Hello !

Vous ne rêvez pas, c'est bien un chapitre ! L'attente fut longue, l'écriture laborieuse... J'ai eu il y a quelques mois de ça un problème technique, trois de mes futurs chapitres ont été effacés et donc ça m'a foutu un coup au moral, avec en prime une série d'empêchements personnels, tous plus variés les uns que les autres. Tout cela cumulé à beaucoup joué sur le mental et l'envie de tout recommencer. J'ai pas mal de fois douté de mon histoire, de son intérêt quand je voyais les heures de recherche perdues et le temps que cela me prenait en plus du retard accumulé... Je pense que ça a fait kaboom dans mon esprit et je m'en suis dégoutée. Même si l'envie d'écrire, de publier, de vous retrouver était vraiment présente, je n'avais plus la motivation... Tout ça pour dire que les heures sombres de LaT sont, je l'espère, derrière nous et que nous allons pouvoir repartir à l'aventure !

En tout cas, me voilà de retour, j'espère pouvoir progressivement revenir à une routine de publication, peut-être pas aussi soutenue qu'avant mais je vais faire mon possible pour continuer. Je vais laisser pour le moment la [pause] pour ne pas trop m'avancer et décevoir les fidèles lectrices et lecteurs.

Un immense merci à celles et ceux qui sont restés présents, sur le discord, en mp, les inconnues/inconnus et les fantômes de passage qui ont continué de soutenir, de me lire, sans forcément me laisser une trace mais au moins, j'avais l'impression que cette histoire n'était pas finie.

Je me doute que le retour va se faire en douceur mais j'ai bon espoir de vous retrouver. Pensée pour Pâquerette qui a quitté le navire mais qui est toujours dans nos souvenirs, si jamais tu repasses par ici, j'espère que tu vas bien, j'ai hâte de retrouver tes petits mots ^^

Une inconnue: merci pour ta gentille review de la dernière fois, j'étais touchée de voir que tu portes toujours autant d'intérêt pour cette histoire et j'espère que tu seras contente d'avoir la suite ! Prends soin de toi !

Pour les autres, vous savez à quel point je suis reconnaissante de vous compter dans les fidèles. Grâce à une aide divine, le chapitre est corrigé donc je commence décembre avec vous ! J'espère que tout le monde se porte bien. J'attends vos coucous quand même !

La longueur du chapitre est courte, je vous ai habitué à plus long car plus c'est long plus c'est bon ;) Mais court et intense c'est plutôt pas mal non plus ! J'espère de tout cœur ne pas vous décevoir pour ce retour.

Prenez soin de vous et des autres, toujours.

Veuillez vous préparer pour le décollage, les lignes Kaname Airlines sont de nouveaux en service !

Capitaine Kaname.


Chapitre 23: Nacre:

Nous étions revenus à Mogok après notre passage éclair dans la Grosse Pomme. Mes pensées n'avaient pas arrêtés de tournoyer dans ma tête. J'avais la sensation d'avoir perdu la notion du temps, la notion des choses.

«Un seul être vous manque et tout est dépeuplé» disait Lamartine, j'en avais maintenant pris entièrement conscience. Mes humeurs n'étaient pas au beau fixe : plein de lassitude, en colère contre elle, qu'elle soit partie sans un mot ainsi que las de cette attente. Je m'évertuais à trouver une explication à tout cela, sans résultat, alors l'agacement prenait le dessus. On ne change pas une équipe qui gagne. J'étais aussi blessé dans mon amour propre, qu'elle n'ait pas accordé du crédit à notre... relation, au point de fuir comme une voleuse, alors que nous sommes plutôt intelligents elle et moi. S'il y avait des choses à se reprocher, j'aurai pu les entendre, peut-être pas les accepter dans un premier temps, mais je sais reconnaître mes torts.

Avec l'absence d'Isabella et de Rebecca, notre dynamique de groupe avait perdu de sa superbe, je les voyais chuchoter, me regarder et arrêter de parler quand je passais. Je détestais ça, s'ils avaient des choses à me dire, qu'ils le fassent ! J'étais loin d'être une chose fragile et je ne supportais pas que l'on me considère incapable d'entendre les choses. Les gars de la meute faisaient quasiment bande à part et quand ils étaient avec nous, ils me scrutaient du regard comme si j'étais le seul responsable de cette situation. Quant à mon entourage, ils s'inquiétaient de la tournure des événements. Henri et Kennedy faisaient des aller-retour entre leur bureau et les mines.

Emmett tournait comme un lion en cage et puis soudain il était parti à Mandalay avec Jacob. J'avais pu en parler avec Leah, elle me dit qu'ils avaient pris l'initiative de partir afin de repérer les lieux de tournage. Avec le retard accumulé, ils avaient jugé bon de faire quelques prises là bas. Ce qui m'arrangeait, cela nous ferait gagner quelques jours et, au point où on en était, ce n'était pas du luxe.

