Bonjour,

J'espère que vous allez bien.

Aujourd'hui dernier chapitre du micro arc sur l'anniversaire de Benn ^^


WARNING :

Bon tout est dans le titre mais si ce n'est pas assez clair chapitre avec un lemon ou un câlin amélioré comme j'aime l'appeler parfois ^w^


Chapitre 113 : Jeu coquin

[POV Ariel]

Benn et moi on bataille sévère pour gagner, j'ai une très légère avance, si j'arrive à faire un six j'aurais gagné la partie, mais je fais un quatre, si proche… c'est rageant.

Et je tombe sur une case vide :

- Alors action ou vérité chérie ? Demanda Benn.

- Vérité !

Benn pioche les cartes à choix et lit la question :

- Quelle est la partie du corps que tu préfères chez ton partenaire ? Tu as réussi à avoir une question soft chanceuse.

- Hé râle pas, tout à l'heure j'en ai eu une très compliqué !

- Tu parles de révéler un fantasme non concrétisé ?

- Précisément, j'ai réalisé tellement de choses avec vous deux c'était dur de trouver ce que j'aimerai essayer.

- C'est vrai, mais tu as fini par parler ma petite coquine.

- … Bon pour répondre à ta question….

- C'est mignon cette esquive, tu es toute embarrassée, sourit Benn amusé.

- Arrête…, implorai-je.

- D'accord, allez révèle-moi mon atout charme irrésistible.

Il prend une pose séductrice ce filou :

- Hum… c'est difficile… en vrai ce n'est pas préférence sur une partie de ton corps, c'est plus ton aura douce, protectrice et chaleureuse qui émane de toi que j'aime.

- Tu me flattes, mais oui ce n'est pas une partie de mon corps, allez petite coquine retente ta chance.

- Hum… mais c'est dur…

- Je ne te le fais pas dire.

Là je le vois se toucher, je blêmis :

- Benn….

- Mais c'est dur, se plaint-il pour justifier son acte.

- Mais j'aime tout chez toi…

- Tu me flattes plus encore, mais ce n'est pas la réponse que j'attends.

- D'un côté j'ai envie de dire tes yeux car c'est le reflet de l'âme… mais… je crois que j'aime ta bouche… parce que tu prononces des choses douces, rassurantes, gentilles, réconfortantes, amusantes… et j'aime t'entendre me dire « Je t'aime ». Tu as su trouver les mots pour m'apaiser et cela a été précieux pour moi et puis tu embrasses si bien.

- Hum… c'est mignon et dégoulinant d'amour, je te remercie mon doux trésor.

Il se pencha vers moi et capture mes lèvres avec les siennes, comme une délicieuse réponse à ma déclaration :

- Je crois que… c'est à toi de lancer le dès, murmurai-je à Benn.

- Hum hum… quatre… je vais devoir réaliser une action, murmura-t-il d'une voix douce et tentatrice.

Je pioche une carte action et la lit :

- Oh non…

- C'est quoi ? Demanda Benn intéressé.

- Avec la peinture corporelle votre partenaire doit vous transformer en œuvre d'art.

Il rit :

- Hé c'est toi qui as rédigé les cartes, pas moi, répliqua Benn en levant les mains en signe d'innocence.

- Je n'allais pas mettre que des cartes softs, blêmis-je.

- Cela aurait été triste… hum vient là ma belle muse.

Je vais à lui et il m'invite à m'allonger sur le lit, là il se saisit de la peinture et du pinceau et je peux voir qu'il se frotte mentalement les mains :

- Je ne suis pas mécontent de tomber sur cette peinture j'avais très envie de l'essayer… surtout qu'elle a une saveur de chocolat… une douce tentation.

- Arrête de me narguer… si tu crois que je n'avais pas envie de l'essayer sur toi, boudai-je.

- Oui mais c'est moi qui aie eu la carte, chantonna Benn vainqueur.

- Veinard, pestai-je frustrée de pas avoir eu cette foutue carte.

Je ne peux en dire plus car Benn fait glisser le pinceau sur mon cou :

- Tu es déjà appétissante, ronronne mon homme.

Il continue, me faisant tendre sous lui :

- Hum… ne bouge pas, sinon tu vas tout faire rater, me lança Benn amusé.

- Mais ça chatouille !

- Ah oui ?

