Bonjour à tous ! On se retrouve pour le rdv mensuel avec Harry qui commence sa seconde année à Poudlard dans la joie et la bonne humeur. Comment va donc être vécu le cas Lockhart par le clan pirate ? Nous le saurons très bientôt !
Merci encore à tous et à toutes pour vos commentaires, j'espère que vous apprécierez donc le chapitre du jour et je vous donne rdv en Janvier pour la suite. Prenez soin de vous et bonnes fêtes à l'avance.
Shiho-Akemi : No te preocupes, entiendo bastante el español. El caso con Marco es que... pues... ya no esta aqui. Asi que las historias, el pequeño Harry tendra que esperar antes des oirlas.
Maenas : Yup, Dobby restera Dobby. Et oui, cet été est assez calme, mais les aventures arrivent, ne t'en fait pas, c'est le dernier été tranquille qu'a connu la famille./ Pour le Haki... nan, je ne vais pas répondre à cette question, ce serait spoiler l'histoire. Mais le cas sera abordé.
GaiaCross : Heureuse de voir que tout le monde aime ces vacances en bateau./ Le cas de Dobby va pas mal évoluer dans le futur, mais je ne dis rien de plus. / Luna apparaîtra (je viens de vérifier) fin du chapitre suivant. Et vu que j'aime beaucoup le personnage, elle prendra une place de plus en plus importante dans l'histoire, mais ça viendra en temps et en heure, j'essaye de ne pas brusquer les choses, mais je peux dire que le rôle de guide spirituelle ne sera pas vraiment sa casquette ici. / La première fois que j'ai lut les Harry Potter (j'avais je pense onze/douze ans), ça en m'avait pas choqué, mais on a un œil différent une fois adulte pour constater les trous; oublis; les contradictions et tout autre point des scénarios dans lesquels un auteur de Fanfiction peut s'infiltrer pour faire son propre univers.
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- Ta lettre est là, chaton.
Harry tourna la tête vers l'entrée de l'appartement pour voir sa mère pénétrer dans le salon en lisant du courrier. Elle donna à son fils la lettre de l'école et l'embrassa sur la tempe en se penchant par-dessus le dossier du canapé où son fils était assis avec un Marvel Comics.
- En quel honneur ? s'étonna le garçon.
- Parce que je suis en train de voir un courrier du professeur Rogue qui me dit qu'en plus d'être un élève travailleur, tu es ouvert d'esprit et tu t'attaches pas aux préjugés.
- Tonton t'a pas déjà dit tout ça ?
- Si, mais c'est ton oncle, il ne peut pas être objectif. Alors que venant d'un enseignant qui te détestait en début d'année, là, c'est quelque chose de merveilleux à entendre. Je suis très, très, très fière de toi, mon chaton !
Et elle l'enlaça par derrière, les yeux fermés et souriante, déposant de légers baisers sur la tempe du garçon qui rougissait à vue d'œil, fier et embarrassé devant les propos de sa mère. Il était heureux qu'elle soit très contente de ses résultats, de son travail et de son comportement (même s'il n'avait pas la langue la plus propre au vu de son langage vulgaire quand on commençait à le chercher).
Mais entendre ces mots, voir ce sourire, ça lui faisait monter une boule de chaleur dans la poitrine, il se sentait si grand, si puissant, si heureux. Tous ses efforts, tout son travail, récompensés ainsi, c'est merveilleux. Il ferma les yeux pour se laisser aller dans l'étreinte de sa mère. Juste pour cet instant, juste pour le voir se reproduire, il travaillerait encore plus dur l'an prochain.
Après un dernier baiser sur la tempe, Ace se redressa et lui tapota l'épaule.
- Va te préparer, on va aller chercher tes fournitures et je veux vérifier quelque chose, une fois là-bas.
- Quoi donc ?
Harry referma sa bande-dessiné et la posa sur la table basse pour regarder sa mère qui s'était redressée.
- Rogue déconseille d'acheter les livres pour tes cours de défense et recommande un autre livre à la place. Sans compter qu'il te propose de remplacer les classes de ton nouvel enseignant par ceux d'Occlumancie. Je veux savoir pourquoi avant de dire oui ou non.
- Disons que si le nouveau prof égale le niveau de Quirrell, ça risque pas d'être fameux.
Harry ouvrit sa lettre de l'école et la lut en diagonal avant de passer à la liste des fournitures.
- Quelque chose d'intéressant ? demanda sa mère.
- J'ai une grosse appréhension pour les cours de défenses. On dirait des romans plutôt que des manuels scolaires.
Ace tendit la main et son fils lui donna le parchemin de fourniture qu'elle lut :
- « Les élèves de deuxième année devront se procurer les ouvrages suivants : Le Livre des sorts et enchantements (niveau 2), par Miranda Fauconnette. Flâneries avec le Spectre de la mort, par Gilderoy Lockhart. Vadrouilles avec les goules, par Gilderoy Lockhart. Vacances avec les harpies, par Gilderoy Lockhart. Randonnées avec les trolls, par Gilderoy Lockhart. Voyages avec les vampires, par Gilderoy Lockhart. Promenades avec les loups-garous, par Gilderoy Lockhart. Une année avec le Yéti, par Gilderoy Lockhart. » Okay… j'ai un sale pressentiment avec ces livres. Sept livres différents pour une seule matière ? C'est pas normal.
Le portable de Harry sonna et il cavala dans l'appartement pour aller rejoindre sa chambre à l'étage où il avait laissé l'objet, laissant sa mère au rez-de-chaussée. Ace jeta un dernier regard à la liste et la plia pour la ranger dans son short. Elle resserra l'étoffe bleue qui lui servait de ceinture et se dirigea vers l'entrée pour attendre son fils en se rechaussant. Bientôt, l'enfant cavala de nouveau dans les escaliers pour rejoindre sa mère avec un sourire de dix kilomètres.
- Hermione va chercher ses fournitures aujourd'hui, elle aussi ! On pourra aller manger une glace avec elle ?
- Si ses parents sont d'accord, pourquoi pas. On rentrera à pied, comme ça, je pourrai gaspiller une partie du sucre au retour.
- YEAH !
- Prépare-toi, chaton. Tu en es où avec l'encre et les parchemins ?
- Je devrais en racheter pour les devoirs, mais franchement, pour la prise de note, je vais le faire dans un cahier et tant pis pour les puristes. Sans parler que c'est super agaçant de devoir retailler sa plume à chaque fois, donc, je vais reprendre mon stylo plume. Plus facile pour la prise de notes, surtout avec les cartouches.
- Fais l'effort pour tes devoirs et interrogations d'utiliser le matériel qu'ils te demandent, d'accord chaton ?
- Oui, m'man.
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Dans l'arrière-cours du Chaudron Baveur, Ace tapota tranquillement les briques avec un doigt enflammé pour voir le passage s'ouvrir pour elle et son fils. Harry arrangea sa casquette gavroche sur son crâne en suivant sa mère dans l'allée commerçante magique. Avec l'infâme stetson orange, il était impossible de la perdre de vue.
- On va où d'abord ?
- Faire du change, je doute qu'il me reste assez de liquide pour tout payer.
En passant devant la ménagerie magique, la mère s'arrêta brusquement, pensive.
- Yuki-chan a assez à manger ?
- Ji-chan lui a racheté de la nourriture avant de partir au cas où elle ne puisse pas chasser.
- Ouf.
Et ils reprirent leur route jusqu'à la banque où ils devaient retrouver Hermione.
Et pour la trouver, ils la trouvèrent. Elle se tenait au le sommet des marches à faire les cent pas à proximité de ses parents, clairement impatiente. Quand elle vit le duo de D., elle dévala les marches de la banque avec un immense sourire aux lèvres, ses cheveux bruns et touffus volant derrière elle comme une bannière, percutant son meilleur ami de toutes ses forces. Elle était encore bronzée de leur semaine en mer et toujours aussi excité. Ace secoua la tête avec attendrissement et alla saluer les Granger.
- Harry ! Je suis si heureuse qu'on ait pu se voir de nouveau !
- … Respirer … haleta le garçon à moitié étouffé par l'étreinte de son amie.
La demoiselle le relâcha et alla saluer Ace, toute souriante.
- Merci encore pour cette semaine à la mer ! C'était merveilleux !
- Ce fut un plaisir, on recommence quand tu veux.
- Regarde-moi ça, Gred !
- Mais oui, Forge, ce sont nos graines de héros !
- Alors comment ça va les gnomes ?!
Le petit groupe se retourna pour voir une famille totalement rousse qui rejoignaient eux aussi la banque. C'était deux jumeaux qui venaient de s'adresser aux enfants. Le plus jeune des garçons afficha une expression hostile contrairement aux sourires des jumeaux.
- Bonjour Fred et George ! saluèrent Hermione et Harry.
- Oh, vous êtes ceux qui ont envoyé à mon fils un siège de toilette pendant qu'il était en convalescence, reconnut Ace.
- Fred ! George ! Vous n'avez pas osé ! s'indigna la mère de famille.
Elle prit ensuite les mains d'Ace pour les lui serrer en s'excusant :
- Toutes mes excuses, je ne sais vraiment pas d'où ils tiennent ce don pour les bêtises. Je suis Molly Weasley, la mère de cette petite tribu.
Elle serra ensuite les mains du couple Granger.
- Janette Granger, et voici mon mari Dan.
- Ace D. Portgas, se présenta la pirate. Et vous excusez pas pour eux. Honnêtement, c'est impayable cette idée ! Vraiment, c'est juste tellement brillant, que j'ai conservé le siège.
- C'est vrai ? demandèrent en chœur les jumeaux avec des yeux ronds.
- On l'a accroché à la porte de ma chambre, confirma Harry avec un immense sourire.
- Vous ne vous moquez pas de nous …
- … parce qu'on serait très triste si c'était le cas.
Sans s'occuper de l'air horrifié de la mère Weasley, Ace afficha son sourire de D.
- On a tous besoin de rire un bon coup dans la vie et ce siège est parfait dans ce but ! Alors, merci encore pour ce cadeau !
Les jumeaux poussèrent un cri de célébration alors que Molly demandait à la D. de ne pas les encourager.
- Ta mère est totalement folle, Portgas, grommela Ronald avec un regard noir pour Hermione et Harry.
- Peut-être, mais c'est ma mère et ça lui excuse son grain de folie, sourit avec hilarité Harry.
- C'est votre petite-sœur ? demanda Hermione en remarquant la petite demoiselle à moitié cachée par son frère Percy.
La fillette ignora totalement Hermione pour adresser un regard flamboyant à Harry et se cacher un peu plus derrière son frère, le visage tout rouge.
- C'est Ginevra, mais on l'appelle Ginny, présenta Percy.
- Elle a pas arrêté de nous parler de toi durant tout l'été… commenta Fred.
- … elle veut ton autographe, Harry.
- Les garçons, arrêtez d'embêter votre sœur ! rouspéta Molly. Ah ! Voilà votre père !
En effet, un homme à la silhouette courbée et au front dégarni venait de les rejoindre, s'excusant platement de son retard auprès de sa femme, avant de remarquer les familles sur les marches de Gringotts. Et malheureusement, il reconnut Harry Potter.
L'air sympathique d'Ace devint méfiant et elle brandit un bras devant son fils comme pour le protéger.
- Portgas est son nom, papa, rappela Fred.
Comprenant la bourde, Arthur Weasley s'excusa et se tourna vers Ace.
- On parle encore de votre passage au ministère. Amélia Bones serait presque tentée de vous contacter pour savoir si vous pourriez l'aider dans l'entraînement de nos aurors.
- Du moment qu'elle paye bien, pourquoi pas, répondit la D. en haussant des épaules.
- Que faîtes-vous dans la vie ? demanda Molly au groupe de parents.
- Mon épouse et moi sommes dentistes, répondit Dan Granger.
- Dentiste ? Vous êtes des moldus ? se fit confirmer Madame Weasely.
- Oui, mes parents n'ont pas de magie, répondit Hermione. Les dentistes sont des guérisseurs spécialisés dans le traitement des dents.
- C'est fascinant, souffla Mr Weasley. Et vous, madame Portgas ?
- Portgas tout court, s'il vous plaît, rectifia Ace. J'ai commencé sans un sou en poche et sans éducation. J'ai bossé dans le mercenariat pour finir par prendre la tête de l'entreprise. Aujourd'hui, je suis à la tête de la plus grosse boite de mercenaires du pays, sans parler des agences de sécurité, et un petit bar dans les bas-quartiers de Londres. Et quand je trouve le moyen de m'ennuyer, je vais frapper aux portes de quelques sorciers qui doivent de l'argent à Gringotts. Je fais du rachat de dettes.
- Bonté, et avec tout ça, vous trouvez le temps d'élever votre fils ? souffla Molly.
- Harry m'accompagne généralement au bureau quand il n'est pas avec son oncle. Après, je travaille le plus possible durant l'année scolaire pour profiter des vacances avec mon fils.
- J'ai une question très importante à vous adresser, annonça Arthur avec sérieux.
Tout le monde le regarda avec perplexité.
- A quoi sert un canard en plastique ?
- ARTHUR ! s'indigna Molly alors que le reste de la famille avait un soupir exaspéré.
Les Granger regardèrent l'homme avec un air ébahi alors que Harry luttait pour ne pas éclater de rire. Mais ce qui remporta la palme, ce fut la réponse d'Ace :
- La version courte, ça sert aux gosses en bas âge pour faire joujou dans le bain, voir pour un chien si on veut faire plaisir à son toutou. Après, si on sort des sentiers battus…
Harry sentit venir le coup foireux avec l'immense sourire de sa mère quand elle donna les autres usages du jouet :
- Si on est désespéré et/ou inventif, ça peut faire une très bonne arme. Mais surtout, si on aime l'expérimentation… c'est un jouet original à partager avec madame, si vous voyez où je veux en venir~…
Les adultes regardèrent Ace comme si elle était folle, rouges comme des écrevisses, alors que Harry s'administrer un facepalm.
- Maman, y'a des enfants impressionnables, ici, rappela à l'ordre le fils.
- C'est pas comme si je disais avec schéma à l'appui comment utiliser le canard. Allez, viens fils, c'est pas comme ça qu'on pourra faire du change pour acheter tes fournitures. Tu as besoin de nouvelles robes et il y a une queue d'enfer devant la librairie. Je vais attendre un peu avant d'y plonger.
Et elle tourna les talons pour pénétrer dans la banque. Harry allait la suivre quand George l'attrapa par le bras.
- Ta mère est juste démentielle !
- Normal, c'est ma mère, elle ne fait rien dans la norme, répondit le D. en haussant des épaules.
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Une fois la majorité des achats faits, il ne manquait à présent que les livres avant leur escale glace et la séparation jusqu'à la rentrée. Le duo de D. prit la direction de la librairie Fleury et Bott. Ils n'étaient d'ailleurs pas les seuls à s'y rendre. Lorsqu'ils arrivèrent à proximité, ils virent à leur grand regret une foule immense qui se pressait à la porte du magasin. La cause de cette affluence s'étalait en grosses lettres sur une banderole accrochée à la façade :
Aujourd'hui, de 12h30 à 16h30 GILDEROY LOCKHART dédicacera son autobiographie
MOI LE MAGICIEN
- On va pouvoir le rencontrer ! s'écria Hermione qui avait été confiée à Ace vu que les Granger avaient été presque kidnappés par le père Weasley pour aller boire un verre. C'est lui qui a écrit à peu près tous les livres de la liste !
La foule était essentiellement composée de sorcières de l'âge de Mrs Weasley. Le sorcier-libraire visiblement épuisé qui se tenait à l'entrée essayait de modérer l'ardeur des admiratrices.
- Du calme, Mesdames s'il vous plaît... Ne poussez pas... Attention aux livres...
- J'ai de la peine pour le pauvre gars, marmonna Harry avec un regard compatissant pour le libraire.
- Tu veux vraiment un autographe, Hermione-chan ? demanda Ace avec une grimace en regardant le bel homme aux cheveux blonds et aux yeux bleu clair qui lui faisaient des clins d'œil sur l'annonce de la séance d'autographe.
Elle retint un frisson de révulsion. Certes, le gars était blond aux yeux bleus, ce qu'elle adorait, en plus d'avoir un visage bien mieux fait que celui de Marco. Mais là où le gars de l'affiche semblait être un mannequin, son fiancé avec ce magnétisme animal et un charisme envoutant que le bellâtre n'avait pas.
- Personnellement, je pense pas que ça vaille la peine, commenta une femme en les rejoignant, ses cheveux d'un vert maladif tombant en mèches déprimées autour de son crâne.
- Tonks ! Un plaisir de te revoir !
- De même, Portgas ! salua la jeune femme.
- Les enfants, je vous présente l'auror Nymphadora Tonks.
- Les parents qui nomment leur enfant Nymphadora devraient être pendus haut et court, grommela la jeune femme aux cheveux colorés.
- Tonks… comme Ted Tonks, le présentateur météo ? demanda Hermione.
- Tout juste, c'est mon père ! C'est pas parce qu'on a étudié à Poudlard qu'on doit forcément travailler chez les sorciers ! sourit la jeune femme.
- En repos ? s'enquit Ace.
- Non, en service, soupira-t-elle les bras croisés sur sa poitrine, ses cheveux virant au gris déprimé. Contrôler la foule en cas de débordement. Un de mes collègues est dedans. Kingsley m'a dit de rester dehors pour que je ne cause aucun incident. C'est triste, mais mon ancien professeur de Soins aux Créatures Magiques est l'un des rares à avoir eu foi en moi malgré ma maladresse. Je pense bien qu'avec Flitwick, c'est l'un des professeurs les plus sympathiques de Poudlard ! Il m'avait même en cours particulier pour m'apprendre le self défense !
- C'est ce que tu fais avec lui, non ? se fit confirmer Hermione auprès de Harry.
Sentant la légère pression de la main de sa mère sur son épaule, le D. se contenta de hocher la tête, même s'il apprenait plus à se battre, voir à se battre de façon très sale quand ils s'entraînaient à l'intérieur et donc à l'abri des regards.
- Le numéro et l'adresse de mon bureau, si tu cherches un partenaire pour reprendre ces bases, proposa Ace en sortant de son porte-monnaie une carte que le garçon reconnu comme une carte de visite de l'agence de sécurité.
Il se demandait encore pourquoi sa mère voulait que lui, il donne l'adresse du bar à Poudlard. Peut-être pour faire peur aux fouineurs ?
- Bon, eh bien, allons-y.
Ace carra des épaules et plongea dans la foule en tenant fermement les deux enfants par la main pour ne pas les perdre. Elle trouva les Weasley au passage, avec qui elle s'arrangea pour qu'ils embarquent Hermione faire signer un de ses livres (les jumeaux se désignèrent comme garde du corps pour le plus grand amusement des deux D.), avant que les Portgas n'aillent faire leurs propres achats. La D. ouvrit un premier livre de Lockhart, le comparant avec celui que lui avait recommandé Rogue. Vu la façon dont elle fronça les sourcils, ce fut presque surprenant qu'elle achète la série qui était demandée.
- Je vais me renseigner pour le remboursement, marmonna Ace. Tu as vu autre chose ?
- Non, pas vraiment. Y'a trop de monde à mon goût. Tu crois qu'ils ont un catalogue ?
- On demandera.
Ils contournèrent la foule comme si c'était du poison, jetant un regard sympathique à l'auror à la peau foncée qui luttait pour maintenir l'ordre avec le libraire, avant d'arriver à la caisse. C'est à cet instant que la foule qui attendait pour avoir un autographe bougea, permettant de voir le vrai Gilderoy Lockhart. L'homme était assis à sa table, entouré par de grandes photos de lui qui lançaient des clins d'œil à la foule avec un sourire Colgate dans une longue robe de sorcier d'un bleu myosotis parfaitement assorti à la couleur de ses yeux, et son chapeau pointu était posé un peu de travers sur ses cheveux ondulés dans un geste sciemment travaillé pour lui donner un air soit plus cordial ou un chouilla rebelle, deux points où il avait échoué. Il avait juste l'air stupide.
Ace lui jeta un regard, les sourcils encore plus froncés en le dévisageant de la tête aux pieds, avant de secouer la tête devant la stupidité des gens. Elle alla au comptoir pour les livres et demanda au vendeur les conditions de remboursement et s'ils avaient des catalogues de produits. Avant qu'elle ne puisse avoir de réponse, elle se fit percuter par un petit homme de mauvaise humeur qui tournait autour de Lockhart, en prenant des photos avec un gros appareil qui laissait échapper un nuage de fumée violette chaque fois qu'il déclenchait son flash aveuglant.
- Dégagez ! aboya le photographe à l'adresse d'Ace en reculant pour avoir un meilleur angle. C'est pour La Gazette du sorcier.
- Qu'est-ce que j'en ai foutre, kuso yarro ! cracha la D. clairement de mauvaise humeur. Vous me percutez, j'attends des excuses ! Oi ! Où vous allez comme ça, je vous parle !
Mais le sorcier ignora tout bonnement Ace pour continuer son cirque et renverser cette fois Harry qui tomba à terre, perdant sa casquette au passage.
- Trop c'est trop ! Je vais vous mettre mon poing dans la face si vous continuez comme ça ! /Tout va bien, chaton ?/
Elle alla aider son fils à se relever, l'époussetant en s'assurant qu'il ne s'était pas fait mal en se jurant de chopper ce photographe dans une allée sombre pour lui faire avaler ses couilles. Malheureusement, leur mésaventure ne s'arrêta pas là : Gilderoy Lockhart avait entendu la scène. Il leva les yeux et vit Harry. Pendant un instant, il ouvrit des yeux ronds, puis il bondit de sa chaise en hurlant :
- Ma parole, ce n'est quand même pas Harry Potter ?
Un chuchotement fébrile s'éleva de la foule qui s'écarta tandis que Lockhart se précipitait sur Harry, l'attrapait par le bras et l'entraînait vers sa table sous des applaudissements nourris. L'enfant avait les joues en feu lorsque l'auteur lui serra la main pour l'objectif du photographe qui mitraillait comme un fou en projetant une épaisse fumée sur les Weasley et Hermione. Le garçon risqua un regard vers sa mère mais la foule s'était refermée, ne permettant de la repérer qu'avec son chapeau orange.
- Fais-nous un beau sourire, Harry, dit Lockhart à travers ses dents étincelantes largement exhibées. Toi et moi, on va faire la Une !
Il n'en était pas question !
Le D. mordit le poignet rattaché à la main qui le retenait en otage, obtenant en réponse un glapissement de fillette et retrouvant ainsi sa liberté. Il se tourna vers le photographe avec un doigt menaçant.
- J'vous jure que j'vous défonce si vous publiez la moindre photo de moi !
N'hésitant pas à marcher sur des pieds au passage, Ace se fit un chemin dans la foule jusqu'à son fils. Harry n'eut pas l'occasion de s'éloigner plus, que Lockhart avait un bras autour de ses épaules :
- Je tiens à remercier Harry pour cette petite démonstration de défense qui me permet d'ailleurs d'enchaîner sur une annonce importante ! dit-il d'une voix forte en demandant le silence d'un signe de la main. Voici un moment extraordinaire ! Un moment idéal pour vous annoncer quelque chose que j'avais gardé secret jusqu'à présent ! Lorsque le jeune Harry Potter est entré chez Fleury et Bott aujourd'hui, il voulait simplement acheter mon autobiographie, que je vais me faire un plaisir de lui offrir gratuitement...
La foule applaudit.
- ... mais il ne se doutait pas le moins du monde que bientôt il aurait beaucoup plus que mon livre Moi le magicien, poursuivit Lockhart en donnant à Harry une bourrade affectueuse qui fit monter la moutarde au nez du garçon déjà à bout de nerf. En effet, lui et ses camarades de classe vont avoir le vrai magicien en chair et en os. Eh oui, Mesdames et Messieurs, j'ai le plaisir et la fierté de vous annoncer qu'à partir de la rentrée de septembre, c'est moi qui assurerai les cours de Défense contre les Forces du Mal, à l'école de sorcellerie de Poudlard !
Encore des applaudissements.
Ace alla rejoindre son fils et arracha la main de Lockhart de l'épaule de son enfant.
- Si tu veux pas que je t'arrache le bras pour t'enculer avec, reste loin de mon fils ! cracha la D. furieuse. Tu sauras aussi que son nom est Harry D. Portgas !
- Que voilà belle créature ! Une jeune femme ravissante qui cache sa timidité derrière un look de garçon manqué et sa colère ! Ne soit pas gênée, jolie demoiselle, Gilderoy Lockhart est à ton service !
- Je vais dire au caissier qu'on ne prend pas les livres finalement. J'vais faire cadeau des exemplaires gratuits à quelqu'un d'autre, marmonna Harry qui sut que ça allait dégénérer.
Il hissa dans ses bras la pile de livres dont Lockhart voulait lui faire cadeau et alla rejoindre Hermione qui se tenait avec les Weasley, faisant qu'il n'eut pas l'occasion de voir sa mère envoyer la tête de son futur professeur au travers de la table à laquelle il était assis pour signer les autographes, le tout sous les hurlements de la foule.
- Tiens, cadeau et bonne chance pour la rentrée, soupira Harry en donnant ses livres à la timide Ginny. Je vais essayer d'empêcher ma mère de l'achever. On se retrouve au glacier, Hermione.
Il s'avéra que ça ne fut pas nécessaire, parce que l'auror sombre intervint pour les séparer. Avec une menace bien sonnante de traîner en justice le journal si la moindre photo d'elle ou de son fils y apparaissait, la D. alla au comptoir pour payer les livres qu'ils allaient acheter, disant clairement qu'elle ne voulait finalement pas prendre les ouvrages de Lockhart, et ce, avant de ranger les achats dans son sac sans fond avec le reste de leurs emplettes et de quitter le commerce, toujours fulminante de rage.
- Le grand Harry Potter n'arrive même pas à faire un pas dans une boutique sans finir à la Une des journaux du pays, nota narquoisement une voix de garçon alors qu'ils allaient sortir.
Les deux D. se retournèrent pour voir un garçon blond au visage allongé et fin aux yeux d'un gris acier loin de la cendre douce ou de l'argent, suivant l'humeur, de la mère Portgas.
- Honnêtement, Portgas, comment tu t'y prends pour avoir une poisse pareille, sourit narquoisement le blond.
- Si j'en crois mon oncle, ça va de pair avec la particule D., sourit en retour Harry. Kaachan, Drago Malefoy. Malefoy, ma mère, Ace D. Portgas.
- Enchantée, Ryuu-kun, salua Ace avec un sourire.
- Ryuu-kun ? demanda Drago avec perplexité.
- Ryuu, c'est le dragon. Tu tires ton prénom d'une création de la nature qui est puissante, dangereuse, magnifique et majestueuse, tu as de quoi en être fier, lui dit la pirate.
Drago déglutit légèrement devant le compliment, luttant contre les rougeurs qui prenaient d'assaut son visage.
Quelqu'un arriva derrière Drago et la voix basse, faussement aimable, vira du visage le sourire du trio :
- Des amis, Drago ?
Ace se redressa, coinçant un pouce dans sa ceinture là où Harry savait que sa mère cachait son couteau en public.
- Père, souffla le garçon en baissant les yeux.
Le jeune D. se redressa légèrement quand sa mère posa une main sur son épaule et retint le commentaire injurieux qu'il avait sur le bout de la langue devant la façon dont le nouveau venu dévisageait sa seule parente. L'homme était grand au visage long et fin, très pâle. Ses longs cheveux blonds, presque blancs, étaient rejetés en arrière pour tomber avec raideur sous ses épaules. La taille et la qualité du tissus de sa longue robe de sorcier disaient clairement que l'homme était riche, sans parler du fait qu'il avait une canne d'apparat avec un pommeau d'argent représentant un serpent.
- Monsieur Potter… ou Portgas, à ce qu'il parait.
Il regarda de nouveau Ace qui avait baissé la tête pour masquer son visage de son chapeau. C'était certainement pour le mieux au vu du rictus que lui adressa le blond.
- Et voici donc la femme qui a élevé notre héros national. Quelle tristesse. Forcer un enfant à abandonner un nom qui, jusqu'au stupide mariage de James Potter, était synonyme de pureté et de pouvoir. Tout ça pour le patronyme d'une catin qui croit pouvoir débarquer ainsi et se parader parmi nous sans connaître sa place.
Seul la prise de sa mère sur son épaule empêcha Harry de la défendre.
- Un problème ? demanda l'auror Tonks en venant à leur niveau.
- Rien qui ne concerne quelqu'un comme vous… siffla le patriarche Malefoy.
- Ne me cherche pas, Oncle Lucius, ou tu finiras l'après-midi dans une cellule de garde à vue pour outrage à agent en service, rétorqua la jeune femme qui n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. J'ai demandé s'il y avait un problème.
- Aucun, assura Ace.
Et elle éclata de rire, un rire froid, avant de faire remonter son genou dans les parties de Lucius Malefoy, le faisant se plier en deux sous le choc. Avant qu'il n'ait le temps de tomber, la D. l'attrapa par le col pour le porter à son niveau et lui dire avec un sourire froid :
- Tu peux m'insulter, me traiter de tous les noms, j'en ai rien à cirer, parce que je subis ça depuis que je suis enfant. Des cons pompeux et consanguins dans ton genre, j'en supporte aussi depuis des années. Mais par contre, en disant que mon fils porte le nom d'une catin, c'est les Portgas que tu insultes et donc ma mère. Et là, tu dépasses les bornes. La prochaine fois que tu t'en prends physiquement ou verbalement à mes proches, je t'arrache les couilles pour te les faire bouffer.
Elle retira sa main de l'épaule de son fils sans lâcher Lucius, juste pour faire le signe OK avec.
- En grillade, c'est excellent.
- Même si je peux comprendre ta colère et ton geste, je vais te demander de quitter les lieux, ou je serais obligée de t'arrêter pour agression, demanda Tonks.
- J'en ai fini ici, assura Ace. Juste une dernière chose. La dette des Malefoy auprès de Gringotts, que toi et ta lignée, vous ignorez parce que les gobelins ne valent pas la peine et tout et tout… C'est moi qui l'ai rachetée, et crois-moi, j'ai les moyens de te la faire payer, intérêts compris. Alors, reste de ton côté et je reste du mien. Mais avise-toi de bousiller l'amitié qui a réussi à prendre place entre ton fils et le mien, et tu peux t'attendre à ma visite. Ryuu-kun, ce fut un plaisir de faire ta connaissance. Harry, on y va. Allons attendre les autres chez le glacier, comme convenu.
Harry salua de la main Drago qui ne savait pas où se mettre suite à cette confrontation et suivit sa mère, souhaitant silencieusement bonne chance à son ami.
Il sentait que l'année à venir ne serait pas de tout repos.
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Ace était adossée à la colonne qui servait de barrière au passage pour la voie 9 3/4 , mâchouillant sa lèvre en maudissant le fait qu'elle ne parvienne pas à joindre Thatch. Elle fusillait le vide du regard, son fils assis sur le banc à proximité, fixant l'horloge qui disait qu'il ne restait que quinze minutes pour prendre le train.
Une femme s'approcha avec un garçon blond excité comme une puce qui se trimballait un appareil à photo au cou, poussant un chariot à bagage avec elle.
- Excusez-moi… est-ce que vous sauriez où je peux prendre le Poudlard Express ?
Ace soupira et toqua le mur derrière elle.
- C'est le passage, mais comme vous pouvez en juger par le fait que je sois appuyée dessus, la voie est bloquée, ce qui n'est pas normal vu que le train n'est pas encore parti.
La nouvelle venue eut un soupir désespéré.
- J'aurai dû dire non quand cette femme est venue à la maison pour me dire que mes garçons devraient partir dans une école spéciale en Ecosse.
- Bienvenue au club, sourit aigrement la pirate. Je suis Ace D. Portgas. Mon fils Harry entre en seconde année. Mes compétences magiques se résument à faire flamber ce qui m'énerve.
- Margaret Creevey. Colin est le premier sorcier de la famille et il commence cette année. Dis bonjour, Colin.
- Bonjour madame ! Vous avez un superbe chapeau ! salua le petit blond.
- Mon chapeau te dit merci, gakki. Harry, vient dire bonjour.
Harry se leva de son banc et alla saluer la famille, avant de regarder sur le côté avec espoir en voyant qui était arrivé.
- Reste appuyer à la barrière, chaton, au cas où elle s'ouvrirait de nouveau, conseilla Ace à son fils. Je vous le confie, j'ai reconnu quelqu'un qui pourra peut-être nous aider.
- Allez-y, on ne bouge pas avant un moment.
La D. s'éloigna au trot pour rejoindre Neville qui venait d'arriver avec sa grand-mère. Le duo s'arrêta en voyant la femme venir vers eux et Ace leur expliqua apparemment le problème vu qu'elle montrait la barrière du pouce. Augusta eut l'air assez perplexe et les rejoignit, saluant tout le monde d'un sec hochement de tête alors que Neville faisait un timide signe de la main à toute la petite assemblée. Déjà, la grand-mère avait jeté un sort autour d'eux pour s'assurer que personne ne les remarque avant d'ausculter la barrière de sa baguette en marmonnant quelques formules sans grand succès.
- C'est bien la première fois que ça arrive, commenta la vieille sorcière.
- Plus que dix minutes, maugréa Harry. La poisse, c'est à croire qu'on veut s'assurer que personne n'ira à l'école cette année.
- /Si c'est un coup de ce Dobby, je le trouve et j'en fais une descente de lit, esclave ou pas,/ grinça Ace en shootant dans une cannette vide que quelqu'un avait jetée là.
- Très bien. Alors, je vais transplaner de l'autre côté avec Neville. Là, je trouverai quelqu'un pour venir vous chercher. Et je ferai remonter l'incident au ministère ! Je ne peux prendre qu'une personne à la fois parce que je dois transporter les bagages et je ne suis plus toute jeune.
Elle prit le chariot d'une main et son petit-fils de l'autre, fit quelque pas en tournoyant avec son chargement pour disparaître dans un crac sonore.
De déprime, la D. se laissa tomber accroupie devant la barrière, appuyant son menton dans sa main, tendant l'autre devant elle pour y faire naître des flammes, profitant du sort toujours actif qui faisait faire un large détour à tout le monde autour d'eux. La pirate fit danser les flammes dans sa main par ennui. Ennui partagé avec Harry qui donnait des petits coups de pieds dans la barrière, les bras croisés.
Un flash fit sursauter Hiken.
- Colin ! Demande la permission avant ! gronda l'autre femme.
- Désolé, minauda le petit nouveau. Je vous ai vu jouer avec la flamme, j'ai pas pu m'en empêcher.
Ace regarda le petit garçon qui avait toujours son appareil photo en main.
- Tu fais des photos ?
- Oui ! Je rêve de devenir photographe professionnel !
- Je te souhaite bonne chance, mais demande la permission quand même. Il y a quelque chose qui s'appelle le droit à l'image, gakki. Tu peux avoir des ennuis en prenant des photos de choses ou de gens si tu n'as pas d'autorisation.
- Oui madame ! On va apprendre des tours comme le vôtre à Poudlard ?
Ace referma son poing pour faire disparaître la flamme avec un soupir.
- Je n'en sais rien, j'ai jamais assisté à des cours de magie. J'ai passé une bonne partie de ma vie à voyager.
- Oooh, vous avez dû voir des choses magnifiques !
Avant que le garçon curieux ne puisse dire autre chose, il eut un double craquement et deux sorciers apparurent devant eux. Un qu'Ace ne connaissait pas et Amélia Bones.
- Augusta nous a dit qu'il y avait un souci avec la barrière. J'étais là pour mettre ma nièce dans le train, expliqua la sorcière au monocle. Il ne reste pas assez de temps pour analyser le problème, on va vous transporter directement sur la plateforme.
- Yokatta, j'allais devenir folle et faire un scandale, souffla avec soulagement Ace.
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Harry trouva rapidement le compartiment qu'occupait déjà Hermione avec leur groupe d'étude. Drago était absent avec Nott, mais Zabini était là.
- Neville a dit que la barrière n'a pas voulu te laisser passer avec un petit nouveau ? se fit confirmer Dean.
- On est resté pendant vingt minutes appuyé contre cette fichue barrière, grommela le D. en hissant sa valise sur le porte-bagage.
Et il partit dans une longue suite d'injures japonaises.
- Et en anglais, qu'est-ce que ça donne ? s'enquit Padma.
- Hermione qui m'arrache la tête parce que je suis vulgaire.
- Quand on voit ta mère, on comprend d'où ça vient, soupira d'un air désespéré la demoiselle. Frapper un auteur renommé…
- Si elle ne l'avait pas fait, je l'aurai fait moi-même. Ce gars a fait une passe sur ma mère et il m'a littéralement pris en otage ! J'avais aucune intention de finir à la Une des journaux du pays ! Et ce con de photographe qui nous bouscule et dit même pas pardon !
- Il n'empêche qu'elle aurait pu être un peu plus sympathique dans le rejet de ses avances !
- Hermione… un photographe la percute sans dire pardon, puis me renverse, en suivant je me fais kidnapper et Lockhart m'empêche de partir, et là, il lui fait des avances devant une horde de femmes en folie. Alors, je pense qu'elle avait tous les droits d'être en colère !
- D'où le pourquoi elle a envoyé son genou dans le pantalon du père de Drago ? demanda Zabini avec un sourire de coin.
- M'en parle pas. Quand on l'insulte elle, elle en a rien à carrer, mais elle a eu l'impression qu'il insultait ma grand-mère.
- Ta mère parait pas aussi explosive pourtant, s'étonna Neville.
- Elle est comme tout le monde, elle a des boutons sur lesquels il ne faut pas appuyer.
Le D. se laissa tomber à côté de Dean et regarda Zabini d'un air interrogateur.
- Theodore est en soutien avec Drago. Les vacances n'ont pas été très agréables pour les Malefoy. Par contre, Daphné voudrait savoir si elle peut se joindre au groupe d'étude.
- A ma connaissance, on ne forme pas un groupe exclusif avec demande d'admission. Tu es là, tu étudies avec nous, tu n'es pas là, tant pis. N'importe qui peut venir, pointa Dean en haussant des épaules.
- Je lui ferais passer le message.
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Thatch échangea un long regard douloureux avec son neveu à la table de Gryffondor et eut un soupir déprimé. Il allait tuer Lockhart.
- Severus, grogna l'enseignant de Soins aux Créatures.
- Hm ? se contenta de répondre l'homme sinistre en attaquant vicieusement le contenu de son assiette suite aux remarques de leur nouveau collègue sur le fait qu'il pouvait aisément occuper leur poste à eux tous.
- Combien pour que tu échanges ta place avec lui pour la surveillance des couloirs à la prochaine pleine lune ?
- Je fais ça gracieusement si tu t'assures qu'il quitte le château la queue entre les jambes, Newgate.
Thatch lui tendit une main et Rogue la serra.
Ils avaient un accord.