J'appréciais de plus en plus la compagnie du géant, il rendait ma sœur heureuse, cela faisait une bonne raison de l'apprécier, en plus du reste.

Ici, le temps était comme mon esprit, changeant et morose. Je n'arrivais pas à trouver de l'intérêt dans les choses quotidiennes. Je n'arrêtais pas pour autant la recherche des pierres et des endroits pour tourner. Rosalie, Tanya et Leah menaient l'enquête, nous avions vu, dans une mine située dans les hauteur, des mouvements étranges. Il fallait être patient, ni les villageois ni l'armée ne voulaient s'en mêler et c'était assez rare d'avoir des faits nouveaux. Nous étions maintenant quasiment certain que des activités suspectes avaient eu lieu dans les mines. Henri et Kennedy essayaient de tirer les vers du nez de leur contact, ce n'était bon pour personne s'il y avait une rupture de la confiance entre les propriétaires, nous et, par la force des choses, les clients. Il était déjà assez problématique de faire apprécier les rubis birmans maintenant que les acheteurs s'étaient trouvés une conscience. Je m'évertuais donc à trouver les pierres les plus transparentes possibles, en respectant bien toutes les procédures. Il en valait de mon image et puis j'avais la conviction que l'on pouvait porter des rubis birmans sans à avoir à vendre son âme.

Je me perdais dans la contemplation des montagnes, sirotant mon café. Je me retenais d'allumer une cigarette, c'était un des vices que j'avais réussi à dompter. Je fumais bien plus rarement sans toutefois arrêter complètement.

Je m'assis à une table, Tanya et Alice m'avaient trouvé les contrats que nous avions passé avec les mines. Même si beaucoup d'échanges se faisaient par le bouche à oreille et reposaient sur la confiance, il y avait des tonnes de papiers pour nous protéger des fraudes et autres. Plus je réfléchissais et moins je voyais d'explication plausible pour le départ précipité d'Isabella et de Rebecca. Jasper avait émis l'hypothèse qu'elles avaient dû assister à quelque chose de traumatisant pour ne même pas songer à nous en parler. C'est pourquoi je me retrouvais à farfouiller dans nos contrats pour voir s'il y avait des choses que nous avions omises. Mais force est de constater que tout était en ordre. Je me frottais l'arrête du nez, rien n'avait de sens.

— Hey Edward... Tanya s'approcha de moi.

— Salut Tan... Répondis-je sur un ton las.

— Je vois que ma compagnie te fait plaisir ! Ricana-t-elle.

— Humphf... Tu sais bien que ce n'est pas ça... C'est le retard que l'on prend...

— Si seulement ce n'était que cela... Dit-elle en gloussant.

— Que veux-tu que ça soit d'autre ? M'écriai-je surpris.

— Peut-être... Que l'absence d'une certaine journaliste... Y est pour beaucoup... ? S'amusa Tanya.

— Quoi ! Me renfrognai-je. N'importe quoi.

— Hahaha... Très bien monsieur-je-suis-de-mauvaise-foi ! En tout cas, je peux t'affirmer que tu es morose depuis son départ!

— Parce que j'aime les choses organisées ! Et là, nous sommes complètement en retard sur notre emploi du temps ! Nous devrons rattraper énormément de choses !

— Oui... Oui... Ce n'est pas comme si tu n'étais pas habitué aux imprévus ! Tu sais la fois où tu t'es retrouvé coincé au fond d'une grotte... Tout ça pour un gisement... certes magnifique.

— C'était différent ! Cela dépend de la nature... Des filons... Alors que là ce sont elles qui sont parties !

— Tu sais quoi... Je te connais suffisamment pour dire que tu es... Vexé comme un poux !

— Quoi ! Mais comment ça?

— Tu es vexé parce que pour une fois tu es sensible aux charmes d'une femme et qu'elle te file entre les doigts...

— Cela n'a rien à voir ! En plus je ne suis pas sensible à ses charmes !

— Mais tu restes vexé...

— Non je suis professionnel ! C'est tout. On ne quitte pas ses obligations comme ça !

— Hinhin... Rien à voir alors avec le fait que tu t'inquiètes pour elle et que tu aimerais bien la revoir dans les parages ?

— La revoir, c'est certain puisqu'elle fait partie de l'équipe technique !

— Arrg j'abandonne ! Ta sœur m'avait prévenu, tu es une tête de mule sur ce sujet ! Elle leva les mains au ciel, désabusée.

— Ma sœur? Laquelle? Dis-je surpris.

— Tutututu je ne te dirais rien Edward Cullen... ! Rit-t-elle.

— Professeur Edward Cullen ! M'offusquai-je en riant.

— Hahaha tu ne perds pas le nord ! - Elle reprit son sérieux avant de poursuivre - Tu veux de l'aide pour éplucher tous ces papiers ? Elle me désigna la pile devant moi.