Là il choisit de titiller mon téton gauche et forcément je m'agite.

- Ne bouge pas, gronda faussement mon homme.

- Tu le fais exprès !

- Bah voyons.

Il poursuit son chemin il me dessine plein de cœur sur la peau et choisit avec grand soin les zones où je suis réactive comme mes tétons, sous mes seins, les côtés, autour de mon nombril et mes aines.

- Arrête de t'agiter !

- Arrête de taquiner ma peau alors !

- Mais je dois te peindre !

- Le gage ne parlait pas du fait que je devais rester immobile !

Benn me regarde et me sourit en coin :

- C'est vrai alors….

Il se saisit de mes poignets à pleine main pour me maintenir en place au-dessus de ma tête et fond sur les marques de peinture pour les lécher.

- Benn ! Gémis-je.

- Bah voilà tu bouges plus maintenant, ricane mon Benn en usant de sa langue pour me rendre folle.

- Benn je t'en prie !

- Non ma belle je me dois de te nettoyer

C'est de la torture….

Je me mords les lèvres surtout qu'il insiste sur les endroits où il m'a peint, il a une telle dextérité dans sa langue… j'aurais dû répondre ça pour quelle était la partie de son corps que j'aimais :

- Benn….

- Tu as raison je me suis assez attardé sur ton cou, maintenant tes seins.

- Benn !

Je me tends contre lui et tremblote, il fait tout pour que je craque :

- Hum… tu es si délicieuse… associé au parfum de ta peau… c'est un délice mon trésor.

Je sens ses mains glisser dans les miennes et enserrer nos doigts, je m'agrippe à ces derniers, les serrant désespérément :

- Benn… c'est… si… bon ! Haletai-je.

- Ce qui est encore meilleur… c'est de lécher une autre zone !

Il plonge sur mon deuxième sein, ne me laissant aucun répit :

- Benn !

- Hum… abandonne-toi trésor…

Parfois je me demande combien de partenaire il a eu avant pour qu'il ait une telle expertise sur comment allumer et rendre fou mon corps.

J'ai un peu de répit quand il lèche sous mes seins, mais clairement c'est difficile de ne pas m'agiter.

Et comme si je n'en avais pas assez je le sens frotter son pénis contre mon clitoris :

- Benn ! M'écriai-je le souffle court.

- Si impatiente que je continue, cela fait plaisir.

Je deviens dingue à être stimulée à ce point, je pense qu'on frôle la bonne dizaine de minutes de torture, si ce n'est plus.

- Hum… tu es toute propre maintenant….

Je le regarde avec des yeux empreint de désir, je donne toutes mes forces et mon énergie pour inverser les positions, mais Benn a dû sentir le coup venir car il m'en empêche :

- Mais !

- Tu voulais me peindre avoue, gloussa Benn.

- Comment ?

- Tu deviens vexante femme, rappelle-moi qui a une bonne maitrise du haki ?

- Hum… possiblement toi.

- Possiblement ? J'attendais une affirmation.

- Tu m'en demandes trop après m'avoir torturée.

- Torturée ? Alors que tu gémissant mon prénom, te tortillait sous moi, tu ne trouves pas que tu es un poil dans l'exagération ?

- Pas du tout, je suis une femme bien trop droite pour exagérer quoi que ce soit.

Benn part en fou rire et moi je me mords les joues pour me retenir mais c'est dur :

- Finissons ce jeu et si tu gagnes je t'offrirai mon corps et tu pourras le peindre à ta guise, par contre si je gagne… tu verras trésor.

- Mais !

Il me libère et s'éloigne de mes bras, mais c'est mal me connaitre, je me colle à lui pour un câlin :

- Tu es méchant de me priver de câlin et de tendresse, fis-je d'une voix enfantine et boudeuse.

- Pauvre bébé chaton.

- Moui… moi j'ai besoin d'amour et d'affection.

- Viens là.

Il ouvre ses bras et je m'y réfugie avec un plaisir non dissimulé :

- J'aime beaucoup ton jeu, c'est amusant de se chauffer, d'être si complice et taquin.

- Merci, je suis contente que tu l'aimes.

- Je me demande depuis combien de temps on joue d'ailleurs.

- Pas loin de deux heures.

- Si long ?

