Hey bonjour tout le monde!
J'ai un peu de retard! Mais me voilà, je suis désolée si vous vous fixez un jour pour lire mon histoire, je n'ai vraiment pas de jours. Alors le mieux c'est de faire un petit compte, de follow mon histoire et moi et comme ça, votre boîte mail vous signalera tout ça!
Merci pour vos avis sur le dernier chapitre, je vais essayer de continuer sur la lancée entre pas trop de descriptions mais suffisamment pour que cela "me ressemble". J'espère en tout cas que vous allez quand même apprécier.
/!\ Petit point intéressant, j'ai aussi un Discord, où vous pourrez retrouver , nous n'avons toujours pas de royalties pour nos publicités mais on s'est dit que c'était cool de se réunir sur un salon pour parler. Si la folie passagère ne vous effraie pas et que l'envie vous en dit, vous pouvez toujours venir nous voir! Demandez nous le lien /!\
J'espère que tout le monde va bien. Passons aux remerciements!
Merci à Gweeny, Alex et Mane-Jei pour leur soutien tout au long des chapitres et hors des sentiers :p Sarahdunlevy-cullen et Nanoulaet, merci pour votre coucou, je prends note de ce que vous dites !
Sandy: Bienvenue! Je suis ravie que tu aies cette impression, c'était bien le but de vous emmener dans les pays et au plus proche de l'expédition et tout ça grâce à Kaname Airlines!
Inconnue qui aime voyager en Asie: Ne t'en fais pas, la vie réelle passe toujours en priorité! A très bientôt!
Je crois que je n'ai oublié personnes, pensons à nos lectrices/lecteurs tombés au combat... xD Je plaisante, Pâquerette, on pense à toi! Les autres Ch"tite, Tony, So et les autres merci petits lecteurs/lectrices de l'ombre qui se sont manifestés et les petits fantômes, on vous voit! On ne mord toujours pas alors si vous voulez papoter!
Prenez soin de vous et des autres, souriez, vous connaissez la chanson!
Je suis désolée si vous trouvez des fautes, je ne suis toujours pas WonderWoman.
Si vous n'avez pas votre passeport, veuillez venir le récupérer en mp! Quoi comment ça j'essaye de gratter des messages?
Votre dévouée Cap'tain Kaname, pour celles et ceux qui nous rejoignent en cours de vol, bienvenue sur KanameAirlines. J'espère qu'il n'y aura pas trop de turbulences et que le ciel sera clément!
Bonne lecture et n'oubliez pas de passer dire bonjour! Je peux même vous parler jeux vidéos et films, séries, animés xD ( Bon maintenant que vous connaissez quelques un de mes hobbies, vous pouvez venir briser la glace). Enfin comme dirait Sharon Stone " le pic à glace, y'a que ça de vrai". Voilà voilà...
Chapitre 18: Jade.
Jasper nous montrait la voie, il avait pris avec Henri le commandement des opérations, ce qui me permettait de rester un peu en retrait pour parler aux autres. Je me rapprochai d'Isabella en lui disant.
— Tu savais que la région est une exception géologique et minéralogique? Tout cela grâce à la collision frontale entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne lors de la formation de l'Himalaya... Ce qui eut pour résultat de créer des intrusions de granits. Toutes les matières nécessaires à la formation des gemmes étaient réunies et se transformèrent en marbre à rubis et spinelles. C'est pas du tout barbant, bravo pour cette entrée en matière Edward... Me félicita avec ironie ma conscience.
Elle ria un petit peu avant de me répondre.
— J'avais une vague idée... Mais merci pour les précisions.
La conversation retomba comme un soufflé. Je n'étais pas vraiment doué pour les bavardages, j'étais bien plus à l'aise avec tout ce qui était scientifique. Je lui souris poliment mais légèrement gêné par le silence qui s'était instauré.
— L'archéologie ne te manque pas? Dit elle curieuse, j'étais soulagé qu'elle engage la conversation.
— Je crois que tu as la réponse...! Je lui fis mon sourire en coin.
— Oh? Je n'avais pas l'impression d'avoir visiter tant de choses que ça... Répondit-elle l'air de rien. - Je la regardai ahuri. Elle éclata de rire - Tu verrais la tête que tu fais!
C'était décidé, je voulais entendre son doux rire encore et encore. J'avais remarqué qu'elle avait la voix légèrement rauque et grave, ce qui ne me laissait pas du tout de marbre. Je profitais du fait qu'elle avait les yeux fermés pour prendre un cliché de ce moment.
— Tu ne l'as pas mal pris j'espère? Elle avait ouvert les yeux, une petite pointe d'appréhension dans le regard.
— Je ne suis pas aussi susceptible! Grommelai-je.
— Il y a quelques mois, je n'aurai pas parié la dessus! Ria-t-elle.
— Tu ne me connaissais pas vraiment et puis tu n'étais pas mal non plus dans le genre!