— Tu en doutais ! J'ai un esprit de synthèse assez développé donc j'ai déjà fini de trier.

— Ô pardon d'avoir douté de tes capacités de lecture... - Elle me fit un sourire moqueur avant de continuer sérieuse - Et tu as trouvé quelque chose d'intéressant pour l'enquête ?

— ... Malheureusement non... Tout est en règle. J'arrangeais quelques mèches rebelles qui me tombaient sur le visage.

— Grrrr mais je vais me les faire ces abrutis ! S'exclama Rosalie en s'asseyant sans aucune grâce à côté de Tanya.

— Mmh... Tu veux bien éclairer notre lanterne... Je levais un sourcil interrogateur dans sa direction.

— Les concessionnaires mettent tellement de pression sur les ouvriers que l'on n'arrive pas à leur sortir les vers du nez... S'énerva ma sœur.

— Je sens que tu vas dire «mais»... Répondit Tanya en esquissant un sourire.

— Tu me connais, je ne me laisse pas faire, foi de Cullen ! Elle répondit avec un sourire qui faisait légèrement froid dans le dos.

— Et donc ? M'impatientai-je.

— Tu es d'une patience Edward c'est fou ! S'amusa Rosalie.

— Je sais c'est mon deuxième prénom...

— Edward Patience Anthony? C'est nouveau ça ! Se moqua Tanya.

— Bref... Vous voulez savoir oui ou non ?!

— Oui oui... Dis nous tout. Je levai les yeux au ciel.

— Cache ta joie... En tout cas, grâce à ma... force de persuasion... J'ai réussi à avoir un entretien avec les ouvrières...

— Elles vont parler ouvertement ? Cela m'étonne !? Rétorquai-je surpris.

— Non bien sûr que non Edward ! Voyons tu connais les conditions ici ! Déjà elles veulent bien nous rencontrer, alors n'en demande pas trop ! Rosalie roula des yeux.

— Mmmh encore faut-il qu'elles le fassent... Fit une Tanya aussi dubitative que moi.

— Non mais vous vous êtes refilés le message ?! Je vous dis qu'on peut potentiellement avancer sur notre enquête, et voilà que je me heurte à deux pessimistes ! S'énerva doucement Rosalie.

— Ce n'est pas le cas, seulement, je connais ces gens et c'est pour ça que je dis que ce n'est pas maintenant qu'ils vont se rebeller et commencer à raconter ce qu'il ne va pas dans les mines ! Dis-je un peu plus sèchement que je ne l'aurai voulu.

— Au moins, nous serons fixés, on veut seulement savoir s'il s'est passé quelque chose. Tempera Tanya qui voyait que la discussion allait se corser.

Je voyais mal des ouvrières parler alors qu'elles avaient toutes un avenir incertain dans les mines et que tout ça, c'était leur gagne pain. Mais Tanya avait raison, il fallait que l'on soit fixé et puis cela nous ferait peut-être une piste à creuser, de toute façon, nous n'avions rien de plus à nous mettre sous la dent.

Je repartais dans mes pensées, laissant Rosalie et Tanya à leur discussion sur je ne sais quel sujet. J'avais dû partir assez loin, pour ne pas me rendre compte que j'étais maintenant face à Jasper, qui me regardait.

— Hum, quoi ? J'ai quelque chose sur le visage ? Je me frottai la mâchoire en grognant.

— T'es sexy avec cette barbe. Il leva un sourcil dans ma direction.

— Haha arrête, tu vas me mettre mal à l'aise ! Ris-je. Il avait le don de m'apaiser en me sortant des boutades.

— Je venais juste prendre de tes nouvelles, tu m'avais l'air ailleurs et je voulais m'assurer que tu allais bien.

— ... Je vais bien. Répondis-je évasivement.

— Tu comptes me convaincre là ? C'était à son tour de rire doucement.

— Ouais... J'ai fait mieux je crois... ? Je me frottais l'arrière de la nuque un peu consterné par ma réponse.

— C'est le moins que le l'on puisse dire, je t'ai connu bien plus persuasif ! Enfin en tout cas n'oublie pas que... Tu peux venir me parler si tu en ressens le besoin.

— Je sais... Mais je m'inquiète pour le tournage, c'est tout.

— C'est tout... ? Vraiment ? Sourit-il.

— Mais qu'est ce que vous avez tous ! Bien entendu que c'est tout !

— Rien à voir avec Isabella alors... ?

— Vous m'agacez avec vos... fantasmes !

— Fantasme... Carrément ! Il rit franchement. Allons Edward, on te dit juste ce qui saute aux yeux ! Tu l'apprécies... Mais tu es libre de nier les faits !

— Nous avons vraiment pris énormément de retard, je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à voyager dans ces conditions, nous devions encore aller dans le sud avant de boucler ce pays.

— Je te connais Edward, tu vas trouver une solution et puis, nous ne sommes pas aux pièces. On a cette liberté de pouvoir prendre un peu de retard, puisque nous allons sortir un reportage exemplaire.