- Tu déconnes ? Tu m'as tartiné et torturé pendant 10 minutes, si ce n'est pas quinze ou plus, alors multiplié par le nombre d'actions qu'on a eu, où on a étiré le plaisir…. Plus nos vives discussions qui ont pu découler des questions sur la vérité… deux heures ça passent vite.

- C'est vrai tu as raison ma brillante femme.

- Merci mon brillant homme.

- Copieuse.

- Je n'ai fait que dire la vérité, mon brillant intellect.

- Bien rattrapé… mais copieuse !

- Gna gna gna.

Benn et moi on éclate de rire, on se cherche grâce à mon jeu, mais j'adore nos moments de disgressions, c'est un pur moment de délice :

- Merci de m'avoir rendu heureuse, je sais que je l'ai déjà dit plusieurs fois, mais c'est vrai.

- Je ne te ferai jamais un reproche pour le fait que tu me dises de bien des façons que je te fais du bien mon trésor.

Il me sourit tendrement en caressant ma joue avant de m'embrasser :

- Je t'aime ma belle et puis toi aussi tu m'as rendu heureux et tu continues de le faire chaque jour.

- Copieur, lançai-je à voix basse.

- Mais ce n'est pas moi qui aie commencé, chantonna Benn en capturant mes lèvres.

On glousse durant nos embrassades qui s'éternisent un peu avant qu'on finisse de jouer :

- Bon… à moins de faire un je suis sensée gagner, fis-je.

- J'espère que tu feras un.

Je lance le dès…

- Deux ! M'écriai-je victorieuse.

Benn s'esclaffe :

- J'avoue t'avoir laissé gagner.

- Menteur ! Ce dé n'est pas pipé, jamais tu n'aurais pu influencer ma victoire.

- C'est mon anniversaire, je dis et fais ce que je veux.

Je pars en fou rire, dieu que c'est bête :

- Mais j'ai gagné, loyalement et sans ton « influence », rétorquai-je en me massant les joues.

- Tss même le jour de mon anniversaire tu veux avoir le dernier mot.

- Il se mérite comme la femme exceptionnelle que je suis.

- Je vois ça mon petit bout de femme, dit-il en me gratouillant sous mon menton. Bon je suis le grand perdant, du coup je dois t'obéir ma belle amazone.

- C'est une excellente idée de position ça.

Je me lève retire la culotte qu'il me restait après avoir dû retirer le reste plus tôt au cours de la partie.

Je m'approche de Benn qui me caresse du regard, je l'enjambe et colle mon bassin au sien :

- Hum… tu es toute mouillée…, se délecta Benn.

- Ta faute… tu m'as excitée comme pas permis.

- Moui c'est tout à fait possible, rétorqua Benn en se mordillant les lèvres.

- Et vous savez ce que je vous réserve monsieur Beckman ?

- Un terrible châtiment sans nul doute.

- Tout à fait.

Je pose une main sur son torse et le pousse pour l'allonger contre le matelas :

- Grr… une vraie tigresse, j'adore.

- Alors attend voir ce que je te réserve.

Je me retire un instant je prends la boite dorée qui contient les accessoires :

- Je crois que je vais utiliser quelques objets de « torture ».

- Fichtre j'en tremble de désir, pardon de terreur !

Je glousse, qu'il est bête.

- Va t'asseoir contre la tête du lit mon beau pirate.

- Oui madame.

Je m'écarte et il s'exécute sans peine, je prends mes rubans en satin et lui attache ses poignets :

- Que comptez-vous me faire belle amazone ?

- Te faire regretter d'avoir perdu, gloussai-je doucement.

- Je savais que j'aurais dû plus me battre dans ce jeu, dit-il dramatique.

On pouffe de rire, je l'embrasse chastement :

- Hum… j'hésite à te bander ou non les yeux, fis-je en me mordillant les lèvres.

- Bande-les moi, je veux m'offrir à toi, haleta Benn.

- D'accord mon amour.

Je pris le bandeau et lui mis :

- Est-ce trop serré ? Chuchotai-je.

- Du tout mon adoré, murmura Benn.

Je caresse son corps offert de mes mains, j'ai bien envie de tester le gel de massage et la peinture, je pense démarrer par cette dernière car je n'ai pas l'impression que le gel est comestible… Ah si d'après la petite étiquette.

Hum… je vais quand même démarrer par la peinture pour bien le chauffer et après je le termine avec le gel, pensai-je en souriant.

Bien alors je m'empare de la peinture et du pinceau, il est temps que j'obtienne réparation, à ton tour Benn d'être torturé.

Je commence à tracer des jolis cœurs stylisés, oui je suis vraiment une copieuse, cependant les miens sont plus élaborés, je les agrémente d'arabesques et de vaguelettes. Je transforme mon Benn en œuvre d'art.

- Tu es une toile merveilleuse mon Benn.

- Je n'en doute pas…, sourit-il.

Je me penche vers son cou et le lèche avec le plat de ma langue pour ôter cette délicieuse peinture, je suis agréablement surpris par la saveur on en rachètera :

- Hum tu avais raison elle est délicieuse, ronronnai-je.

- Tu parles de ma peau j'espère.

- Hum… je parlais de la peinture, mais j'admets que ta peau la rend meilleure.

Je le sens me donner un coup de bassin quand je lui dis que je ne parle pas de sa peau, je ris et je grignote son cou :

- Chipie, vilaine fille.

- Chut… soit gentil avec moi, sinon je vais devenir vraiment très, très vilaine.

- Hum… cela me tente bien.

- Tu prends de sacré risque, es-tu prêt à ce que je te frustre et te rende dingue ?

- Hum… tu n'es pas très gentille de faire cela à un homme sans défense.

- Pas si sans défense, tu m'as attaqué avec de mots vraiment très méchant, cela m'a profondément blessée, murmurai-je avec un doux sourire.

- Oh ?

- Oh oui vraiment très profondément.

- Je suis si désolé, j'implore ton pardon ma déesse.

- Heureusement pour toi… j'ai un cœur tendre qui pardonne facilement, susurrai-je.

- Quelle chance merveilleuse j'ai.

Je souris et je reprends l'exploration de son corps.

Je lèche avec délice toutes les traces sur lui et je ne boude pas mon plaisir quand je le sens frissonner et se tendre sous moi.

Ensuite je me colle à Benn et l'embrasse pour partager cette saveur chocolaté.

- Je te désire, chuchotai-je.

- Moi aussi mon amour, haleta t'il.

Je me saisis du gel, j'ouvre le pot et j'en prends une belle noisette, je le chauffe entre mes mains et je me saisis de sa verge à deux mains et fait glisser le gel dessus :

- Hum... c'est délicieux..., gémit Benn.

- C'est le gel que j'ai acheté, pour tester des sensations différentes, fis-je d'une voix séductrice.

- C'était une excellente idée, c'est incroyable.

- Je vais faire durer le plaisir.

- Oh oui...

Je souris à sa dernière réponse autant pour m'approuver que pour exprimer son plaisir quand je mime des va-et-vient.

J'alterne mes rythmes pour le rendre fou et je vois qu'il adore, il est aux anges, il laisse échapper de beaux soupirs de plaisir :

- Tu es beau mon Benn quand tu te laisses aller.

- C'est si bon...

- Et tu sais quoi ? Je suis toute mouillée à te regarder.

- Hum... oh oui je t'imagine très bien, sourit Benn en penchant sa tête en arrière.

- Mes tétons sont tendus de désir.

- Quel dommage que je ne puisse pas m'en occuper, ils doivent être si sensibles et en manque d'amour.

- Oh oui… si tu savais.

- Je le sais, j'adore te les titiller de mes doigts, de mes caresses, de ma langue...

- Cela m'excite de t'imaginer me les titiller avec ta langue... c'est doux... chaud... humide, murmurai-je en ponctuant chaque mot d'un ton coquin.

Je serre doucement son pénis un peu plus fort et je l'astique :

- Je te ferai toucher les étoiles du ciel mon adorée, soupira Benn.

Je récupère encore un peu de gel et cajole ses bourses avec :

- Ah... c'est bon...

Je le sens trembler et se tendre.

Attend Benn bientôt se sera encore meilleur.

Je me penche et je lèche le dessus de son pénis :

- Ariel… mon amour….

Oui je sais ça commence à faire beaucoup de sensations plaisantes et différentes, mais toi et Crocodile vous n'hésitez pas à me surstimuler, alors je ne vais pas m'en priver.

Je débute avec des coups de langue lents, voulant donner un câlin au sexe de mon homme.

- Ariel….

Je le taquine vraiment avec le bout de ma langue, avant de l'attaquer en usant du plat de ma langue depuis la base jusqu'au sommet de sa verge et je le sens sursauter.

Je souris et je caresse ses aines et ses cuisses avec mes mains, il s'agite, cela commence à faire un petit temps que ses yeux sont bandés, donc ses sensations doivent s'accroitre.

Pour cette raison je ne le prends pas tout de suite en bouche, je le travaille avant, je veux qu'il s'impatiente et me supplie de l'achever :

- Ariel… s'il te plait…, gémit mon Benn.

- S'il te plait quoi ? Demandai-je innocemment en stoppant toutes mes actions.

Sa réaction ne se fait pas attendre, il se tend et je me vois mordre sa lèvre inférieure, étouffant un gémissement de frustration :

- Ne t'arrête pas… tu vas me rendre fou… s'il te plait belle Ariel… je veux toucher les étoiles….

Je souris, je ne bouge pas pendant quelques secondes :

- Ariel… je t'en prie…

Et c'est là que je le prends entièrement d'un coup en bouche :

- Ariel !

Je tiens ses jambes aussi immobiles que possible, mine de rien il a plus de force que moi. Toutefois j'arrive quand même à limiter ses mouvements, ce qui est satisfaisant, j'imagine que c'est pour eux plus grisant encore, quand lui et Crocodile m'immobilisent complètement.

Quand je vois Benn devenir fou de plaisir, je ne peux que comprendre mes hommes de surenchérir et de tout faire pour que je craque pour les supplier de me finir.

Alors je m'atèle à la tâche de le rendre un peu plus fou, je le prends profondément dans ma gorge, je le cajole, appréciant de lui donner cette caresse et de voir dans quel état cela le met.

- Ariel… c'est… merveilleux… ne t'arrête pas….

Je ne compte pas m'arrêter, pas cette fois… enfin si pour te chevaucher….

D'ailleurs il est temps de passer aux choses sérieuses, car moi j'admets que mon bas ventre réclame aussi de l'attention. A voir mon Benn se tortiller cela devient compliqué de gérer mes envies.

Aussi je m'écarte du pénis de Benn, mais je le tiens et le caresse avec mes mains, le temps de me positionner et de m'empaler lentement sur lui :

- Ariel….

- Benn… tu es si… brûlant…

J'entoure sa nuque de mes bras, m'appuyant sur ses épaules. Je me colle à son torse, frissonnant en sentant mes tétons apprécier le contact avec sa peau ferme et brulante. Je me mords les lèvres d'envie, je me suis beaucoup concentrée sur le plaisir de Benn, alors ces stimuli sur moi me paraissent décuplés maintenant que j'y répond enfin.

Je commence à onduler mon bassin imposant mon rythme et l'inclinaison.

Je lâche des soupirs, accompagnant Benn qui a la bouche entrouverte, le visage rougit. Je me laisse choir dans les cheveux de Benn composé d'une légère odeur de cigarette, de son shampoing, de son parfum naturel mêlé aux notes douces et chaudes de son eau de Cologne. Tout cela forme un savant mélange, c'est l'odeur de mon Benn, elle a quelque chose d'apaisante, de sécurisante, alors je la respire profondément tout en me déhanchant.

Je me laisse bercer par mes sensations et je regarde Benn avec intensité avant de l'embrasser avec envie pour m'unir plus encore.

Bientôt on n'entend plus que nos souffles, nos gémissements et les bruits de frottement que génèrent nos deux corps :

- Ah… je t'aime… mon Benn…, murmurai-je tout bas.

Je le serre dans mes bras, l'embrasse avec fièvre et Benn me répond avec la même ferveur et intensité :

- Ariel… ma belle Ariel… comme je t'aime…

Sa bouche trouve mes épaules qu'il baise avec adoration, même attaché, il arrive à me faire ressentir tant de choses avec juste ses lèvres qui sont si douces et tendres sur ma peau :

- Benn… je me sens venir…, soufflai-je.

- Moi aussi… mon trésor….

- J'ai besoin de toi…, gémis-je.

- Je suis là… mon amour…

Je l'enserre contre moi d'un bras, je garde une main de libre pour me toucher, je m'agrippe à Benn, pendant que je sens le plaisir monter avec force :

- Benn… cela te fait quoi… si je te dis que je me caresse ?