— Quoi! Mais tu étais tellement coincé que même une statue de chez Madame Tussaud avait plus d'émotions que toi! Continua-t-elle.
— Tu me vexes, je pensais avoir un profil de dieu grec...
Elle éclata de nouveau de rire.
— En revanche tu n'as toujours pas travaillé ta modestie!
— Je suis réaliste! Me défendis-je.
— Tu n'as même pas répondu à ma question! Dit-elle un peu plus sérieusement, tout en essuyant quelques larmes qui avaient perlé de ses yeux rieurs.
— Ça me manque, c'est certain... Mais c'est partout pareil, on a des visions parfois erronée des métiers, je pensais vivre mon rêve d'Indiana Jones et faire des découvertes, toutes plus extraordinaires les unes que les autres... Pour finalement, faire de la paperasse sans passer par la case terrain. Et quand on faisait des fouilles, cela arrivait que l'on ne trouve rien pendant des mois. Alors c'était... frustrant.
— En quelque sorte tu retrouves l'adrénaline des découvertes, en trouvant des pierres?
— On peut dire ça, j'ai toujours été fasciné par les bijoux, les montres...
— Héritage familial... Je souris en acquiesçant.
— J'ai de la chance d'avoir des gens passionnés dans mon entourage, mais c'est vrai que mon père m'a transmis son amour pour les mécanismes.
— Et pourquoi ne t'es-tu pas orienté vers l'horlogerie alors?
Je réfléchissais, personne ne m'avait vraiment posé cette question
— Je suis désolée, je n'aurai peut-être pas dû te demander, cela ne me regarde pas... S'excusa-t-elle avec une petite moue.
— Haha, non non, c'est juste... - Je marquai une petite pause pour bien choisir mes mots - Tu es la première à me demander...
— Je ne voulais pas être indiscrète, je me demandais simplement d'où venait ta passion.
— Je te répondrai alors que c'est un mélange de tout, je voulais garder le contact avec les gens tout en découvrant des choses et essayer de transmettre comme on m'a transmis... Je crois que ça résume assez bien.
— Je prends cette réponse alors!
— Et toi? Tu as toujours voulu être reporter?
— Je pense que oui, - elle souriait dans le vide en riant doucement -, non enfin... - Quand j'étais bien plus jeune, je voulais devenir criminologue... Mais avec Emmett, on est tombés dans les reportages très jeunes. Puis ma mère s'est découverte une passion pour la lithothérapie, je t'arrête avant que tu ne sois médisant, il n'y a rien de mal à ça!
— Hey je n'ai rien dit! Je levai les mains en signe de paix.
— Mouais... Je te voyais déjà venir en disant que ce n'était pas de la gemmologie à proprement parlé! Elle me lançait un regard suspicieux.
— Bon... Tu gagnes j'allais faire une réflexion! Je me passai la main sur la nuque gêné qu'elle ait vu clair dans mon jeu.
— Je vais passer... Pour cette fois-ci! Du coup, j'ai voulu approfondir le sujet c'est comme ça que j'ai décidé de me spécialiser en gemmologie et luxe. Mon frère a quant à lui suivi les traces de notre idole.
— La criminologie hein? Je souriais en coin.
— Mouarf, mon père était shérif et il fut un temps où je l'admirais... Répondit-elle vaguement. Je décidai de ne pas insister.
— Laisse moi deviner, ton idole c'est David?
— Oh mon dieu, tu connais David Attenborough? Elle avait des étoiles plein les yeux en me regardant.
— Si je te dis que oui, tu vas réagir bizarrement?
Elle me regardait choquée.
— Attends attends, tu me fais marcher?
— Mais pas du tout! On a des cercles en commun... Comme la Society of Antiquaries of London...
— Je t'envie tout d'un coup! J'ai jamais eu l'opportunité de lui parler mais je crois qu'il ne vaut mieux pas, je perdrai toute crédibilité en le regardant comme un poisson lanterne.
J'éclatai de rire à sa comparaison.
— Je remonte dans ton estime d'un coup... Je le sens...
— Mais complètement, tu deviens fréquentable maintenant! Elle ne perdait pas le nord pour me taquiner.
— Oh et bien si un membre de la Royal Society devient fréquentable alors! Je balayai l'air de la main pour la faire rire en prenant une moue snob.
— Chassez le naturel et il revient au galop!
— Je suis un bon parti, que veux-tu! Je l'entendais grommeler quelque chose mais je ne pus définir ce qu'elle avait dit.
— Et si on rejoignait les autres? Proposa-t-elle.
Je voyais bien que l'humeur taquine était retombée, je me demandai ce que j'avais dit ou fait pour qu'elle soit comme ça.
J'allongeai le pas pour rattraper le groupe, Rosalie me fit un clin d'oeil, je levai les yeux au ciel.
On avait eu les autorisations grâce à Henri et Kennedy qui s'étaient occupés d'en faire la demande. On était obligés de demander des autorisations pour les visites et de lister les mines que nous allions voir.