— Je ne sais pas... Tu es bien sûr de toi Jasper.

— Il faut bien que je le sois, si tu décides de ne plus croire en notre équipe... Il me fit un sourire rassurant.

— Hummphf - Je passais ma main sur mon visage las -, ce n'est pas ça, j'ai beaucoup de mal à gérer l'équipe technique et tu sais combien je déteste prendre du retard sur ce que j'avais organisé.

— Ce n'est pas seulement ça... Mais tu verras, ça va finir par s'arranger !

— Je vais te croire parce que tu es la sagesse incarnée ! Ricanai-je.

— Exactement ! J'ai croisé Rosalie, elle m'a dit que vous alliez avoir du nouveau ? Dit-il interrogatif.

— Je ne sais pas ce que ça va donner... Je suis assez dubitatif à vrai dire...

— Tu penses que c'est un coup d'épée dans l'eau ?

— J'ai l'intuition que ça serait trop simple et, par expérience, les ouvrières ne parlent pas du tout, surtout si c'est pour dire des choses compromettantes...

— C'est certain que ça ne ressemble pas à leur façon de faire... Mais écoutes, tu verras bien, si ça se trouve, on se trompe et vous allez avoir des informations cruciales ! Le but est que l'on comprenne ce qui a fait fuir Isabella et Rebecca...

— Tu penses vraiment qu'il s'est passé quelque chose dans les mines ?

Il prit une intense inspiration avant de reprendre notre conversation.

— Hmmm, je pense que oui, et que l'on touche du doigt la vérité, je suppose qu'il y a du avoir un comportement ou un échange pas très net et que du coup pour sa sécurité, elle a pensé qu'il valait mieux partir ? Il me regardait, comme pour avoir une confirmation.

— Tu... Mmh c'est vrai que ça pourrait être ça mais je ne comprends pas pourquoi elle n'est pas venue nous voir alors ? Je veux dire, si elle a été témoin d'un échange, alors elle aurait dû venir pour que l'on puisse prévenir les autorités ! Cela me semble plus logique.

— Mais sur le coup de la crainte, peut-être qu'elle n'a pas réfléchi et que la fuite a été sa seule idée.

— Oui... De toute façon, cela ne sert à rien de spéculer. On est, pardonne moi l'expression, mais comme des cons le bec dans l'eau à se demander pourquoi la chef de l'équipe technique s'est barrée sans aucunes explications. Et j'ai passé l'âge de jouer au chat et à la souris. Si elle ne revient pas, on la fera remplacer. Dis-je catégorique.

— Tu sais autant que moi que ce n'est pas ce que tu veux, et je doute que l'équipe technique travaille avec une autre personne, après tout, c'est elle qui les a réunit.

— Et alors ? Elle n'est pas irremplaçable, des experts, il y en a par poignée.

— Tu es en colère, je le conçois très bien mais tu sais aussi que tu dis des conneries là et que notre réussite dépend de nos équipes...

— N'inverse pas les rôles, c'est elle qui est partie et qui a décidé de mettre le projet en péril...

— Je sais Edward que tu es blessé et que cette situation te dérange mais tu ne peux pas dire tout et n'importe quoi pour autant. Tu sais que j'ai raison...

— Je sais Jazz... Je suis simplement fatigué de me poser toutes ses questions et de voir que l'on stagne.

Il posa une main rassurante sur mon épaule.

— Je te garantis que ça va aller très vite. Foi de Jasper ! Il fit un espèce de signe pour sceller sa parole.

— Tu es censé faire quoi là ? Un signe de promesse Scout ?

— Ha oui je me disais bien que j'avais mélangé les signes ! Mais l'intention y était!

On rit doucement tout les deux puis il était déjà l'heure pour moi de remonter dans la chambre. Je voulais encore envoyer quelques mails pour gérer le reste du voyage et pour repousser des engagements que j'avais pris avec certaines mines et collaborateurs. Je n'aimais vraiment pas prendre du retard. Comme si j'avais besoin de me rajouter des tracas, l'organisation était déjà bien trop stressante comme ça !

Je repartis du bon pied après m'être un peu reposé, j'avais fait deux siestes dans la journée, mais je dois dire que ma nuit avait été courte. Je me faisais beaucoup de soucis, ce qui jouait sur mon temps de sommeil.

Rosalie, Tanya et Jasper m'avaient rejoint en bas de l'hôtel, nous étions parés. On croisait Alice qui débarquait avec Embry et Kate.

— Nous sommes au complet - je regardai les autres - J'ai demandé à Alice d'aller chercher Embry et Kate, il y aura peut-être des images à tourner.

— C'est sûr que s'il y a un problème de déontologie, ça sera bien d'avoir des preuves. Intervint Jasper.

— En route, j'ai vraiment hâte d'avoir le fin mot de l'histoire ! S'enhardi Alice.

