Bonjour à tous ! Voici le nouveau chapitre : il faut excuser le temps que cela à prit, j'ai eu énormément de contraintes dues à mes études. Dans tous les cas, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira ! N'hésitez pas à laisser un commentaire ! Je tenais également à remercier tous ceux qui suivent l'histoire ! Et je précise que je ne maitrise malheureusement pas encore assez bien la plateforme, ce qui fait que la présentation n'est pas au top. Pour séparer les paragraphes, je vais mettre des Z. Passez une agréable soirée !
For non-French readers. Good evening ! I recently discovered that Google can automatically translate texts into another language. Personally, this is what I use when I can't translate fanfiction myself. There you go, il was juste a little tip ! Thank you all for reading my writings !
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Dans sa nouvelle chambre, le jeune garçon nouvellement arrivé, était plongé dans un sommeil réparateur, le premier depuis qu'il était tout jeune. Il avait toujours été hanté de différents cauchemars. Quand ce n'était pas le rêve avec sa tante qui l'assommait avec sa poêle à frire parce qu'il avait brûlé le bacon, ou celui avec son oncle qui le battait parce qu'il avait osé somnoler quelques minutes, il faisait un rêve très étrange. Toujours le même. Un homme, vêtu de robes noires, au visage difforme et aux yeux rouges, le regardait avec un air terriblement supérieur. Une femme rousse se tenait devant lui, et suppliait :
– Pas Harry, pas Harry, je vous en supplie.
– Allez idiote, pousse-toi !
– Pas Harry, pas Harry, prenez-moi à sa place !
– Avada Kedavra !
Un flash vert sortait d'un bâton qui avait semblé être en bois pour le jeune Harry, et touchait la femme, qui s'effondrait sur le sol. L'homme pointait ensuite l'étrange bâton sur lui et :
– Avada Kedavra !
Le flash vert touchait Harry, et habituellement, le garçonnet se réveillait paniqué, tout en veillant à ne pas hurler pour éviter d'attirer son oncle ou sa tante.
Mais cette nuit-là, aucun cauchemar ne le hantait, et pour la première fois, le petit garçon était même plongé dans un rêve, un beau rêve. Un rêve coloré empli d'espoir pour l'avenir. La vie serait peut-être meilleure ici ?
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Dans sa chambre, la jeune Lily Potter bouillonnait intérieurement de rage. Cette rage n'avait pas disparu après sa discussion avec son époux sur leurs amis. Elle n'était plus vraiment sûre de ce terme désormais.
Pettigrew nous a trahis, Black a préféré la vengeance à son propre filleul, et Lupin, que je pensais plus raisonnable que les deux autres ne s'est même pas renseigné à son sujet. Décidément, James sait choisir ses amis, pensa-t-elle amèrement. Elle savait qu'elle faisait preuve de mauvaise foi, après tout, n'avait-elle pas elle-aussi, pris pour acquis que leurs amitiés étaient profondes et sincères ? Enfin, c'est ce qu'elle avait cru. Et puis, n'avait-elle pas compté sur Narcissa ? Et en même temps, pouvait-elle vraiment en vouloir à Narcissa ?
Celle-ci détenait une excuse qui restait aux yeux de Lily, pardonnable alors que celles des amis de James étaient vaines. Ce n'étaient pas des raisons valables pour elle.
Je les déteste, songea-t-elle. Et lorsqu'ils arriveront, je les tuerai de mes propres mains. Un par un !
Et voilà qu'elle recommençait. Elle faisait comme si elle n'avait jamais été amie avec eux.
En à peine une journée, tout avait changé. Désormais, son fils vivrait à la maison, et elle était bien décidée à se montrer pire que Molly Weasley. Elle allait choyer son fils le plus possible, dans les limites du possible du monde où elle se trouvait, et elle allait lui offrir une vie bien meilleure.
Mais ce n'est pas pareil… Harry n'aura jamais de véritable métier, se mariera peut-être, mais n'aura jamais d'enfants, et même l'adoption peut se révéler compliquée… pensa Lily avec tristesse.
Dans son lit, elle poussa un petit soupir de découragement et de profonde tristesse. Elle aurait voulu que son fils vive le plus longtemps possible. Elle aurait voulu que sa sœur se montre moins égoïste, et qu'elle ne se marie pas à ce satané Dursley. Elle ne pardonnera jamais à sa sœur. Jamais. Et jamais, c'était long. Très long. Mais surtout, Lily Potter aurait préféré ne jamais mourir pour prendre soin de son fils.
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James Potter, à ses côtés, se torturait lui aussi les méninges, mais pour d'autres raisons : Comment allait-il apprendre à Harry à faire du balai ? Lily le laisserait-elle faire ? Il se souvenait encore de sa réaction avec le balai-jouet que Harry avait reçu… et n'avait pas envie que cela se reproduise. Quand elle le voulait, sa femme pouvait être une vraie furie. Allait-il lui parler des maraudeurs ? Allait-il pouvoir faire quelques farces ? Mais surtout, comment irait Harry ? Il se souvenait de Sirius et de son état psychologique alors qu'il n'avait pas même été battu. Alors comment réagirait Harry ?
James était angoissé d'autant plus qu'il pouvait sentir Lily bouillir de fureur à côté de lui.
– Lily, appela-t-il en chuchotant pour ne pas réveiller Harry.
– James ?
– Demain, j'emmène Harry faire du balai.
– Quoi mais ça ne va pas dans la tête ? s'énerva aussitôt la jeune femme.
– Lily, il a besoin de se vider la tête ! Une occupation sera le mieux et ça permettra de créer des liens.
Il entendit sa femme bougonner mais elle finit par dire :
– D'accord mais seulement s'il est d'accord et qu'on lui fasse comprendre qu'il a désormais le choix !
