée. Elle était en compagnie de Granger à qui il n'accorda même pas un regard. Il n'avait d'yeux que pour Luna.
« Théo, mais que se passe-t-il ? Tu as l'air d'avoir couru. » s'enquit à demander Luna, inquiète.
« Luna, j'ai enfin trouvé comme te prouver que tout a toujours été sincère. »
Le visage de la Serdaigle s'assombrit. Elle se démenait à passer outre ses sentiments qui la tiraillaient depuis maintenant plusieurs mois. Mais lui, remuait encore le couteau dans la plaie béante.
« Je suis occupée Théo, tu m'excuseras mais… »
« Viens avec moi, Luna. »
« Théo c'est trop dur, je… »
« Je t'en prie, fais-moi confiance. » assura-t-il en lui tendant sa main.
Son cœur bondit, bien tenté de la saisir. Elle hésita et plongea finalement son regard dans celui qui occupait ses pensées. Il semblait si déterminé…Elle céda finalement. Peut-être que l'univers avait quelque chose en réserve à lui offrir.
Ils partirent donc tous deux, filant dans les nombreux dédales de Poudlard. Ils s'approchaient de la sortie.
« Où allons-nous Théo ? »
« Pré-au-Lard ! »
« Mais..! »
« Tu comprendras tout. »
Elle n'en dit pas plus, suivant son compagnon. Heureusement que c'était le week-end, se fit-elle la réflexion. Ils arrivèrent quelque temps plus tard devant le magasin Farces pour sorciers facétieux. Mais que faisaient-ils ici ? Elle voyait bien à l'expression de Théo que ce n'était pas une erreur. Il voulait bien les emmener ici.
Il entra sans hésitation, Luna à sa suite.
« Bienvenus nos chers cobayes… »
« Nous vous attendions… » finit Georges, un grand sourire aux lèvres.
« Écoutez-moi bande de guignols, je me retiens de vous envoyer de cuisants maléfices uniquement parce que votre fichu Lovelysent est la seule chose qui m'a permise d'avouer ce que je ressentais déjà depuis longtemps pour Luna. Mais ne poussez pas trop votre chance en conservant cette attitude avec moi ou vous comprendrez pourquoi les Notts sont craints. » déclara-t-il sobrement, accentuant les sourires des roux qui pourtant, levèrent les mains devant leurs visages, en signe de capitulation.
« Nous ne souhaitons pas… »
« goûter aux maléfices des Notts. »
« Cependant, nous avons besoin d'un retour de ta part. »
« Un retour sur les effets de notre Lovelysent. »
« Vous aurez tous les retours que vous souhaitez lorsque vous m'aurez retiré ce foutu sortilège ! »
Luna restait silencieuse depuis tout ce temps, analysant ce qui se passait. Ils étaient donc à l'origine de cet objet qui semblait s'appeler une Lovelysent. Elle vit les deux frères échanger un regard entendu avant de faire apparaître une Lovelysent dans leurs mains. L'un d'eux posa sa baguette qui émit une lumière bleutée, animant l'objet qui s'approcha immédiatement de Théo. Celui-ci s'attendait déjà à ressentir le papier sur ses lèvres mais au contraire, le ressentit sur son front. Le sortilège semblait se faire aspirer.
Lorsque Théo ressentit un vide glacial le traverser, la Lovelysent se déchirait vivement.
Luna s'approcha, inquiète de voir le Serpentard si blanc.
« Tout va bien Théo ? »
Il se tourna vers elle, agrippa ses épaules et planta son regard dans le sien.
« Je vais très bien. Je vais plus que bien parce que je sais qu'à présent, mes mots auront du poids et sauront arriver jusqu'à ton cœur. Luna Lovegood, je t'aime. Je t'aime pour ta vivacité d'esprit, ton humour, ton coeur, ce monde si particulier qui est le tien. J'aime tout chez toi. Ta beauté m'ensorcelle, ta voix me rend fou, tes yeux si pâles me font perdre mes moyens. Je pourrais continuer longtemps à décrire de quelle manière chaque partie de toi peut me toucher ou me perturber. Mais je ne dirai que ceci une nouvelle fois : je t'aime. Du plus profond de mon âme. »
Les mots lui manquaient. Elle ne voulait pas espérer une nouvelle fois sans garantie. Elle se tourna vers les jumeaux qui hochèrent la tête, affirmant ainsi que tout venait bien de lui et de lui seul.