Nous marchions d'un pas rapide, mais tout aussi pesant, comme si l'avenir de notre projet reposait sur notre découverte, enfin, surtout sur ce qu'avaient à dire les ouvrières. Nous arrivâmes un peu avant la dernière mine que nous avions visité. Un petit attroupement nous attendait. Nous avançâmes vers elles, Jasper menait le début de la conversation.

— Vous pouvez parler sans craintes, nous sommes juste venus pour avoir des informations. Il parlait d'une voix calme.

Les femmes se regardèrent, puis nous dévisagèrent, sûrement pour voir si nous étions sincères dans notre démarche. Après avoir, certainement, jugé que nous étions dignes de confiance, une femme d'un certain âge pris la parole.

— Je suis ici celle qui a le plus d'expériences, je peux vous dire que nous avons vu des choses. Je vous reconnais - elle nous fixait, Jasper et moi -, vous venez souvent et vous avez fait beaucoup pour notre village. Mais vous devez nous promettre que nous serons sécurité.

Je pris la parole d'un ton que je voulais le plus rassurant possible.

— C'est déjà fait, je vous ai trouvé des places dans des mines de notre réseau, vous ne risquez pas de perdre votre emploi et surtout vous ne risquez pas de représailles...

Elles se regardèrent de nouveau, on pouvait voir que certaines étaient encore un peu réticentes mais qu'elles suivraient, de toute façon, le choix de celle qui semblait être la cheffe.

— Nous avons été témoins de certains agissements la nuit... Commença l'aînée.

— Vous pouvez nous en dire plus ? J'essayais de ne pas la brusquer mais j'étais assez impatient de savoir ce qu'elle avait à nous dire.

— La nuit nous avons vu des gens, qui travaillent avec nous de jour, se rendre dans la mine... Une autre femme avait pris la parole.

— On sait que nos conditions de travail ne sont pas toujours faciles et qu'on manque cruellement d'argent... Mais nous - elle regarda les autres - nous ne sommes pas comme eux. C'est pour ça qu'on accepte de vous parler... Parce qu'on ne veut pas que nos hommes ou des membres de notre famille tombent dans l'avidité... L'aînée avait repris la parole.

— Je comprends très bien, est-ce que... vous voulez bien partager vos informations ? Demanda doucement Rosalie.

La vieille dame prit une grande inspiration, son visage exprimait de l'inquiétude mais aussi une certaine détermination. Elle serra les mains des autres femmes, comme pour se donner le courage de dire les choses. Je trouvais ça vraiment remarquable.

— Depuis plusieurs mois, nous avons constaté qu'il y avait beaucoup de personnes de notre communauté qui partaient la nuit... Au début, j'ai pensé qu'ils travaillaient ailleurs. Puis ils revenaient avec un peu plus d'argent, c'était mince, mais au fur et à mesure, il y avait plus de nourriture à table, plus de confort... Cela a éveillé ma curiosité. Une nuit, nous les avons suivi, juste pour savoir où ils travaillaient.

Elle marqua une pause, je pouvais voir que le récit était pénible pour elle

— Je ne comprends pas pourquoi ils ont accepté. Reprit-elle. Les conditions sont extrêmes et nous n'avons pas à être traités comme ça... Pour une poignée d'argent en plus... Sa voix se brisa, elle chancela avant qu'une des femmes la soutienne de ses bras.

— C'est très éprouvant pour notre aînée de vous raconter ça, ce n'est pas dans nos traditions de s'abaisser à ce genre de pratique... Nous expliqua une des femmes.

— Ils ont accepté leur sort, mais nous, nous n'avons pas à subir ça ! S'emporta une femme un peu plus âgée.

— C'est vrai ! Ils mettent en péril notre village et nos familles !

Là, elles se mirent à parler toutes en même temps, nous pouvions lire de l'inquiétude, teintée de colère.

— Ils ne se rendent pas compte, la corruption, nous savons qu'il y en a, nous ne sommes pas nées de la dernière pluie... Mais de la maltraitance... Cela va au-delà de ce que l'on peut endurer...

— Si je comprends bien... Vous êtes en train de dire que les mines que nous avons visité l'autre jour, la nuit, elles se transforment en mine de trafic ? Résuma Rosalie.

— C'est bien ça... La nuit, le contremaître change et un autre homme vient pour faire travailler les gens, les femmes et les enfants... ils dynamitent tout...

— Et si ce n'était que ça, ils les droguent !

— Êtes-vous sûre de ça? Commenta Jasper, la mine sombre.

— Parfaitement, mon propre fils, il a 8 ans, ils l'ont piqué pour qu'il soit éveillé, pour qu'il ait l'énergie de se faufiler dans des recoins de la mine... Dit-elle, puis baissant la voix. Son petit-fils est mort il y a quelques jours... Chuchota-t-elle tout en désignant du regard l'aînée qui se laissait bercer doucement.