On prenait un petit chemin de terre qui serpentait dans la jungle. Tout là haut, on dominait la vallée, on tutoyait les cimes. J'étais certain qu'à l'aube, la lumière devait balayer doucement cette jungle, comme un petit havre de paix qui nous ferait oublier le dur labeur de ceux qui sont là pour essayer d'avoir une vie décente.
Un petit temple pour les Nats se trouvait à l'entrée de la mine, il était composé d'une noix de coco entourée de bananes. Une femme coiffée d'un chapeau, son visage était maquillé et marqué par le tanaka. Elle souriait de toutes ses dents, Ma Sanda Chit avait une quarantaine d'années, on aurait pu s'y tromper et la prendre pour une jeune adulte tellement elle avait un visage poupon et un côté chétif. Elle remettait le fichu qu'elle avait sur la tête avant de s'approcher de nous.
— Bonjour ! Dit-elle joyeusement.
— Ma Sanda Chit, je te présente l'équipe de tournage, tu connais Jasper et Henri.
— Oui oui. Elle salua tout le monde.
— Ma Sanda Chit est une des rares propriétaires de mine de rubis. A ma connaissance, elles sont peu nombreuses, on peut facilement les compter sur les doigts d'une main. Il y a quatre ans, elle a suivit le pas de sa mère et de sa grand-mère avant, en achetant un terrain.
Elle fit quelques pas pour se rendre devant l'autel de prière, dédié à Bouddha et aux Nats. Elle y déposa des offrandes qu'elle venait d'apporter.
— Je commence toujours la journée par prier. Sans quoi, je n'aurais aucune chance de trouver les plus beaux rubis! En plus, je suis une femme alors les pierres se montrent moins souvent à moi. Ajouta-t-elle.
— Quel genre de mines avez-vous? Demanda Isabella.
— C'est une mine à ciel ouvert, nous avons envoyé de la dynamite pour creuser le sillon. On a ici une turbine qui tourne en permanence pour faire avancer les pierres sur les grands tamis. L'eau que l'on projette à haute pression sert à déloger les pierres sur les côtés du cratère. Puis elle se déverse dans la vallée et les mineurs qui travaillent pour moi élaguent les pierres en plus de les trier.
Quand on prenait le temps de regarder, c'est vrai que la vallée avait des allures lunaires tant le sol est troué par l'exploitation des mines. La terre tremble souvent à cause de la dynamite utilisée pour creuser de nouvelles galeries.
— Les glissement de terrain sont très fréquents, surtout pendant la saison des pluies. Malheureusement, malgré l'interdiction d'y aller pendant la mousson, de nombreux mineurs contournent pour trouver la pierre qui changera leur vie.
— Avant, mon mari travaillait dans une mine détenue par la MGE (Myanmar Gems Enterprise).
Leah me regardait avec interrogation alors je décidai de lui chuchoter l'explication.
— La MGE est une société publique qui est dirigée par d'anciens militaires. Elle possède des mines mais c'est aussi le régulateur du secteur qui délivre les licences d'exploitation.
— Et qu'en est-il de la MEC? Compléta Isabella.
— La Myanmar Economic Corporation est une holding militaire qui est le vraii poids lourd. En raison de l'opacité des transactions, les Etats-Unis avaient mis la MGE sur liste noire. Mais ce n'est plus le cas, il y a deux ans, l'AGTA a envoyé une délégation d'experts pour contrôler les pierres et pour travailler avec les revendeurs autorisés.
— Donc c'était la fin des sanctions? Jacob avait demandé ça en fronçant les sourcils.
— En théorie oui, le gouvernement impose un moratoire sur les licences minières pour que les entreprises se conforment aux réglementations environnementales. Mais encore une fois, cela reste assez flou malgré la présence d'ONG.
— Nous avons payé plus de 600.000 kyats pour les machines et l'essence, mais grâce à ça, on a pu avoir notre mine ouverte.
L'équipe de tournage tournait autour du site, pour prendre des vidéos de l'extraction même si c'était «mécanisé». La plupart du travail consistait à pousser la terre avec l'eau pour mettre en valeur les pierres, les élaguer si elles étaient cachées dans des blocs puis de les trier. La mine quant à elle était un enchevêtrement de tuyaux suspendus et à terre pour diriger l'eau. Les énormes tamis étaient entourés par des petits murs en bois. Des mineurs poussaient l'eau et la terre sur les tamis pour faire le tri, sous l'oeil aguerri de la responsable, pendant que d'autres dirigeaient l'eau sur la terre pour la pousser jusqu'au tamis.
Cela nous pris tout au plus 2 petites heures pour avoir les images voulues. Malheureusement, nous n'avons pas fait d'incroyables découvertes. On se dirigea vers une autre mine, souterraine cette fois-ci.
Le manager de cette mine avançait vers nous pour nous accueillir, il souriait de ce sourire rougit par le bétel.
— Bonjour, bonjour, mes gars sont en train de miner mais le wagon va bientôt remonter.
Aussitôt dit, aussitôt fait, le long d'un monte-charge, un wagon rempli de roches remontait. L'équipe de tournage se tenait prête pour filmer.
Le wagon était acheminé vers un tapis roulant pour être vidé. Ensuite les minerais étaient abondamment arrosés pour les nettoyer de la poussière. Et évidemment pour trouver d'éventuelles pierres.
Le manager semblait énervé, il criait vers ses gars.
— Il va falloir creuser plus en profondeur! Vous savez très bien qu'on aura plus de chances de trouver des belles pierres en creusant!
Il jeta, avec l'aide de ses employés, les grosses pierres dans une machine qui les broiera. Un mineur avec un œil expert était là pour ne rien rater du nettoyage.
Un des mineurs grinça des dents en disant avec dédain que si ils ne trouvaient rien c'était à cause des femmes de notre équipe. Je lui lançai un regard furibond pour lui indiquer que je comprenais ce qu'il grommelait.
Le manager nous indiqua la marche à suivre pour que l'on puisse descendre rejoindre les mineurs dans les galeries. Les filles resteront à la surface avec la meute, Jasper et Henri pour le tournage tandis qu'Emmett, Kennedy, Seth, Paul, Jared et moi irons dans les entrailles de la terre.
En souterrain, la poussière était très présente, nous avions du mal à respirer tant l'air était saturé. Même avec la cordée et des ampoules qui pendaient au plafond, la visibilité n'était pas très bonne. Malgré ça, les mineurs avaient l'oeil pour chercher. Ils maniaient toujours de la dynamite artisanale, au risque de briser les pierres.
— Les découvertes sont très aléatoires, ici nous n'avons pas trouvé de rubis depuis 6 mois! Rouspéta un mineur.
— Avec un peu de chance, on en trouvera aujourd'hui! Lui répondit un autre mineur avec sagesse.
Ils continuaient d'explorer en mélangeant les techniques d'exploration entre la batée, les marteaux piqueurs et la dynamite pour casser le marbre, tout en construisant des tunnels. Le surplus de pierre remontait comme on l'avait vu par le wagon.
Je regrettais que les filles ne puissent pas assister à ça mais je ne voulais surtout pas aller à l'encontre de croyances millénaires.
— Hey mec! Emmett attira mon attention tout en prenant des photos et en installant le matériel pour le tournage.
— Hey Emmett! Je lui répondis avec le même entrain.
— Tu sais j'te l'ai pas dit avant mais... Il hésita un peu, ce qui était rare, j'avais appris à cerner un peu le bonhomme et ça ne lui ressemblait pas d'être aussi penaud.
—Mais...? Je souriais devant sa soudaine timidité.
— Arg mec, c'est pas si facile, j'ai l'impression de me déclarer devant toi! Je riais à sa réplique, ça c'était plus son genre.
— Déclare toi Emmett, j'attends! Le taquinai-je.
Il éclata d'un rire gras avant de répondre plus sérieusement.
— Je prendrai soin de ta soeur, j'suis loin d'être aussi intelligent et cultivé qu'elle mais foi de Swan, je la rendrai heureuse! Alors mec... Merci de me laisser la fréquenter. Il me regarda avec aplomb et une lueur apparue dans ses yeux. Presque comme si il était ému par sa confidence.
Je restai sans voix, autant j'avais l'habitude de faire de grands discours puis avec le temps et l'expérience, j'avais appris à être préparé à tout. Mais quand il s'agissait d'émotions... C'était une autre histoire. J'étais réellement touché par ses mots, je n'avais jamais pensé qu'il ne serait pas assez bien pour ma sœur et surtout, je n'aurai jamais parié sur le fait que l'on ait ce genre de discussion lui et moi.
— Dit quelque chose Edward! J'vais croire que je t'ai fait buguer! S'amusa Emmett en me tapant dans le dos, ce qui me fit revenir sur terre.
— Je vais être honnête avec toi, je ne sais pas quoi te dire... j'étais à des années lumières de penser que l'on aurait cette discussion! Je lui souris maladroitement.
— Et moi donc... Mais je voulais que tu le saches!
— Merci? Enfin je veux dire - je me reprenais pour dire quelque chose de plus intelligent - Rose est une grande fille et si elle t'a choisi, ce n'est pas pour rien! - Il souriait tout en m'écoutant - mais je suis content que ça soit tombé sur toi. De ce que j'ai pu remarqué tu as l'air fiable et de toute façon si tu lui fais du mal je te démolirai.
Il sonda mon regard et je compris qu'il comprenait la menace.
— Ne t'en fais pas Edward, je serai le premier à me démolir si cela arrivait.
On scella notre accord silencieux du regard.
— Jasper est aussi passé par là? Dit-il en soufflant de soulagement.
— C'était pire, Alice était plus jeune et il était mon meilleur ami...
— Ce n'est pas plus simple quand vous êtes du même groupe?
— On a grandi ensemble... Si tu vois ce que je veux dire...
