Bonjour!

Je suis en retard et j'en suis désolée, je pensais pouvoir poster dans les temps et finalement, je n'ai pas pu... En tout cas j'espère que tout le monde va bien.

Tout d'abord, les remerciements, c'est un détail qui a son importance!

Merci à Gweeny, Pâquerette, Cassandre et Mane-jei? (Petite absente de mon précédent chapitre! lol). Comme d'habitude, c'est toujours avec impatience que j'attends vos retours ! Je ne sais pas bien quoi vous dire à part "merci".

Guest sans nom: Merci pour ta review! Voici la suite! Après les amuse-bouche, on passe aux plats de résistances? ^^

Niru: Coucou Niru, merci pour ton commentaire, oui les protagonistes sont aussi des gens civilisés, enfin je crois xD et donc il y aura de plus en plus de conversations amicales!

Les petits fantômes, merci de me lire aussi, c'est toujours gentil mais un petit mot, ça fait encore plus plaisir! Maiiis c'est très bien ainsi aussi, je suis dans tous les cas contente de voir que vous êtes toutes (tous?) présentes pour me lire et ça me fait plaisir.

J'ai aussi une proposition, enfin c'est plus une question en fait, pour le chapitre dix, je pense être dans les temps pour la correction, mais c'est pour le chapitre onze et douze. Dans mon idéal, je voudrai poster pour du coup la semaine de Noël et celle du nouvel an mais ( et oui il fallait bien un mais) ... Je serai probablement en retard pour des raisons personnelles ^^ C'est là qu'entre en scène ma question, est-ce que vous préférez que je fasse une pause et vous aurez la suite après le nouvel an? Ou bien, vous ne voulez pas et vous êtes prêtes à attendre et donc accepter le retard? J'attends donc vos commentaires:

1 - Une pause ne me dérange pas, de toute façon tu fais comme tu veux mais je vote pour ce choix.
2 - Non, tu es notre esclave, on veut la suite espèce de fainéante, même si tu fais ce que tu veux, on ne veut pas attendre!
3 - Pitié ne me dites pas de faire ce que je veux xD

Les votes sont donc ouverts! Je pensai que c'était plus poli et respectueux de vous demander que de faire une pause surprise ou de poster en retard comme une vilaine ( même si c'est ce que je viens de faire ahem.)

Bref, je vous laisse lire tranquillement la suite.

Prenez soin de vous, des autres comme d'habitude et souriez!

Un mini lexique vous attendra à la fin de chapitre, pour le confort de toutes (tous?).

Et encore un grand merci pour votre soutien et votre patience! =)


Chapitre 9: Diamant.

J'étais dans la voiture qui devait nous emmener Emmett et moi à l'aéroport. Il était encore tôt, c'était plus intéressant de partir dans la nuit pour arriver plus tôt à destination. Je parcourais mes messages, pensive, j'ouvrai un sms que j'avais reçu, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. On y voyait seulement une photo. C'était le Professeur Cullen avec un sourire en coin et une bouteille de champagne à la main devant les locaux du National Geographic, il avait seulement écrit « Cette fois-ci, il n'y aura pas de tâche!». Je n'arrivais pas du tout à le cerner, tellement que j'avais l'impression qu'il avait plusieurs personnalités. En tout cas c'était avec humour qu'il m'avait annoncé notre collaboration.

— Quand tu m'as appelé Bell's pour me demander si j'étais partant pour une série, j'ai tout de suite accepté mais là... J'arrive pas à croire à ce que l'on va vivre! S'exclama Emmett en me regardant, il me sortit par la même occasion de mes pensées.

— J'ai du mal à le croire aussi ... C'est un nouveau projet et un tournant inespéré! Je souriais rêveuse.

— J'suis content aussi qu'ils aient accepté l'équipe!

— Il n'était pas question qu'on prenne d'autres personnes, et puis tu sais, ils savent que travailler entre personnes de confiance c'est une des clés pour réussir!

— Tu crois qu'on va voyager sur des vols commerciaux?

— Mmmmh... Je ne sais rien du plan de voyage mais quelque chose me dit qu'on ne va pas faire ça!

— Yes! Je déteste faire des heures d'escales et puis avec tout le matos qu'on transporte je refuse de confier mes bébés à des inconnus! S'écria mon frère. Il rapprochait un de ses sacs et mimait un câlin.

— Tu es désespérant! Je pouffais quand même de rire en secouant la tête.

— Mais je suis drôle! Dit-il fièrement.

— C'est ça c'est ça! Je balayais l'air de ma main.

On était bientôt arrivés, je redoutais un peu la présentation, même si je connaissais la plupart des noms de l'équipe du professeur, c'était des pointures. Leah devait nous rejoindre à l'aéroport. Elle était partie assister à la Fashion Week de Paris ou de Milan, je ne savais plus très bien. Depuis l'annonce de notre collaboration, il nous aura fallut attendre quasiment six mois pour tout préparer. De mon côté je devais attendre que mon frère finisse son tournage avec Seth et Paul.

On arrivait finalement très en avance. Emmett sortit tout guilleret de la voiture, il aida le chauffeur à sortir tous nos bagages, javais essayé de voyager léger mais c'était pas évident. J'emportais avec moi mon fidèle Sony alpha7S III, c'est un appareil que j'adorais, j'avais aussi craqué pour un appareil photo plein format compact, l'Alpha 7C! Il était reconnu comme le plus petit et le plus léger des boîtiers au monde. J'avais quelques objectifs dans mon gros sac à dos. En plus de mon MacBook et de mon sac de voyage, j'étais chargée comme une bourrique. J'aimais beaucoup les Nikon mais les Sony avait eu raison de moi, j'avais eu la chance d'essayer les modèles alpha 7 en devenant ambassadrice de la marque, depuis, j'étais tombée amoureuse de ces boîtiers.

Je plaignais mon frère, que je voyais se démener avec ses bagages, en même temps, on avait beau être habitué, il fallait tout préparer, on allait tourner dans des milieux plutôt hostiles, on devait donc se munir du meilleur matériel. Tout en sachant qu'il serait difficile de trouver des objectifs, trépieds, batteries et caméras à disposition. Emmett avait donc prévu large, deux caméscopes, un drone, une caméra plus légère. Ainsi qu'une armée d'objectifs et d'accessoires pour le confort, c'était éreintant de porter des caméras toute la journée. Puis si même si on avait des marques préférées dont on se servait tout le temps, on était polyvalent alors on pourrait se servir du matériel des autres. On était une équipe.

C'est pour ça que l'on avait créé notre boîte de production, on revendait ensuite les films à nos différents partenaires, dont National Geographic. C'était comme ça que j'étais devenue exploratrice pour eux. Emmett faisait des reportages animaliers.

Je tournais la tête et fut frappé par la présence du «Clan Cullen», on aurait dit des mannequins qui faisaient la une de Vogue. Je riais intérieurement, j'avais l'impression de partir en tournage pour le Bachelor.

— Tu aurais dû me dire qu'on faisait des portraits, j'aurai pris des caméras moins performantes en milieu inhospitalier! Pouffa mon frère.

— On est connectés... Je me suis dit qu'on allait tourner pour le Bachelor ! Souriais-je.

Il me regarda avec ses yeux rieurs, avant d'avancer vers les experts pour se présenter. Alice me salua chaleureusement.

— Je vous présente ma famille, voici Jasper Whitlock, notre négociant et courtier, Rosalie, géologue minéralogiste et Alice qui représentera Van Cleef.

— Enchanté, je suis Emmett Swan, cadreur et assistant réalisateur. Dit mon frère enjoué.

— Quel est le nom de votre société de production? Demanda Alice intéressée.

— La BEEP. Répondit mon frère fièrement. Si il pouvait bomber encore plus le torse, il le ferait!

Malgré leur regards interrogateurs, on ne leur dit pas à quoi correspondaient les lettres de notre sigle, mais cela faisait beaucoup rire Emmett, il disait qu'à la création de notre société, on avait déjà été censurés avec notre «Beep». Depuis, on avait pu englober d'autres sociétés pour monter une sorte de collectif, c'est comme cela que l'on pouvait avoir une équipe rapidement. Il y avait des sociétés de productions de divertissement, de documentaires et de court-métrages animés ou non. J'étais vraiment contente de travailler avec Emmett même si maintenant, nous étions loin de notre petite société montée sur un coup de tête au lycée, on avait bien grandi et grâce à ça, on était au NatGéo!

— Vous travaillez tout les deux au NatGéo? Continua Rosalie.

— Vous n'avez pas fait de recherches sur nous? Plaisanta Emmett, ce qui fit sourire les autres.

— Bien entendu j'ai mené ma petite enquête, - la blonde sourit malicieusement à mon frère qui s'étrangla -, mais je voulais connaître l'étendu de vos... compétences. Finit Rosalie dans un sourire énigmatique.

— Pour une fois que quelqu'un lui cloue le bec! Merci pour ça Madame Cullen!

— Madame Cullen! On croirait que vous vous adressez à ma mère! Appelez moi Rosalie, puisqu'on fait partie de la même aventure, je pense qu'on peut même se tutoyer!

— C'est vrai ça ! D'ailleurs, les autres arriveront bientôt? Questionna Alice qui tournait sur elle même pour voir si elle apercevait le reste de l'équipe.

— Tan et Jane nous rejoindrons en Asie et Kate arrive dans cinq minutes! Répondit le professeur.

Kate Denali était la cousine de Tanya et elle venait nous prêter main forte pour l'éclairage. Ce qui nous enlevait une épine du pied.

— Prête pour l'aventure Isabella? Le professeur s'était rapproché de moi pour me parler.

— Et bien... Pour tout vous avouer, j'ai un peu le trac parce que d'habitude on se charge de trouver les destinations... Et le fait de vous laisser faire, c'est une grande première pour nous!

— Je comprends mais grâce à cela, vous aurez des images inédites!

— Je n'en doute pas! Je souriais rêveuse, j'avais lu le plan des destinations, même si pour la plupart, il avait su garder une part de mystère.

Leah arriva peu de temps après, elle salua Alice, comme elle se connaissait. Les autres membres de l'équipe nous attendaient finalement à l'intérieur. Tout le monde sa salua, sans compter Tanya et Jane nous étions au complet.