— Ce ne sont plus du tout les mêmes mines que vous avez vus... Vous vous avez des méthodes que l'on apprécie et grâce à ça, nous pouvons avoir une vie décente.. Mais... Avec l'homme européen... C'est tout autre chose, il n'y avait pas ça avant son arrivée!

— Quand vous dites «l'homme européen»... Vous pouvez me le décrire ? Je fronçais les sourcils, j'avais ma petite idée là-dessus...

— Il est grand, brun, il a un visage avenant... Il a un accent plus prononcé que le votre... Il est bien habillé...

— Est-ce qu'il est accompagné d'un autre européen ? Alice avait aussi la réponse, mais comme moi, je suppose, qu'elle voulait la confirmation.

— Il... Il était toujours accompagné d'un homme assez étrange... Je ne l'ai pas très bien vu mais je sais qu'il est plus colérique que l'autre... Je suis désolée c'est tout ce que je peux dire.

Je pris une grande inspiration, tout se mettait en place dans mon esprit, j'échangeais un regard avec les autres et je vis des lueurs de compréhension... Mon cerveau fonctionnait à mille à l'heure. Si les frères Volturi étaient mouillés là-dedans alors c'était quasiment sûr que c'était magouille et compagnie. Ils survolaient les lois et nous pouvions dire que la déontologie et le respect des êtres humains, n'étaient pas du tout leur priorité. Bien des fois, ils avaient usé de leur influence et surtout, de leurs fonds quasi illimités pour parvenir à leur fin. Je n'étais pas surpris de savoir qu'ils arrivaient à corrompre le gouvernement et les militaires mais de là à le faire au nez et à la barbe de tous sous couvert de leur réputation ainsi que de leur fondation... Ça me débectait. Isabella avait dû être témoin de ça et... Cela l'avait fait fuir. Tout était clair comme de l'eau de roche, elle avait dû penser que nous l'avions dupée... Je n'osais pas imaginer le sentiment de trahison qu'elle avait dû ressentir et je crois... Que j'aurais été furieux. Même si j'aurais eu, à sa place, envie de mettre tout ça au clair...

Nous remercions chaleureusement les femmes pour les informations importantes qu'elles nous avaient fourni. C'était au delà de mes espérances puisque nous avions enfin une explication...

Je ruminais sur le chemin du retour vers l'hôtel. Tout le monde était à moitié abasourdi par la nouvelle.

— Je n'avais pas du tout envisagé ce genre de retournement... Tanya me surprit à parler, elle sirotait sa boisson tout en nous observant.

— Ffff... Je n'en reviens pas... Souffla Alice tristement. Ces gens... Ils ne méritent pas ça... Je... Je déteste ce type de comportement... Je n'arrive pas à croire qu'on puisse encore faire ça ! User de ces pratiques ! Elle était énervée mais aussi triste, blottie dans les bras de Jasper.

— C'est loin d'être un fait nouveau Ali... Tu le sais bien... Jasper la serrait toujours dans ses bras.

— Je sais... Mais j'avais espoir que nous étions différents... Que nous arrivions à mettre les gens en sécurité et à faire en sorte que le marché soit le plus transparent possible...

— Al', tu... Tu sais très bien que nous faisons de notre mieux, ce n'est pas nous qu'il faut blâmer pour ne pas avoir vu tout ça ... Mais ce sont les connards qui se croient au dessus de tout. Je déteste l'admettre mais… ils sont intelligents, suffisamment pour contourner les règles. Ils se permettent ce genre de choses parce qu'ils sont confiants mais je te garantie que ces mines vont redevenir celles que nous connaissons. Je refuse de m'avouer vaincu ! Pas sur ce terrain ! Je tapais rageusement du poing sur la table, faisant sursauter les autres.

— Edward, tu n'as pas à t'en vouloir... Elle leva un doigt vers moi et reprit. Ne me contredis pas, je sais très bien que tu t'en veux pour je ne sais quelle raison... Nous étions là et nous n'avons rien vu parce que c'est un plan qu'ils ont élaboré depuis longtemps, ils ont voulu nous diviser mais maintenant on sait le fin mot de l'histoire. Me rassura Rosalie.

— Exactement, je suis rassurée, Bella et Rebecca vont pouvoir revenir... Chuchota Alice.

J'étais pressé de parler à Isabella, je voulais absolument lui dire que nous n'y étions pour rien et que c'était un coup monté de toute pièce. Ils voulaient qu'elle pense que nous étions des enfoirés de première mais foi de Cullen, je passerai ma vie s'il le faut à la convaincre que nous sommes sincères avec elle. Peut-être que je prenais ça trop à cœur... Mais il fallait qu'elle me croit.