Elle permit enfin un sourire de fleurir sur son visage et des larmes se mirent à couler alors qu'elle se jetait dans ses bras.
L'univers lui réservait finalement un bien beau cadeau.
L'année touchait à sa fin et il leur restait encore quelques jours à Poudlard avant de prendre le train et rentrer chez eux le temps des vacances.
Hermione, Luna et Ginny profitaient du soleil allongées dans l'herbe chaude. C'était un moment entre filles qu'elles aimaient s'accorder. Un moment où elles pouvaient parler de tout sans se faire juger par les garçons. Un moment unique où elles pouvaient se partager des techniques, conseils et avis.
« J'ai couché avec Théo. » lâcha soudainement Luna, riant devant les faces surprises de ses deux amies.
« Oh wow ! Et…comment c'était ? » demanda Hermione.
« C'était…parfait. Il est très prévenant et écoute bien tout ce que je demande. Il est vraiment mignon lorsqu'il attend mon autorisation pour me toucher » commenta Luna, le regard perdu dans ses souvenirs houleux.
Ginny se retint de rougir, imaginant bien Luna donner des ordres à un Théo soumis. L'aigle qui dominait le serpent.
« Et toi avec Blaise, comment ça se passe ? »
« Blaise a beaucoup d'expériences, comme vous l'imaginez bien. Il me fait découvrir des plaisirs que je n'aurai jamais pu imaginer…Il sait si bien utiliser sa langue, il me rend folle ! Puis son corps, ohh son corps…! Il peut me retourner dans tous les sens ! Je crois que je ne pourrai jamais me lasser de lui. C'est…parfait ! » décrit-elle avec passion.
Luna et Ginny partagèrent un rire entendu avant de se tourner vers Hermione, un sourire en coin.
« Et toi Hermione ? » commença Ginny.
« Quoi moi ? »
« Quand est-ce que tu vas te trouver ton petit serpent à dompter ? » continua Luna avec évidence.
Hermione blêmit avant de rougir.
« Mais qu'est-ce que vous racontez ?! Je ne compte pas sortir avec un Serpentard. »
« Pourtant, Harry sort avec Malfoy, Ginny avec Zabini et moi avec Théo. Il ne reste plus qu'à toi. Peut-être pourrions-nous t'aider à trouver ton Serpentard. » proposa Luna.
« Oui, elle a raison ! Je suis sûre que tu prendrais grand plaisir à rembarrer un serpent et lui montrer tes griffes. » ajouta Ginny, mimant une lionne montrant ses griffes.
« Vous êtes folles ha ha ! Je vous rassure, je ne compte pas sortir avec un Serpentard. Vous perdriez votre temps à chercher mon Serpentard. Ils sont bien trop arrogants et vicieux pour moi. J'ai besoin de stabilité et de garantie chez un homme. Je ne veux pas avoir à calculer tout ce que je dis. » argumenta Hermione, balayant d'un revers de main leurs arguments.
« Hmm…si tu te le dis Hermione. Nous en reparlerons sûrement un jour. » assura Ginny avant de se replonger dans l'herbe.
Luna accorda à Hermione un sourire énigmatique avant d'elle-même prendre place dans l'herbe.
Hermione se secoua la tête.
Non, clairement elle ne céderait pas à un Serpentard.
Jamais.
Si elle savait…
Et oui, si Hermione savait qu'elle était justement l'objet du prochain et dernier OS de cette série Lovelysent, elle ne serait pas aussi sûre d'elle ha ha !
Donc comme vous l'avez compris, le prochain OS portera sur le tant attendu : Hermione x Severus !
J'ai hâte de l'écrire et espère vous livrer une version à la hauteur de vos et mes attentes, car j'affectionne beaucoup le personnage de Severus.
En espérant que vous ayez apprécié cet OS, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé :)