Autatrice: lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appeler aussi Plectrude si ça vous dit )

Disclaimer: MHA appartient à Horikoshi.

Couple: BKDK

Note 1: je lance un nouveau recueil de fics, car «le recueil super-héroïque» contient déjà 35 fanfictions, donc je préfère en faire un tout neuf.

Note 2: une amie m'a offert pour mon anniversaire un livre où on a un petit défi par jour pour écrire, je vais donc l'utiliser pour écrire (pas forcément du BKDK mais s'il y en a je le posterai ici), voilà voilà.

Défi 10 janvier: Inventer une histoire qui s'intitule: Une promesse à haut risque.


Une promesse à haut risque.

Qu'y avait-il de plus dangereux que ça? Pas un vilain en tout cas, pas même Shigaraki ou All for One. Bakugo était sûr que même se battre contre un dragon ou un dinosaure était moins risqué. Il aurait peut-être peur devant des monstres ou devant la mort elle-même, mais il se battrait jusqu'au bout.

Mais là?

Il avait les genoux qui tremblent.

Il avait la langue pâteuse. Il déglutissait difficilement.

Ses cheveux déjà explosifs se dressaient un peu plus sur sa tête, ses poils sur sa peau.

Il avait des nœuds à l'estomac.

Sa respiration était saccadée, son œsophage comme bouché.

Jamais il n'avait ressenti une telle terreur. Cela lui faisait perdre le contrôle de son corps et de son esprit, il avait l'impression que son cerveau bugguait, que tout chez lui avait cessé de fonctionner correctement. Ses globules rouges donnaient l'impression d'avoir pris le mauvais chemin, son cœur battait follement, et vraiment… vraiment… il se demandait pourquoi il avait accepté ce maudit pari, cette promesse à haut risque.

C'était la faute de Kaminari et Kirishima, évidemment.

Ils l'avaient taquiné, ils l'avaient poussé à bout, ils lui avaient dit qu'il ne serait jamais jamais jamais capable de faire ça! Ça!

Ils avaient peut-être bien raison finalement, parce que malgré sa fierté qui en prenait un coup, Bakugo se retrouvait face à Izuku sans rien dire, à le regarder comme un lapin devant les phares d'une voiture. Et ce con d'Izuku qui lui souriait bêtement sans savoir ce qui l'attendait.

Vraiment. Bakugo allait s'enfuir à toutes jambes. Tant pis pour les promesses, tant pis pour la blessure d'orgueil. Tant pis pour… tout.

Il allait amorcer un pas en arrière.

Puis se souvint que Kaminari et Kirishima allaient le chambrer jusqu'à la fin de sa vie.

Et que surtout… Surtout…

Il ne pouvait plus garder ça pour lui plus longtemps.

Ça.

Ce sentiment qui le rendait fou, qui hantait ses nuits, qui perturbait ses jours. C'était là, encré en lui, enraciné comme un arbre au fond de la terre. Et des fois ça lui faisait mal, tellement c'était fort, tellement ça prenait de place, tellement ça menaçait d'exploser.

Alors Bakugo ne fuit pas et malgré sa trouille, il lance, peut-être un peu fort:

— Je t'aime imbécile d'Izuku.

Voilà c'était fait, c'était fait. C'était fait.

Et maintenant?

Maintenant Bakugo n'était plus maître de rien. Et la peur était toujours là.

Et si ce n'était pas réciproque, et si ce n'était pas partagé, et si ce n'était pas…

Deux bras s'enroulèrent autour de lui et une petite tête vint s'enfouir contre son épaule. Le cœur de Bakugo faillit ne pas tenir le choc.

— Je t'aime aussi, fit la voix d'Izuku.

Soupir de soulagement.

Bakugo retrouva son corps, son esprit, tout devint clair. Izuku le serrait fort dans ses bras, Izuku l'aimait aussi. Tout allait bien.

Fin.

L'autatrice: voilà voilà, en espérant que vous allez aimer.