— Argg ouais non les premiers rencards, les conneries et tout... Ouais je vois tout à fait en fait! Il rigola l'air songeur.
— Mais c'est celui qui a toute ma confiance maintenant, justement parce que l'on a fait les 400 coups ensemble...
— On se connaît pas beaucoup mais tu peux me compter dans les gars qui t'épauleront si t'as besoin, et pour quoi que ce soit, même enterrer un cadavre!
— Hahaha mais où est-ce que tu vas chercher tout ça?!
— On a toujours besoin d'un partenaire de crime! Répondit-il du tac o tac comme si c'était une évidence.
— Alors j'accepte! Il me sourit en retour avant de me demander.
— Et sinon, tu en pinces pour ma soeur?
Je m'étouffai et le regardais avec incompréhension.
— j'ai p'tête pas fait Harvard mais je sais reconnaître quand une fille plaît à un mec! Ajouta-t-il avec un sourire satisfait.
— Mais pas du tout! Je lui répondais rapidement.
— A peine! Tu l'as regarde intensément puis je t'ai vu la prendre en photo tout à l'heure! Merde je suis grillé.
— La lumière était belle...
— Hahaha ne me sort pas cette excuse! En tout cas, je te donne ma bénédiction! Tu es mieux que cet idiot de Jake!
— Elle est sorti avec Jacob? M'étranglai-je.
— Oh tient tient, ça t'intéresse?! Il souriait machiavéliquement, on aurait dit ma soeur.
— Pas plus que ça, c'est juste toi qui en a parlé... Eludai-je de mauvaise foi.
— Mouais... Je ne te crois pas du tout! T'as mon soutien, je te préviens ça ne va pas être une mince affaire mais t'as déjà un super point positif c'est que tu es plutôt son style! Dit-elle en m'étudiant du regard.
— Comment ça je suis plutôt son style?
— Intéressé Cullen? Aide moi en me donnant la caméra ! Il changea complètement de sujet me laissant en plan avec mes questions. Ma conscience quant à elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire avec vanité.
On ne reparla plus de tout cela et nous nous concentrions sur le tournage jusqu'à la fin de la journée. On avait fait différentes mines souterraines pour avoir des plans différents et surtout pour pouvoir filmer des rubis.
— C'est toujours comme ça la visite des mines? Me questionna Jacob, qui était descendu nous rejoindre.
— Pas vraiment, ils sont un tantinet plus polis quand ils savent que l'on comprend les éléments de valeur d'une pierre et qu'en plus on a l'assise financière. En gros, ils savent que l'on peut payer... Rubis sur l'ongle alors on nous montrera plus facilement des pierres plus intéressantes.
— Haha je vois! Et là on est à quoi 300 mètres de profondeur?
— 400 mètres, c'est là que les pierres commencent à prendre de la valeur. Regardez - Je leur montrai des strates foncées - Si vous trouvez une strate, c'est souvent sous cette couche, dans un pli de roche que l'on trouve une veine grenat.
Je balayai du regard la grotte, l'humidité suintait des murs, trois mineurs étaient juchés sur un petit échafaudage en bambou, l'un d'eux tenait un marteau-piqueur à bout de bras. Je revenais à la discussion.
— Mais depuis le temps où les rubis sont extraits, il n'y a pas de manque? Continua Jacob.
— On sait tous que les rubis, les sang de pigeon se font rares... Dans les années 20, Cartier en avait même fait sa pierre de prédilection. Mais ici, on te dira plus que les esprits veillent à ce qu'il en reste encore et encore.
— Pourtant on en trouve ailleurs des rubis? Seth s'impliqua aussi dans la conversation.
—Oui mais c'est aussi l'histoire et les mythes qui vont avec qui font que le rubis birman est aussi unique, en plus de ses particularités.
— Donc en soit quoi qu'il arrive on est des petits chanceux! Conclua Emmett en nous tapant dans le dos.
Je souriais, il avait résumé la situation. On remontait à la surface, je n'étais pas fâché de respirer à nouveau de l'air pur. Ici, les mineurs passaient plus de dix heures sous terre, ils respiraient des particules de quartz pour un salaire mensuel de moins de 100 dollars. Je remarquai que les filles donnaient un coup de main aux autres femmes, elles étaient en train de porter des petits sacs de marbre vers la section de tri. Des concasseurs broyaient les pierres pour qu'elles ressortent sous forme de caillou, de là, les femmes cassaient avec des petits marteaux dans l'espoir de trouver des rubis. Isabella s'était fait son éternel chignon avec des mèches rebelles qui tombaient de ci de là autour de son visage ou sur sa nuque fine. Tanya s'était attachée les cheveux sur le côté tandis que Rose avait opté pour une longue natte. Jane, Leah et Rebecca arboraient des tresses des deux côtés de leurs visages.
Les gros tas de marbre donnaient l'impression qu'elles étaient entourées de neige ou de sel, c'était assez drôle à voir puisque cela contrastait avec la couleur boueuse de l'eau qui nettoyait les tamis.