— Pourquoi Tanya n'a pas pu nous rejoindre?

J'entendais Rosalie et Edward bavarder à côté.

— Elle a été retenue pour une vente, c'était alors plus simple de se rejoindre quand on serait en Asie.

— On va bientôt partir! S'écria Alice qui revenait. Je ne savais pas qu'elle était partie.

Après un contrôle, on atteignit le tarmac où se trouvait un petit avion.

— Et bin... Ça a du bon de collaborer avec le milieu du luxe! Siffla d'admiration Seth.

Je souriais, c'est vrai que d'habitude, on était en vol commercial. C'était la première fois que je prenais un vol privé. Je regardai les autres de l'équipe, visiblement, la différence de milieu se faisait ressentir, les Cullen et Kate s'engouffraient avec grâce dans l'avion alors que le reste... Les garçons se prenaient en photo avec leur téléphones devant l'avion et Rebecca, Leah et moi les regardions consternées.

On trouvait chacun nos places, tout le monde se parlait, c'était agréable de sentir que les deux équipes pouvaient s'entendre. Seul Edward restait un peu en retrait, il lisait de son côté, près du hublot. Je décidai de m'installer avec Leah et Rebecca.

— D'après l'équipage, on va en avoir pour 9 heures. Il n'y aura pas d'escale. Nous indiqua Jasper gentiment avant de s'assoir à côté d'Alice.

J'entendais les garçons rire avant de m'endormir, j'ai du me réveiller alors qu'on survolait je ne sais quelle ville, il faisait encore nuit dehors. Je m'étais réveillée quelque heures avant l'atterrissage. Certains dormaient, d'autres regardaient des films ou écoutaient de la musique. Mon frère jouait sur son téléphone et Leah tournait les pages d'un magazine de mode. Alice dormait, sa tête reposait sur l'épaule de son petit ami. Il ne fallait pas être devin pour deviner que Jasper l'était, il la couvait du regard.

Rosalie capta mon attention et me sourit gentiment. Je lui souriais en retour, elle avait l'air d'être gentille. Edward était sur son ordinateur, il avait l'air concentré. Je reportai mon attention dehors, je regardai rêveuse les nuages en dessous. Je crois qu'on avait tous pensé un jour à sortir pour voir ce que cela ferait de rebondir sur les nuages, à moins que je sois la seule?

— J'aurai presque envie d'en manger... Dit doucement une voix à côté de moi.

— C'est vrai qu'on dirait de la mousse... Je répondis à mon interlocutrice qui n'était autre que Rosalie. Elle regarda avec attention mon poignet.

— Tu l'as gardé à ce que je vois!

— Oui... Mais j'ai voulu lui rendre... Je touchai par automatisme mon bracelet.

— Je lui ai dit que tu allais le prendre pour un fou, il est particulier et même si il a été un vrai connard avec toi, il a un bon fond. Elle regardait son frère fièrement.

— J'ai bien failli lui en coller une... Peut-être deux? Ce soir là... - Elle ria - Mais c'est vrai qu'il m'a vraiment étonné avec ce cadeau. C'est si ... Démesuré.

— Il est comme ça, on dirait qu'il se fiche royalement des gens, mais il est attentif au détail.

— Dis moi... Pourquoi il est comme ça avec les journalistes?

— Edward était archéologue, il était reconnu dans son métier et puis un jour il en a eu marre de la bureaucratie, pour lui ce n'était plus «amusant» de fouiller. Il s'est consacré à la gemmologie mais il est particulièrement perfectionniste, alors il ne supportait pas tous ces articles qui n'arrêtaient pas de remettre sur le devant son changement de carrière. Il avait l'impression d'être un usurpateur, alors il a travaillé encore plus que les autres, pour ne pas qu'on dise que c'était un opportuniste qui avait un nom célèbre dans le métier, il voulait mériter les compliments et surtout il voulait faire du bon travail. Beaucoup de mauvaises langues ont écrit qu'il n'était là que par caprice et que son nom lui avait ouvert les portes. D'autres disaient qu'il allait se lasser, une fois qu'il verrait la dureté du métier...

— Je comprends... Répondis-je un peu mal à l'aise. Je m'en voulais un peu de l'avoir jugé rapidement, j'avais moi-même douté de lui. Finalement, c'est vrai qu'on juge bien vite les gens. Je pouvais comprendre qu'il en avait marre de devoir faire ses preuves.

— Edward est talentueux, je ne dis pas ça parce que c'est mon frère, mais il a réussit à s'imposer et à avoir la confiance des gens rapidement. Certaines personnes travaillent toute leur vie pour qu'on leur ouvre les portes des marchés ou des bourses du monde, d'autres n'y arrivent pas. Alors à la moindre faiblesse, personne ne lui aurait fait de cadeau. Et c'est pour éviter ça qu'il est... Intransigeant avec les autres, mais surtout envers lui même.

— Pour être honnête, j'ai pensé la même chose, j'ai cru qu'il était un peu pistonné, pas mal de personne parle de lui mais c'est souvent pour dire des choses superflues alors j'ai pensé que sa réputation était un peu gonflée par son physique avantageux et le fait qu'il ait une famille dans le métier.