Pour toute réponse il me donne un unique coup de bassin et il arrive, je ne sais comment, à prendre en bouche un de mes tétons pour le cajoler :

- Tu as ta réponse… cela m'excite ma délicieuse petite coquine.

Je gémis et presse ma main contre sa nuque :

- Ne t'arrête… pas…, haletai-je.

Je continue de me déhancher, de me donner du plaisir tout en accélérant mes coups de bassin, fiévreuse :

- Ariel…, appela Benn.

- Benn…

Je capture ses lèvres et mes hanches s'activent avec plus d'empressement au point le plus culminant, où on se laisse consumer par la jouissance, qui nous cueille et nous assomme.

Sonnée, je me blottis contre Benn en quête de chaleur, de tendresse et de repos. Benn pose également son menton contre ma tête et nos respirations sont profondes et sonores.

Je sens que Benn bouge ses jambes et il les redresse et les presse contre mon dos, cela me procure un peu plus de chaleur et je souris face à cette attention :

- C'est pour pas que j'ai froid ?

- Hum hum, je sais combien tu aimes la chaleur, pas pour rien que tu adores nous allumer, dit-il taquin.

Je pouffe de rire avec lui :

- Mince je suis démasquée.

- La vérité finit toujours par éclater.

Je glousse un peu plus et caresse du bout de mes doigts son torse pour le dessiner :

- Comme c'est bon d'avoir des moments doux et légers après le sexe..., soupirai-je comblée de bonheur.

- J'adore ces moments aussi, ils terminent si bien un moment charnel.

Je souris l'approuvant.

Je me redresse doucement et défait le bandeau de ses yeux :

- J'avais oublié à quels points tes yeux sont beaux mon chéri.

- Oh... mais vous me charmez madame ?

- Hum hum.

Je capture sa bouche et on s'embrasse amoureusement quelques instants, encore trop essoufflés par notre orgasme pour tenter un baiser prolongé :

- Je t'aime Ariel..., chuchota Benn.

- Moi aussi je t'aime tant Benn...

Je dépose un chaste baiser sur ses lèvres et je m'occupe de le détacher et une fois qu'il est libre Benn m'emprisonne dans ses bras pour un câlin réconfortant, laissant ses mains chaudes glisser sur moi avec délice :

- Ma jolie petite poupée.

- Poupée ?

- Tu n'aimes pas ?

- Hum cela me fait bizarre, mais il n'est pas dit vulgairement... donc je ne sais pas trop.

- J'ai pris un risque, je trouvais que c'était un bon équivalent à notre surnom de "Doudou".

Cela m'arrache un rire :

- Oh si tu le dis dans ce sens-là alors d'accord, souris-je.

- Hum moui... ma jolie petite poupée, promis je ne l'utiliserai que dans ce sens-là. Je ne voudrais pas paraitre dégradant, tu es ma déesse, ma reine, ma princesse.

- Je sais Benn, cela m'a juste un peu surprise, mais je sais combien toi et Crocodile vous seriez horrifiés de me froisser, je sens combien vous prenez soin de moi, vous m'enveloppez constamment dans un merveilleux cocon d'amour.

- C'est parce qu'on connait tes blessures, on ne veut que le meilleur pour toi.

- Mon doudou !

- Ma poupée !

On rit ensemble, se câlinant, s'embrassant à tout va :

- Merci ma belle pour ce bel anniversaire, je pourrais dire à Shanks dès qu'on se recroise que tu me rends si heureux que j'ai aucune envie de revenir sur le Red Force.

- Tu prends le risque qu'il tente de renégocier.

- ... Bof c'est si drôle de le voir gémir de frustration, j'admets que j'ai bien envie de le charrier.

- Si mesquin.

- Faut bien que je me venge de ce soi-disant Empereur qui m'a refilé sa paperasse.

J'éclate de rire, je repense fort à Rayleigh qui pestait quand Roger se déchargeait sur lui :

- Mon pauvre amour, maintenant c'est fini tu m'as moi pour te réconforter de ces dures années de labeur.

- Oh oui, la plus belle des récompenses, sourit Benn ravi.

Il me bascule et me renverse avant de se jeter sur moi pour déposer une pluie de baisers sur mon visage et mon cou, m'arrachant un rire.


Voilà prochain chapitre on reprend sur Alabasta pendant 2 chapitres puis nouvel arc ;D

Je vous dis à dimanche pour la suite ;D