Je repensai soudainement à ce que m'avait dit Emmett au fond de la mine, est-ce que je voyais Isabella différemment des autres femmes? Je savais que j'étais intrigué, c'était certain, mais les mots d'Emmett me revenaient à l'esprit, je ne pense pas en pincer pour elle. J'essayais d'analyser les quelques fois où nous avions été ensemble, je ne me souviens pas d'avoir eu le coeur qui battait la chamade, ni de ne plus pouvoir penser par moi même. Allô Edward, on n'est pas dans un film! Ma conscience marquait un point, mais alors quoi? Est-ce que je voyais plus qu'une relation professionnelle?
— Et bah Ed, je t'appelle depuis tout à l'heure, tu as l'air complètement perdu dans tes pensées! M'interrompit Jasper en posant sa main sur mon épaule.
— Oh désolé Jazz, oui je pensais à autre chose!
— J'avais bien remarqué! Tu veux en parler? Jasper avait toujours l'art de «deviner» que j'étais préoccupé, même si on se chambrait souvent, il avait ce côté «vieux sage» qui nous permettait d'avoir les pieds sur terre.
— Mmmmh... Quand j'en saurai plus moi-même, je te ferai signe!
— N'hésites pas, je n'ai pas besoin de te le rappeler.
— Vous avez fini le tournage ici? Je faisais vite diversion avant que Jasper ne change d'avis et qu'il décide de me tirer les vers du nez.
— Oui, tu as prévu autre chose après?
— Avec Alice, on doit aller négocier des pierres... Donc je pensais vous laisser quartier libre, à moins que Kennedy, Henri ou toi vous voulez prendre le relais et faire quelques visites?
— Rubis?
— Je te vois venir ! Spinelles, rubis et autres, pour te répondre mon cher!
— Mmmh, s'il y a des beaux spinelles... Je suis preneur.
— Il va falloir te battre avec Henri, tu connais son amour pour les spinelles...
— On parle de moi? Henri était arrivé telle une ombre sur nous.
— Non non, retourne là-bas voir si j'y suis! Jasper repoussant gentiment Henri, ce qui me fit rire.
— Jasper Whitlock! Comment oses-tu! Répondit Henri outré.
— C'est à force de fréquenter Edward, il se prend pour un rebelle! Ajouta Kennedy.
— Mais qu'est ce que tu dis toi! De nous deux, je suis le rebelle et Edward est l'érudit! Se justifia Jasper.
— Les garçons, vous êtes encore en train de vous chamailler? On dirait des gosses! Alice roula des yeux tout en s'approchant de nous.
— Tu tombes bien Ali, je voulais te dire qu'on a eu la confirmation avec Jenks.
— Quoiiiiiii! Cria Henri.
— Et voilà... Tu as réveillé la bête. Jasper me regardait désabusé.
— Tu as réussi à avoir un rendez-vous alors qu'il m'a dit qu'il n'avait aucun spinelle! Continua Henri sur sa lancée.
— Que veux-tu, j'ai mes entrées... Je souriais satisfait.
— Qu'est ce qu'il se passe encore, on entend Henri de là-bas! Rosalie remettait ses cheveux en place, tout en avançant vers nous.
— J'abandonne, ils sont irrécupérables! Se lamenta Alice.
Isabella et les autres s'approchèrent, ils avaient tous un air d'incompréhension, ce que je pouvais comprendre totalement, nos relations entre les frères Ho et nous étaient étranges, ce n'était pas flagrant mais on s'appréciait... A notre manière.
— Edward Cullen, ne te défile pas! Je veux venir avec vous! Que dis-je, je l'exige!
— Henri Ho! Petit opportuniste! Il a convié Alice et moi!
— Henri, ce gros bébé qui va bouder parce qu'il ressent enfin ce que ça fait d'être refoulé, tu n'es pas sur la liste mon gars, va falloir t'y faire! Dit jasper avec désinvolture.
— Mais à ma connaissance, tu n'es pas convié non plus Whitlock!
Rosalie claqua l'arrière des têtes de Jasper et de Ho.
— Bon les enfants, ça suffit. Il y a des adultes qui aimeraient rentrer à l'hôtel prendre une douche.
C'est sur cette ambiance que l'on repartit vers l'hôtel. Il nous restait encore quelques mines à voir mais on gardait de quoi faire des affaires demain. Pour aujourd'hui, la journée se terminerait sur notre transaction.
Je me séparai des autres pour rejoindre ma chambre. Une bonne douche pour détendre mes muscles et enlever toute la poussière ne serait pas du luxe. J'enroulai une serviette autour de ma taille en sortant. J'étais en train de me frotter énergétiquement les cheveux avec une serviette quand Jasper rentra dans la chambre.
— Hey ! Tu pourrais frapper! M'exclamai-je.
— Oh ne fais pas le pudique, je connais tout de toi! Me lança Jasper avec un regard lubrique.