— Son physique avantageux hein...? Souriait Rosalie.

— Hum... Enfin je comprends un peu son comportement, le fait de toujours être attendu au tournant, ça doit être fatiguant. Gloussai-je mal à l'aise.

— Mais ne t'en fais pas, il a une ribambelle de défaut, si ça peut te rassurer! Dit-elle en accompagnant sa phrase d'un clin d'oeil. Je riais face à son commentaire.

— Merci de m'avoir parlé un peu, je préfère qu'il y ait une bonne ambiance sur le tournage, on va passer beaucoup de temps ensemble...

— Oui mais c'est aussi parce que je pense que c'est important d'avoir une bonne relation et surtout d'instaurer cette confiance entre nous, les résultats se feront sentir ensuite, quand on visionnera notre bébé!

— Tu penses que l'on va rester neuf mois à explorer?

— Je ne sais pas trop, c'est dur de quantifier, je sais juste qu'on va bien s'amuser!

— Je ne te le fais pas dire, j'ai tellement hâte de découvrir tout ça. Je souriais rêveuse, j'imaginais plein de choses.

—En tout cas Isabella, bravo pour avoir tenue tête à mon frère! Pour ça, tu as tout mon soutien! Rosalie repartit souriante s'assoir.

C'était définitivement une gentille fille, elle avait l'air d'une beauté froide quand on la regardait et finalement, elle m'avait tout l'air d'être la bonne copine dont tout le monde rêve.

Je passai le reste du vol à parler avec les autres. Edward quant à lui, restait toujours dans son coin, ça allait avec son côté professeur ermite. Je repensais à ce que m'avait dit sa sœur, finalement, il ne levait jamais le pied de peur qu'on lui dise qu'il n'est pas légitime, malgré le fait qu'il ait une sacrée réputation. Je me demandai comment on pouvait être aussi peu sûr de soi, alors qu'il irradiait de confiance, quand on le voyait, on était à des années lumières de se dire qu'il voulait simplement transmettre et que son intransigeance n'était pas là que pour lui coller une étiquette de personne imbue d'elle-même. J'avais eu la preuve de sa générosité. Je pense que maintenant qu'il avait la preuve que je n'étais pas une journaliste incompétente, il était devenu beaucoup moins odieux. Je comptais bien continuer à lui montrer que j'étais moi aussi à la hauteur de ma réputation. J'avais travaillé dur pour en arriver là et d'arriver à être reconnue au sein du National Geographic n'était pas rien. Cette collaboration sera le fruit de nos passions communes. C'est avec ces belles paroles que je reportai mon attention vers la discussion autour de moi.

Je me levai pour aller poser quelques questions à Edward.

— Je peux ? Je montrai le siège devant lui en attente de sa réponse.

— Il poussa son ordinateur et planta son regard dans le mien.

— Je voulais en savoir un peu plus sur l'itinéraire, je sais bien que tu veux garder une part de mystère mais j'aime bien quand c'est... structuré? Je souris maladroitement.

— Je comprends, nous allons d'abord rester deux jours à Conakry, la capitale. Je pense que c'est pas mal d'aller voir les comptoirs où se vendent les diamants et puis ça nous évitera de prendre un deuxième avion tout de suite. Ensuite, on prendra un vol pour Banankoro, c'est une ville de la région Kankan, qui se trouve au sud-est de la Guinée. Là-bas, on ira directement dans les mines.

— Et pourquoi avoir choisi la Guinée et non pas le Botswana ?

— Je vois que vous vous y connaissez un minimum! Il fit son sourire en coin.

On n'arrivait définitivement pas à choisir entre le tutoiement et le vouvoiement... Je pris une longue respiration, est-ce que c'était particulièrement difficile avec lui ou c'était moi? Je me reconnectai à la réalité en lui répondant.

— Je sais que cela vous étonne que je ne sois pas aussi ignare... Je le regardai joueuse. Il secoua la tête , esquissant un petit sourire, avant de me répondre.

— Même si le Botswana est le deuxième producteur mondial et qu'il fournit 20% des diamants de valeur, j'ai préféré montrer des mines encore peu connues et artisanales que les grosses industries mécanisées du Botswana.

— Je vois... Je me retenais de montrer mon impatience, je sentais déjà que notre voyage ne serait pas commun.

C'était bref, je ne voulais pas le déranger plus alors je restai à ma place et sortais mon bouquin après l'avoir remercié pour les précisions. Je lisais dans mon guide, que l'on arriverait pendant la période sèche, il allait faire assez chaud. Je soupirai, ma peau ne supportait pas vraiment les grosses températures mais heureusement, je me promenais toujours avec de l'écran total dans mon sac à dos.

On arriva presque avant déjeuner à l'aéroport de Conakry, la capitale se trouve sur la presqu'île de Kaloum. On avait pu voir de l'avion, les îles de Loos qui sont connues pour leurs plages et leurs forêts.

J'avais lu que l'on pouvait distinguer quatre zones géographiques en Guinée, la zone côtière, la Basse-Guinée ou la Guinée maritime où se trouvait Conakry. Celle montagneuse que l'on appelle Moyenne-Guinée connue pour le massif Fouta-Djalon. La savane au nord-est que l'on appelle aussi la Haute-Guinée ou le Mandé et enfin la zone forestière au sud-est, la Guinée forestière.