Nous étions tous silencieux, je serrais les dents à force de ressasser ce que nous avait dit les femmes. Comment cela avait pu m'échapper ? J'avais été si négligent ? Ou peut-être que c'était un excès de confiance et alors que je pensais que nous contrôlions la situation... Et finalement, je me rendais compte que je n'étais rien. Malgré mon expérience et la réputation que j'avais pu me faire... Je n'arrivais pas à me mettre dans la tête que c'était peut-être un peu trop utopique de vouloir éliminer le mal qui rongeait le marché des rubis Birmans. Peut-être que c'était peine perdue et que je ne voulais pas le voir. Je sentis une pression sur ma main, je regardai et je m'aperçus que c'était Alice qui me prenait la main.

— Ne rumine pas Edward... Je sais que tu te sens impuissant... Et pour être honnête, moi aussi... Mais nous ne pouvons pas être partout et malheureusement des gens mal intentionnés... Il y en a encore et encore, surtout quand autant d'argent est en jeu... Je souhaite de tout mon cœur que le commerce de pierres précieuses devienne un rendez-vous de passionnés et que nous puissions juste échanger en toute bonne foi. Mais tu sais comme moi que l'argent appel l'argent...

— Alice a raison mais tant que nous nous efforcerons à croire en nos convictions et à essayer... Alors rien n'est perdu. Ajouta Tanya.

Je souris doucement, c'est vrai tant qu'il restait des fous comme nous pour y croire alors c'était encore possible. J'apercevais au loin une des femmes de tout à l'heure. Elle venait timidement vers nous. Nous la regardâmes avec un certain étonnement.

— Tout va bien... ? S'inquiéta Jasper.

— Vous avez oublié de nous parler de quelque chose ? Rajouta Alice.

Elle nous regardait avec des yeux apeurés.

— Vous pouvez nous faire confiance... La rassura Rosalie tout en l'encourageant à parler.

— Je... L'aînée a pensé que... Comme nous sommes presque le soir, vous pourriez voir par vous même ce qu'il se passe...

— Nous vous croyons sur parole... Dit Alice d'une voix douce.

— Mais… c'est vrai qu'il nous faudrait des preuves, nous pourrions démanteler le trafic tout en protégeant les ouvriers et les ouvrières... Murmura Tanya, plus à elle-même qu'à nous.

— Tanya marque un point, il nous faut du concret et quoi de mieux que d'aller voir ce qui se passe, d'être au cœur du sujet ? Insista Jasper.

— Qu'est ce que vous nous proposez ? Je souris doucement à la jeune femme pour lui montrer qu'elle ne devait pas nous craindre.

— Je pourrai vous y conduire ? Elle tremblotait légèrement avant de continuer. Je ne peux pas m'approcher, ils me reconnaîtront mais si je vous conduis au plus près de la mine... Vous n'aurez plus qu'à voir de vos yeux ce qu'il se passe. Fit-elle un peu plus confiante.

— Je suis plutôt d'accord avec cette idée, notre priorité est que vous soyez en sécurité et comme nous connaissons la zone, cela ne sera pas difficile pour accéder aux mines... Jugea Jasper à voix haute. Qu'est-ce que tu en penses Edward ? Il me regardait en attendant ma réponse.

— Ça me semble plutôt pas mal... Vous pourriez nous accompagner puis Rosalie, Embry, Kate et moi, nous nous glisserons dans les mines pour filmer et rapporter des preuves pendant que vous surveillerez la mine Jasper, Alice, Tanya.

— Je pourrai demander aux gars de l'équipe de venir en soutien ? Demanda Embry.

— Tu peux demander à deux trois personnes de venir mais pas plus, il ne faut pas attirer l'attention… Mmmhh.. nous pourrions toujours dire qu'il nous fallait des plans nocturnes des paysages pour notre reportage. Dis-je songeur.

— Je suis d'accord avec toi ! Me dit Tanya.

Je regardais les autres, d'un accord silencieux nous nous mîmes debout prêt à partir. Je repassais à vive allure dans ma chambre pour prendre mon sac, il y avait une lampe, quelques affaires pour noter et mon appareil photo au cas où il y aurait besoin, plus on aurait de preuves mieux ça serait. Je prenais une gourde d'eau avant de partir. Un dernier coup d'œil à ma chambre puis je partis rejoindre les autres.

J'avais hâte de revoir Isabella, lui montrer que nous étions, maintenant, au courant de tout. Je rejoignis les autres avec l'espoir de relancer le reportage et surtout l'espoir de convaincre Isabella, grâce à nos preuves, que nous étions de bonne foi. Avec l'équipe technique en soutien, elles auraient moins de réticences à nous faire confiance.

— Edward, c'est quand tu veux, nous sommes prêts... Embry et les autres gars de l'équipe nous avaient rejoint.

Ils étaient rassurés que nous ayons démêlé l'affaire, de voir que nous voulions la même chose et surtout rassurés de savoir que nous n'avions trahi la confiance de personne. C'était important pour notre collaboration de savoir que nos bases étaient saines. Avec le retour de leur cheffe d'équipe j'étais persuadé que l'ambiance s'apaiserait instantanément. Encore fallait-il qu'Isabella veuille bien me croire... Et ça... Tout restait à faire.