— Arg pas cette tête! Je lui envoyai la serviette qui m'avait servi à me sécher les cheveux dans la figure.
— Tu sais qu'il y a des filles qui paieraient pour avoir cette serviette? Ricana Jasper en lançant la dite serviette dans la salle de bain.
— Haha, n'importe quoi.
— Tu ne te souviens pas de Cindy, celle qui avait fait nos poubelles à la fac? Il s'étrangla tant il riait.
— Ouais ok... Mais c'était un cas aussi celle là. Enfin tu venais pour quoi?
— Pour te dire qu'on allait avec Emmett, Rose, Tan, Jacob et Leah se balader dans les grottes.
— Haa, cette fameuse grotte immense...
— Tu sais aussi bien que moi, que dans cette grotte, de la taille d'une cathédrale, dormirait un rubis géant!
— Tu ne serais pas conteur à tes heures perdues?
— Il fallait bien avoir une part de poète en moi pour faire la cour à ta soeur!
— Ce n'est pas faux...
Je finissais de m'habiller puis je me mis en route pour rejoindre Alice sur la terrasse de l'hôtel. Un grand-père, l'air placide fumait son cheroot. Au loin, les collines ondulaient sous les derniers rayons du soleil couchant. Ce mélange de rose, violet, rouge et jaune contrastait avec le vert de la vallée. Je sortis une cigarette et pris une grosse bouffée et m'amusait à libérer la fumée en faisant quelque rond. Jenks était ce que j'appelais un vendu, c'était un ancien militaire qui avait reçu une concession minière en cadeau. Par la suite, il avait fuit le pays avec ses rubis pour ne pas à avoir à les céder à l'Etat, il était revenu des années plus tard, riche comme Crésus et avec un nom de famille «plus américain».Son oncle avait été un des premiers à faire construire pour ses ouvriers, des maisons en dur, avec de «vraies salles de bains». Sa réussite insolente suscita bien des jalousies et il fut arrêté. Jenks m'avait expliqué que des rumeurs avaient longtemps circulé, certains disaient que son oncle avait organisé un trafic clandestin de bois précieux, d'autres ont prétendu qu'il faisait de l'ombre aux magnats du rubis qui étaient plus proches du pouvoir que lui. Jenks n'eut jamais le fin mot de l'histoire puisque son oncle emporta son secret dans la tombe.
Alice arriva et nous nous dirigeâmes vers la grande maison cossue de Jenks. Il gardait un pied à terre dans la vallée quand il ne se trouvait pas à Yangon ou à Bangkok. Jenks n'avait pas changé, il portait des costumes hors de prix pour montrer sa réussite, une Rolex en or incrustée de diamant scintillait à son poignet. Des gardes attendaient devant sa porte, « par simple précaution» nous avait-il dit.
Il s'assit dans un confortable fauteuil de son salon et nous invita à faire de même. Il claqua des doigts pour que l'on nous serve des boissons et cigares. Nous refusâmes les cigares poliment tout en acceptant du thé. Alice et moi n'apprécions pas ce genre d'individu mais il fallait reconnaître que Jenks était le mâitre en la matière, il s'était auto-proclamé « le roi du spinelle» mais à juste titre, ceux de la plus haute qualité et les plus gros passaient par son salon.
L'homme d'affaire nous montra une poignée de spinelles, un retenait mon attention, il était d'un beau rouge vif, parfaitement homogène et il faisait près de 9 carats. Je fis mine de ne pas m'attarder sur la pierre. Je perçus notre hôte se tendre, c'était discret mais il était nerveux à l'idée que l'on ne débute pas de négociations.
— Je conçois que ces petites «têtes d'épingle» ne soient pas à votre goût alors laissez moi vous montrer notre pêche de ces derniers mois! Il tapa dans ses mains, un homme de main, qui savait exactement la marche à suivre nous présenta un plateau d'argent.
Il n'y avait pas à dire Jenks avait tout calculé pour nous en mettre plein la vue. Au milieu du plateau se trouvait 5 rubis «sang-de-pigeon» déjà taillé. Ils étincelaient à la lumière. Autour se trouvaient des rubis plus petits. Le regard était direcetment envoûté par ce rouge limpide et fascinant de pureté. En réunir un était déjà assez étonnant mais en avoir 5, cela relevait du miracle. Je pris un des «sang-de-pigeon» dans la main et l'inspecta avec ma lampe de poche, contrairement au saphir qui lui était embelli par la lumière naturelle, le rubis révélait son charme à la bougie ou à la lumière de la lampe.
Je remarquai du coin de l'oeil que Jenks respirait la confiance. Le spinelle était peu connu du public, ils lui préféraient le rubis qui était plus répandu. Les joailliers quant à eux ont tendance à utiliser le spinelle pour son éclat, sa gamme de couleurs étendue. A cela, on ajoutait la durabilité et la résistance, cela en faisait une pierre de choix.