Il me semblait avoir entendu Edward dire que le pays était surtout connu pour son exploitation de la bauxite car il contenait 1/3 des réserves mondiales. L'or était présent ainsi que le diamant pour ne nommer que ceux là.

— Je meurs de faim! S'écria mon frère en s'étirant. Ce qui me fit rire, il avait toujours faim.

— Tu es un vrai ventre sur patte aussi! Le taquina Jacob.

— Tu n'es pas vraiment le mieux placé pour me faire ce genre de remarque! Répondit Emmett en le toisant du regard.

Je crois que mon frère jouait à la perfection le rôle de protecteur et comme il avait eu vent de notre... relation, si on peut appeler ça comme ça, Jacob lui restait toujours en travers de la gorge.

Jacob leva les mains en l'air en signe de paix. Je riais sous cape, Leah le fixait toujours de cet air hagard. Elle me lança un regard noir quand elle me surprit en train de me moquer.

— Où allons-nous loger? Rebecca m'enleva les mots de la bouche.

— J'ai réservé au Noom Hotel, c'est un hôtel au bord de l'océan, j'ai pensé que ça serait reposant de s'installer là-bas ! Et en bonus, il y a une immense piscine! Elle avait toujours cet air malicieux. Je me demandais naïvement si Alice Cullen avait des coups de blues tant elle respirait le bien-être. C'était rafraîchissant d'être à côté d'une personne aussi solaire. Elle aussi capta mon regard et me répondit d'un sourire radieux.

On allait amorcer la descente, tout le monde avait rejoint sa place. Je ne serai pas mécontente d'arriver à l'hôtel et de faire un brin de toilettes, et surtout de pouvoir déplier mes jambes. Notre empreinte carbone serait conséquente mais malheureusement, si on voulait restait dans les temps, on ne pouvait pas se permettre de tout faire à pieds.

On arrivait à l'hôtel quelque temps après, on était encore en hiver mais il faisait chaud. Le climat est tropical et il y avait deux saisons, une sèche en hiver et une saison des pluies avec les moussons africaines pendant l'été.

Je partageais ma chambre avec Rosalie, Alice était avec Leah, Rebecca et Kate étaient ensembles. Pour les garçons, je savais qu'Edward était avec mon frère, Jasper avec Jake, Seth et Paul partageaient leur chambre tandis que Quil, Embry et Jared avaient décidé de cohabiter.

Je commençai à déballer mes affaires, pour la sortie d'aujourd'hui, mon appareil photo compact avec deux optiques, un objectif plein format et un ultra grand angle suffiraient. Pour le reste, Rebecca et Jacob s'occuperaient des photos.

Rosalie déballait aussi silencieusement ses bagages. Elle me souriait de temps en temps. J'avais remarqué qu'elle était calme et discrète. Elle en imposait par sa grâce naturelle mais il y avait quelque chose de maternelle dans son comportement. Elle ressemblait à une maman lionne. Cela me fit rire car à côté, Alice qui était tout aussi gracieuse, était plus... Une pile électrique venue d'une autre planète, elle contrastait bien avec le calme olympien de Jasper.

Je regardai sur un plan que nous avait donné la réception. Il y avait cinq communes urbaines, Kaloum Dixinn, Ratoma, Matoto et Matam. Chaque commune est divisée en quartiers et les quartiers en secteurs, ce qui faisait un total de 130 quartiers et 714 secteurs. Il y avait la cité internationale de Conakry que l'on nommait Plaza diamant dans la commune résidentielle de Kipé. Les chinois s'étaient alliés avec le gouvernement local pour redonner un nouveau visage, villas et appartements luxueux étaient au rendez-vous. Avec la coopération entre la Guinée et la Chine, le train urbain le Conakry Express avait vu le jour.

La commune de Kaloum, la péninsule, quant à elle était le visage administratif, de nombreux sièges du gouvernement, de la haute administration ainsi que des organismes internationaux et diplomatiques s'y trouvaient. Il y avait aussi le marché Niger. Kaloum était aussi intéressant pour son musée, ses édifices religieux. Le marché Madina, le plus grand de la ville se trouvait dans la commune populaire de Matam. Le centre historique se trouve sur l'île de Tombo.

Je prenais un foulard avec moi, avec l'influence de l'harmattan, ce n'était pas du luxe pour me protéger de la poussière. Je me fis la note mentale de demander aux autres si il y aurait des volontaires pour aller visiter le Musée national de Sandervalia où se trouvait des collections archéologiques et ethnographiques ainsi que le Jardin botanique.

Je jetai un coup d'œil pour voir si Rosalie était prête, elle portait une robe saharienne ainsi qu'un foulard en soie, on aurait dit une parfaite femme du XIX ème siècle. Même si la veste était à l'origine portée par l'armée britannique en Inde, on n'oubliait pas son utilisation lors des safari comme l'avait popularisé Hemingway. Ce classique à quatre poches était devenu une vraie pièce historique, même moi je le savais... Parce que Leah m'avait baratiné toute une journée quand on avait regardé Out of Africa.