– Lily, tu me connais ! répondit James
– Oui, justement !
Cela chagrina James que Lily ne le croit pas capable de gérer un enfant, même si cet enfant portait de lourds traumatismes… Il était son père après tout !
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Pov : Sirius Black
Dans les hautes cellules des profondeurs de la prison à terrible renommée Azkaban, un jeune homme de la trentaine, le visage pâle et émacié, était allongé à même le sol, en position fœtale. Il avait été enfermé dans cette infâme prison à tort, sans procès pour lui permettre de tenter de prouver son innocence, et souffrait depuis lors le martyre que représentaient les Détraqueurs. On lui volait chaque miette de souvenir heureux, pour les remplacer par ses plus horribles souvenirs, telle que la nuit de la mort de son frère de cœur et de Lily. La nuit de la découverte des nombreux coups de poignard qu'il s'était sans s'en rendre compte prit régulièrement dans le dos de la part de Peter, celui qu'il considérait comme son ami, et l'un de ses plus proches.
Son ventre gémissait, criait de faim. Sirius Black se tordait de faim sur le sol. L'heure du maigre et seul repas était dépassée, quelque chose devait ralentir ceux qui lui apportaient le repas. Mais en vérité Sirius s'en fichait. Il allait mourir ici de toute manière. La seule chose qui le maintenait encore en vie, c'était Harry. Son filleul pour qui il ferait tout.
Soudain, il entendit du vacarme, signe que le repas approchait. Intérieurement, Sirius espérait que ce soit Lysandre Springer, un garde récemment arrivé. Contrairement aux autres gardes, il n'était ni brutal, ni démoralisé, mais bien au contraire très gentil et avenant. Pour tout dire, c'était un vrai rayon de Soleil pour Sirius, sans lui, il ne sait comment il aurait pu s'en sortir aussi longtemps. Et en plus du soutien émotionnel, il lui apportait souvent de quoi manger, ce qui lui permettait de garder contenance. De plus, Lysandre semblait être l'unique personne sur Terre, hormis sa cousine Bellatrix, à le croire innocent.
Trop faible pour se lever et observer à travers les barreaux, il tenta néanmoins de se redresser un maximum, mais il s'affala contre le mur le plus proche.
– Sirius ? résonna soudain la voix de Lysandre.
Entendre une voix familière et amicale offrit à Sirius un regain d'énergie.
– Je suis là, dit-il la voix rauque et faible.
Soudain, il vit Lysandre derrière les barreaux de sa cellule. Grand et beau garçon, aux cheveux auburn, des yeux marron brillants et observateurs, un petit nez fin, et des lèvres assez fines. Il avait un port aristocratique sans même s'en rendre compte, et Sirius se demandait souvent s'il provenait d'une famille aisée et qu'il avait dû lui tourner le dos pour les mêmes raisons que lui.
– Oh, Sirius ! la voix du jeune homme était inquiète. Tu vas bien ?
– Ne t'inquiète pas, grogna Sirius.
Lysandre lui tendit son plateau repas du jour. Très maigre comme d'habitude. Une simple portion de purée avec une saucisse, et un verre d'eau. Le strict minimum pour les maintenir en vie. Sirius l'attrapa, guidé par ses instincts primaires et commença à manger.
Il remarqua vaguement que Lysandre l'observait avec un éclat de tristesse dans les yeux que Sirius ne parvenait pas à expliquer.
Lorsqu'il eut terminé, Lysandre sortit d'une de ses nombreuses poches qui composaient sa robe de sorcier, qui était de couleur vert bouteille, quelque chose, qu'il déposa dans les mains de Sirius.
Du chocolat ! se rendit-il compte avec exaltation.
– Lysandre, tu n'aurais pas dû !
– Si, la tristesse transpirait de sa voix.
– Tout va bien ? s'inquiéta Sirius qui retrouvait un peu ses esprits.
Lysandre se redressa et lui ordonna d'un ton sec d'ouvrir le chocolat. Sirius le fit mais ses yeux restaient focalisés sur l'homme devant lui. Il commença à manger le chocolat, (délicieux !), et demanda :
– Lysandre ?
– Je suis désolé mais je dois te le dire Sirius.
Soudain, le ventre de Sirius se contracta. Mais plus de faim, mais de panique. Qu'avait-il bien pu se passer pour que Lysandre finisse dans cet état ?
– Me dire quoi ?
– C'est à propos de ton filleul.
La pression qui habitait déjà Sirius augmenta d'un seul coup, et il sentit l'adrénaline envahir tous ses membres. Son cœur s'accéléra subitement, battant à une vitesse folle, et il se mit à trembler.
– Que se passe-t-il ? Dis-le moi Lysandre ! supplia presque Sirius la voix tremblante.
– Je t'avais parlé d'un obscurus qui hantait le pays, n'est-ce pas Sirius ?
Oui, Sirius s'en souvenait. Harry avait-il été tué par cette pauvre créature ? La panique et le désespoir augmentèrent et compressèrent sa cage thoracique. Il hocha faiblement la tête en espérant se tromper.
– C'était Harry Sirius, je suis désolé.
Les mots ne s'imprégneront pas tout de suite dans le cerveau de Sirius, mais quand ils le firent, ce fut brutal. Ses poumons se vidèrent d'air, et il haleta. Son cœur battait à mille à l'heure. Harry était l'obscurus. Il avait été horriblement maltraité. Je n'ai pas été là pour lui.
– Il a été tué aujourd'hui, termina Lysandre, des larmes dans les yeux.
Pour Sirius, ce fut beaucoup trop, et la pression de sa cage thoracique augmenta drastiquement tandis que son souffle ne revenait pas et il s'effondra, se perdant dans l'obscurité.