Parmi les très célèbres joyaux de la Couronne britannique datant du XIV ème siècle, deux énormes spinelles avaient d'ailleurs été considéré, à tort, comme des rubis pendant des siècles. Le « Black Prince Ruby» de 170 carats avait été acquis par un mon homonyme, Edward de Woodstock, dit le Prince Noir en 1367. Et dire que l'on connais cette contré près d'Oxford grâce à son festival emblématique de la culture hippie des années 70... Quant à l'autre, le «Timur Ruby» de 352 carats, il a été monté sur un collier en 1853.
Je revenais à l'étude des rubis «sang-de-pigeon», ils étaient sans faille et à vue de nez, ils valaient au moins un demi million chacun. Sans compter les autres qui étaient de très bonne qualités, Jenks ne nous avait pas fait venir pour rien. D'ailleurs, il s'enhardit en exhibant des péridots et du jade. Le pays était aussi réputé pour son jade notamment à Mandalay où tout le quartier du marché résonne au son des scies électriques et ponceuses bricolées. Les mines de jade sont complètement isolées et inaccessibles pour les touristes lambda. Je savais que Jenks n'était pas le mieux placé pour le jade et c'est pourquoi j'attendais d'être à Mandalay pour en acheter. Je me concertais avec Alice, on était du même avis et généralement, elle me laissait entamer les négociations puisque je savais exactement ce qu'elle voulait.
On commença les négociations mais comme à son habitude Jenks était intraitable. Nos deux offres divergeaient de 10%. Je me pinçai l'arrête du nez, nous voulions lui prendre son lot de rubis ainsi que les spinelles et les péridots. Jenks commençait à monter les prix, j'avais bien compris qu'un rabais semblait impossible au-delà de 5%, c'est pourquoi, j'abattais ma prochaine carte, on reprendrait les discussions autour d'un copieux repas. Un bon dîner accompagné d»une excellente bouteille, dans un hôtel huppé, il n'y avait rien de mieux pour amadouer le plus ardu des négociants.
La soirée se termina sur notre poignée de main, on avait trouvé un accord et comme le veut les lois ici, les transactions financières ne se feront pas à Mogok. Les ventes aux étrangers y étaient illégales. On décida de se donner rendez-vous à Yangon pour finaliser par écrit notre accord. Nous concluons aussi de se revoir plusieurs fois avant de partir, comme on l'avait toujours fait pour maintenir la confiance et faire perdurer notre partenariat.
Cette fois-ci, on ouvrit une bouteille de Bourbon, Jenks en était un amateur et j'acceptai son cigare pour sceller notre accord verbal. Alice était quant à elle radieuse. Elle avait eu ses rubis pour débuter son projet. Bien entendu, il faudra plusieurs voyages et plusieurs destinations pour réunir une collection non négligeable mais elle avait un point de départ avec 5 magnifiques «sang-de-pigeon». Pour le reste, les enchères et notre réseau feront l'affaire. Elle me remercia du regard alors que je lui souriais. Je pouvais enfin me détendre un peu et profiter de la soirée dans la vallée mythique.
Petit lexique, mais minuscule. Pour celles et ceux qui ne veulent pas le lire, à la semaine prochaine pour la suite! Pour les autres, voici les quelques descriptions que j'ai jugé bon de mettre! Le chapitre est un peu plus court mais j'espère qu'il n'est pas de moins bonne qualité.
Lexique:
Péridot: Le premier gisement trouvé sur une île de la Mer Route, près des côtes Egyptiennes, est de nos jours abandonné. Les péridots de l'Arizona (Oui c'était bien la peine de faire tout ce chemin XD) produit le plus gros des péridots actuels. Cette pierre fait partie de la famille des olivine, dû à sa couleur vert olive. Elle fut un temps appelée "Chrysolite" dans l'Antiquité qui voulait dire "pierre d'or". Pour l'explication du nom, plusieurs théories, par exemple que le nom viendrait de l'arabe "faridat" qui signifie pierre précieuse.
On aurait même confondu les célèbres émeraudes de Cléopâtre par des péridots qui étaient les gemmes du soleil chez les Egyptiens et les favorites de la reine.
Pour les rêveuses, le péridot trouve aussi son origine dans l'espace! Vous avez déjà dû lever les yeux au ciel pour assister aux traînées scintillantes? Oui oui les étoiles filantes, et bien ces morceaux d'astéroïde, pallasites ( et non pas parasites hahaha qu'elle est drôle ahem.) sont composés d'une surface métaliique brillante de fer, de nickel et parfois des inclusions de cristaux d'olivine! Ces péridots extraterrestres sont appelés palladots et on en aurait trouvé sur Mars!
Voilà pour la petite histoire, les plus gros péridots ( de plus de 8 carats) sont gardés pour les collectionneurs ou les musées. Je pourrai vous en dire bien plus mais le lexique ne sera plus "un petit" haha.
Je crois qu'il n'y a rien d'autre à ajouter et que le principal est expliqué dans le chapitre directement! Sinon n'hésitez pas à me solliciter!