Je regardai ma tenue, je faisais peine à voir à côté d'elle. Je portai un simple pantalon chino ainsi qu'une chemise en lin nouée sur un t shirt. J'avais rangé mes Vans au fond de ma valise et les avaient troqué contre une paire de desert boots de Palladium.

On rejoignait les autres qui s'étaient tous équipés. Edward s'approcha en parfait guide, se mettant entre nous. Il avait une vraie aura de leader que je n'avais pas remarqué, j'avais été victime de sa suffisance mais je voyais bien qu'il était charismatique et que son arrogance était en fait le fruit de son côté perfectionniste.

— On va d'abord se séparer, une équipe ira voir Harold Green, un négociant en diamant. L'équipe suivra aussi les collecteurs aller aux différents comptoir pour voir les transactions des diamants. L'autre équipe se rendra au bureau d'expertise nationale pour voir comment se passe le paiement des taxes et redevances avant l'export à l'international. Il y a aussi là-bas quelques ventes aux enchères de diamants industriels.

— Comment on va définir les groupes? Demanda Em.

— J'ai déjà ma petite idée là-dessus, Emmett, Jasper, Rebecca, Jared, Paul, Rosalie, Kate et Quil iront au bureau d'expertise.

— Donc Alice, Jacob, Seth, Leah, Embry, vous et moi, nous irons aux comptoirs? Je reformulai pour être certaine d'avoir bien compris les groupes.

— Vous avez bien résumé, Jasper ira dans l'autre groupe car il est reconnu en tant que négociant, comme c'est un milieu très fermé, ce sera plus facile d'avoir les entrées. Continua Edward.

— Et ensuite? Ajouta Jacob.

— Ensuite, on se repose pour aujourd'hui car demain la deuxième équipe aura un vol pour le sud-est. Nous irons directement filmer dans plusieurs mines. Nous passerons deux jours là-bas pour revenir ici. La première équipe quant à elle s'envolera pour la Namibie, malgré le fait qu'elle ne fournit pas beaucoup de diamants, il sera intéressant de montrer l'extraction des pierres sous l'océan. Nous nous rejoindrons ensuite à Madagascar. Conclut Edward posément.

Je voyais l'équipe de mon frère avec de grands sourires, ils devaient être contents de voir l'extraction dans des fonds sous-marins, c'est vrai que j'étais un peu envieuse mais j'avais aussi des bonnes idées d'images pour les mines.

— Combien de pays allons-nous visiter? Tentai-je prudemment. Ce n'était pas un sujet tabou mais j'avais bien l'impression que le professeur appréciait de rester assez énigmatique sur nos destinations.

— Sans compter les deux que j'ai cité, il y en aura deux autres en plus de Madagascar Répondit Jasper. A priori, il avait été mis dans la confidence. Je me demandai si ce n'était que l'équipe scientifique qui était au courant? Mais j'étais satisfaite d'avoir la surprise. Après tout, la découverte serait encore plus intéressante.

Je faisais étonnamment parfaitement confiance aux scientifiques, même si d'habitude, j'aimais avoir une certaine maîtrise sur les choses, c'était agréable de ne pas à avoir à se soucier de la préparation. J'avais seulement en tête mon travail, c'est à dire prendre les meilleurs images pour le moment.

On se sépara après le déjeuner comme l'avait annoncé Edward, notre groupe partit à la conquête des comptoirs.

— Harold est connu ici comme étant Monsieur Cash, il paye contant, avec une petite marge de bénéfice. C'est pour ça qu'il s'est fait une place. Nous expliqua Edward en chemin.

—Beaucoup de collecteurs, c'est à dire des personnes qui achètent directement aux mineurs ou aux patrons, deviennent des intermédiaires lors de la revente aux comptoirs. Continua Alice.

— Les diamantaires doivent payer une redevance et être accrédités par l'état, c'est pourquoi, certains passent par des circuits non officiels pour éviter les taxes, entre les mines et le comptoir. La sécurité est renforcée la nuit et c'est pour cela que des gros diamantaires ont leur comptoir directement à domicile. Conclut Edward avant de s'arrêter devant un bâtiment.

On entra, notre groupe n'était pas vraiment passe-partout, mais je voyais qu'à l'intérieur, il y avait foule. Des gens attendaient devant une porte grillagée. Edward nous fit signe d'entrer.

Embry s'équipait de sa caméra d'épaule. Tout le monde se préparait.

— Edward Cullen! S'écria un homme plutôt âgé avec un fort accent belge.

— Harold, voici l'équipe de tournage dont je t'ai parlé au téléphone. Il nous présenta.

— Si j'étais dubitatif quant à ta venue, je suis maintenant rassuré de te voir en chair et en os! Cela fait longtemps que je ne t'avais pas vu! J'ai bien cru que tu avais disparu des circuits! Il souriait à Edward, le regardant comme un vieil ami.

— Je suis désolé de te décevoir mais ce n'est pas d'ici tôt que tu te débarrasseras de moi! Répondit Edward avec suffisance.

— Tu sais ça fait 45 ans que je suis ici, des surprises, j'en ai vu! Ricana Harold. Enfin bref, asseyez-vous.