Je pris une cigarette, pour me donner du courage et aussi pour canaliser la rage qui bouillait en moi. J'avais envie d'en découdre. J'avais horreur que l'on me prenne pour un abruti et plus que tout je détestais que l'on essaye de nuire aux personnes qui m'entourent. Puis, je devais avouer que, cette histoire avait bien entaché notre relation professionnelle avec Isabella et ça me chiffonnait.

C'est d'un pas rapide que notre petite troupe prit la route des mines. La température avait baissée et je regrettais un peu de ne pas avoir pris un pull ou une écharpe. J'avais sous-estimé le temps nocturne. Nous marchions dans un silence presque religieux, je pense que la tension était palpable et rien que d'imaginer ce que nous allions voir, refroidissait notre envie de parler. À un croisement, la jeune fille nous fit signe de nous arrêter.

— Nous sommes bientôt arrivés... Chuchota-t-elle doucement.

Je pouvais apercevoir au loin les lumières de la mine. Nous étions vraiment proches. Je fis signe aux autres de s'arrêter.

— Vous restez ici pour surveiller, faites mine de tourner si jamais vous vous faites repérer. Jasper et Tanya restent de toute façon avec vous pour la traduction. Jasper est connu comme le loup blanc ici et ça sera bien plus simple pour vous fournir votre alibi.

Les autres me firent un signe de tête affirmatif pour me dire qu'ils avaient compris.

— Bon courage... Revenez vite ! Tanya me serra rapidement dans ses bras. Ce qui me surpris un peu mais c'était loin d'être désagréable, je me sentais un peu moins anxieux quand elle me murmura à l'oreille : "que ça irait".

— Tu me connais, je suis le Professeur Edward Cullen ! Je lui fis mon éternel sourire en coin, ce qui fit rire les autres doucement… Même si mes sœurs me regardaient avec un mélange d'hilarité et de désespoir.

— Mais qu'est ce qu'on va faire de toi surtout ! Rigola Alice.

— Vous pouvez le dire, je vous manquerais bien trop !

— Sur ces bonnes paroles, allez-y avant que tu ne dises encore plus de bêtises ! Ricana Jasper.

— À tout à l'heure !

Nous partîmes vers la destination en suivant la jeune femme qui devait nous accompagner juste devant l'entrée. Je ressentis un petit frisson le long de ma colonne qui me dérangea quelques secondes. J'aurai vraiment dû prendre un haut plus chaud, j'étais en t-shirt avec une légère chemise ouverte dessus. Nous nous enfonçâmes un peu plus dans la jungle.

— L'aînée vous a dit de nous accompagner jusqu'à la porte... ? Ne vous mettez pas en danger pour nous... Je croisais le regard de la femme qui nous accompagnait.

— Je suis désolée... Murmura-t-elle. Vous auriez fait pareil... Elle me lança un regard rempli de désespoir, de regrets auquel s'ajoutait de la détermination.

Je fronçais les sourcils avant de sentir des mains me pousser. Je tombais à la renverse, je cru que j'allais atterrir dans la végétation mais qu'elle ne fut pas ma surprise de constater que j'étais en train de tomber dans le vide. Je me roulais en boule par réflexe, protégeant ma tête de mes bras avant l'impact. Je ressentais le froid sur les bras, quelque chose dégoulinait sur mon corps… de l'eau ? Du sang ? Je n'arrivais pas à savoir. Mon corps entier refusait de répondre. La seule pensée qui me venait était d'appeler Rosalie, Embry ou Kate mais aucun son ne sortit. Je souriais désabusé, Isabella ne saurait jamais que je ne l'avais pas dupée. Je n'étais pas particulièrement pessimiste mais je me demandais un instant si c'était comme ça qu'allait finir ma vie ? Trahi par une femme qui ne voulait que sauver un instant sa famille et le peu d'avantages qu'ils avaient. Je la comprenais d'un côté mais... J'avais un goût amer au fond de moi. Et la seule question qui me venait était : est-ce qu'Isabella allait bien ?

Puis plus rien, le noir complet.


Et voilà pour le chapitre, il aura, je pense répondu à quelques questions et soulevé d'autres ! haha je suis légèrement sadique mais je ne vais pas vous laisser dans le flou des années, je tiens suffisamment à ma vie pour ne pas vous faire poireauter plus longtemps.

Profitez bien de la bonne humeur à l'approche des fêtes de Noël, les cadeaux c'est bien, être là toute l'année c'est encore mieux. Je vous souhaite du courage pour le rush des courses aux cadeaux, pour votre décoration, un petit peu de magie c'est pas plus mal, Hermione Granger, ne nous dirait pas le contraire :) On se retrouve très vite !

Prenez soin de vous et encore merci pour celles et ceux qui continueront de voler avec nous !