Dans la pièce se trouvait notre équipe de tournage, c'est à dire Embry pour la caméra, Seth qui l'assistait au son, Jacob s'occupait de l'éclairage, Alice et Leah étaient restées en retrait derrière, Edward se trouvait à côté d'Harold et moi j'étais là en soutien en prenant des photos. Il y avait des gardes du corps à côté du négociant et d'autres surveillaient la porte.

Le dit Harold enfila sa loupe binoculaire, il triait des diamants, avec des précelles, qu'il avait fait glisser d'une poche.

— Voyez-vous, acheter du diamant n'est pas simple mais plus aisé qu'avec des pierres précieuses de couleur comme le saphir, rubis ou émeraude. Le prix est bien défini en fonction des impuretés, de la couleur et de la taille du diamant. La De Beers a classé le diamant en 14 mille catégories, que l'on appelle «price points».

— Et là qu'est ce que vous faites? Je demandais pour que le négociant explique bien ce qu'il faisait en vidéo.

— Je passe les diamants dans un tamis, pour faire des lots calibrés de tailles différentes pour estimer le prix global. Il regroupa ensuite les tas pour continuer son estimation.

Les vendeurs en face du négociant sortirent des calculatrices pour voir à combien ils pouvaient monter les prix. Harold patientait, pendant ce temps là, Edward m'expliqua tout bas, une technique habituelle des vendeurs pour sur valoriser les lots.

— Cela consiste à intégrer des pierres de qualité différente dans un lot important pour proposer le tout à un prix plus élevé. Chuchota-t-il à mon oreille.

— Le prix donné aux diamants est toujours au carat. Expliqua Harold en pensant le tout.

— Le diamant naturel, le boart est un diamant impur qui n'est pas utilisé en joaillerie. Les grosses pierres seront utilisées pour des meules à polir ou autres outils. Les diamants industriels quand à eux seront broyés, purifiés et triés en fonction de leur grandeur afin d'être utilisés comme abrasif.

— Qu'est ce que vous appelez diamant industriel? Demanda Leah.

— Les diamants industriels sont des pierres naturelles extraites des mines que l'on ne peut pas utiliser comme pierres précieuses. Ils sont plus opaques, souvent colorés avec des imperfections. A l'inverse des pierres précieuses qui ont une forme plus régulière. Les diamants industriels naturels sont généralement chers.

— Pourquoi ça? Questionnai-je à mon tour.

— Car pour produire un carat de diamant, il faut extraire environ 250 tonnes de terre.

— Donc malgré le fait qu'ils vont être broyés, ils sont quand même chers? Leah continua sur sa lancée en écarquillant les yeux.

— C'est ça, même si le prix est dérisoire comparé à un diamant de qualité gemme.

— C'est 30 dollars au carat. Ici nous avons 214,60. Harold calcula rapidement. Donc cela fait 6438, je vous donne 6500 dollars, c'est mon dernier prix.

— 34 dollars? Les vendeurs essayaient de négocier leur lot.

— Non non, c'est mon dernier prix sinon je m'arrête là. Harold perdait patience.

— C'est bon comme ça. Conclut les vendeurs.

— Vous voulez en dollars ou en franc guinéen?

— En franc guinéen.

Harold donna l'ordre à son garde du corps d'aller chercher 13 millions de franc guinéen.

Pour des diamants de taille plus importante, il nous expliqua qu'il testait dans une machine sa fluorescence.

— Un diamant taillé à moins de valeur si sa fluorescence est élevée, car à la lumière normale, il donne l'impression d'avoir une lumière supérieure à celle qu'elle est réellement.

Les vendeurs repartaient avec leur argent dans des sacs en plastique.

— Avant tout envoie à l'étranger, les responsables des comptoirs doivent passer au bureau d'expertise national pour payer une taxe de 3% à l'état Guinéen. Les agents là-bas expertise les diamants suivant le cours du diamant fournit chaque jour par le l'IDC, l'international Diamond Council, basé à Anvers. Nous expliqua Harold.

— Une fois l'expertise finie et la redevance payée, le paquet est scellé et envoyé à l'aéroport. Les principales destinations sont Anvers, New-York, Tel-Aviv et Londres. Ajouta Edward.

J'étais satisfaite, on avait eu ce que l'on voulait et grâce aux explications, la transaction pourra servir pour le reportage.

Une fois l'après-midi terminée, on avait maintenant pas mal d'images et de vidéos prisent dans différents comptoirs. On avait à présent quartier libre.

Je me dirigeai vers des commerces, ici il y avait beaucoup de cour intérieure, pour profiter de la chaleur tranquillement. J'avais aussi constaté que les gens achetaient des sachets d'eau d'un demi litre au lieu de bouteille. Je m'arrêtai dans une échoppe qui vendait des galettes au piment. Je sortais le lexique qu'Edward nous avait préparé.

I fénien ( Bonjour dans l'après-midi). Dis-je à la dame qui tenait l'échoppe.

I fénien, tana mou ri? - Bonjour, ça va? Me demanda la femme.

Tana yo mou ri. Je pris un peu de temps à répondre, je n'étais pas encore bien à l'aise.

Yéri a ra? - Combien c'est? Je montrai du doigt les galettes.

— C'est 500 franc guinéen (environ 0,05 cts) la galette. La femme me répondit mais elle rigola un petit peu devant ma mine déconfite, Edward s'était arrêté au chiffre dix.

Souli, yandi - Cinq, sil vous plaît.

Elle me tendit mon sachet de galettes.

Inou wali, woun diéségué! - Merci , au revoir. Dis-je en faisant un petit signe de tête.

La dame souriait toujours, me remerciant d'avoir fait l'effort de parler sa langue. Edward nous avait expliqué qu'ici, à Conakry, l'ethnie principale était les soussou ou sosso et que c'était leur langue. Les guinéens parlaient pour la plupart français mais j'aimais essayer de pratiquer un petit peu leur langue natale par respect pour la population.

Je goûtai les galettes de piment, c'était vraiment épicé mais très bon. Je souriais attendrie, la dame m'avait rajouté deux galettes. Je finissais ma journée en déambulant dans les rues, prenant ce que je pouvais en photo. Leah et Alice m'avaient rejoint dans mon périple. J'avais l'impression de faire une virée entre copines, c'était déroutant mais drôle à la fois.

A la fin de la journée, on se retrouvait tous attablés à l'hôtel, on voulait profiter du restaurant guinéen et aussi, on était tous fatigués par le vol et le tournage. C'est dans une ambiance bonne enfant où chacun racontait une anecdote ou un fait marquant de la journée, que se finissait le repas.

Je baillais à outrance une fois arrivée dans la chambre, je fis ma toilette et j'eus juste le temps de souhaiter une bonne nuit à Rosalie, que je sombrais dans un sommeil qui j'espérais aller être réparateur.


Et voilà pour ce chapitre, j'ai fait comme j'ai pu pour vous emmener dans ce pays. J'espère que vous avez apprécié le début du voyage et que vous reviendrez pour la suite!

Je suis désolée si il reste des fautes ou des trucs moches, je suis toujours autant fatiguée si ce n'est plus et surtout, je n'ai hélas pas tout mon temps à consacrer à ma correction. Mais j'espère que le résultat est tout de même satisfaisant!

J'espère aussi que je n'ai pas trop dit de bêtises pour le tournage, c'est pareil, j'ai fait avec mon imagination et quelques recherches!

Pour celles qui s'arrêtent ici, je vous dis à la semaine prochaine! Et pour les autres, voici le petit lexique. C'est plus des précisions qu'un réel lexique.

- L'harmattan: vent sableux, poussiéreux et sec venu du Sahara. Il est considéré en Afrique comme un «vent mauvais», aux conséquences sanitaires sérieuses; notamment la circulation de méningite à méningocoque.

- Boart, boart ou boort: diamant n'ayant pas la qualité gemme

- IDC: a été créé en 1975 par la World Federation of Diamond Bourses ( WFDB) et l'International Diamond Manufacturers Association (IDMA) afin de créer des règles standards internationales ainsi que des méthodes de travail. Il fait parti du Conseil Mondial des diamants ou le WDC- World Diamond Council a été créé en 2000 par l'industrie mondiale du diamant. Il a comme mission de rendre possible la traçabilité des diamants bruts pour prévenir leur utilisation a des fins illicites. En 2003, le WDC a introduit le processus de Kimberley.

- World Federation of Diamond Bourses (WFDB): La fédération mondiale des bourses aux diamants, fondée en 1947, est composé de 30 bourses dont Tel Aviv, Mumbai, Johannesburg, Londres, New York et Anvers ...

- De Beers: Société spécialisée dans l'exploitation de mines sud-africaines et qui aujourd'hui est en activité dans de nombreux pays. Elle appartenait à l'origine à deux frères Diederik et Johannes, des Boers, c'est à dire des "paysans", des pionners blancs d'Afrique du sud qui sont pour la plupart originaires des régions néerlandophones d'Europe. Au XX ème siècle, les Boers sont désignés comme les habitants des zones rurales de langue afrikaans. L'histoire de la De Beers commence en 1866, dans la région de Kimberley ( ça vous parle non? lol) où a été découvert le premier diamant d'Afrique du Sud.

Pour la petite histoire, deux diamants, un jaune et l'autre bleu, ont hérité du nom Oppenheimer. Le diamant jaune Oppenheimer a été nommé ainsi en hommage à l'entrepreneur Sir Ernest Oppenheimer, l'entrepreneur qui fut le fondateur du groupe minier sud-africain " Anglo American' et qui racheta la De Beers et le diamant bleu Oppenheimer en hommage à Sir Philip Oppenheimer, célèbre diamantaire londonien qui été à la tête de la De Beers. C'est aussi le neveu d'Ernest. Cette pierre, le diamant bleu,lors des enchères à Christie's en 2016 a été vendue pour 57.54 millions de dollars, ce qui en a fait la pierre précieuse taillée la plus chère au monde.

La De Beers a longtemps été critiquée au sujet des diamants de sang, les "Blood diamond" à l'origine de la guerre civile du Sierra Leone. Depuis 1998, les Nations Unies ont adopté la "Résolution 1173" sur les origines des importations des diamants. Si vous voulez voir un film qui traite de cette question, "Blood Diamond" avec DiCaprio, Jennifer Connelly et Djimon Hounsou est bien.

A la très vite pour la suite!